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Die Situation der Emigranten

Im Dokument Spiegel einer Gesellschaft im Umbruch (Seite 68-74)

2.7 Historische Bezüge

2.7.4 Die Situation der Emigranten

Die Flucht des Président. - Geldnöte im Exil.

Zunächst muss hervorgehoben werden, dass der Briefroman gerade in bezug auf die Zerissenheit persönlicher Beziehungen und Kontakte im Exil die beste Gattung ist, um die Emigrantenexistenz darzustellen. Es entspricht der Wirklichkeit, dass Familien durch die Flucht auseinandergerissen wurden und nur über Briefe in Kontakt bleiben konnten. So erkundigt sich der Président zu Anfang, ob Alban Neuigkeiten über den Aufenthaltsort der Duchesse habe, er mache sich Sorgen (E, Brief XXII). Er selbst habe gerade eine lange beschwerliche Flucht hinter sich. Er beginnt seinen Bericht mit den Worten: „Je vous ai promis, mon cher et jeune ami, le détail des aventures de mon émigration, et en voici le tableau tracé avec la plus exacte vérité.“ (E, Brief XVIII, S.1608) Werfen wir einen genaueren Blick auf seine ausführliche Schilderung der Flucht, und überprüfen wir, ob er die Ereignisse

„avec la plus exacte vérité“ wiedergibt:

[...] la journée du 10 Août123 et la captivité du Roi124 remplirent mon esprit des plus noirs pressentimens. Bientôt après une Armée Française s’avança près du Var, jeta l’épouvante dans la ville de Nice125 et dans tout le Piémont. Une terreur panique s’empara des esprits, dès qu’on eut pénétré les dispositions des Français; chacun se hâta de prévenir leur arrivée, et de sortir de la ville.

L’alarme fut si vive, la précipitation si grande, que l’on ne se donna pas le temps de rassembler le peu d’effets précieux qu’on aurait pu emporter; je fus du nombre de ceux qui prirent ce parti et je pensai que le plus sûr était de se rendre à Turin, où l’on avait lieu de croire que les Emigrés seraient accueillis favorablement. Dans peu d’heures le chemin du col de Tende fut couvert de monde, de vieillards, d’enfans, de femmes grosses, d’autres qui portaient sur leurs bras leur enfant qu’elles nourrissaient; des magistrats, des évêques, des moines dispersés sur cette route fuyaient consternés. (E, Brief XVIII, S.1608)

Der Président macht Ort- und Zeitangaben, wobei letztere vage bleiben („bientôt après“). Durch seine verallgemeinernde Wortwahl

123 Am 10. August 1792 versuchte das Pariser Volk, die Tulerien gewaltsam einzunehmen. Rétif de la Bretonne berichtet von diesem Ereignis (s. Kap.

5.2.3).

124 Der König und seine Familie wurden am 13. August 1792 festgenommen.

erweckt er den Eindruck, alle Menschen („[les] esprits“, „on“,

„chacun“), die sich zu diesem Zeitpunkt in Nizza und in der gesamten Region („tout le Piémont“) aufhielten, seien vom Schrecken ergriffen. Mit emotionalen Wendungen bringt er wiederholt die Bedrohlichkeit der Lage zum Ausdruck („terreur panique“, „alarme“, „fuyaient consternés“). Auffällig ist, dass er nicht von „nous“ spricht. Es ist, als wäre er nicht wirklich Teil der Gruppe, als würde er das Geschehen als Außenstehender wiedergeben. Nur an einer Stelle zählt er sich zu den Flüchtigen („je fus du nombre de ceux ...“). Bei der Benennung der Menschen, die sich auf die Flucht begeben haben, macht er keine Zahlenangaben, sondern zählt eine Vielzahl von Personengruppen im Plural auf, wodurch die Menschenmenge sehr groß erscheint. Der ganze Weg sei mit Menschen bedeckt gewesen. Die Beschreibung des Trosses bleibt hierdurch typenhaft. Im weiteren richtet er seinen Blick auf Individuen:

