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Lorsqu'ils

polémiquent devant l'évêque de Bâle, en 1390, les bourgeois de Bienne et de La

Neuveville

attribuent sans hésiter la

fondation

de la

ville

à l'évêque GérarddeVuippens. Cet élément doit être séparé de ladate de 1312, qui n'est apparemmentqu'une approximation. Gérard est devenu évêque en 1309. C'est le term/«m.v

post

t/uewi de la fondation, le term/«;«

ante r/ae/n étant la première mention

d'un

bourgeois de La

Neuveville.

Longtemps, un acte publié par les Fontes reram Fernens/nm sous la date du 3

juin

1310 paraissait donner le nom des plus anciens bourgeois de La Neuveville, Jean Grosjeanet sa femme Ita. MaisAndresMoseradémontré que cet acte, connu seulement par une traduction allemande duXV® siècle, avait eu sa date brouillée et nepouvait remonter au-delà de 1328F

II

fau-dradonc en chercher d'autres. Pourl'instant, on connaît des chartes datées depuis le 27 avril 1314, conservées enoriginal, qui mentionnentdes couples Âaè/tenfma/ntena«/àLa Aeavevi/feàcôte c/w cûateaw c/wScû/ossôergF

II n'y

est pas question explicitement de «bourgeois», mais la

ville

est alors visiblement enétat

d'accueillir

des habitants. Peut-être queseuls les accords de 1316 amenant le comte de Neuchâtel à renoncer à ses droits sur La Neuveville-® ou alors

l'octroi

des franchises de 1318 ont permis aux habitants de se dire bourgeois. Encore ne

l'ont-ils

pas

fait

immédiatement.

Ainsi,

semble-t-il, l'évêque GérarddeVuippens est venuau Schlossberg et sur le site de La

Neuveville

avec une forte somme placée dans un

baril

dont lataille est laissée à

l'imagination

du lecteur.

Il

est venuàune datequi

se situe entre 1309 et 1314 etquipourrait être le 30 mai 1312, seuleprésence attestée de l'évêque dans son château du Schlossberg. Cette «fourchette»

est biensûrsusceptible deseresserrer, à lafaveurde découvertes documen-taires. Rappelons déjà que le 5 décembre 1313, l'évêque fait allusion aux

<tepe«ses <yu7/a cousete/es /?our/a «owve/te/ort//Z<:'«teo« au Scû/ossôerg^;

l'affirmation,

dans son sens strict, concerne le Schlossberg, mais les liens

étroits etlaproximité géographique entrele château et la

ville

permettent

d'y voir

une allusion aux frais engagés pour la construction de La Neuveville.

Ce rapprochement est déjà le

fait

deTrouillat.

L'origine

des premiers habitants et la traditionneuchâteloise demandent elles aussidenouvelles recherches;

il

serait sansdoutepuéril d'en attendre une «preuve»que des habitants deLa Bonneville se sont bien réfugiés dans l'enceinte du Schlossberg et y ont végété onze ans dans des cabanes avant que La

Neuveville

ne soit fondéepour eux. Les cabanes, nous l'avons vu, sont là pour dissimuler un hiatus de onze ans entre la destruction de

l'une

des villesneuves et laconstructiondel'autre, hiatus qui, sionne

l'avait

pas

«expliqué», aurait ruiné latradition.

Enrevanche,

il

est envisageable qued'anciens habitantsde La Bonneville, déstabilisés par sa destruction, se soient laissés attirés par La

Neuveville,

lors de safondationou peuaprès. C'est cequemontre probablement la prise de contact des frères neuvevillois en 1342 avec un

officier

du seigneur de Valangin.

Lorsqu'ils

se soucient de sauvegarder leursdroits dans le Val-de-Ruz, peu d'années sont passées depuis la fondation de La Neuveville

-

un

peu plus

d'un

quartde siècle

-

etnous

voilà

peut-être déjà faceà laseconde génération. Siun destinneuvevillois s'est noué déjàpour lepère, on

n'était

pas

loin

de la fondation de la

ville.

