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Gegen die Blacke scheint kein Kraut gewachsen

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Er ist ihr schon mit heissen Nägeln, einer Walzenpresse, heissem Wasser und sogar einem Mikrowellenofen zu Leibe gerückt, erfolglos – oder zu energieaufwändig.

Dennoch gibt Roy Latsch die Idee nicht auf, dass der Bla­

cke, auch Stumpfblättrige Ampfer genannt, doch irgendwie der Gar auszumachen sein müsse. «Freuen würde ich mich schon, wenn die Forschung an ART dazu führt, dass dem Biolandbau eine gute Bekämpfungs­

methode empfohlen werden könnte.» Ziel des Blacken­

projekts ist, so der Projektleiter, ein praxistaugliches Verfahren zur Bekämpfung dieses in der Landwirtschaft ungeliebten weil fütterungstechnisch minderwertigen Unkrauts zu erforschen, denn die bislang wirksamste Methode, das herkömmliche Blackenstechen, sei sehr anstrengend und zeitraubend.

Der Biologe, der in der Pfalz auf einem Landwirtschafts­

betrieb aufgewachsen ist, spezialisierte sich an der Uni­

versität Greifswald auf Landschaftsökologie und Natur­

schutz und promovierte später an der Humboldt­

Universität zu Berlin im Bereich Agrartechnik zum Thema «Landschaftspflege auf Niedermooren». In die­

sem Zusammenhang arbeitete er in der Verfahrenstech­

nik im Bereich Grünlandbewirtschaftung. Auch für seine weiteren Projekte wie der Verbesserung der Silagequa­

lität über eine optimierte Silageverdichtung sowie an Untersuchungen zu Mulchverfahren brachte er so beste Voraussetzungen mit. Als bei ART für das Blackenpro­

jekt eine Nachfolge gesucht wurde, verschlug es den Biologen in die Schweiz. Da die Schweiz keinen Studien­

gang im Bereich Agrartechnik anbietet, wandte man sich an Universitäten in Deutschland. Dass schliesslich er zur Blacke gefunden habe, da sei schon etwas Zufall im Spiel gewesen, «auch wenn mich dieses kaum bekämpf­

bare Kraut langsam schon fast fasziniert.» Gegen Schnitt ist die Wurzel völlig resistent. Je mehr man sie verletzt, desto mehr treibt die Rosette aus und die Samen nutzen jede Verletzung der Grasnarbe, um auch nach 40 Jahren noch zu keimen. «Interessant ist auch, dass Methoden wie das Ausfräsen, die in Österreich in der Praxis funk­

tionieren, in der Schweiz versagen.» So geht die Suche nach mechanischen und physikalischen Methoden wei­

ter, denn die chemische dient dem Biolandbau bekannt­

lich nicht: «Das bisher resistenteste Exemplar habe ich vor lauter Respekt gar wieder eingepflanzt, nachdem sie 50 Sekunden Mikrowellenbehandlung überlebt hatte. Sie steht nun bei mir auf dem Fenstersims. Meine Frau, ebenfalls Biologin, spöttelt schon mal, ‹Du willst diese Pflanzen gar nicht umbringen›.»

Die beiden Biologen aus Deutschland leben mit ihren drei kleinen Kindern seit 2007 in Oberwinterthur. «Die Schweiz haben wir aber noch nicht wirklich entdeckt», bedauert Roy Latsch. «Ich muss gestehen, dass mir die aktuelle Familienphase noch wenig Raum dafür gelas­

sen hat.» Doch allmählich fänden er und seine Frau auch zu geliebten Freizeitaktivitäten zurück, was mit drei kleinen Kindern fern familiärer Unterstützung keine Selbstverständlichkeit sei: «Wenn ich Zeit finde, suche ich meine Ruhe und meinen Ausgleich in der Werkstatt.

Dann arbeite ich leidenschaftlich gern mit Holz an der Werkbank.» Dem Autodidakten gelängen immer mehr

«Kleinigkeiten», meint er bescheiden. Das Schaukel­

pferd für den Göttibuben scheint das letzte sehr befrie­

digende Unterfangen gewesen zu sein, wie die präzise Schilderung vermuten lässt. Konstruktion als Ausgleich zur Destruktion der Blacke? Und dann singt das Paar auch sehr gerne, seine Frau neuerdings auch wieder im Chor. Das sollte in Tänikon die zahlreichen Liebhaber der Sirnacher Operette aufhorchen lassen.

