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5.2 Wirtschaftspolitische Implikationen

5.2.3 Innovationsfreundliche Rahmenbedingungen

Erstens sind Vorkehrungen zur Sicherung der heute im Allgemeinen guten Qua-lität der Hochschulbildung zu treffen. Dazu ist es erforderlich, die realen Bil-dungsausgaben auf Hochschulstufe in etwa im Ausmass des Anstiegs der Stu-dentenzahlen zu erhöhen (Sicherung bzw. Herstellung günstiger Betreuungsver-hältnisse), was eine entsprechende Prioritätensetzung bei den Staatsausgaben voraussetzt. Massnahmen zur Effizienz- und Qualitätssteigerung können hier

etwas entlastend wirken (leistungsorientierte Anreize für den Lehrkörper, Abrü-cken von einem übertriebenen Föderalismus im Hochschulbereich usw.).

Zweitens geht es darum, die Ausländergesetzgebung bzw. deren Vollzug so zu regeln, dass ausländische Hochschulabsolventen vermehrt im Land bleiben und dass hochqualifizierte Ausländer (inkl. Frau und Kindern) in der Schweiz ohne grosse Umtriebe arbeiten können.

Regulierungsrahmen

Zur weiteren Stärkung der bereits gut ausgebauten IKT-Infrastruktur und deren Nutzung ist die Liberalisierung der Telekommunikationsmärkte rasch voranzu-treiben. Auf diese Weise würden die Preise für Telekommunikationsdienste ge-senkt (z.B. die Internet-Preise, die heute noch eine ins Gewicht fallende Nut-zungsschwelle darstellen) sowie Raum für Innovationen geschaffen. Überdies ist die Sicherheit von elektronischen Transaktionen, die für die Durchsetzung «neu-er Geschäftsmodelle» von gross«neu-er Bedeutung ist, durch die Schaffung entspre-chender Regulierungen zu erhöhen.

Das institutionell-regulatorische Umfeld ist generell verstärkt wettbewerbsorien-tiert und unbürokratisch auszurichten. Im vorliegenden Zusammenhang betrifft dies insbesondere den Abbau von «Entrepreneurship»-Barrieren und – wie er-wähnt – die Öffnung der Telekommunikationsmärkte. Der Abbau von Wettbe-werbsbeschränkungen in andern Sektoren (Energie, Verkehr usw.) kann nur in-direkt – durch Ressourcenfreisetzung – für eine Stärkung der Wissensbasis der Schweizer Wirtschaft beitragen, setzt aber voraus, dass die frei werdenden Mit-tel auch tatsächlich zur Wissensintensivierung (z.B. zur Stärkung der Humanka-pitalbasis) eingesetzt werden.

Evaluation globale

Appréciation du système national d'innovation de la Suisse Remarques préliminaires

Ce chapitre donne un résumé de l'appréciation de la nature et de la qualité du système national d'innovation (NIS) de la Suisse dans un contexte international (profil des forces/faiblesses). Cette évaluation globale tient compte à la fois du niveau des différents indicateurs et – pour autant que l'état des données le per-mette – de leur taux de variation au cours des années nonante. Les niveaux de (la plupart) des variables reflètent le résultat cumulé d'activités passées (montant des dépenses de recherche et de développement (R&D)) et, partant, aussi la dé-pendance de trajectoire de ces résultats; le taux de variation indique la direction que prendra l'évolution future, en particulier pour des variables qui représentent des investissements (p.ex. dépenses de formation et de R&D conçues comme des investissements en savoir), dont l'influence sur la production nationale ne se fera sentir qu'avec un retard de plusieurs années.

Dotation en ressources: faible croissance à un haut niveau

Il est vrai que la part des dépenses de R&D de l'économie suisse dans le BIP est toujours élevée en comparaison internationale mais, dans aucun des 13 autres pays de l'OCDE pris en considération ici, les dépenses de R&D n'ont augmenté aussi faiblement qu'en Suisse entre 1996 et 2000. Cette croissance globalement modeste est due uniquement à l'économie privée puisque, dans le secteur public, les dépenses de R&D ont même diminué. Les investissements en R&D ont donc pratiquement stagné pendant les années nonante.