Ce cas, bien sûr, ne prouve pas la véra-citéde la légende, mais documente

l'attrait

queLaNeuveville apu exercer, attrait qui apeut-être été ensuite transfiguré par lalégende.

Jean-Dan/e/

MoreroJ

est/nu/essewr J'AZsfoZreméJ/éva/e à

/'f/n/vmrYé

JeAfewcûdfe/.

ANNEXES

Annexe I:textes relatifsau rôle des habitantsde La Bonneville dans lafondation de La Neuveville

Ilnesemblepasquel'historiographiesuissedes XVPetXVIP sièclesait pris encompte la fon-dationdeLaNeuveville. Dumoinsn'ai-jerien trouvédans les recueils annalistiquesdeJohann Stumpf(Sc/zwyfeer C/zroracß de 1554) oudeJohann-Heinrich Schweizer(C/zrozzo/ogzTz/ze/vericö, 1607). Ilen vademêmedel'Tri/îerariwm deJohann-Jakob Grasser (1624) ou delM&régé Je /Tzzstozregé/zéra/c de Strisse,dePlantin (1666). Rien non plusdansl'historiographie bâloise du tempsreprésentée avanttout par Christian Wurstisenet saitass/erC/irowcÄ: (1580). Il

envademêmedelalittératuredetype cosmographique(Cosmogra/z/zzade SebastianMünster,de 1544, ou 7opogra/?/zza//e/veriöe,R/zaeriae e? Hz/eszVzedeZeilleretMerian, 1642). Toutcela est biensûràlamercid'unedécouverte,voire d'unelecture plus attentivedetel ou tel texte cité:s'il

estdifficiledesetromperenconsultantdesannales, onn'épuisepourainsidirejamaislecontenu d'unecosmographie. Quoiqu'il ensoit,jenedisposepourle momentd'aucun texte antérieurà

1693quirefléteraitlestraditionsattachéesàlafondationde LaNeuveville.

1/1. Franc-tireur pournepas dire escroc, AbrahamAmiet 1661-1734)^chercheàdébiter un savoir compositequivadelamétallurgieàl'histoirede son pays.C'estdansunedescriptiondela principautéqu'ilest amenéàparlerdeLaBonneville:

Lzzgo/Zozz es?azzvz7/ageassezpe?z?,proc/ze/a rzvzêreJeSeyozz;c e?az?aa?re/ozsazze vz//eZ>a?ze/'a«7276, appe/éeFz//ezzeave, mawe//e/m? Jémo/zeezz/'azzzzée7267,par

7?oJo/p/ze com?eJe7Veac/za?e/; e?/es/za/zz?azz?s, gazé?azezz?sor?zsparcomposzYzozz [accord], 5ezz a/Zêrezz? azzepar?zeproc/ze Ja /ac Jeßzezzzze, ozzz/s 6d?zrezz? azzevz//e Jemêmezzomgaece//egaz avaz?é?é razzzée, e?/'aa?repar?ze, <yt/zJemeara, éJz/zace vz7/ageJesmasaresJe/avz//e.

(AbrahamAMIEST, LaJescrzpZzozzJe/aPrzzzczpaa?éJe7Vea/c/za?e/e?JeFz/azzgzzz,

Besançon, 1693, p.45-46; fac-similédansNeuchâtel,7?evae zzeac/zd?e/ozse,64, 1978-')

1/2 Père que l'onvoudraitrespectablede l'histoireneuchâteloise, lepasteurJonasBoyve (1654-1739)^est enfaitun auteurirritant,dont beaucoup d'informations vérifiablesserévèlent altérées. Ilestplusàson aiseaveclestraditions etlivreunehistoire détailléedeladestructionde LaBonnevilleetdutransfertd'une partiedesapopulationauSchlossberg. Commeledemandele genreannalistique,Boyvedonneàtous ceséléments un cadre chronologiquetrèsprécis.

7267.'[...]/esaa?res[habitantsdeLaBonnevilledétruite]sere?zrêrezz?soas/e

c/za-?eaaJeSé/z/oss/zerg.Lacozz/bz7zzz?éJeszzoms ezz?re/esZzoargeozsJe La7Veavevz7/ee?

