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Die Chancen für eine Konterrevolution

Im Dokument Spiegel einer Gesellschaft im Umbruch (Seite 51-57)

2.7 Historische Bezüge

2.7.2 Die Chancen für eine Konterrevolution

Da sich der Président de Longueil und Alban als treue Königsanhänger die Wiederherstellung der Monarchie wünschen, äußert sich der Ältere in einem langen Brief gegenüber dem Jüngeren darüber, wie er die Chancen für eine erfolgreiche Konterrevolution einschätzt. Longueil geht davon aus, dass eine Rückeroberung nur aus dem Landesinneren möglich sei:

[...] il faut offrir au peuple une bannière sous laquelle il puisse se rallier. Les armes étrangères peuvent amener cette favorable circonstance; mais ce n’est pas en se bornant à agir sur les frontières, c’est en se portant dans l’intérieur, dans la Capitale, s’il est possible [...]. (E, Brief LVII, S.1693)

Außerdem müsse ein leibhaftiger König dem Volk als Vorbild dienen:

[...] il n’en serait pas de même si la royauté n’était devenue un être abstrait pour eux; si dans quelque partie du royaume, il existait un roi qui fixât les regards. [...] on parlerait de ce roi, on en citerait des traits de bienfaisance, de grandeur d’ame, et ces récits exciteraient l’enthousiasme [...]. (E, Brief LVII, S.1693)

Er schreibt, der Zeitpunkt für eine Konterrevolution sei günstig, da Toulon und Lyon bereits in royalistischer Hand seien. Am 29./30.

Mai 1793 hatte es einen royalistischen Aufstand in Lyon gegeben.

Am 29. August 1793 eroberten die Engländer Toulon. Bereits am 28.

Januar 1793 hatte man in Toulon den bourbonischen Erbfolger unter dem Namen Ludwig XVII. zum König erklärt. Longueil bezieht sich auf diese Ereignisse, ohne genaue Zeitangaben zu machen101.

In der Tat war im Jahr 1793 die Hoffnung auf eine Konterrevolution begründet. Laut Soboul befanden sich etwa 60 Departements Frankreichs im Aufstand gegen den Konvent102. Der Monarchist Sénac de Meilhan wählte nicht zufällig diese drei Monate als Zeitpunkt für die Handlung seines Romans. Der Tod Albans im Oktober macht nicht nur alle Hoffnung auf ein glückliches Ende der Liebesgeschichte zunichte. Der junge französische Soldat, der sich mit einer ausländischen aristokratischen Familie „verbündet“, symbolisiert vielmehr die Hoffnung der Königsanhänger auf eine Restauration. Sein Tod fällt zeitlich mit dem vorläufigen Scheitern der Konterrevolution zusammen. Am 9. Oktober 1793 eroberten die Patrioten Toulon zurück, und am 13. Oktober 1793 wurde der Aufstand in der Vendée niedergeschlagen.103

1793 war die Revolution ernsthaft bedroht, und der Anfang April gegründete Wohlfahrtsausschuss griff zu drastischen Mitteln, um die Opposition zu unterdrücken. Die blutigste Phase der Revolution hatte begonnen. Doch der Président de Longueil sagt voraus, dass sich Robespierre nicht ewig an der Macht werde halten können:

101 Georges Jacques zeigt anhand mehrerer Beispiele, dass der Roman Unstimmigkeiten in der Zeitabfolge beinhaltet. Wir sind der Ansicht, dass diese Ungenauigkeiten keine weitere Bedeutung haben, weil sie vermutlich auf bloße Nachlässigkeit des Autors zurückzuführen sind. Georges Jacques mutmaßt, dies könne Ausdruck einer fatalistischen Haltung des Autors sein: „On en arrive à se demander si cette désinvolture ne trouve pas sa justification dans le fait que le temps n’aurait plus guère de valeur après les bouleversements que l’on sait.“ (Jacques, 1992, S.97)

102 Soboul, 41983, S.282.

103 Dieses Jahr kann als einer der Höhepunkte der Auseinandersetzungen zwischen Patrioten und Aristokraten angesehen werden. Daher widmete ihm auch Victor Hugo seinen berühmten Revolutionsroman. (Hugo, Victor.

Quatre-Vingt-Treize, Paris 1874).

Le scélérat [Robespierre] qui croirait en France suivre ses traces [de Cromwell], durerait bien moins dans le poste suprême où il se serait élevé;

mais combien deux ou trois ans sont un long espace de temps, quand l’effroi et la douleur en marquent tous les instans! Voilà le possible; le vraisemblable est que le monstre, qui gouverne, ne pourra échapper au fer d’un assassin ou à la hâche qui ne peut s’émousser dans ses mains. Sa mort serait le terme du régime révolutionnaire, mais ne sera pas être celui de la démocratie; peut-elle s’établir sur des bases durables? (E, Brief LVII, S.1689)

Diese Aussage ist strenggenommen keine Vorhersage, sondern ein Rückblick, denn Sénac de Meilhan hatte zum Zeitpunkt der Niederschrift des Romans bereits das Ende Robespierres erlebt.

