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Champs d’action et mesures envisagées au titre du développement de la petite

5 Champs d’action et mesures envisagées

5.1 Champs d’action génériques

Ces champs d’action à caractère général visent à améliorer la mise en réseau et la coordination, mais aussi à faciliter l’accès aux différentes prestations pour les groupes cibles spécifiques. C’est là aussi une des grandes priorités de la stratégie de politique familiale du Conseil-exécutif. Les cinq champs d’action génériques et les mesures qui en découlent sont présentés ci-après.

Création d’une base commune

Champ d’action 1 Avec la définition et la publication de la présente stratégie, le canton de Berne pose les fondements d’une action commune et coordonnée. La rédaction d’une version abrégée présentant les principales définitions et lignes directrices du développement de la petite enfance ainsi qu’une première identification de ses multiples prestations contribueront à rendre ce domaine plus accessible et compréhensible. Le document en question sera mis à la disposition des personnes intéressées et des représentants des communes.

L’analyse des activités en cours dans le canton montre que trois quarts d’entre elles environ sont le fait d’associations privées ou de particuliers. Quelque 40 pour cent des prestations proposées ont un caractère isolé ou individuel c’est-à-dire qu’elles ne se rattachent à aucun grand organisme ou institution. Pourtant, les différents prestataires aspirent à parler la même langue, c’est-à-dire à partager des définitions communes et à clarifier les tâches dévolues à chaque programme. Ils expriment en particulier le besoin d’une meilleure coordination des services cantonaux et d’une plus grande clarté dans le partage des rôles et des attributions respectifs, avant tout dans le souci d’engager une collaboration constructive. Ils souhaitent en outre que l’on formule des attentes réalistes quant aux différents résultats à obtenir. A partir de là, l’objectif sui-vant peut être défini pour le champ d’action 1 :

Objectif L’ensemble des prestataires et des Directions cantonales concernées peuvent se fonder sur une stratégie commune. Celle-ci pose les bases d’une compré-hension consensuelle des différentes notions. Les multiples acteurs du dé-veloppement de la petite enfance doivent pouvoir se positionner de manière indépendante. Les visées du développement de la petite enfance sont

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Mesures envisagées

Mesure 1.1 Journée cantonale consacrée au développement de la petite enfance

Une journée est organisée pour présenter au grand public les résultats de la stratégie du développement de la petite enfance. Elle s’attachera surtout à éclairer les rôles respectifs et à préciser les multiples notions en usage dans ce domaine dans le canton de Berne. La manifestation vise aussi à aider les différents acteurs à mieux se situer dans le paysage cantonal du développement de la petite enfance.

Mesure 1.2 Conférence de la famille tenant lieu d’instrument de coordination stratégique du développement de la petite enfance

Le règlement de la Conférence de la famille assigne à cet organe deux missions prin-cipales : coordonner et mettre en réseau les activités et projets de l’administration cantonale liés à la politique familiale en visant à fixer les priorités dans les mesures de soutien de la famille, d’une part, et accompagner la rédaction des rapports pério-diques sur la politique familiale du canton, d’autre part (art. 1). Dans cette optique, l’inscription du développement de la petite enfance à l’ordre du jour permanent de la Conférence de la famille peut concourir à une meilleure articulation et coordination de tous les efforts, programmes et activités stratégiques engagés en la matière à l’échelle du canton.

Le développement de la petite enfance doit aussi figurer au nombre des thèmes per-manents de la Commission cantonale pour l’enfance et la jeunesse (CEJ), qui a notam-ment pour vocation de coordonner les mesures de protection, d’encouragenotam-ment et de participation des enfants et des jeunes. Les deux organes veillent à échanger leurs expériences dans ce domaine spécifique.