En Suisse, les investissements en R&D se concentrent beaucoup moins sur les grandes entreprises que dans la plupart des pays ayant servi à la comparaison.

En Suisse, les PME sont en effet un soutien du système de R&D beaucoup plus grand que dans d'autres pays, ce qui peut être considéré comme un avantage re-latif de l'économie suisse. Une large répartition des investissements en R&D en-traîne, d'une part, une diversification des risques à l'innovation pour la recherche en Suisse et, d'autre part, une plus forte capacité d'absorption du NIS en raison de la grande dispersion des compétences destinées à l'exploitation du savoir.

Un autre avantage relatif de la recherche en Suisse est sa forte orientation sur la recherche fondamentale par rapport à l'étranger. Elle lui garantit une base de sa-voir à long terme pour les futures activités innovatrices.

Résumé : évaluation globale et implications pour la politique économique

En ce qui concerne les dépenses de R&D du secteur public, on observe l'évolu-tion suivante: jusqu'en l'an 2000, où les recettes alimentant le budget de la Confédération ont baissé en termes absolus, les dépenses consacrées aux subsi-des à la R&D ont fortement progressé au détriment de la recherche sectorielle de l'administration fédérale, le «Ressortforschung». Etant donné l'accroissement progressif des engagements envers l'étranger (programmes de l'UE, etc.), on a d'abord augmenté - parmi les subsides à la R&D - les fonds dédiés aux hautes écoles spécialisées (milieu des années nonante) au détriment des contributions versées au Fonds national suisse de la recherche (FNS). Puis, la part des fonds attribués au FNS est revenue à peu près à son niveau précédent à la suite d'un important réaménagement, qui s'est fait au détriment du «Ressortforschung».

Cela a permis une croissance relativement forte des fonds destinés au FNS (re-cherche fondamentale) et à la Commission pour la technologie et l'innovation, la KTI/CTI, (recherche appliquée, recherche appliquée très orientée sur l'industrie) au cours des années nonante.

La promotion de la R&D par l'Etat, qui se fait essentiellement à travers la KTI/CTI, est faible en Suisse - en considération du volume des fonds. En com-paraison avec les autres pays, elle profite le plus aux PME (entreprises de moins de 250 salariés). Concrètement, elle correspond à une politique industrielle «dif-fusion-oriented», qui - en tout cas les dernières années - établit des priorités conformes à l'orientation fondamentale du secteur industriel quant aux domaines d'avenir de la technologie (p.ex. nanotechnologies, informatique, technique mé-dicale). Toutefois, leur rayon d'action reste inévitablement petit.

Il est vrai que la Suisse se trouve dans la moyenne des pays ayant servi à la comparaison pour la part de la population ayant une formation tertiaire. Cepen-dant, la portée de cet indicateur pour évaluer la recherche en Suisse est relativi-sée par les résultats d'une comparaison sur la part des personnes occupées dans la science/technologie; selon ce dernier indicateur, la Suisse se place loin en avant. Il est évident qu'en Suisse, la part des personnes possédant une formation tertiaire et travaillant dans le domaine «science/technologie», est beaucoup plus élevée que dans les autres pays. En outre, la Suisse compte le plus fort pourcen-tage de personnes ayant un doctorat parmi sa population.

La position de la Suisse est aussi bonne d'un point de vue dynamique: le nombre des personnes occupées ayant une formation tertiaire et celui des chercheurs dans le secteur industriel ont fortement augmenté en Suisse ces dernières années.

En ce qui concerne le taux de croissance de ces deux indicateurs, la Suisse oc-cupe la cinquième place parmi les 13 pays ayant servi à la comparaison.

En comparaison internationale, la Suisse présente toujours les dépenses par étu-diant les plus fortes au niveau tertiaire. Par rapport au PIB, ces dépenses ne sont toutefois pas particulièrement élevées; elles ne se montent qu'à environ la moitié de la moyenne de l'OCDE et sont même légèrement inférieures à la valeur moyenne de l'UE. En effet, la Suisse possède un secteur de formation tertiaire coûteux mais relativement petit.