/es/za/zz?azz?sJ'£zzgo//ozz pea?serviràproaver/ez/r comzaaaeorzgzzze. Ce/a? /evêgae JeLa/egazJozzzza ce??e re?raz?eaax /za/zz?azz?sJeLa 7?ozzzzevz7/e,parcega 7//es regarJaz? comme sessa/e?s.^4acommezzcemezz?Je/earre/àge, z/szze/zâ?zrezz?soas ce c/zaZeaagae Jesca/zazzes/zoary/za/zzYer;mazs/e?errozrs'yé?azz??roavé?rês^èrJ/e,

ozzycozzs?z*azsz"?ezzsazYe/azzoave/Ze7?ozzzzevz7/e, commeozz/everracz-aprês. [...]

7277 :OJzozzJeGrazzJsozz,évegaeJe La/e,Jozz?/amazsozzavaz?presgae ?oa/oarsé?é

ezzzzemzeJes comtesJeA/eac/zâ?e/e?gaz/e?az?ezzcore Javazz?ageezzgaa/z?éJevêgae Je La/e, ezz?reprz?,/'azz 7277, JeZzâJ'razzevz7/eaa-JessoasJac/zâfeaaJeSc/z/oss/zerg

sar/es7rozz?zéresJacom?éJezVeac/za?e/, e?cesoaspré?ex?egae c e?az?poary/oger

seszzoaveaax sa/e?sJeLa7?ozzzzevz7/eJa FJ-Je-7?az [v.l'an 1301]gaz,Jepazs Jzxaas, avazezz?Zoa/oars/za/zz?éezzce /zea-/àJazzsJeméc/zazz?esca/zaaese?gazso//zcz7azezz?

ce?évegaeà/earZzâ?zrJesmazsozzs.Levêgae7z?poarce?e#è?préparer/esma?érzaax, ac/ze?ap/aszearspe?z?s7ze/s Jazzsce /zea-/àe?Jzsposa?oa?es /esc/zoses zzécessazres

poar/apoavozrcozzs?razre /'azzzzéesazvazz?e[...].

7272:0?/zozz,évegaeJe7?â/e, gaz avaz?commencéàZzâ?zrLaLozzaevz7/epoarré?a/z/zr ce//eJamêmezzomgaz avaz?é?éJémo/ze aa fJ/-Je-7?az/azz 7267,par?z?poar7?ome a/zaJ'assz's?er aa coaroaaemea?Je/emperear7/ezzrzF/L//moara?ezzreveaazz?[...].

727(2: [...] ac/zeva ce??e azzzzéeJe /za?zrLa5oazzevz7/e, ga'ozz zzomma aassz 7Veavevz7/e;cesJeavzzoms /aisozz?Jemearés yasga a aa/oarJ'/zaz. L//e/a?appe/ée 7?oazzevz7/e, ezzmémozreJeLa7?ozzzzevz7/eJa Fz/-Je-7?aze?Jeses/za/zz?azz?s, gazse

?razzsp/azz?êrezz?Je /avz//eJé?raz?eJazzs/azzoave/Ze, gaz,parce??eraz'sozz, sappe/a

aassz A/eavevz7/e. GzrarJ, évegaeJe La/e, accorJaàce??evz//eJegrazzJes^razzc/zzses

poars'a??zrer/'a//ec?zozzJeszzoaveaax sa/e?se?poaryezza??zrerJaa?res,e?aasszpoar /es récompezzser Jes per?es ga77savazezz?yàz?esezzgaz??azz?/earpremzere/za6z?a?zozz.

(JonasBOYVE,^4zzzza/es/zzs?orzgaesJacom?éJe7Veac/za?e/e? Fz/azzgzzzJepazs Ja/es-Césaryasga a7722,t. 1,BerneetNeuchâtel, 1854-1855,p. 269-276)

1/3 L'L/zs?ozre Je/a CozzyéJéra?zozz /ze/vé?zgae du patricien bernois Alexandre-Louis de Watteville(1714-1780) estun textebrefquin'avaitpas àdévelopperl'histoire traditionnellede LaBonneville.Maislafondation deLaNeuvevilleestcitéeàsadatetraditionnelle.

