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Die Ursachen der Revolution

Im Dokument Spiegel einer Gesellschaft im Umbruch (Seite 47-51)

2.7 Historische Bezüge

2.7.1 Die Ursachen der Revolution

Sénac hat geschickt den Handlungsrahmen genutzt, um politische Überlegungen in den Roman einfließen zu lassen. Die Situation der Protagonisten lässt es ganz natürlich erscheinen, dass sie im Zwiegespräch ihre Ansichten über die Ursachen der Revolution und die Möglichkeit einer Konterrevolution austauschen.

Es sind vor allem der Président de Longueil und Alban, die Sénac als Sprachrohr für seine politischen Überlegungen dienen.

Bescheiden räumt der Président ein, dass er nicht genug Abstand zu den Ereignissen besitze, um eine umfassende Analyse der Revolution niederzuschreiben:

Je n’entreprendrai certainement pas d’écrire l’histoire de l’incroyable révolution de la France: c’est une tâche que je laisse à des hommes plus habiles, et il faut attendre que l’avenir ait dévoilé des ressorts qui nous sont inconnus. (Longueil an Alban, E, Brief LXXV)

Diese Einsicht hindert ihn aber nicht daran, seine persönlichen Ansichten zu äußern, und in der Tat sind seine Ausführungen auch heute noch interessant zu lesen. Dietmar Rieger formuliert treffend:

„Die Analyse des Ausbruchs der Revolution durch die

depossedierten Vertreter der «noblesse d’épée» ist zwar interessengebunden, doch luzide.“94

Longueil/Sénac sieht im Gegensatz zu einer weitverbreiteten Meinung in Aufklärern wie Rousseau nicht die Verursacher der Revolution:

[...] si l’on suit attentivement la marche de la Révolution, il sera facile de voir, que les écrivains appelés philosophes, ont pu la fortifier, mais ne l’ont pas déterminée; parce qu’une maison a été bâtie avec les pierres d’une carrière voisine, seroit-on fondé à dire qu’elle n’a été construite qu’en raison de ce voisinage? Il est bien plus probable, que le dessein conçu, on s’est servi des matériaux qui étaient à portée. La philosophie répandue dans les écrits modernes, n’a pas été le principe de la Révolution; mais une fois commencée, par quelque principe que ce soit, on s’en est appuyé; c’est lorsque les esprits étaient en mouvement, qu’on a cherché dans J. J. ROUSSEAU, et d’autres auteurs, des maximes et des principes favorables au système que les circonstances donnaient espoir d’établir. (E, Brief LXXV, S.1730)

Demzufolge bediente man sich nur der ‘Philosophen’, um bereits aus anderem Grund entstandene Bewegungen zu untermauern. Seiner Ansicht nach hätte die Revolution verhindert werden können, wenn der Hochadel den dritten Stand als Gefahr eingeschätzt hätte. Eine Vermischung der Klassen hätte niemals stattfinden dürfen. In Sénacs Augen haben sich besonders die Minister, allen voran Necker, schuldig gemacht95:

Il y avait à Paris cinq ou six maisons96 ou circulait tout ce qui composait la haute société, et l’opinion publique n’était que leur écho. Là, on voyait rassemblés les ministres passés, présens et futurs; là étaient distribuées les places à l’Académie, et préparées les intrigues qui devaient élever un homme au ministère et en faire descendre un autre. [...] M. NECKER était l’objet du culte de la maîtresse de la maison, qui chérissait en lui les moyens de conserver un grand ascendant dans le monde, et une influence dans les affaires. C’est là que toutes les trames ont été ourdies pour le rappel et le soutien de M. NECKER, et pour accréditer ses opinions; c’est là que le résultat du conseil, principe de la subversion totale de la monarchie, a été conçu, communiqué et applaudi [...].(E, Brief X, S.1580f.)97

94 Rieger, 1988, S.138.

95 s. auch Sénac de Meilhan. Du Gouvernement, des mœurs et des conditions en France avant la Révolution (Hamburg 1795), S.188.

96 Sénac spricht hier von den führenden Pariser Salons. Sein Vorwurf gilt vermutlich vor allem Madame de Genlis, von der behauptet wird, sie habe als Geliebte des Duc d’Orléans intrigiert, um die Position Ludwigs XVI. zu schwächen (vgl. Tulard/Fayard/Fierro, 1987, S.847).

97 Noch deutlicher bringt Sénac seine Abneigung gegenüber Necker in den Œuvres philosophique zum Ausdruck: „Necker, auteur de tous les troubles,

Sénac behauptet, dass der persönliche Ehrgeiz einiger Minister zu Intrigen mit weitreichenden Konsequenzen führte. Auch an anderer Stelle vertritt er die Auffassung, dass es in erster Linie egoistische Motive von einzelnen waren, die die Revolution begünstigten. Zur Einführung des Zwei-Kammer-Systems (3. September 1791) schreibt er beispielsweise: „Quel beau rêve n’était-ce pas pour un juge de village de se voir élever en France à une dignité pareille à celle des Pairs d’Angleterre?“ (E, Brief X, S.1591)98 Niedere Beweggründe wie Machtstreben und persönliche Bereicherung zählten in den Augen Sénacs zu den Haupttriebfedern des blutigen Umbruchs99. Dabei klagt er die grausame Gleichgültigkeit vieler Menschen gegenüber den Greueltaten an:

Le sang coule à grands flots, et les spectacles sont remplis. L’insensible Parisien, qui se rend à la comédie, voit son char brillant heurter la charrette qui conduit des malheureux à la guillotine, et cette rencontre ne lui fait pas plus d’effet que lorsque nous étions arrêtés pour faire place à un convoi. (E, Brief LV)

perd l’Etat par son ambition, l’emportement de ses haines, et l’insuffisance

de ses talens, et finit par être entraîné dans l’abime qu’il a creusé.“ (Sénac de Meilhan, Gabriel. Œuvres philosophiques et litéraires (sic). Bd.2 (Hamburg 1795), S.186).

