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Nationalcharakter

Im Dokument Spiegel einer Gesellschaft im Umbruch (Seite 150-154)

4.5 Soziologisches

4.5.2 Nationalcharakter

Die Frage der verschiedenen Nationalcharaktere bewegte die Zeitgenossen Charrières, was durch die Emigration vieler Franzosen noch verstärkt wurde. Aus dem Zusammentreffen unterschiedlicher Nationalitäten ergaben sich selbstverständlich auch Spannungen, insbesondere unter so unglücklichen Bedingungen. Isabelle de Charrière hat ihre Mitmenschen genau beobachtet und zeigt in exemplarischen kleinen Szenen Mentalitätsunterschiede auf, wobei sie für keine Seite Partei bezieht.

Der Diener Lacroix räumt ein, dass er sich aufgrund der „sympathie nationale“ eher zu Josephine hingezogen gefühlt hat, doch er kann sich mit einer deutschen Ehefrau arrangieren. Sollte diese ihm einen Deutschen vorziehen, so bedaure er lediglich ihren schlechten Geschmack (TF, S.71). Ein Franzose zeichnet sich seiner Meinung nach durch Esprit und schnelle Entschlussfreudigkeit aus, wofür er besonders Constance lobt:

Madame est bien bonne; si j’osois, je dirois que c’est elle qui a bien de l’esprit;

elle connoit ses gens: c’est toute autre chose que ces Dames allemandes; elles n’auroient pas imaginé en vingt ans ce que Madame a arrangé en un quart d’heure. (TF, S.71f.)

Im Gegensatz hierzu steht die ruhigere, temperamentlose Art der Deutschen. Der blonde, blauäugige Théobald, der durchaus ein Sympathieträger ist, wird vom Erzähler folgendermaßen charakterisiert:

[...] bientôt Théobald prit la parole, et cela avec plus de grace et d’assurance que je n’en aurois attendu d’un jeune Westphalien. Vraiment toute la personne d’Emilie étoit faite pour exalter l’homme le plus froid et donner de la vivacité au plus flegmatique; mais elle auroit pu tout aussi bien intimider un homme plus hardi que ne le paroissoit Théobald [...]. (TF, S.52)

Théobalds Ausdrucksweise ist gefälliger und sicherer, als es der Abbé von einem jungen Westfalen erwartet hätte. Dies liegt eventuell daran, dass Emilie ihn belebt. Zugleich klingt an, dass

Théobald nicht sehr tatkräftig oder entscheidungsfreudig ist. Im Gegenzug weist Constance in einem Brief an den Abbé auf eine Schwäche Emilies hin, die sie für typisch französisch hält:

Emilie étudie beaucoup, mais apprend peu. Pourquoi les François et Françoises ont-ils tant de peine à apprendre une langue étrangère? On diroit qu’ils croient déroger à la nature éternelle des choses, en appellant le pain et l’eau autrement que pain et eau, et outre qu’ils ont peine à retenir et à dire d’autres mots, ils paroissent ne pouvoir pas trop s’y résoudre. (TF, S.92)

Emilies mangelnde Fähigkeit, Deutsch zu lernen, steht exemplarisch für einen Charakterzug. Sie interessiert sich nicht wirklich für die andere Kultur. Sie versucht, in Deutschland ihr eigenes kleines Frankreich zu etablieren. Constance hingegen zeigt sich flexibel und anpassungsfähig. Sie lässt beispielsweise ihre gesamte Wohnung im deutschen Stil einrichten. Im Streitgespräch der beiden zeigt Isabelle de Charrière ein weiteres Mal, wie gut sie entgegengesetzte Standpunkte ausgewogen darstellen kann. Es wird deutlich, wie sehr der Konflikt der Gegenwart entspringt. Mme de Charrière erörtert hier ein Problem, dem sie im Umgang mit französischen Emigranten begegnet sein muss. Constance de Vaucourt versucht, Emilie von ihrer Überzeugung abzubringen, doch deren Gegenargument ist auch nachvollziehbar:

[...] je [Constance] veux vous donner un bon exemple. Gardons-nous de vouloir établir ici la France, et de traiter des gens qui nous souffrent, comme s’ils étoient étrangers chez eux, et que ce fut nous qui les tolérassions. Quoi! dit Emilie, quand je suis exilée du plus beau pays du monde, il ne me sera pas permis de m’entourer, pour ainsi dire, de ses mœurs, des usages que le goût y avoit consacrés! (TF, S.62)

Emilies Nationalstolz ist so ausgeprägt, dass sie andere Länder als zweitklassig ansieht und sich nicht vorstellen kann, dass jemand anderer Meinung ist als sie. Dies führt zu Konflikten in ihrer Beziehung zu Théobald. Sein fehlender Enthusiasmus bezüglich Paris ist für sie wie eine persönliche Beleidigung:

[...] Théobald dit n’avoir rien tant admiré que la Seine et ses rives, telles qu’il les avoit vues du pont-neuf, un certain soir, au coucher du soleil. Quoi! s’écria Emilie, vous avez été à Paris! Pourquoi donc ne le disiez-vous pas? - Rien de moins intéressant que ce voyage, répondit froidement Théobald. Nous le fimes en courant; j’avois quatorze ans tout au plus, et je ne restai pas trois semaines à Paris. Mais, dit Emilie, c’est assez pour savoir que Paris est au-dessus de tout; et je suis bien sûre que si la tranquillité y ramenoit l’ordre et les plaisirs décens, vous voudriez y passer votre vie. Point du tout, dit Théobald. (TF, S.56)

Im folgenden macht Isabelle de Charrière deutlich, wie jede Sache ihr Gutes und ihr Schlechtes hat. Die Schwerfälligkeit Théobalds wird auf einmal zu einer positiven Eigenschaft, da er in seinen Ansichten bodenständiger und besonnener ist als Emilie. Auf der anderen Seite zeigt sich, dass die vielgerühmte französische Leichtigkeit auch ihre Schattenseiten hat. Isabelle de Charrière nutzt das Thema der Mentalitätsunterschiede, um auf die Ereignisse der französischen Revolution zu sprechen zu kommen.