Levez/zzeGer/zarJyttZzattrsozzsZectaeazz Jeßc/z/ossZzergZavz/Zea/z/ze/éeAezzvevzY/e, e«vzro« Z'a« 7572.

(Alexandre-LouisdeWATTEVILLE,L/zstezreJeZa Co«yêJératto«Zze/vétt'gzze,t. 1, Berne, 1757, p.78-79)

1/4. Patricienzurichoispassionnéd'histoire,Johann-JacobLeu(1689-1768)®s'attela notam-mentàlapublication d'unlexiquesuisse envingtvolumes, rassemblantlesinformationsfournies pardenombreux correspondants. Ilaainsi perçu unéchodestraditions relativesàlafondationde LaNeuveville,mêmes'ilconfondun peul'histoire des deuxvilles, qu'il appelle l'uneetl'autre Neuveville:

7/«Jßzsc/zq/"Gerta'J

ta

zzzr Sïc/zer/iezYstaerJortt'ge« La«Je«Zzer«ac/z zz«ge/e/zr/z (ungefähr/ zz«zJas Ja/zr 7572ez«eSYaJ?zz«ter se/Zzzgem zwZzazze« a«ge/a«ge«.

[...] zz«Jsc/zez'«e?JassJz'ezzTzrzgeßz«wo/z«er/zer«ac/zJz'e5YaJ?Aezze«s?aJ?Jer

Aac/zZzarsc/za/z"erZzazze? ZzaZze«.

(Hans-JacobLEU,^//gemez«es7/e/vettsc/zes, LyJge«összsc/zesoJerßc/zwezYzerzsc/zes Lerz'co«,t. 14,Zurich, 1758, p. 108et 123)

1/5 Le chancelierGeorges deMontmollin, morten 1703, estl'auteurprétendudeMémozres sur divers sujetshistoriques neuchâtelois. C'esten faitleprête-nomd'AbramPury,prolifiqueet brillantfaussaire, qui,avec sonentourage,alimentaitlapolitiqueneuchâteloisedeforgeriesquien servaientles intérêts*®.Les Mémozres semblentavoirétérédigés entre 1782 et 1787*'.

Lecomtee«?reazz fa/-Je-ßzzz/zarLe«z«,ef, Jzzmême/zas, vamettreZeszegeJeva«?La ßo««evz7/egzzzyâzY zz«evzgozzrezzserész's?a«ce co«?re/es /zremzersassazzfs.Lma/eme«?, e//e es/e«z/zo/ttée,Zzrzz/ée e?rasée;mazs, seZo«ZesorJresJzzcomte7?o//z«, Zes

c/zeva-Zz'ersco«JzzctezzrsJesZza«Jes e«cerzzJee?Jer«z'erassazzf,é/zarg«e«fsozg«ezzseme«Z Zes ZzaZzz7a«Zs,sz«gzz/zêreme«ffemmese?e«Ja«Zs, e?«eZzazY/e«?«zzZgzzartt'erazzxge«s JeZ evêgzze; tezzsso«? Jé/zêc/zésazz JzZJeZ'é/zée. LesJzYs ZzaZzz7a«?saz«sz é/zarg«és Jevaze«?êfre e«voyés/zarfz'eà faZa«gz« /zozzr azzgme«?erZeZzozzrg,/zartteêsmo«?ag«es

Jzz Hzzzx-Lravers/zozzrZesJé/rzc/zerMazszz«e«zzzYZZss evaJe«?gra«Je/zar?, se y'e??e«?Ja«sZestas,grzm/ze«? e?/zasse«?C/zazzmo«?,/zozzr se ré/zzgz'erszzrZesferresJe

Zevêz/zzeazzZzorJJzzZacJeßze««e:orzgz«eJeZaAezzveozzßo««evz7/eJazz/ozzrJTzzzz.