98 Pair d’Angleterre ist ein Angehöriger des House of Lords (engl.: Peer).

99 Ein ähnlicher Gedankengang findet sich auch bei Edmund Burke. Seine Reflections on the French Revolution aus dem Jahr 1790 waren ein großer Erfolg. Der französische König und Katharina II. waren davon sehr angetan. Man kann davon ausgehen, dass Sénac die Reflections kannte.

Burke schreibt über die Teilnahme einfacher Landpfarrer an der Nationalversammlung: „I took a view of the representatives of the clergy.

[...] That election was so contrived, as to send a very large proportion of mere country curates to the great and arduous work of new-modelling a state; men who had never seen the state so much as in a picture; men who knew nothing of the world beyond the bounds of an obscure village; who, immersed in hopeless poverty, could regard all property, whether secular or ecclesiastical, with no other eye than that of envy; among whom must be many who, for the smallest hope of the meanest dividend in plunder, would readily join in any attempts upon a body of wealth, in which they could hardly look to have any share, except in a general scramble.“ (Burke, 1953, S.43) Ansonsten divergieren die Meinungen von Burke und Sénac in entscheidenden Punkten. Für Burke sind Rousseau und Voltaire sehr wohl Mitauslöser der Revolution. Necker hingegen trifft seiner Ansicht nach keine Schuld.

Noch schlimmer als die Gleichgültigkeit ist nach Ansicht des Autors die Befriedigung, die einige empfinden, weil sie von persönlichen Rachegefühlen getrieben werden. Dies wirft er beispielsweise dem Herzog von Orléans vor:

Il [le duc d’Orléans] avait de l’esprit, mais par étincelles, l’amour du plaisir éteignoit dans lui toute affection morale, et un seul sentiment, celui de la vengeance, pouvoit donner quelqu’action à son âme, et a été le principe de sa conduite. Cette connoissance de son caractère m’a fait apprendre depuis sans surprise, que lorsqu’on vint l’avertir que madame la princesse de LAMBALLE100, entre les mains d’un peuple factieux, était en grand danger, et qu’il pouvait la sauver, „il faut la laisser, dit-il, suivre sa destinée“. Quelque temps après ses valets de chambre vinrent lui dire tout effrayés qu’on promenait la tête de cette Princesse, „eh bien! dit-il, c’est une tête comme une autre“. (E, Brief X, S.1584)

Sénac ereifert sich, dass jeder behauptet, er habe die schrecklichen Morde nicht gewollt, sondern sei selbst nur ein Opfer gewesen. Er kritisiert die Tendenz einiger, im nachhinein ihre Taten durch höhere Ideale zu rechtfertigen.

Bei näherer Betrachtung fällt auf, dass auch Sénac sich gewisser Rechtfer- tigungsmechanismen bedient. Emigranten wie ihm wurde oft der Vorwurf gemacht, sie hätten den König im Stich gelassen.

Hierzu schreibt er:

Vous n’êtes pas le seul devant qui l’on ait blâmé les Emigrés d’avoir quitté le royaume et abandonné le Roi; mais ceux qui leur font ce reproche, ne songent pas à la position de ce monarque, à son caractère et à sa constante opposition à tout emploi de ses forces. Si l’on excepte le petit nombre des serviteurs attachés à sa personne, aucun de ceux qui avaient possédé des places n’avait d’accès auprès de lui, et n’était en droit de lui parler d’affaires; ses ministres étaient subordonnés à NECKER que son ambition et ses craintes rendaient dépendant de L’Assemblée. Le Roi paraissait faire volontairement le sacrifice de son autorité, et favoriser le nouvel ordre de choses qui s’établissait. (Longueil an Alban, E, Brief LXXXV)

100 Lamballe, Marie-Thérèse de Savoie-Arignan, princesse de (08.09.1749-03.09.1792). Als enge Vertraute der Königin kehrte sie nach einem kurzem Aufenthalt in England 1792 nach Paris zurück, um der königlichen Familie beizustehen. Sie wurde gefangengenommen und fiel den Septembermorden zum Opfer. Ihre Mörder spießten ihren Kopf auf eine Lanze und flanierten damit vor dem Fenster von Marie-Antoinettes Gefängniszelle. Wir werden noch einmal von diesem Vorfall bei Rétif de la Bretonne lesen (s. Abschnitt 5.4.1).

Er weist den Vorwurf des Verrats weit von sich. Schließlich habe der König von sich aus jede Form der Hilfe abgelehnt und sich gescheut, Stärke zu demonstrieren. Er habe sich vielmehr freiwillig dem schlechten Einfluss Neckers ausgeliefert.

In der Bereitschaft des Königs, freiwillig etwas von seiner Macht abzugeben, sieht Longueil/Sénac ein besonderes Merkmal der französischen Revolution. Das Volk sei zufrieden gewesen mit dem König, es habe eine neue Regierungsform gegeben, und erst dann sei es zu Aufständen gekommen. Das Volk sei durch jakobinische Redner aufgehetzt worden (E, Brief LVII, S.1686).

Im Dokument Spiegel einer Gesellschaft im Umbruch (Seite 47-51)