Etel Keller-Doroszlai, Forschungsanstalt Agroscope Reckenholz-Tänikon ART, 8356 Ettenhausen

Gegen die Blacke scheint kein Kraut gewachsen

208

P o r t r a i t

Recherche Agronomique Suisse (5): 208, 2010

Roy Latsch fait des recherches sur le compactage de l'ensilage à la Station de recherche ART. (Photo: Etel Keller, ART)

Il a essayé de lui faire un sort avec des clous chauffés à blanc, un rouleau compresseur, de l’eau chaude et même un four à micro­ondes, sans succès ou trop dispendieux en énergie. Pourtant, Roy Latsch n’abandonne pas l’idée de trucider le rumex à feuilles obtuses. «Cela me ferait vraiment plaisir si les recherches d’ART permettaient de recommander une méthode de lutte efficace à l’agricul­

ture biologique.» Le but du projet sur les rumex, d’après son responsable, est de trouver un procédé applicable dans la pratique pour lutter contre cette adventice qui est peu aimée dans l’agriculture, car elle déprécie le fourrage.

En effet, jusqu’à présent, la méthode la plus efficace consiste à arracher les plants de rumex à la main, ce qui est très contraignant et prend beaucoup de temps.

Le biologiste a grandi dans une exploitation agricole de Pfalz en Rhénanie (D) et s’est spécialisé dans l’écologie paysagère et la protection de la nature à l’Université de Greifswald. Plus tard, il a passé son doctorat à l’Université Humboldt de Berlin dans le domaine de la technique agri­

cole sur le thème «Entretien du paysage dans les tour­

bières». Dans ce contexte, il a travaillé sur les procédés techniques dans le domaine de l’exploitation des her­

bages. Ces travaux lui ont fourni le bagage nécessaire pour ses autres projets comme l’amélioration de la quali­

té de l’ensilage grâce à un meilleur compactage ou des études sur le procédé de mulching. Comme la Suisse ne possède pas de cursus dans le domaine de la technique agricole, lorsqu’il a fallu trouver un successeur pour le projet rumex, ART s’est tournée vers les universités alle­

mandes et le biologiste s’est retrouvé en Suisse. L’affecta­

tion de Roy Latsch à la problématique du rumex est donc due en grande partie au hasard «même si cette plante pratiquement impossible à combattre me fascine presque aujourd’hui.» La racine est totalement résistante à la fauche. Plus on la blesse, plus la rosette se développe. Les graines profitent de toutes les lacunes du tapis végétal pour germer, même au bout de 40 ans. «Il est également intéressant de constater que des méthodes comme le fraisage, qui fonctionnent dans la pratique en Autriche, ne marchent pas en Suisse.» La recherche de méthodes physiques et mécaniques se poursuit, car une méthode chimique ne serait évidemment d’aucune utilité en agri­

culture biologique. «Par respect, j’ai replanté l’exem­

plaire le plus résistant que j’ai rencontré jusqu’ici. Il a sur­

vécu à 50 secondes de traitement aux micro­ondes et trône désormais chez moi sur le bord de la fenêtre. Ma

femme, qui est également biologiste, se moque parfois de moi et me dit: en fait, ‹tu ne veux pas vraiment tuer cette plante›.»

Les deux biologistes allemands vivent avec leurs trois enfants en bas­âge à Oberwinterthour depuis 2007.

«Nous n’avons pas encore vraiment découvert la Suisse», regrette Roy Latsch. «Notre situation familiale actuelle ne nous en laisse pas vraiment le temps.» Toutefois, sa femme et lui arrivent à rependre petit à petit les activités qu’ils aiment, ce qui n’est pas simple avec trois petits enfants loin du soutien du reste de la famille: «lorsque j’ai du temps, je cherche le calme et trouve mon équilibre dans mon atelier. Là, je travaille le bois avec passion sur mon établi. Je réussis de plus en plus de petites choses.»

déclare modestement l’autodidacte. Le cheval à bascule destiné à son filleul semble être sa dernière oeuvre, très réussie si l’on en juge par la description de la sculpture. La construction en guise de compensation à la destruction du rumex? Le couple aime également chanter. La femme de Roy Latsch a d’ailleurs repris la chorale récemment, ce qui devrait faire le bonheur des nombreux amateurs d’opérette de Sirnach à Tänikon.

Etel Keller, Station de recherche Agroscope Reckenholz-Tänikon ART, 8356 Ettenhausen

Roy Latsch veut la peau de Rumex obtusifolius

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Lindau et l’ecole polytechnique fédérale de zurich eTh zürich, Department of agricultural and foodscience. Agroscope est l’éditeur.

cette publication paraît en allemand et en français. elle s’adresse aux scientifiques, spécialistes de la recherche et de l’industrie, enseignants, organisations de conseil et de vulgarisation, offices cantonaux et fédéraux, praticiens, politiciens et autres personnes intéressées.

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