(MémozresszzrZecowttéJeAezzctaeZßzzzsse,par lechancelier DEMONTMOLLIN, t. 2,Neuchâtel, 1831, p. 150-151)

1/6 Encorefragilehorsde Neuchâtel, latradition bonnevilloisese fortifiedansla seconde moitiéduXVIIPsiècle,commeonlevoitavec ledictionnairelancé en1775par Vincent-Bernardde Tschamer (1728-1778), un patricien bernois, animateur inspirédelaculturelittéraireetscientifique de sontemps. BienqueparueàNeuchâtel, son œuvren'en faitpasmention, alors mêmequ'ilya une entréeLaTVezzvevzY/e.Aprèssamortprématurée, leDzc?zo««azreconnut plusieurs rééditions, sanschangement ence quinous concerne,jusqu'àcequ'ilsoitcomplété par un autrepatricien bernois,lebibliographeetnumismateGottlieb EmmanueldeHaller(1735-1786);l'éditionde 1788, posthume,répare cette«omission»*L

AezzvevzY/e,mazrzee? vzZZcJeZ'évêc/zéJe ßa/e,szzrZesZzorJsJzzZacJeßze««e.LavzZZe a éféZzatt'e 7572 /zar GérarJ,évêgzzeJe ßa/e,gzzzZzzzaccorJaZesmêmes /zrzvz/éges gzzeZa vzZZeJeßze««eavazY. L7/ey'ozzzYJ'zz«eszYzzafzo«agréa/zZe[...].

(VincentBernardDE TSCHARNER,Dzc?zo««azregéogra/z/zzgzze, Zzzsforzgzze

e?/zo/z-?zgzzeJeZatasse,t.2,Neuchâtel, 1775, p. 151)

7Vetzvevz7/e, ezz A/ezzezzsZaJz,ma/neeZvz//eJe/ evèc/zèJe Lâ/e,szzr/esZzorJs Jzz /ac Je7?z'ezzzze. La vJ/eaèzèZzaZze ezz 7372parGèrarJ Je JFzppzzzgezz, èvèz/zze

Je7?a/e, #zzz /zzzaccorJa/eszzzèzzzespriviVègesz/zz/a vz//eJeLzezzzze.///apezzp/a

przzzczpa/ezzzezzZJes/za/zz'ZazzZsJ'zzzze peZzZevz//eJzz fh/-Je-7?zzz,azzpays Je/Vezzc/zaZe/, zzozzzzzzèe7Vezzvevz7/e. Cez/zzzerp/z'z/zze pozzrz/zzoz/esZzozzrgeozsJe7Vezzvevz7/epar/ezzZ/a /azzgzzeyrazzçawe Jazzszzzzpaysozz/a/azzgzzea/ZezzzazzJees/JozzzzzzazzZe. L//ees/Jazzs

z/zzesz/zza/zozzagrèa/Je[...].

(V. B. DETSCHARNERetGottliebEmmanuel DEHALLER,Dzc/zozzzzazre /zz's/o-rz'z/zze,po/z/z#we e/gèograp/zzz/zzeJe/aSzzzsse,t. 3, Genève, 1788, p.24-25)

1/7 LacélébrissimeL/z'sZozreJesSzzzssesdeJeandeMüllerillustrele même phénomèneque leDzcZzozzzzazVedeTscharneretdeHaller. Iln'estpasquestion dela fondationdeLaNeuveville dansla première édition allemande, alorsqu'elleapparaîtdanslatraduction françaisede 1795". Le succès immensede cette L/zs/ozre, lesinnombrables éditions allemandes ettraductions françaises donnèrentson autoritéàladatede 1312. Jean deMüllerladevaitàWattevilleetladépouilladu

«environ»deson devancier. Parailleurs, latraditiondu passage deshabitantsdeLaBonnevilleà

LaNeuveville reçoitun traitement inhabituel.PasdementionsdeladestructiondeLaBonneville oudescabanesdu Schlossberg, maisl'évocationlégèrement floued'unchangementdelapolitique del'évêquede Bâle.

GèrarJa/Zzraz/parJesTrazzc/zz'sesZozzs/esZzozzrgeozsJe/a/Vezzve-fz//eazz KJ-Je-7?zzz, szzr /az/zze//e/'èvèc/zèTorzzzazZJesprè/ezz/zozzs^, Jazzs/avVez/ve- Pz//ez/zze /zzz-zzzezzze avazZTozzJèeprèsJzz /ac JeLzezzzze sozzsSc/Joss/zerg".

