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Academic year: 2022

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(1)Remarques sur l'evolution du reseau urbain. en Suisse de. 1850. ä. 1960. Jean-Luc Piveteau. Dans une publication anterieure1, nous avons etudie la. distribution. tion. des. leur taille. communes. de la Suisse en. fonc¬. 1850 et en 1960. Les resultats de cette confrontation nous ont permis d'apprecier les changements intervenus dans la texture du reseau des. de. en. agglomerations. des. plus petites aux plus entre ces deux dates-reperes. Mais ils grandes n'ont, toutefois, constitue qu'une approche, car ils laissaient ouvert le probleme de l'identite des loca¬ lites mutantes: de ce que certaines categories sta¬ tistiques se soient enrichies et d'autres se soient appauvries, il serait abusif de tirer en effet, que la compensation numerique s'est effectuee selon un principe de moindre modification. Rien n'autorise ä dire que si, par rapport ä celle de 1850 la pyramide de 1960 accuse une diminuation de nombre ä la. dans l'optique de notre theme; la classe numerique des communes qui, en 1960, comptaient de 0 ä 250, de 250 ä 500 de 100 000 ä 700 000 habitants; ou que l'on veuille,. au contraire, connaitre le destin, cent dix ans plus tard, des communes qui, en 1850, 20 000 ä rassemblaient de 0 ä 250, 250 ä 500 50 000 habitants, notre matrice montre que la coin-. cidence diminue avec la taille. En d'autres termes, regarde vers les rangs inferieurs, plus le nombre des communes ayant conserve en un siecle, leur categorie de depart, augmente (cf. fig.). On est tente d'en deduire que l'armature des centres de peuplement presente aujourd'hui bien plus de traits communs avec la Situation du milieu du XIX" siecle au niveau des villages qu'elle n'en offre ä celui des villes moyennes ou grandes. plus on. hauteur. des tres petits centres, et un accroissement inverse au niveau des villes, ce soit sous l'effet d'un simple transfert des communes manquantes du bas vers les communes desormais plus nombreuses du haut. Au surplus, ä l'interieur meme des tranches de taille qui, quant aux effectifs de villages ou de cites des ont peu change voire n'ont pas change mouvements non negligeables de communes se declassant et de communes progressant, ont pu avoir lieu qui n'apparaissent evidemment pas. Bref, s'il est legitime, au terme d'une semblable recherche, de conclure que, moyennant certaines deformations localisables quant aux strates qu'elles affectent, le reseau des impacts du peuplement en 1960 ressemble par sa texture generale au reseau de 1850, il est exlu d'affirmer d'emblee que ce sont toujours les memes noms de lieux que l'on doit retrouver en tete, au centre ou en bas de cette hierarchie fondee sur le rang. Seule une etude nominale des 3095 com¬ munes helvetiques permet de lever cette hypotheque. Nous l'avons effectuee en procedant ä l'aide d'un tableau ä double entree. Sur chacun des axes nous avons porte les dix classes d'agglomerations arbitrairement mais coutumierement distinguees l'un de ces axes se rapportant ä 1850, et l'autre ä 1960. Ensuite de quoi, chaque localite a ete inscrite ä l'emplacement de celle des 100 positions theoriques possibles qui correspondit ä son cas. II en est resulte une disposition grossierement lineaire, et relativement peu dispersee, dont nous voudrions rendre compte ici. La premiere Observation fundamentale est la suic'est ä dire, vante. Que l'on cherche l'origine. destin de communes CO. '. 20.000/50.000 hab.. 10.000/20.000 hab.. 5000/10.000 hab.. 2000/5000 hab.. 1000/2000 hab.. ¦. 156. qui.en 1850, comptaient:. 500/1000 hab.. rd. 250/500 hab.. 0/250 hab. (En traits gras, les diflerentcs categories dc ramenees ä 100% communes en 1850 ;en traits minecs, la Ventilation de ces differentes categories 110 ans plus tard.).

