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Jean Cantineau (1899-1956)

Par H. Fleisch, Beyrouth et J. Staecky, Paris

Le 8 avrii 1956, s'eteignait ä Sainte-Genevieve-des-Bois, pres Paris,

rOrientahste Jean Cantineau. Depuis 1947, il oecupait la chaire

d'Arabe Oriental ä l'Ecole Nationale des Langues Orientales Vivantes

de Paris. C'est ä l'arabe en effet qu'il a consacr6 la majeure partie d'une

activite scientifique qui s'etendait de l'epigraphie ouest-semitique au

comparatisme semitique et ä la linguistique generale

J. Cantineau est n6 ä ßpinal (Vosges) le 9 juin 1899. H passa son

enfance ä Saint-Cloud, pres Paris, et fit ses etudes secondaires au Cours

Saint-Louis. II etait doue et pour les Sciences et pour les Lettres. C'est

un baccalaureat Latm-Sciences et Mathematiques, qm couroima ses

etudes secondaires (juillet 1918). Quand, en 1924, les circonstances lui

permirent d'entrepreiidre ses etudes superieures k Aix-en-Provence, sa

licence fut une licence es-lettres, licence classique, suivie de peu d'un

Diplome d'fitudes Superieures des Langues Classiques (juin 1926). Mais

en 1927, J. C. publiait auJournalAsiatique(N"dejanvier-mars,p. l-_i7)_

du ms. 1223 de la Bibliotheque Mejanes (Aix-en-Provence), une Lettre

du Moufti d'Oran aux Musulmana d'Andalousie ; il avait su y reconnaitre:

„de l'espagnol ecrit en caracteres arabes", done „un manuscrit morisque",

oü se cachait la traduction espagnole de la lettre arabe du Moufti d'Oran.

Cette toute premiere publication (que J. C. n a pas reprise dans la

Bibliographie finalei de ses oeUvres) manifeste pour nous une orientation

decisive de sa vie de savant: l'arabe, le senutique_U-n effet, deux ans

apres (Novembre 1928), il est diplöme de l'Ecole Pratique des Hautes

fitudes (Paris), avec un travail sur le Nabateen (4b) qui inaugure brillam-

ment'' une production scientifique couvrant une trentaine d'annees

malgre sa fin si prematuree. H ajoute le Diplome de 1 Ecole du Louvre

(Archeologie Orientale, juin 1929).

L'Orient I'attire et il passe cinq annees en Syne (1928-1933)^ h titre

de pensionnaire de l'Institut Frangais de Damas. De frequents sejours

ä Palmyre lui permettent de publier les nombreuses inscriptions mises

au jour par les fouilles du Temple de Bei et les decouvertes fortuites et de

1 Les chiffres en italique renvoient k cette Bibliographie.

2 Honors d'un prix sur la Fondation Bordm (Ac. Insc. et B. L., 27 janv

1933).

(2)

Jean Cantineau

(3)
(4)

Jean Cantineau 16

revoir sur place les textes dejä publies'. En meme temps, il entreprend

une monographie systematique sur l'arabe parle ä Palmyre. Ceci le met

k meme de presenter en Sorbonne (1935) sa these principale sur le

Dialecte arabe de Palmyre (6) et sa these secondaire sur la Grammaire du

palmyrinien epigraphique (48), qui lui valent le titre de Docteur es-

Lettres. Depuis son retour de Syrie (1933), il etait charge de cours k la

Faculte des Lettres d'Alger (Linguistique generale et langues semitiques) ;

en 1936 il devint professeur titulaire. L'annee precedente, il avait fonde

le Laboratoire de Phonetique de cette Üniversite (28). De son enseigne¬

ment ä Alger, sortit le Cours de Phonetique Arabe (1), precieux instrument

de travail qui va etre republie ä Paris, dans Ie Memorial Jean Cantineau,

avec l'introduction et la premiere partie (41 pp. de manuscrit) de la

nouvelle edition qu' il preparait.

Les liens avec I'Orient n'etaient pas coupes pour autant, et J. C.

restait I'epigraphiste, pour I'arameen, de la mission archeologique de

Palmyre, poursuivant I'edition des inscriptions de ce site (56', 57).

