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Discussion et conclusion

Questionnaire général (3609 sujets) Répartition journalière des repas

La fréquence de consommation du petit-déjeu-ner, déclarée par les jeunes de notre échantil-lon, est élevée puisque plus de 90% d’entre eux le prennent avant de partir à l’école même si pour certains la composition est frugale. Il est réjouissant qu’indépendamment de l’âge et du sexe, l’habitude de manger ou boire quelque chose au début de la journée semble acquise.

Toutefois, un sous-groupe que l’on peut esti-mer a environ 10% part le matin sans prendre de petit-déjeuner.

Globalement, la base du petit-déjeuner est constituée surtout de pain, de céréales, de lait et de jus de fruits.

La fréquence de consommation de repas chaud lors des deux autres repas principaux est aussi élevée, surtout pour le repas de midi. Le passage du collège à l’apprentissage ou au

gym-nase fait considérablement chuter la fréquence de consommation d’un repas chaud à midi avec une compensation partielle le soir.

Répartition journalière des collations

En ce qui concerne les collations, sans surprise, il n’y a qu’un très faible pourcentage de préado-lescents qui consomme quelque chose avant le petit-déjeuner.

Il ressort que cette consommation avant le petit-déjeuner concerne surtout le week-end et qu’il s’agit surtout de boissons. Les collations à d’autres moments de la journée sont par contre fréquentes, tout spécialement l’après-midi où 8 à 9 jeunes sur dix consomment un aliment ou une boisson. Les aliments composant la base des collations sont le chocolat, les pâtisseries, les biscuits, le pain, les fruits, les yoghourts ou flans. Les boissons les plus consommées comme collation sont l’eau, le lait, les boissons sucrées et les jus de fruits.

Fréquence de consommation

En ce qui concerne les aliments consommés le plus fréquemment par le plus grand nombre, on retrouve les farineux tels que le pain, les pâ-tes, les pommes de terre, les céréales. Ce groupe constitue réellement la base de l’alimentation, accompagnée de fruits en petite quantité et du chocolat. Le yoghourt n’est consommé que par un petit nombre de jeunes. Le riz est consommé moins fréquemment que les pâtes. La viande rouge et blanche est également moyennement consommée. Les aliments de type «fast-food»

sont peu fréquemment consommés. Il en est de même pour le poisson.

Les boissons telles l’eau, le lait, les jus de fré-quences de consommation est difficile à mettre en évidence.

La fréquence de consommation des produits laitiers n’évolue pas de façon marquée avec l’âge si ce n’est une légère diminution chez les garçons les plus âgés. Parmi les farineux, il n’y a que les pâtes, chez les garçons, dont la fré-quence de consommation augmente en fonc-tion de l’âge. La fréquence de consommafonc-tion de viande change légèrement avec l’âge: elle dimi-nue chez les filles et augmente chez les garçons.

Parmi les aliments de type «fast-food», l’âge accroît la fréquence de consommation de ham-burgers, de frites et de pizzas chez les garçons et décroît celle de hot-dogs chez les filles. C’est, au niveau des boissons que les tendances liées à l’âge apparaissent le plus clairement. On obser-ve une fréquence de consommation d’eau qui augmente chez les filles alors que chez les gar-çons c’est la fréquence de consommation de boissons sucrées qui augmente légèrement. La fréquence de consommation du thé et du café augmente avec l’âge, chez les filles et les gar-çons.

Enquête alimentaire (246 sujets) Energie, macro- et micronutriments

L’enregistrement de la consommation de trois jours, combiné à l’entretien avec la diététi-cienne, nous montre que l’apport d’énergie to-tale des garçons est supérieur à celui des filles.

Pour les deux sexes, l’apport moyen d’énergie totale est environ 10% inférieur aux recom-mandations.

L’analyse de la répartition de l’apport éner-gétique dans la journée montre la part impor-tante, chez les garçons et encore plus chez les filles, des collations, surtout celle de l’après-midi. Cette observation est en parfaite concor-dance avec les fréquences de consommation de collations observées dans l’enquête principale par questionnaire. La part importante d’énergie provenant du petit-déjeuner est également en accord avec la fréquence de consommation.

La répartition de l’énergie provenant des macronutriments est conforme à ce qui est trouvé en général en Europe occidentale (23), c’est-à-dire un apport en protéines correspon-dant aux recommandations en pour cent de l’apport énergétique total, mais un apport trop bas en glucides et un apport trop élevé en lipi-des, principalement des graisses d’origine ani-male (acides gras saturés).

L’apport en fibres de ces préadolescents est inférieur aux recommandations, indiquant une préférence pour la consommation d’aliments raffinés et une consommation trop faible de fruits et légumes.