La part des dépenses consacrées à la formation supérieure dans le PIB n'a haussé globalement que de 0.1 point entre 1992 et 2000, ce qui implique, étant donné la stagnation du PIB pendant cette période, une faible expansion en termes absolus des investissements en formation. Dans des pays comme la Suède ou les Etats-Unis, où la croissance du PIB a été sensiblement plus forte qu'en Suisse, la part des dépenses de formation dans le PIB a augmenté de resp. 0.6 point et 0.4 point pendant la même période. Par conséquent, la Suisse a beaucoup moins investi dans la formation pendant les années nonante que les pays les plus performants en innovation. Le besoin en personnel qualifié a pourtant été largement satisfait, notamment grâce à la main-d'oeuvre étrangère.

En conclusion, la stagnation ou la réduction des «investissements en savoir» pri-vés et publics pendant les années nonante semble avoir la même cause, à savoir la stagnation économique des années nonante, qui a - sur une longue période - fortement entravé le financement des investissements en R&D par les bénéfices annuels des entreprises ainsi que celui des dépenses publiques de recherche et de formation par les recettes courantes de l'Etat, à la suite d'une politique budgé-taire plutôt restrictive dans l'ensemble. Les investissements plutôt faibles en R&D et en formation comparé aux autres pays pourraient s'avérer la principale faiblesse de l'évolution future de la recherche en Suisse car les «investissements en savoir» ont besoin d'une «période de germination» plus longue que d'autres investissements.

Réseau de relations nationales et internationales: serré mais pourrait l'être plus Les relations que la recherche fondamentale suisse entretient avec le reste du monde - mesurées p.ex. à la part des doctorants étrangers ou à la part des publi-cations rédigées en commun avec des chercheurs étrangers - sont très étroites en comparaison internationale. Ce résultat revient principalement aux sciences na-turelles. Au fil du temps cependant, les relations internationales se sont - compa-ré à la moyenne mondiale - un peu dessercompa-rées.

Les liens qui unissent les entreprises suisses et étrangères (zone euro) ainsi que les entreprises suisses et des institutions scientifiques suisses ou étrangères sont

étroits en comparaison internationale, mais pas aussi étroits que dans certains pays scandinaves, qui ont atteint, pendant les années nonante, une position de pointe en ce qui concerne la performance en innovation. Selon nos indicateurs, le transfert de savoir et de technologie entre des entreprises suisses et des institu-tions scientifiques en Suisse et à l'étranger ne semble toutefois pas aussi faible que certaines études, faites ces dernières années, ne l'affirment (voir p.ex.

Zinkl/Strittmatter 2003).

Output de savoir et d'innovation: faible croissance à un haut niveau

Au niveau de la recherche, la Suisse compte, par habitant, la plus forte fréquence de publications après la Suède et la Finlande. Néanmoins, la production de pu-blications a augmenté plutôt modestement au cours des dernières années. La qualité des publications est aussi excellente puisque la Suisse enregistre, après les Etats-Unis, le «facteur d'impact» le plus haut.

L'activité en matière de brevets - mesurée au nombre de dépôts de brevets par habitant - n'est, dans aucun pays, aussi forte qu'en Suisse, tant d'après les dépôts de brevets européens (auprès de l'Office européen des brevets, OEB) que d'après ce que l'on désigne par dépôts de «brevets triadiques» (soumis à la fois à l'OEB et aux offices des brevets américain et japonais).

Néanmoins, ces deux indicateurs ont enregistré des croissances relativement fai-bles pendant les années nonante. D'un point de vue dynamique, on note égale-ment une tendance à la faiblesse de l'output de savoir, qui est due en majeure partie à l'évolution des variables d'inputs (dépenses de R&D), insuffisante pour pouvoir maintenir une position de pointe dans la compétition internationale en matière d'innovation.

Au cours des années nonante, la position relative de la Suisse en matière d'inno-vation s'est détériorée en comparaison internationale. Notre palette d'indicateurs d'innovation montre toutefois qu'elle a pu conserver son premier rang, grâce no-tamment à la grande force d'innovation du secteur des services. D'après tous les indicateurs, l'industrie a en revanche perdu du terrain dans ce domaine. Dans ce secteur malgré tout, la proportion de firmes ayant innové n'était, dans aucun pays européen, aussi élevée qu'en Suisse à la fin de la période comparative; la Suisse a toutefois largement perdu l'avance considérable qu'elle possédait, il y a encore dix ans, sur le premier des pays suivants. En ce qui concerne la perfor-mance en innovation, la Suisse possède un avantage relatif important sur les au-tres pays, à savoir l'excellence de la performance en innovation de son secteur de PME.