Mesure 1.3 Relais vers les solutions de suivi

En plus de clarifier le rôle qui revient à chaque élément du développement de la petite enfance, il s’agit aussi de clarifier les relais vers les solutions de suivi (école à journée continue, animation de jeunesse, etc.) et d’établir une collaboration avec ces struc-tures. En effet, la mise en réseau des différents prestataires doit être assurée non seulement à l’intérieur du groupe d’âge considéré (de la naissance à l’école enfantine), mais aussi au-delà de ce segment. C’est que pour déployer leurs effets à long terme, les idées et les objectifs qui fondent le développement de la petite enfance doivent trouver un prolongement dans les prestations subséquentes.

Le passage de l’accueil extrafamilial en âge préscolaire à la prise en charge de l’enfant scolarisé constitue à cet égard une étape charnière majeure. C’est généralement le moment où l’enfant quitte la garderie ou la famille de jour pour entrer dans une école à journée continue.

La réalisation de cet objectif présuppose que l’on harmonise les bases légales exis-tantes du domaine préscolaire (en particulier l’accueil extrafamilial) et les offres d’enca-drement qui en prennent le relais comme les écoles à journée continue.

Mesure 1.4 Instrument en ligne destiné à soutenir les communes dans leurs activités en faveur de la petite enfance (élaboration d’une stratégie, etc.)

Un instrument électronique, conçu en complément du vade-mecum imprimé, est mis à la disposition des communes pour les aider à mettre en place une stratégie de déve-loppement de la petite enfance et analyser leurs prestations dans ce domaine.

Mise en réseau régionale et information

Champ d’action 2 Coordonner l’ensemble des prestations suppose que les différents acteurs se connaissent les uns les autres. Or les contacts directs entre les prestataires restent encore rares et il manque de surcroît une vue d’ensemble des prestations disponibles.

Aujourd’hui, la collaboration passe presque exclusivement via les grands acteurs orga-nisés au plan cantonal, essentiellement le Centre de puériculture, le Service éducatif itinérant17 et le Service psychologique pour enfants et adolescents, mais entre les petites organisations, les échanges sont peu fréquents.

Les acteurs du développement de la petite enfance aspirent vivement à mieux se connaître et à réduire les obstacles à une collaboration concrète dans l’intérêt de l’en-fant. Certains souhaitent une plateforme d’échanges d’expériences, des intervisions et des observations en situation de travail.

L’aspiration à une meilleure coopération et coordination vaut non seulement pour les prestations destinées aux tout-petits, mais aussi pour celles qui visent les autres groupes d’âge, en particulier celles en lien avec le passage de l’âge préscolaire à l’âge scolaire.

Objectif Le canton désigne des interlocuteurs régionaux de la petite enfance. Leur mis-sion consiste à tenir à jour une liste des activités de la région et à organiser des réunions de réseau régulières pour tous les prestataires régionaux. Cette structure contribue à assurer une offre intégrée et évite les doublons.

Mesures envisagées

Mesure 2.1 Bureau d’information pour le développement de la petite enfance et rencontres régionales de mise en réseau

C’est au niveau régional que la mise en réseau des différents acteurs apparaît la plus pertinente. Comme le montre une étude du réseau pour l’accueil des enfants Netzwer-kinderbetreuung (2011), bien des prestataires ne déploient d’activités qu’au niveau local ou régional, d’où la nécessité de tendre vers une coordination à cet échelon.

Pour assurer une efficacité optimale à moindre coût et travailler dans le respect du deuxième principe (prestations axées sur les structures existantes), il est proposé de prendre appui sur les structures et l’expérience du Centre de puériculture. Ainsi, pour faire connaître les différentes prestations mais aussi pour diriger l’intégration des ac-teurs d’une région donnée, on peut charger le Centre de puériculture d’élaborer un cadre conceptuel avec le concours des acteurs principaux (Service éducatif itinérant du canton de Berne, Service psychologique pour enfants et adolescents, pédiatres et sages-femmes) et de remplir la fonction de bureau d’information à l’intérieur de leurs antennes régionales. Les activités de mise en réseau doivent être coordonnées avec celles des nouvelles autorités régionales de protection de l’enfant et de l’adulte.