En ce qui concerne les micronutriments, un important sous-groupe de jeunes de notre échantillon a des apports inférieurs aux apports conseillés pour les vitamines A, E, B1, B6, C et les folates, ainsi que pour les minéraux tels le magnésium, le calcium et le fer. En tenant compte des dernières valeurs de référence D-A-CH publiées (7) pour la Suisse, la grande majo-rité des sujets étudiés ont des apports moyens journaliers inférieurs à ces références, pour le fer, la vitamine C, E et l’acide folique.

Evaluation globale de l’alimentation:

«Healthy Eating Index»

Cet index, développé par le département amé-ricain de l’agriculture permet de juger globale-ment la qualité de l’aliglobale-mentation. Il accorde un poids assez important à la consommation de li-pides (30% du score). Aucun préadolescent de l’enquête complémentaire n’a obtenu un score correspondant à une bonne alimentation; 40%

ont même une alimentation qualifiée de médi-ocre. La responsabilité principale de ces mau-vais résultats revient surtout à la faible consom-mation de fruits et légumes et à la proportion élevée de graisses saturées dans la diète.

Consommation alimentaire

Il ressort de l’enquête par carnet alimentaire et interview une image quantitative de la con-sommation alimentaire proche de l’image qua-litative déjà décrite grâce au questionnaire de fréquence de consommation.

Les aliments quantitativement les plus con-sommés sont les produits laitiers, les farineux, la viande. On trouve ensuite, consommés en plus petites portions, les fruits et les légumes. La consommation de matières grasses visibles est importante. La consommation de boissons est en moyenne inférieure au litre.

En conclusion, l’analyse de l’alimentation par fréquence de consommation ou par enquê-te diététique met en évidence que la population étudiée a une alimentation relativement tradi-tionnelle, riche en produits raffinés mais pau-vre en certains micronutriments essentiels à un développement harmonieux destiné à prévenir les maladies de l’âge adulte.

Actuellement, les cliniciens, diététiciens et autres acteurs de la santé attirent l’attention, par médias interposés, sur l’augmentation de la

proportion d’enfants obèses année après année.

Tout récemment (24) en Suisse, il a été estimé qu’environ 14% d’enfants citadins étaient en surcharge pondérale.

Ce pourcentage reste bas en comparaison des pays voisins et en particulier des Etats-Unis puisque dans certaines régions plus de 25% des enfants peuvent être considérés comme obèses.

Sans attendre que la prévalence de l’obésité parmi les enfants soit catastrophique, il faut prendre en compte les signaux alarmistes des praticiens et agir sans tarder déjà dans les do-maines où une action peut être entreprise sans délai.

Implications

D’un point de vue alimentaire, cette prévention doit aller dans plusieurs directions. En voici quelques pistes:

1. Informer/éduquer encore et encore! L’école étant le milieu privilégié pour réaliser cet ob-jectif.

2. Donner accès à des aliments ou à des plats équilibrés (faciles à préparer et économique-ment acceptables) aussi bien à l’école (canti-ne, distributeurs automatiques) que dans les endroits où se trouvent les jeunes.

3. Campagne de santé publique ciblée. Modifier les habitudes alimentaires d’un groupe ou d’un individu est très difficile à réaliser et souvent les résultats sont médiocres. La cam-pagne actuelle en cours (5 portions de fruits et/ou légumes/j) va dans le bon sens.

4. L’importance des collations dans la prise ali-mentaire des filles et des garçons fait du type d’aliments consommés à ces occasions des vecteurs de choix pour améliorer la qualité nutritionnelle de l’alimentation des adoles-cents.

On le voit, la prévention en matière d’ali-mentation ne saurait se limiter à des approches individuelles éducatives mais devrait aussi viser une amélioration de l’offre, de la composition de certains produits, de la variété des aliments proposés dans les cantines et les restaurants ac-cueillant des adolescents.

Toutefois, il serait faux d’agir exclusivement sur les habitudes alimentaires sans effectuer d’action sur les habitudes de vie et les facteurs comportementaux des sujets; l’alimentation d’un individu ou d’un groupe d’individus dé-coule aussi de leur mode de vie et de leur envi-ronnement.

Références bibliographiques

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4 Diplock AT. Antioxidants and disease prevention. Mol Asp Med, 1993, (15) 293–376.

5 Office fédéral de la statistique. Enquête suisse sur la santé en 2002.

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19 Cavadini C, Decarli B, Grin J, Narring F, Michaud PA.

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23 Rolland-Cachera MF, Bellisle F, Deheeger M.