Hat der französische Nationalcharakter die grausamen Ereignisse erst möglich gemacht?

Se pourroit-il, dit Emilie, que les horreurs commises par quelques hommes égarés, frénétiques, vous fissent méconnoître un peuple foncièrement si doux, si aimable, si généreux? Je parle le moins que je puis, dit Théobald, de cette longue suite d’horreurs qui dégradent l’humanité encore plus qu’elles ne déshonorent vos compatriotes. Peut-être en eut-on fait autant ailleurs dans des circonstances semblables; mais ces chansons tant chantées, ces fêtes, cette marque faite au cou de votre Roi dans presque toutes les effigies que j’ai vues de lui après sa mort... Vous croyez d’après cela... interrompit vivement Emilie.

Je crois, reprit Théobald, que les François sont plus gaiement barbares, ou plus barbarement gais que les autres nations [...]. (TF, S.56)

Théobald zufolge hätten sich ähnlich grausame Ereignisse vielleicht auch in einem anderen Land zutragen können. Doch seiner Ansicht nach ist die Fröhlichkeit, die mit der französischen Revolution einherging und die sich im Singen und Feiern äußerte, eine barbarische Fröhlichkeit, die bei den Franzosen ausgeprägter ist als bei anderen Nationen. Diese Eigenschaft missfällt ihm.

Mit Hilfe von Constance kommen sich die beiden unterschiedlichen Charaktere schließlich auf halbem Weg entgegen. Théobald, der pikiert reagiert, als Emilie seiner Ansicht nach an unpassender Stelle lacht, räumt ein, dass es ihm manchmal an Humor mangele.

Er geht ausführlich auf die französische Leichtigkeit in der Unterhaltung ein, die ihm, ebenso wie seinen Landsleuten, fehle.

Constance berichtet dem Abbé, was Théobald zu Emilie gesagt hat:

J’aurois voulu partager avec vos compatriotes ce moyen qu’ils ont par-dessus moi, de vous plaire, ou du moins de vous amuser; j’aurois voulu sur-tout avoir, comme eux, le don d’effleurer agréablement les sujets ordinaires de la conversation, ceux sur lesquels les discussions sérieuses sont si peu de mise, qu’on est honteux après coup de la logique qu’on y a employé, et qu’on aimeroit mieux avoir laissé tout le monde dans l’erreur, que d’avoir établi ennuyeusement une triviale et indifférente vérité. C’est ce qui arrive à tous nous autres gens du Nord [...].

Constance bricht eine Lanze für Théobald. Sie macht darauf aufmerksam, dass die schweren Zeiten der Revolution nicht dazu angetan sind, fröhliche Scherze zu machen. Die politischen Ereignisse betreffen jeden einzelnen auch persönlich:

[...] si au lieu d’être toujours solide vous êtes toujours léger, si au lieu de prouvez trop, vous ne prouvez point, vous aurez beaucoup perdu au change, sur-tout dans le tems où nous vivons, qui me paroit être très-grave, et où il est question pour fort peu de gens de s’amuser et presque pour tout le monde de prendre un parti sage. Combien un bon conseil ne vaut-il pas mieux aujourd’hui que mille bonnes plaisanteries! le loisir en est passé, et la routine de la vie est rompue et détruite. Je ne prétends pas, a dit Théobald, à l’honneur des bonnes plaisanteries, ce seroit ressembler à l’âne de la fable; c’est à ne pas ennuyer que se bornent mes prétentions et mes vœux. Restez, Théobald, restez de grace, comme vous êtes, a dit Emilie. Pour moi j’espère qu’il ne m’arrivera plus de rire aussi mal-à-propos que l’autre jour [...]. (TF, S.99)

Die beiden Liebenden wollen versuchen, sich zu verändern, so gut es gemäß ihrem Naturell geht242, und Emilie findet sich mit ihrer neuen Heimat ab: „Mon vrai pays, depuis quelque tems, c’est Altendorf, dit Emilie en jettant le regard le plus doux sur Théobald.“

(TF, S.78) Sie akzeptiert, dass Théobald, anstatt nach Frankreich zu gehen, lieber in Altendorf bleibt, um sich dort um das Wohl seiner Gemeinde zu kümmern. Er hat den ehrgeizigen Plan, eine Bildungsreform durchzuführen.

242 Théobald spielt auf die Fabel vom Esel und vom kleinen Hund an:

„Ne forçons point notre talent,

Nous ne ferions rien avec grâce“ (La Fontaine, Fables, Buch 4, 5.) Isabelle las die Fabeln mit großer Begeisterung und empfahl sie ihren Schülern als Lektüre.

Im Dokument Spiegel einer Gesellschaft im Umbruch (Seite 150-154)