Mesure 2.2 Intégration renforcée des acteurs du milieu médical dans le domaine préscolaire

2.2 a Sages-femmes

Dans le souci d’identifier plus facilement les familles à risque, il est prévu d’associer étroitement les sages-femmes aux activités menées au titre de la détection et du déve-loppement de la petite enfance.

17 Par exemple, la formation continue commune « Protection de l’enfant », mentionnée au paragraphe 4.2 et destinée aux collaborateurs et collaboratrices des centres de puériculture et de l’éducation précoce spécialisée, ainsi qu’aux

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Une collaboration ponctuelle a déjà été établie entre les sages-femmes et le Centre de puériculture du canton de Berne.

La coordination avec ces centres constitue un premier pas important pour impliquer plus étroitement les sages-femmes dans la détection précoce. Il s’agit maintenant d’intégrer d’autres acteurs de la petite enfance dans le réseau, surtout les pédiatres.

Pour favoriser cette intégration, il y a lieu d’envisager la participation des intervenants médicaux aux rencontres régionales proposées au paragraphe précédent.

2.2 b Médecins, pédiatres

Les contacts réguliers avec les médecins et autres professionnels de la santé jouent un rôle de premier plan dans la détection précoce. C’est pourquoi le Centre de pué-riculture a déjà créé des structures pour assurer des échanges périodiques. On se propose ici d’organiser, à l’échelle régionale, des rencontres annuelles avec le person-nel médical (en particulier avec les pédiatres et les médecins de famille), mais aussi d’entretenir, sur le plan cantonal, des liens réguliers avec la commission spécialisée Pédiatrie de l’association des médecins de famille et des pédiatres bernois (VBHK).

Ainsi les échanges sont-ils garantis à la fois dans le système de soins et dans le suivi individuel, essentiellement grâce à ladite commission. Il faut maintenant s’employer à développer le caractère institutionnel de ces contacts.

Mesure 2.3 Journées et réunions cantonales de mise en réseau

Au travers des journées et rencontres qu’il organise, le canton veille à assurer le trans-fert des connaissances entre l’administration et les acteurs du terrain et à intégrer du même coup l’administration au réseau. Cette mesure mise en place au niveau canto-nal présente l’avantage de réunir autour d’une table les Directions engagées dans le domaine de la petite enfance – SAP, JCE et INS – , en même temps qu’elle favorise les échanges entre les acteurs de ce domaine. Ces réunions de réseau peuvent compter sur l’apport logistique et le savoir-faire de l’administration. Il est proposé de confier leur organisation, en alternance, à la Conférence de la famille et à la rencontre annuelle de la Commission cantonale pour l’enfance et la jeunesse, étant entendu que l’organisme n’ayant pas la charge d’organiser la manifestation devra néanmoins y prendre une part active.

51 Accessibilité et orientation des prestations en fonction des groupes cibles

Champ d’action 3 Les enfants de milieux socialement défavorisés, suisses ou étrangers, profitent parti-culièrement des prestations de développement de la petite enfance. Ce groupe cible essentiel est toutefois difficile à atteindre. Pour y remédier, le canton de Berne a lui aussi entrepris il y a quelques années de définir des objectifs et des mesures concrètes au niveau du pilotage de l’offre.

L’accès aux activités existantes constitue un problème auquel le Centre de puéricul-ture du canton de Berne ainsi que le programme d’action bernois « Alimentation et activité physique », entre autres, tentent d’apporter des réponses.

Ainsi, le Centre de puériculture a aménagé des horaires de consultation plus souples (accueil en soirée, conseil en ligne sans contraintes d’horaire et de déplacement), afin que les parents qui travaillent se sentent aussi concernés par ce service et puissent en bénéficier.

S’agissant du programme d’action cité plus haut, la Direction de la santé et de la pré-voyance sociale a sollicité un soutien auprès de l’Office fédéral de la santé publique (OFSP) pour financer l’analyse des besoins « prévention et promotion de la santé pour les migrants ». L’étude en question devrait établir dans quelle mesure la population migrante a été impliquée et comment l’accès aux mesures peut être élargi. Si l’OFSP répond favorablement (décision définitive prévue à fin juin 2012), l’étude examinera deux projets en lien avec la petite enfance et définira des instruments pour mieux atteindre le groupe cible. Les instruments de pilotage devront intervenir à la fois au niveau du projet et au niveau des programmes d’action cantonaux (PAC).