Dementsprechend muss man eine klare Trennung zwischen der erzählten Zeit und der damit verbundenen fiktiven Perspektive des Président auf der einen Seite und der aktuellen Perspektive des Autors auf der anderen Seite machen. Als Sénac de Meilhan 1797 den Emigré verfasste, war die Revolution in eine moderatere Phase eingetreten. Außenpolitisch konnte Frankreich einige Erfolge verzeichnen. Napoleon hatte im April 1796 ein Heer, bestehend aus 70.000 Österreichern und Sardiniern, bei seinem Feldzug in Norditalien geschlagen. Am 17. Februar 1797 besiegte der republikanische Feldherr Rom, und am 07. April 1797 wurde mit Österreich ein Waffenstillstand geschlossen. Die Siege füllten die leeren Staatskassen Frankreichs, das durch eine starke Inflation bedroht war.

An diese Vorgänge, die später liegen als die Romanhandlung, muss der Leser denken, wenn er die folgenden Vorahnungen des Président liest:

Mais si la lutte des Puissances qui ont des troupes aguerries, peut n’avoir pas de succès, lorsqu’elles sont en opposition avec les Français, que sera-ce de l’Italie sans troupes, sans places, sans défense; amollie par le luxe, et sans attachement pour son gouvernement? Quel prodigieux butin, que de trésors offrent ces contrées à l’avide rapacité des Français! et quel délice pour l’impiété et la license effrenée, que de pouvoir attaquer la religion dans ses foyers, humilier son chef au milieu de la métropole du monde chrétien, et jusque sur la chaire pontificale. (E, Brief LVII, S.1696)

Und auf Grundlage dessen, was sich bis 1797 ereignet hat, diktiert Sénac de Meilhan dem Président die folgende Frage in die Feder:

„[...] si la France république fait une paix quelconque, est-il à présumer que ce régime puisse se consolider et s’affermir sur des bases durables?“ (E, Brief LVII, S.1696) Die Antwort konnte selbst der Autor nicht mit Sicherheit wissen.104 Seine politischen Gegner glaubten fest an den Erfolg der Republik und führten als Beispiel das alte Rom an. Im Emigré versucht Sénac nun anhand der Geschichte Roms zu begründen, dass eine demokratische Staatsform auf Dauer in Frankreich nicht möglich sei, um auf diese Weise seine Gegner mit ihren eigenen Waffen zu schlagen. Der Président de Longueil schreibt an Alban:

Les orateurs démagogues, présentent au peuple l’exemple de la république Romaine, triomphante pendant trois siècles; mais peu instruits des ressorts de ce gouvernement et des différences des temps et des mœurs, ils ne voient pas que c’est à la force de la puissance exécutrice qu’il devait ses succès; que le consul substitué aux rois était un véritable monarque, et qu’à mesure que le tribunal, qui était le principe et l’appui de la démocratie, a pris de la consistance, Rome a été livrée à une guerre intestine [...]. (E, Brief LVII, S.1690)

Longueil vertritt die Auffassung, Frankreich sei zu groß für eine Demokratie:

La démocratie n’a jamais existé que chez des nations peu nombreuses, où le peuple pouvait s’assembler fréquemment, et une grande partie de ceux qui habitaient ces pays était composée d’esclaves; il en résultait que la populace était moins nombreuse [...]. (E, Brief LVII, S.1689)

Er bedient sich hier eines Arguments Montesquieus, nach dessen Ansicht die Größe Roms unter anderem den Untergang des römischen Reiches herbeiführte:

Il est essentiel de fixer le nombre des citoyens qui doivent former les assemblées; sans cela on pourroit ignorer si le peuple a parlé, ou seulement une

104 In seinen Œuvres philosophiques findet sich folgende Aussage zu diesem Thema: Ein Krieg stärke den Nationalstolz. Ein langer Frieden hingegen schaffe Gleichheit zwischen den Nationen. „Le caractère national s’affaiblit, l’idée de la gloire se perd, la vertu s’altère; car elle n’est que l’amour de la chose publique et de son pays.“ Eine Republik, die ja gerade auf dieser vertu aufbaue, sei demzufolge in Friedenszeiten bedroht. (Sénac de Meilhan, Gabriel. Œuvres philosophiques et litéraires (sic). Bd.1 (Hamburg 1795), S.102).

partie du peuple. [...] A Rome, née dans la petitesse pour aller à la grandeur; à Rome, faite pour éprouver toutes les vicissitudes de fortune; à Rome, qui avoit tantôt presque tous ses citoyens hors de ses murailles, tantôt toute l’Italie et une partie de la terre dans ses murailles, on n’avoit point fixé ce nombre; et ce fut une des grandes causes de sa ruine.105

In den Augen Montesquieus ist eine der wichtigsten Grundlagen für eine Republik die Tugend des Volkes: „[...] dans un état populaire, il faut un ressort de plus, qui est la VERTU.“106 Wenn anstelle der Tugend nur korrupte Geldgier herrsche, schade dies der Republik:

Le malheur d’une république, c’est lorsqu’il n’y a plus de brigues; et cela arrive lorsqu’on a corrompu le peuple à prix d’argent: il devient de sang-froid, il s’affectionne à l’argent, mais il ne s’affectionne plus aux affaires [...].107

Auch diesen Gedanken finden wir im Emigré:

C’est lorsque les Romains étaient pauvres que la république a été établie, et les hommes les plus vertueux en ont été les fondateurs. Les anciens Romains n’ont pas été pauvres parce qu’ils étaient vertueux, mais vertueux parce qu’ils étaient pauvres. Les Français diront sans doute qu’au sein du luxe et de la mollesse, le feu divin de la liberté a épuré leurs ames; [...] Ah! croyons-en l’expérience et la raison, elles attestent que les vertus ne sont point isolées, et celui-là, ne peut aimer cette liberté qui a été la chimère des peuples anciens et peu avancés, qui s’abandonne à tous les excès, qui viole les propriétés, immole ses semblables, pour les dépouiller de leur or, et court le prodiguer en débauches. (E, Brief LVII, S.1690f.)

Sénac ist demnach hinreichend zuversichtlich, dass die französische Republik auf lange Sicht dem Untergang geweiht sei. Und da sich seine Argumente weitgehend auf Montesquieu stützen, lässt er den Président in dessen Abhandlung über die Literatur des 18.

Jahrhunderts ausdrücklich schreiben: „Montesquieu perdra moins qu’un autre dans cette révolution d’idées et de sentimens [...].“ (E, Brief LXXXVI, S.1756)

105 Montesquieu, 1951, S.240. Auch an anderer Stelle hebt er hervor, dass für eine Republik ein kleines Volk nötig sei: „Les lois de Minos, de Lycurgue et de Platon, supposent une attention singulière de tous les citoyens les uns sur les autres. On ne peut se promettre cela dans la confusion, dans les négligences, dans l’étendue des affaires d’un grand peuple.“ (ebd., S.270.)

106 ebd., S.251.

107 ebd., S.244.

Dennoch denkt der Autor über die Möglichkeit nach, wie man der Republik mittels einer Konterrevolution ein schnelleres Ende bereiten könne. Dabei setzt er seine Hoffnung in die Soldaten der französischen Truppen. Er ist davon überzeugt, dass man den Kriegsheimkehrern eine Perspektive bieten müsse. Longueil schreibt an Alban:

A ces considérations, il faut ajouter celles qui naissent de la rentrée à la paix, d’une multitude d’hommes dépravés par la license des camps, et habitués à braver tous les dangers; ces hommes, incapables d’être ramenés à l’ordre, seront comme les anciens condoltieri (sic) de l’Italie, aux ordres de celui qui pourra les solder, ou leur faire envisager la perspective d’un grand butin. (E, Brief LVII, S.1696f.)

Schon Machiavelli machte darauf aufmerksam, dass man dafür Sorge tragen müsse, dass Soldaten in Friedenszeiten einer vernünftigen Beschäftigung nachgehen:

Wird aber doch Friede geschlossen, so versammeln häufig diese Führer, ihren Sold und das ungebundene Leben entbehrend, eine Bande Abenteurer und plündern schonungslos ein Land.108

Sénac sieht in diesem Umstand eine große Chance für die Konterrevolution. Seiner Ansicht nach ist nämlich die Monarchie die ideale Staatsform für Soldaten:

[...] parmi ces troupes même, la royauté aura une grande influence; car quel ordre de choses pourra présenter aux chefs et aux soldats plus d’avantages et de gloire que le rétablissement d’une monarchie? Les efforts généreux des troupes animées d’une telle impulsion, affranchiraient de la crainte un peuple consterné, et long-temps égaré, et bientôt la royauté serait partout proclamée;

l’amour de l’ordre, de la paix, la liberté réelle et la propriété sont essentiellement unis dans l’intérieur des cœurs avec la royauté. (E, Brief LVII, S.1697)

Sénac trifft diese Aussage, ohne eine wirklich überzeugende Begründung anzuführen. Doch man kann auch hier ergänzend Montesquieu zitieren, der in der Ehre ein Grundprinzip der Monarchie sieht und schreibt: „La nature de l’honneur est de

108 Machiavelli, 1833, S.11.

demander des préférences et des distinctions [...].“109 Vermutlich ist Sénac der Ansicht, dass vor allem Soldaten dieses Ehrgefühl in sich tragen, das sie nach Auszeichnungen streben lässt. Und genau dieses Ehrgefühl ist die Basis einer Monarchie.

Diese Textpassagen zeigen, dass der Autor relativ optimistisch in die Zukunft blickt. Seine Aussagen strahlen Zuversicht aus. Sehr viel düsterer hingegen sind die Abschnitte, in denen er sich auf das Geschehen der ersten Revolutionsjahre bezieht.

2.7.3 Die Schrecken der Revolution

Im Dokument Spiegel einer Gesellschaft im Umbruch (Seite 51-57)