Nutritional status and food intake in adolescents living in Western Europe. Eur J Clin Nut 2000 54, Supp1 S41–S46.

24 Woringer V, Schutz Y. Obésité en Suisse: percentiles d’indice de masse corporelle (IMC) d’une population d’enfants et d’adolescents nés en 1980 et écarts avec les normes suisses (1955). Soz-Präventivmed. 2003;

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25 Martin A. Apports nutritionnels conseillés pour la population française, 3ème édition, 2001, TEC & DOC-Lavoisier, F 75384, Paris Cedex 08, ISBN:2-7430-0422-3.

Kurt Baerlocher Josef Laimbacher

Zusammenfassung

Im Rahmen der St. Galler Ernährungsstudie haben wir 1991/92 und 1998/99 ähnliche Er-hebungen über das Ernährungsverhalten von Primarschülern durchgeführt. Die Resultate der 2. Befragung von 557 Primarschülern in den Altersgruppen 7–9 Jahre und 10–12 Jahre (285 Knaben und 272 Mädchen) werden vor-gestellt.

Der BMI liegt im Durchschnitt bei den 7- bis 9-jährigen Knaben bei 16.1, den 10- bis 12-jäh-rigen bei 17.6 und bei den 7- bis 9-jäh12-jäh-rigen Mädchen bei 15.7, bei den 10- bis 12-jährigen 17.2. 6.5% der 7- bis 9-jährigen Knaben und 7.3% der 10- bis 12-jährigen Knaben sowie 5.2% der 7- bis 9-jährigen Mädchen und 9.2%

der 10- bis 12-jährigen Mädchen sind überge-wichtig. 1.3% resp. 2.4% der Knaben und 0.9% resp. 1.2% der Mädchen sind adipös.

Bei der Selbsteinschätzung fühlten sich etwa 7% der 7- bis 9-jährigen und 12% der 10- bis 12-jährigen Schüler und Schülerinnen zu dick, und ein Fünftel der 10- bis 12-jährigen hat schon einmal abzunehmen versucht. Die meis-ten Kinder (>90%) beurteilmeis-ten ihre Essge-wohnheiten als normal und gesund.

Zwischen 70–90% der Kinder, je nach Ge-schlecht und Alter, nehmen regelmässig ein Frühstück ein, die meisten auch regelmässig ein Mittagessen, davon über 95% zuhause.

Etwa 60% der 7- bis 9-Jährigen und 43%

der 10- bis 12-Jährigen stärken sich regelmässig oder meistens mit einem Znüni, 65% der jün-geren und etwa 48% der älteren Gruppe auch regelmässig oder meistens mit einem Zvieri. Ein Spätimbiss wird höchstens 1- bis 2-mal pro Wo-che von einem Fünftel der 7- bis 9-Jährigen

und etwas mehr als einem Viertel der 10- bis 12-Jährigen genehmigt.

8% (Knaben) und 15% (Mädchen) geben an, sich annähernd vegetarisch zu ernähren, 1 bis 3% streng ovo-lacto-vegetarisch.

Im 2. Teil der Arbeit werden die Resultate der beiden Erhebungen verglichen, um even-tuelle Trends abzuleiten. Die Zahl der Kinder, die regelmässig frühstücken, hat erfreulicher-weise zugenommen, v.a. bei den Knaben, und das Frühstück ist reichhaltiger geworden, ins-besondere die Einnahme von Frühstücks-Zere-alien ist deutlich höher. Zum Znüni und Zvieri werden häufiger Gemüse und Früchte geges-sen als früher. Die Schüler nehmen häufiger eine Zwischenverpflegung am Nachmittag ein, und diese ist qualitativ besser. Der Konsum von Milch und Milchprodukten hat etwas abge-nommen, Knaben nehmen mehr davon als Mädchen. Die Häufigkeit der Einnahme von Fast Food ist gleich geblieben, hingegen ging der Fleischkonsum zurück. Hat 1991 kein Kind ausschliesslich fleischlose Mahlzeiten geges-sen, so sind es 1998 doch annähernd 6% bei beiden Altersgruppen.

Die Frage, was schlussendlich zur Verbesse-rung des ErnähVerbesse-rungsverhaltens beigetragen hat, bleibt offen. Neben spezifischen Aspekten wie der BSE-Krise haben sicher die vielseitigen, gezielten schulinternen und öffentlichen Infor-mationen zum besseren Ernährungswissen beigetragen. Zahlreich sind auch die Aktivitä-ten im Rahmen der Gesundheitsförderung, ge-rade in den Schulen. Da sich aber immer wie-der wesentliche gesellschaftliche Faktoren än-dern, sind regelmässige Erhebungen des Er-nährungsverhaltens bei Schulkindern wichtig, um daraus nachhaltige Massnahmen ableiten zu können.