Un autre enjeu de taille consiste à s’adresser, au-delà de toutes les catégories sociales, aux pères d’enfants en bas âge, dans leur mission d’éducation et d’encadrement. Au cours des dernières années, les milieux spécialisés ont mesuré toute l’importance de la participation des deux parents à l’éducation des tout-petits. C’est un formidable atout pour un jeune enfant que de pouvoir construire une relation affective étroite avec son père comme avec sa mère et d’être encadré par des hommes comme par des femmes. Dans le domaine de la petite enfance, plusieurs services et offres de forma-tion ou de soutien se sont ouverts aux pères (Centre de puériculture par exemple), mais il reste encore beaucoup à faire. Il faut bien sûr continuer de soutenir les mères dans leurs compétences éducatives, mais il faut aussi cibler plus spécifiquement les pères pour développer leurs compétences et leur confiance face aux jeunes enfants.

Un premier axe doit consister à renforcer l’idée et la perception du partenariat paren-tal. Dans ce sens, on concevra des programmes et des prestations de développement de la petite enfance qui s’adressent aussi bien aux hommes qu’aux femmes, séparé-ment ou ensemble.

Objectif Les programmes et les mesures du canton de Berne en faveur de la petite enfance atteignent l’ensemble des groupes cibles définis (mères ET pères, familles socialement défavorisées issues ou non de l’immigration, etc.).

Mesures envisagées

Mesure 3.1 Accès des groupes cibles aux activités de développement de la petite enfance subventionnées par le canton de Berne

Dans l’exercice de sa fonction de pilotage de l’offre existante, le canton de Berne défi-nit des priorités et fourdéfi-nit tout le soutien possible. Les responsables de la formation ou du conseil destinés aux parents de jeunes enfants doivent acquérir le savoir-faire nécessaire pour aménager leurs prestations en fonction des besoins et des conditions de vie des groupes cibles (catégories socialement défavorisées, d’origine suisse et

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étrangère, couples parentaux). Ils cherchent à renforcer les parents dans la relation qu’ils établissent individuellement ou en tant que couple avec leurs enfants. Le but consiste à réduire au minimum les difficultés d’accès que rencontrent par exemple les familles dont les deux parents travaillent, en modifiant notamment les horaires ou les formes de consultation.

Mesure 3.2 Renforcement de l’offre destinée aux pères

Dans le cadre du pilotage cantonal des activités de développement de la petite en-fance, le canton de Berne examine les prestations et mesures propres à développer la confiance et les compétences éducatives des pères et le partenariat entre les deux parents. Dans les milieux spécialisés, on s’accorde sur la nécessité de s’adresser dans un premier temps séparément aux pères pour qu’ils se sentent concernés. L’offre des-tinée aux mères ne peut se transposer telle quelle aux pères. Dans l’idéal les activités destinées à chacun des deux sexes devraient être reliées. Parmi celles réservées aux pères, on citera notamment les rencontres entre pères, les activités père-enfant ou les propositions visant spécifiquement les pères migrants, etc.

Encouragement précoce à l’apprentissage de la langue

Champ d’action 4 En vertu de la loi sur la formation professionnelle, la formation continue et l’orientation professionnelle (LFOP), le canton de Berne soutient les programmes pour l’intégration linguistique des adultes. Au nombre de celles-ci figurent notamment des cours de langue mère-enfant spécialement réservés aux femmes ayant des enfants en âge préscolaire, ou des cours pour adultes avec service de garde d’enfants incluant une stimulation linguistique pour ces derniers. Reste que les moyens à disposition ne permettent pas de répondre à l’accroissement, tant qualitatif que quantitatif, de la demande. L’Office fédéral des migrations estime que 3181 enfants étrangers dans le canton de Berne maîtrisent mal la langue française ou allemande. En 2011, la Direction de l’instruction publique a patronné 39  cours d’allemand mère-enfant, auquel vient s’ajouter un cours de français dès 2012. L’importance majeure de l’apprentissage de la langue dans la petite enfance est attesté par de récents travaux scientifiques (Lieblig et al., 2012, p. 4), travaux qui par ailleurs identifient pour la Suisse de nettes insuffisances dans ce domaine. Le projet primano de la ville de Berne montre au surplus que les programmes d’apprentissage linguistique ne portent véritablement leurs fruits que si les enfants peuvent y participer au moins deux fois par semaine.

