SUR BOIS, SUR‚TOILE, ETC. . 299
Raphaöl Sanzio d’Urbino, ne' en 1483 ‚ qui fut deson temps, comme il est en’core aujourd’hui, le prince de la peinture.
A Venise, une phalange de précurseurs, plus compacte, plus nombreuse, pre'pare Pére nouvelle, que doivent illustrer Titien, Tintoret, Véronésc. Ci—
tons seulement Gentile et Jean Beilini; le premier, sans cesse absorbe' par
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Fig. 250. — La SainteFamille, par Léonard deVinci, d'aprüs letabfeau dumusée de I‘Ermimge,
%) Saint-Pétersbourg.
la recherche des the'ories d’un art qu‘il exercait pourtant avec tout l’abandan d’une äme inspirée; le second‚ que pré0ccupa sans cesse 1’union de la force et de la gräce, et qui a soixante—quinze ans sembla trouver une seconde jen- nesse pour suivre avec une heureuse audace l’exernple de son él‘eve le Gior- gione, né en 1477, mort en 1511 , qui venait de tout innovcr en fait de dessin et de couleur‚ et fut le maitrc de Jean d’Udine, de Sébastien del