Output de savoir et d'innovation: la spécialisation actuelle ouvre-t-elle des perspectives d'avenir?

En matière de recherche fondamentale, la Suisse possède une spécialisation ex-ceptionnelle dans les sciences naturelles et dans les «sciences de la vie» comparé à la valeur moyenne de l'OCDE (publications). En Suisse en revanche, l'output de recherche de l'ingénierie/des mathématiques, des sciences sociales et de la science du comportement est inférieur à la moyenne.

On obtient l'image suivante pour les trois technologies de pointe - «technologie de l'information et des communications (TIC)», «biotechnologie et génie généti-que» ainsi que «nanotechnologie»:

– Dans le domaine du matériel (hardware) pour les TIC, la présence suisse est faible à tous les niveaux jusqu'à la production et ce, pour des raisons histori-ques. Comme l'évolution des exportations suisses de matériel high-tech par rapport aux autres pays de l'OCDE le démontre, la participation de l'industrie suisse au marché de croissance «informatique/électronique» a été faible pen-dant les années nonante.

– La Suisse est aussi moins spécialisée que la moyenne dans le domaine des logiciels (software). Mais contrairement à ce qui s'est passé pour le matériel, l'évolution a été favorable pour les logiciels au cours des dernières années; la croissance des dépôts de brevets suisses de logiciels - qui partait d'ailleurs d'un bas niveau - a été très importante pendant la période 1998-2003. Dans ce domaine, certains marchés de «niches» très spécialisées offrent encore, aux producteurs suisses de logiciels, un potentiel de développement à l'ave-nir.

– La recherche suisse est très bien représentée dans la nanotechnologie, qui se trouve, en majeure partie, toujours en phase de recherche fondamentale, en particulier grâce à la spécialisation qu'elle a acquise (machines de précision, instruments scientifiques, entre autres). On verra avec le temps si cet avan-tage relatif de la recherche deviendra ultérieurement aussi une force relative pour les applications.

– En examinant le potentiel des entreprises suisses à l'étranger, dont il est prouvé qu'il profite largement à la recherche en Suisse, on voit que la posi-tion de la Suisse est forte dans le domaine biotech comparé aux autres pays.

Une recherche de très grande qualité, un personnel hautement qualifié en R&D et un secteur, petit mais performant, de petites entreprises biotech, qui sont, en premier lieu, des fournisseurs très spécialisés d'inputs high-tech pour

la grande industrie pharmaceutique, représentent la contribution spécifique de la recherche suisse à l'activité de R&D de la chimie bâloise, dont l'orienta-tion est sinon très internal'orienta-tionale.

La structure des exportations de biens high-tech est le reflet du modèle de spé-cialisation actuel de l'économie suisse: spécialistion supérieure à la moyenne dans quatre des huit groupes principaux de produits à haute teneur technologi-que, à savoir dans les catégories, qui - en raison de leur intensité en technologie - occupent les rangs 4 (industrie pharmaceutique), 5 (instruments scientifiques), 7 (chimie) et 8 (machines non électriques). Dans les domaines les plus avancés de la technologie, soit 1 (aéronautique et astronautique), 2 (informatique) et 3 (électronique), la Suisse est – conformément à la structure de sa production - faiblement représentée. En ce qui concerne les machines électriques (catégorie 6), la spécialisation de l'industrie suisse est à peu près égale à la moyenne de l'OCDE.

Du côté des exportations de services à base de savoir, la Suisse est la plus forte-ment spécialisée dans les services financiers comparé aux autres pays de l'OCDE et elle occupe le deuxième rang pour les assurances, après la Grande-Bretagne. La Suisse est relativement faible pour les services aux entreprises, qui sont toujours destinés en premier lieu au marché intérieur.