Einleitung

Untersuchungen über das Ernährungsverhal-ten von Schulkindern haben mit der weltwei-ten Zunahme von Übergewicht in den letzweltwei-ten Jahren stark an Bedeutung gewonnen. 1991/

92 untersuchten wir erstmals die Ernährungs-gewohnheiten bei 7- bis 16-jährigen Schulkin-dern der Stadt St. Gallen. Die Resultate wurden 1994 teilweise in der Schriftenreihe der Schweizerischen Gesellschaft für Ernährung publiziert (1). Aus dieser Erhebung heraus hat sich die so genannte St. Galler Ernährungsstu-die ergeben mit weiteren Untersuchungen bei Kantonsschülern und Seminaristinnen.

Unter dem Titel «Essgewohnheiten und Nährstoffversorgung von Jugendlichen in St.

Gallen» sind ein Teil der Resultate im 4.

Schweizerischen Ernährungsbericht von 1998 zusammengefasst (2). Auch Teilaspekte, wie z.B. die Versorgung der Jugendlichen mit Eisen, Cholesterin oder Calcium sowie die Einnahme von Kohlenhydraten in Form von Snacks und deren Bedeutung für die Karies-Prävention wurden mitgeteilt (3–6). Im Rahmen der Stu-die haben wir auch Diplomarbeiten bei Prakti-kantinnen der Schule für Ernährungsberatung in Zürich angeregt, die erfolgreich abgeschlos-sen wurden (7–10). Bereits 1992 stand fest, dass solche Ernährungserhebungen dann sinn-voll sind, wenn sie regelmässig wiederholt wer-den, um einen Trend aufzeigen zu können. Ur-sprünglich war eine Wiederholung nach 5 Jah-ren vorgesehen. Aber erst 7 Jahre später, d.h.

1998/99, erlaubten die personellen Möglich-keiten eine Wiederholung der Studie. Die Re-sultate dieser zweiten Erhebung bei den Pri-marschülern der Stadt St. Gallen werden hier im ersten Teil der Resultate vorgestellt und im

zweiten Teil so gut als möglich mit den früheren Resultaten aus den Jahren 1991/92 verglichen.

Methodik

1991/92 wurde das Ernährungsverhalten bei 481 Schulkindern (= 9.5% aller Schulkinder der Stadt) mit einem Fragebogen ermittelt. Be-teiligt waren 240 Schülerinnen und 241 Schü-ler im Alter von 7 bis 16 Jahren der Unter-, Mittel- und Oberstufe (1.–9. Klassen) aus allen Schulbezirken der Stadt. Eltern, Lehrer und Schüler wurden über die Erhebung instruiert.

Die jüngeren Kinder füllten den Fragebogen zusammen mit den Eltern aus, die älteren taten dies selbstständig in der Schule. Zusätzlich führten 63 Kinder freiwillig ein Essprotokoll über 7 Tage aus. Dabei wurden sie und die El-tern von Fachleuten beraten und unterstützt.

Der Fragebogen der ersten Studie wurde zwischenzeitlich etwas weiterentwickelt und für die 2. Erhebung in den Jahren 1998/99 wie-der eingesetzt. 272 Schülerinnen und 285 Schüler zwischen 7 und 12 Jahren aus 4 Schul-häusern der Stadt St. Gallen beteiligten sich da-ran. Die Instruktion über den Fragebogen und das Essprotokoll erfolgte dieses Mal schriftlich.

Aufgrund der erhaltenen Resultate zeigte sich, dass eine Erhebung ohne persönliche Betreu-ung oder BegleitBetreu-ung nicht die gleiche Qualität bringt. So waren bei einzelnen Fragen keine Antworten angekreuzt und die Essprotokolle waren zu wenig genau, um sie zuverlässig auswerten zu können. Die Erfassung der Kör-permasse erfolgte mittels Selbstdeklaration. Die BMI-Werte wurden nach den Kriterien von Cole (11) beurteilt.

Stufe Alter J. 1991/92 1998/99

m w m w

Unterstufe 7–9 81 81 146 139

Mittelstufe 10–12 92 80 139 133

Oberstufe 13–16 68 69

Total 241 240 285 272

1998/99 war die Gruppe der 13- bis 16-jäh-rigen Kinder zu klein (20 Schülerinnen und Schüler), um deren Resultate signifikant aus-werten zu können. Es wurden daher die beiden Altersgruppen 7 bis 9 Jahre und 10 bis 12 Jahre für den Vergleich berücksichtigt (Tabelle 1).

Resultate