Un évêque de quatre-vingts-trois ans, entre autres, offrait le spectacle le plus touchant; hors d’état de marcher, il était porté par des prêtres qui se relayaient tour à tour; une femme d’un nom distingué se trouva au milieu du voyage pressée des douleurs de l’enfantement, et accoucha sur le chemin, dénuée de tout secours; pour comble de malheur, des soldats Piémontais entendant la nuit un grand bruit sur la route, et ne distinguant rien, se figurèrent qu’un détachement de Patriotes arrivait sur eux, ils tirèrent et blessèrent plusieurs des personnes qui marchaient en avant de notre misérable troupe. (E, Brief XVIII, S.1608f.)

Die beiden Einzelschicksale bringen dem Leser das Leid näher.

Erneut lenkt der Erzähler die Sympathie des Lesers mit emotionalen Ausdrücken („le spectacle le plus touchant“, „dénuée de tout secours“). Er verzichtet jedoch weitgehend auf die Nennung konkreter Details. Wir erfahren nicht die Namen der Betroffenen, ihre Kleidung wird nicht beschrieben, ihre Worte werden nicht wiedergegeben. Der Président erwähnt nur das Alter des Bischofs und den Stand der schwangeren Frau („d’un nom distingué“). Als die

125 Die französischen Truppen marschierten am 29. September 1792 in Nizza ein.

Soldaten auf die Menge geschossen haben, erfährt der Leser lediglich, dass „plusieurs des personnes“ verletzt wurden. Der Autor vermeidet es, ins Detail zu gehen. Dies ändert sich ein wenig im weiteren Verlauf. Er beschreibt anschließend die miserablen Wetterverhältnisse, so dass die Szene vor dem inneren Auge des Lesers plastisch entsteht:

La pluie survint et dura huit jours. Les chemins furent inondés, les rivières débordées, et tous les fléaux semblaient se rassembler contre des infortunés fugitifs; on craignait de se noyer à chaque pas; celui qui tombait et s’embourbait, invoquait en vain du secours. Le malheur extrême rend l’homme barbare en concentrant tout son intérêt sur lui-même. Quelques uns avait des charettes, d’autres des chevaux et des mulets; mais à peine arrivés à la Scarena, les troupes Piémontaises s’en emparèrent. On se flattait de trouver à Tende une auberge pour y prendre quelque repos; elle était occupée par ces troupes, et après une aussi longue marche, et tant de fatigues, il fallut passer la nuit en plein air, inondés de la pluie, les pieds dans l’eau; les cris, les pleurs des femmes et des enfans ajoutaient à l’horreur de cette situation, et l’espoir abandonnait tous les cœurs. (E, Brief XVIII, S.1609)

Erneut fällt auf, dass der Président generalisiert, wenn er im Plural von „les chemins“, „les rivières“ und „tous les fléaux“ spricht. Auch hier lässt er viele Details aus. Er berichtet nicht, wie die Truppen aus dem Piémont die Wagen, Pferde und Esel an sich genommen haben. Er beschreibt auch nicht näher die Herberge, die sie schließlich erreichen. Seine Darstellung ist dennoch wirklichkeitsnah. Die Charakterisierung des Wetters und der Tiere sowie die Schilderung der Übernachtung im Freien erzeugen ein realistisches Bild im Leser. Der Président beschränkt sich nicht nur auf die Äußerung einer Sentenz („Le malheur extrême rend l’homme barbare en concentrant tout son intérêt sur lui-même.“), sondern gibt im weiteren ein konkretes Beipiel, anhand dessen er exemplarisch die Skrupellosigkeit einiger Menschen anprangert:

Nous passames le col de Tende, et des voitures venues de Turin offrirent un instant l’espoir d’achever plus heureusement notre route; mais la cupidité aveugle et barbare ne permit pas à un grand nombre de profiter de ce secours;

on demanda un prix exorbitant de ces voitures, et il y en eu une qui fut payée cinquante louis pour deux journées de marche. (E, Brief XVIII, S.1609)

Hier wird deutlich, dass der Autor zur Mischung der Stile tendiert.