Peut-on parler d'une «problématique lock-in» au vu de cette évolution? Seule-ment en partie. La forte spécialisation de l'industrie des machines, un secteur considéré comme ayant atteint sa «pleine maturité» technologique et donc peu susceptible de développement à l'avenir, reste intacte. Une expansion de l'activi-té ne s'est pas produite dans le secteur «informatique/électronique». Toutefois, le capital de compétences existant a été mis à contribution, avec un grand succès, dans le marché de «niche» des instruments scientifiques (technique médicale comprise). Un processus analogue a eu lieu dans l'industrie chimique: la réorien-tation des produits chimiques traditionnels vers les produits pharmaceutiques (maître-mot: restructuration de la chimie bâloise, etc.) s'est déroulée assez faci-lement pendant les années nonante. Enfin, il faut aussi relever que ces restructu-rations ont eu lieu pratiquement sans recours aux deniers publics car les pro-grammes de promotion de la KTI/CTI ont eu et ont toujours pour objectif prin-cipal les «véritables» domaines de la technologie (nanotechnologie, technique médicale, logiciels, etc.) mais ne peuvent guère, en raison de leur faible dota-tion, avoir des effets importants sur l'ensemble de l'économie.

Obstacles à l'innovation

Au cours des années nonante, les obstacles à l'innovation ont généralement per-du de l'importance. Cet assouplissement a été particulièrement marqué entre 1994/1996 et entre 1997/1999. Les obstacles que constituent les coûts et les ris-ques se sont beaucoup moins manifestés. Au début de la décennie nonante puis, à nouveau entre 1994/1996 et 1997/1999, le manque de personnel a de moins en moins freiné les innovations avant de se stabiliser à un niveau «moyen». Il sem-ble qu'un certain assouplissement se soit mis en place pour cet obstacle à plus long terme, même s'il est encore insuffisant. Les difficultés de financement ont représenté un handicap toujours plus grand pour les innovations jusqu'au milieu des années nonante; aucune amélioration ne s'est produite, même pendant la re-prise conjoncturelle de 1997/2000 et les années suivantes.

Un assouplissement graduel est apparu dans le domaine de la réglementation étatique (limitation de l'accès au marché de l'UE, réglementation restrictive ap-pliquée aux étrangers sur le marché du travail, réglementation des marchés des produits en Suisse, dispositions légales régissant l'aménagement du territoire/les constructions, loi sur la protection de l'environnement), même si, récemment, on n'a plus accompli de progrès que dans des cas isolés.

En général, les obstacles créés par la réglementation sur les marchés des pro-duits sont encore relativement grands en Suisse, malgré les améliorations appor-tées pendant la décennie nonante. Cela provient du fait que les améliorations n'étaient pas assez fortes ou que la plupart des autres pays ont pu faire valoir de plus grands succès à cet égard. Selon l'indicateur de la réglementation sur les marchés des produits, que l'OCDE établit en fonction du degré restrictif de l'en-vironnement réglementaire, la Suisse occupait la position 8 en 1990 (parmi les 13 pays considérés ici) mais a perdu trois places jusqu'en 1998 (position 11). Cet indicateur a, certes, baissé de 0.6 point pendant cette période mais, en fait, le recul a été le plus faible en Suisse parmi les 13 pays concurrents considérés (voir à ce propos Nicoletti et al. 2000). Dans la mesure, où de tels obstacles sont un frein pour les investissements en général, ils sont considérés comme un handicap pour les innovations.

Résumé

portante lui permettant de se placer dans le groupe de tête. Toutefois elle a perdu l’avance considérable qu’elle possédait pendant les années nonante. Des pro-blèmes structurelles considérables n’étant pas identifiables, la place de recherche En comparaison internationale, la Suisse a pu accumuler une base de savoir

im-suisse n’est pas en danger. Pour maintenir et augmenter la puissance de la Suisse en tant que place de recherche, il sera nécessaire de consentir des efforts accrus à l'avenir afin d’éviter une détérioration graduelle de sa position relative en

im-suisse n’est pas en danger. Pour maintenir et augmenter la puissance de la Suisse en tant que place de recherche, il sera nécessaire de consentir des efforts accrus à l'avenir afin d’éviter une détérioration graduelle de sa position relative en