En ce qui concerne l’encouragement linguistique précoce des enfants de migrants, d’autres cantons, en particulier Bâle-Ville et Zurich (cf. annexes 1 et 2), ont mis sur pied des programmes spécifiques destinés aux enfants qui arrivent à l’école enfantine sans connaissances linguistiques suffisantes. En formulant ce champ d’action, le Conseil-exécutif du canton de Berne reconnaît l’importance des programmes correspondants.

Il préconise un encouragement précoce de l’apprentissage de la langue locale pour les enfants d’origine étrangère qui la maîtrisent mal ou encore pour les enfants d’âge préscolaire souffrant d’un retard de langage.

Objectif Le canton de Berne assume activement sa mission d’encouragement précoce de l’apprentissage de la langue. Il s’emploie à promouvoir des programmes ou activités pour les enfants d’âge préscolaire ayant des besoins spécifiques, en vue de réduire le handicap linguistique des enfants de familles issues de la migration avant leur entrée à l’école enfantine.

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Mesures envisagées

Mesure 4.1 Développement de l’offre à bas seuil pour l’intégration des enfants allophones d’âge préscolaire

Dans le cadre de l’élaboration du programme cantonal d’intégration 201418, le canton fixe des critères de qualité auxquels doivent répondre les prestations d’apprentissage précoce de la langue destinées aux enfants allophones. Celles qui correspondent aux critères définis sont généralement fondées à obtenir des subventions. Les aides finan-cières peuvent être sollicitées entre autres via ce programme.

Le canton encourage les prestations d’éveil linguistique à bas seuil réservées aux en-fants allophones, en particulier celles qui combinent prise en charge et apprentissage de la langue (crèches, services de garde d’enfants proposés avec cours de langue pour adultes, cours de français ou d’allemand mère-enfant, etc.).

Lors de la conception d’activités destinées aux enfants, on aura soin de rechercher à chaque fois la meilleure manière d’associer les parents, par exemple en alliant ces pro-grammes à des offres à bas seuil de l’école des parents, conformément à la mesure 7.2 du champ d’action 7 (renforcement de la formation des parents) ou via un travail ciblé auprès des parents.

Détection précoce

Champ d’action 5 Dans l’approche globale du développement de la petite enfance préconisée au point 1.1, le volet de la détection précoce tient une place essentielle pour l’ensemble des enfants. Les structures de soutien aux familles (Centre de puériculture, p.ex.) ou d’accueil extrafamilial (crèches, etc.) sont à cet égard des lieux privilégiés pour identi-fier les familles présentant des facteurs de risque. Il est primordial de détecter préco-cement les enfants dont le développement est compromis par des facteurs psycho-sociaux. C’est une action qui confine au domaine de la protection de l’enfant fondée sur la participation volontaire, laquelle intervient avant que les autorités de protection de l’enfant et de l’adulte ne prennent des mesures contraignantes. Les acteurs du

18 L’élaboration du programme cantonal d’intégration doit aller de pair avec l’examen des motions Schär-Egger M 096-2008 « Egalité des chances à l’école enfantine – cours d’allemand et de français » et Kast M 104-2008 « Cours obligatoire d’allemand ou de français pour les enfants allophones avant d’entrer à l’école enfantine », adoptées

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développement de la petite enfance ont pour vocation d’identifier, dans une optique

développement de la petite enfance ont pour vocation d’identifier, dans une optique