Einerseits bewegt er sich im hohen Stil, wenn er beispielsweise „la cupidité aveugle et barbare“ zum Handlungsträger macht, andererseits scheut er sich nicht, den genauen Preis für das Mieten eines Wagens zu nennen. Während Sénac sonst das Revolutionsgeschehen eher abstrahierend schildert, finden sich in dieser Passage einige realistische Details, wie Ort- und Zeitangaben, Hinweise auf das Wetter, Fortbewegungsmittel und Geldsummen.

Auf seinem weiteren Weg durch Italien begegnet der Président vielen hilfsbereiten Menschen, und auch hier geht er verhältnismäßig weit ins Detail bei seiner Schilderung. Er zählt sogar die Lebensmittel auf, die ihnen geschenkt werden: „Chacun s’empressait de nous offrir ce qu’il y avait de meilleur en fruit, en vin, en gibier, et l’attention était portée jusqu’à offrir aux femmes des bouquets des plus belles fleurs.“ (E, Brief XVIII, S.1611)

Der Autor beschränkt sich bei der Darstellung der Flucht nicht nur auf psychologische Aspekte und moralische Überlegungen wie beispielsweise bei seiner Beschreibung der Inhaftierung der Vicomtesse de Vassy, sondern er stellt den nackten Überlebenskampf dar.

Ähnliche Tendenzen finden sich im Emigré bei der Darstellung anderer Emigrantenschicksale. Alban berichtet dem Président, wie schlecht manche Emigranten in fremden Ländern aufgenommen worden sind:

La plupart de ceux qui ont été assez heureux pour dérober leur vie à la fureur des monstres qui gouvernent la France ne trouvent que la misère dans les pays étrangers. J’ai parcouru plusieurs pays et rencontré des Emigrés dans plusieurs endroits. Là, je les ai vus accueillir d’abord avec mépris et défiance, ensuite j’ai vu la plus barbare cupidité mettre à profit leur ignorance de la langue et l’urgence de leurs besoins; souvent on les forçait en entrant dans une ville de faire connaître leurs ressources, et quelques uns après avoir ainsi exposé leur misère à tous les yeux, étaient reconduits aux portes de la ville, comme de malheureux mendians, pour n’y plus rentrer.(E, Brief IX, S.1570)

Hier wird deutlich, dass die Emigration zwar zunächst eine Rettung darstellt, doch die nunmehr mittellosen Adeligen müssen feststellen,

dass Geld die Welt regiert. Diese Erfahrung macht auch der Président. Er sagt über seine jüdische Vermieterin:

Vous vous rappelez Ulisse, qui, voulant s’assurer si Achille n’était point caché sous le déguisement d’une fille, fit étaler devant lui des parures de femmes et des armes. Achille se trahit, laissa les parures et sauta sur les armes. Ma Juive est de même pour les ducats. Sa voix devient douce et tendre en prononçant le mot ducat, si elle en parle sans qu’il soit question d’un intérêt pressant, et elle a l’accent de la passion, si on lui en conteste un seul. [...] Mon Israélite ne voit plus les choses que sous la couleur des ducats, et elle-même en a le coloris. (E, Brief XI, S.1598)126

Die Duchesse de Montjustin hat ebenfalls finanzielle Probleme, doch sie passt sich den neuen Umständen an und hält sich mit der Herstellung und dem Verkauf von Kunstblumen über Wasser. Auch andere Figuren des Romans finden sich mit ihrer neuen Situation ab und versuchen tatkräftig, Geld zu verdienen:

Un officier qui a su que le marquis de ST.ALBAN est ici, est venu le voir; nous avons parlé des Emigrés. Plusieurs, nous a-t-il dit, sont réduits à vivre, du métier de garçon charpentier ou menuisier; les plus heureux sont ceux qui enseignent à danser, qui montrent la géographie ou le Français, ceux-là sont des Milords; ce fut son expression. Un des meilleurs gentilshommes de ma province, ajouta-t-il, vend dans une petite ville du ratafiat, je l’ai vu en tablier dans sa baraque, et ce qui vous surprendra, il a l’air content. Le Français commence par être abattu, il reprend courage, et à la moindre ressource il passe à la gaieté. (Victorine an Emilie, E, Brief XIX, S.1614)

An dieser Stelle werden nicht nur minutiös die verschiedenen Erwerbsmöglichkeiten von Emigranten aufgezählt, sondern es wird sogar ein Kleidungsdetail (tablier) genannt. Über den Offizier erfahren wir, dass er 20 Dukaten im Monat verdient, indem er

126 Der antisemitische Tonfall ist unüberhörbar. Auch bei Victorine findet sich eine vergleichbare Aussage: „Il se serait passé beaucoup de temps peut-être, avant de pouvoir vendre votre aigrette, à un bon prix, ou si je m’étais pressée de la vendre à des Juifs, ils ne m’auraient donné que la moitié de la valeur [...].“ (E, Brief LXIII, S.1708) Sénacs Judenfeindlichkeit stellt keine Ausnahme dar. Es war eine weitverbreitete Meinung unter den Royalisten, dass ein Komplott der Juden zur Revolution geführt habe. „La vision antisémite de 1789 repose sur un thème qui naît au XVIIIème siècle sans lien avec les Juifs, et même avant la Révolution: la thèse du complot, d’abord illuministe, maçonnique ou protestant. Le complot constitue un des éléments majeurs de l’idéologie conservatrice et restauratrice pour expliquer la destruction du principe d’autorité absolue après la mort de Louis XVI.“ (Delmaire, Jean-Marie. La Révolution et la France républicaine

jungen, hübschen Damen Gesangsunterricht erteilt. Der Autor zählt interessante, sachliche Details des Alltags auf.

Es ist deutlich geworden, dass sich Sénac bei der Schilderung der Emigrantenschicksale vom traditionellen psychologischen Roman seiner Vorläufer unterscheidet. Er benutzt diese Erzähltechnik aber tatsächlich nur im Zusammenhang mit der Flucht und dem Leben im Exil. Seine Aufzählung ‘niederer’ Details kann hier als das Ergebnis seiner Bemühung angesehen werden, sich an den englischen Roman anzugleichen. Dabei bekommt man jedoch den Eindruck, der Autor habe das Gefühl, er müsse sich für seine detaillierten Ausführungen, und damit für seinen ‘niederen’ Stil rechtfertigen. Alban schreibt:

Ces détails m’ont un peu écarté des objets qui me concernent; mais mon histoire peu fertile en événemens ne peut être intéressante que par l’exposé sincère des sentimens qui m’ont affecté, à l’aspect des scènes tragiques et mémorables dont j’ai été témoin; que par la peinture de quelques détails qui servent à donner une juste idée des temps, des hommes et de leurs motifs. (E, Brief X, S.1584f.)

Der Autor möchte auf keinen Fall zu viele Grausamkeiten schildern:

„Les scènes tragiques excitent un vif intérêt et de violentes émotions; mais si elles sont outrées elles produisent l’horreur [...].“

(Longueil an Alban, E, Brief LXXV, S.1731) Und so versucht er auch, positive Aspekte in seine Erzählung einfließen zu lassen.

Weiter oben haben wir den Optimismus gesehen, den er dem Nationalcharakter der Franzosen zuschreibt. Ihre angebliche Fähigkeit, sich mit den schwersten Schicksalsschlägen abzufinden, erscheint wie eine trostspendende Aufforderung Sénacs an seine Landsleute.

vues par les Juifs. In: La Révolution française et ses fantasmes dans la

littérature (Romanica Wratislaviensia XXXV) (Paris/Nizet 1992), S.161.)

Im Dokument Spiegel einer Gesellschaft im Umbruch (Seite 68-74)