(JeanDEMÜLLER,TTzs/ozreJesSzzzsses,II/l,t.4, Lausanne, 1795, p. 98-99)

1/8 Denombreux mémoires manuscritsdesXVIP-XVIIPsièclesportentuntitrevoisindecelui d'unabrégé del'histoiredeNeuchâtel paru, semi-anonymement,en 1787. Fairel'histoirede cette traditionapporterait peut-être quelquechoseàl'histoiredeLaBonneville,entoutcasun probable vieillissement.

LessezgzzezzrsJe fa/azzgzzz zzsazzZZozz/ozzrsJeJè/az eZ zzeprèZazzZ pozzzZ/zozzzzzzage azz cozzz/eJeTVezzc/zaZe/, szzz'vazzZ/aZezzezzr JzzZraz/è, ee JerzzzervzzzZzzzeZZre/eszegeJevazzZ

LaLozzzzevz7/e, azz fa/-Je-Lzzz,prèsJzz /zezz ozz esZprèsezzZezzzezzZ7szzgo//ozz; z7Zzrzz/a ceZZevz//eeZ/aJèZrzzzszZezz/zerezzzezzZ/e 27avrz/ 7307. Les /za/zzZazzZsJe ceZZevz//e sere/zrèrezzZ,par /aperzzzzsszozz Je/evè</zze Je7?a/e, eZZza/zrezz/Jes ca/zazzesJazzs /ezzJrozZozzesZprèsezz/ezzzezz//a7Vezzvz7/e ozzazz-JessozzsJzzc/zaZeazzJe,Sc/zo/sZ?erg[!].

(^4/zrègèc/zrozzo/ogzV/zzeJe/Tzzs/ozreJzzcozzz/èJezVezzc/zaZe/eZ fa/ezzgzzzJepzzzs/'azz 7035,«EnSuisse», 1786,p.48)

1/9 Aumomentdedisparaître,l'Etatépiscopal bâlois reçutuneétude systématiquedevaleur, œuvred'unpasteur, le «Doyen» Charles-FerdinandMorel(1772-1848), homme d'académieset d'entreprisesphilanthropiques. Ilest le premierauteur non neuchâtelois àrapporterlatradition bonnevilloiseavecdétail.

Les/za/zzZazzZs,seZrozzvazzZsazzsasz/eeZfrappésJepozzvazz/e,o/z/zzzrezzZJe/evèz/zzeJe 7?â/e/aperzzzzsszozzJeseTirerJazzs/ ezzzp/acezzzezzZ ozz esZ aeZzze/ZezzzezzZLa7Vezzvevz7/e, azz-JessozzsJzze/zaZeazzJeSe/z/oss/zerg,azzOorJJzz/ae JeLzezzzze.//syeozzsZrzzzszrezzZ

Jesca/zazzes, eZ ceTzzrezzZ/esTozzJezzzezzZsJe/avz//eJeLa7Vezzvevz7/e J'azz/ozzrJTzzzz, azzzszzzozzzzzzèeàcazzseJe/azzozzveazzZèJesozz orz'gzzze, eZ z/zzeses prezzzzers/zaZzz/azzZs eozzZzzzzzazezzZàappe/er7?ozzzzevz7/e, JzzzzozzzJe/ezzrpaZrzezzzTbr/zzzzèe^. // ya ezzcore

azz/ozzrJ'/zzzz àLa7Vezzvevz7/eJesJeseezzJazzZsJecesprezzzzers/za/zz'ZazzZs, cozzzzzze/es

Tzzzez; /esCzzzzzez;eZe. [...]

Cefévégzze(GérarddeVuippens), à/a so//zcz'ZaZzozzJes/zza//zezzz'ezzxz*é/zzgzesJeLa

7?ozzzzevz7/e,gzzz, JepzzzsJzxazzs, zz avazezzZpozzr aLzYgzzeJYzz/ozTzzesca/zazzes azz-Jes-sozzsJzzc/zaZeazzJeSc/z/ossôezg,co/zzzzzezzça, pozzz*/eszzzzezzx/ogez; àjîzzrecozzsZzwe

zzzzevz//eJazzs/esformesszzr/eZezrazYz gzzY/s/za/zzZazezzZ. [...]