(2) Une analyse precise de. ce. tableau d'identification. conduit cependant ä des reflexions plus nuancees. Les agglomerations qui, de nos jours, comptent plus de 10 000 habitants, ont toutes augmente depuis 1850. Et cette promotion s'est effectuee sans modifier, pour l'essentiel, la hierarchie selon le rang: ou, si l'on veut, ces differentes communes urbaines ont grandi en respectant leur classement de depart de. <v. ¦.">. origine «V. <t. f* <r. des. communes. qui,enl960,. r»' T. comptaient:. 1850. 100.000 hab. et plus. Quant aux communes qui groupent actuellement moins de 5000 habitants, elles sont issues d'un triple Processus evolutif. Bon nombre d'entre elles, nous l'avons vu, n'ont pas en l'espace de 110 ans change de categories, meme si a l'interieur de celles-ci elles ont connu un declin ou un gain demographique2. Une proportion notable provient ensuite des classes de rang moindre. Un contingent plus reduit enfin, se excepcompose de celles qui ont dechu d'une ou de deux classes. Ces niveaux intionnellement ferieurs presentent donc un melange de trois types de communes dont deux sont inconnus parmi les categories urbaines de plus de 10 000 ämes: Celles qui se sont maintenues et celles qui ont retrogarde. Si l'on essaie de transposer ces observations statis¬ tiques dans une perspective spatiale, on en tire dif¬ ferentes reflexions. Les grandes lignes de la strue¬ n'ont fait finaleture urbaine au sens strict ment que s'aecuser. Sans doute les rythmes de developpement ont-ils ete differents selon les villes, entrainant une elongation de la pyramide urbaine. Sans doute aussi le classement a-t-il subi des modi¬ detronant Geneve au profit de Zürich fications mais les points d'ancrage majeurs de par exemple l'armature se sont affermis, soulignant plus forte¬ ment que jamais cette topographie urbaine teile qu'elle s'esquissait il y a un siecle. A l'echelle des districts, en revanche, le maillage des centres de dimensions inferieures apparait comme sensiblement perturbe, puisqu'il juxtapose des com¬ munes dont les rapports de tailles se presentaient autrement: il imbrique, en un tissu composite des localites aux tendances demographiques divergen¬ tes. Au niveau «rural» par consequent, les points forts et les points faibles se redistribuent suivant un canevas nouveau. A la difference de ce que l'on observe pour les villes moyennes ou grandes, la carte de 1960 ne peut plus etre, ici, la replique de. tions de voisinage nouvelles. Les disparites macroregionales et les disparites micro-regionales sont ä mettre, chaeunes, en correlation avec la dynamique de l'armature urbaine speeifique ä leur niveau: croissance positive inegale pour les premieres, combinaisons de croissance, de stabilite et de decroissance pour les secondes.. celle de 1850. Et ce sont finalement, les mecanismes meme de la differenciation spatiale qui sont concernes. A. Remarques. l'echelle des grands ensembles regionaux, articules sur les niveaux superieurs de l'armature urbaine, les inegalites vont proceder, dans le cadre d'une texture peu modifiee, de l'ecart numerique grandissant qui separe les villes: les cites les plus riches en hommes etendant leur ombre sur les autres, ä cause pro¬ bablement et ä la mesure en tout cas de leur puissance demographique. A l'echelle des petits espaces,. .50.000/100.000 hab.. 20.000/50.000 hab.. 10.000/20.000 hab.. 5000/10.000 hab.. 2000/5000 hab.. L-. 1000/2000 hab.. 500/1000 hab.. 250/500 hab.. 0/250 hab. (En traits gras, les differentes categories de communes en 1960 ramenees ä la. Ventilation. 100%;. de ces. differentes categories. en. traits minces. auparavant.). 110 ans. ces inegalites naitront de modifications apportees ä la texture meme du reseau des centres, par la juxtaposition d'essors et de declins generateurs de rela¬. «Quelques aspects de la strueture urbaine Suisse». Cah. de Besancon, No. 16, 1967.. 1. en. Lä, evidemment, se pose la question des Conven¬ tions retenues. Une division plus fine eut fait apparaitre sans aucun doute de plus amples changements. Mais, selon toute vraisemblance, les ten¬ dances generales resteraient les memes.. 2. 157.

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