Lavz//eJe La7?ozzzzevz7/e,azzyozzzJTzzzzLayVezzvevz7/e, /zz?achevéeezz 737$.

(Charles-FerdinandMOREL,^46z*égéJe /TzzsZozree/ Je /asZaZzs/zY/zze Jzzcz-Jeva/zZ évéc/zéJe7?a/e, Strasbourg, 1813,p. 64-65et68-70)

1/10 Georges-AugusteMatile, le grandhistoriendudroitneuchâtelois (1807-1881) afait uneplace àLaNeuvevilleen 1312 dansson imposante publicationde sources. Sansqu'onsache pourquoi, ila donné deuxnuméros àcetteaffaire, traitée seulementparmi lesregestes, cequi impliqueraitdeuxactesdontaumoins unde cette année-là.Voilà quinecorrespondpasàlaréalité dessources.

CLYeZCV^4zzzzo7372:GzrarJ,évéz/zzeJe7?a/e,ocZroz'eJezzozzve//es^razzc/zEesà5a vz//eJezVezzvevz//e, zzza/gz*é/'opposz'ZzozzTaz'Zepaz*7toJo/p/zeJe/Vezzc/zaZe/eZ/a vz//e JeLerzze ^4zr/zzvesJe La7Vezzvevz7/e/

(Georges-AugusteMATILE,ATozzzzzzzezzZsJe/TzzsZozVeJe/Vezzc/zaZe/,t.2,Neuchâtel, 1848, p. 1173)

DanssonTTzsZozreJe/aSezgzzezzzYeJe Ez/azzgzzz,lemêmeMatilereprendlatraditionbonnevilloise.

Ilestbeaucoupplusoriginalquandildocumente, sourcesàl'appui,l'existence,encoreaudébutdu XV® siècle,dansleVal-de-Ruz, d'anciens bourgeois nostalgiquesde leur statut perdu. Cette frus-trationexplique peut-êtreenpartielarévolte du débutduXMsiècleetla tentation, plusancienne, deseretireràLaNeuveville.

LesyézzzzzzeseZ/esezz/azzZsJevazezzZéchappersezz/sazzsacJeLa7?ozzzzevz7/eeZorJre

éZazZJozzzzé pozzz" gzze /es/zozzzzzzes/zzssezzZpassésazz^z/Je /epée. t/zz assezgrazzJ

zzoz7z/zreJezzZreezzxparvzzzrezzZzzéazzzzzozzzsà sezz/zzzr;/eszzzzsresZèrezzZeae/zésgzze/gzze ZezzzpseZ, /eszzzazzvazsyozzrspassés,/zzrezzZappe/ésZzozzzgeozsexZerzzes^;/es azzZz*es Zz'avez'séz'e/zZ/aeoZeroz'JeeZ/zozséeJe C/zazzzzzozzZ, gagzzérezzZ/es Zezres vozszzzesJe /evéz/zzeJe7?a/e,eZ vzzzrezzZs eZa/z/zr Jazzs/ava//éeJeDzesseeZszzr/es6orJsJzz/ac JeLzezzzze, azzpz'eJJzzSe/z/oss6ezg. Lesca/zazzesgzzY/scozzsZzizzszVezzZsozzs/a

proZec-ZzozzJeceTôrZ^zzrezzZ /'ozYgzzze J'izzzevz//egzzzpozYa zzzJzjZ/érezzzzzzezzZ/esJezzxzzozzzs

Je ce//e<?zze/'ozz vezza/ZJeJéZrzzzre,LaLozzzzevz7/e ozzLa zVezzvevzY/e;zzzazzzZezzazzZ

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(G.-A. MATILE,TTzsZozreJe/a SezgzzezzzYeJe Ez/azzgzzzyzzsz/zz asa rézzzzzozz à/a DzrecZeezz 7592,Neuchâtel, 1852, p.32)

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