Plusieurs sejours en Syrie et en Jordanie, oü il parcourt au prix de

nombreuses fatigues villages et tribus, lui fournissent la matiere d'etudes

dialectologiques originales et de grande valeur^. II se livre bientot ä un

travail parallele sur les parlers arabes d'Afrique du Nord (15—19). Mais

l'etat de sa sante limitait ses randonnees. Le climat d'Alger l'eprouvait, lui occasionnant en particulier de penibles crises d'asthme. En 1947, il obtenait

enfin la chaire d'arabe oriental ä l'Ecole des Langues Orientales de Paris.

Une partie tres originale de son travail residait pourtant ailleurs. Les

questions de structure linguistique l'avaient toujours attire, et 1948

marqua le tournant de sa carriere, par la publication de sa traduction

fran9aise des Grundzüge der Phonologie de N. Troubetzkoy (26).

Desormais l'aspect significatif des faits linguistiques retint tout son

interet et il resolut d'introduire dans l'etude de l'arabe (et du semitique)

les methodes de la phonologie (5, 20, 21, 27, 30, 41). II dirigea dans la

voie de la phonologie la description du Parier arabe de Tripoli (Liban),

par Hassan el-Hajje (Paris, 1954). En 1953, les necessites de son

enseignement l'amenerent ä publier, en collaboration avec Y. Helbaoui

un Manuel iUmervlaire d'Arabe Oriental (8), mais lä encore la preoccu¬

pation phonologique se manifesta dans la transcription remarquablement

sobre et claire.

1 Nombreuses sont les publications de cette periode (50 k 55), recompensees

sm' la Fondation Drouin (Ac. Insc. et B. L., 14 mars 1931).

* On remarque en particulier les Parlers arahes du Horän (7), vaste

enquete de geographie linguistique et les Ktudes sur quelques parlers de

nomades arabes d'Orient (10), oü, pour la premiere fois, est esquissö un classe¬

ment des parlers nordarabiques (Ann., III, p. 222 sq.).

(5)

W. Fleisch et J. Stabcky

AAii, fait valoir l'oeuvre accomplie sur l'arabe par

W. MABCAis a ddja f^^* ^^^^^^^ Inscriptions et BeUes Lettres,

J.C. (Comptes Bendusde^^ ^.intenant caract6rise;

Seance du 20 avril ^«^^^ . ^11^ debute, mis ä part la publication

brievement son oeuvre epigr^^^^^^^^ ^^^^ ^ ^

de quelques textes «"^arab^^^^^^^^^^ ^^^.^^^ ^

rrforruSTSle^^^^^^ seul ouvrage sur la question. Un

repertou-e fort ""^'^Y ire du palmyrenien Epigraphique {48),

travail cetTe fois, d'une etude exhaustivt

mais avec cette differ nee qu ils a^^^^ inscriptions inedites, aussi bien

etbaseesurune conn—^ ^^.^^ linguistiques particuliers au i

que de celles ^eja publiee^^^o ^^^^^^.^ cependant com- \

palmyrenien y sont discutes avec s g ^^^^^^^^ ^

pieter la öramrmne par ^^^^^ Notons en passant que la

sentir dans ' ^f^^^^J^^Z.it l^r.^^^ en 1936 {Die Sprache der

grammaire que F. BosEKTHA ^ ^^.^ entierement double

;..lr.2/rer.Ä ^'„^ ^ independant du premier, parfois

emploi, car eile ^-^l^^^^^^e, quoique moins riebe dans les faits

plus P0USS6 dans la Partie theoriq , q ^.^^^ inscription,

enregistres. Ap-s la Gram« ^^^^^^^ comprenant 360 textes

<fePaJm,re,dont J. C. redig^aneu^^^^^ ^^^^

ou groupes de textes, doi^tJe^ P^^^

permettent de luger de laforme de ^^^^ ^^^^ commentaire

de nombreux inedits dans la '^"""^^l ' photographiques.

plus .tendu ^f^^^X^:^!^^^^ ei peu Velopp.. mais

Le commentaire historique nioins l'avantage tres reel de

:^TuZol^-^^^ de nombreux textes

mettreauss tota a dispo Semiticaruni dans son second

nouveaux. Le ^'^'^us j^'^^^^ put ainsi emegistrer d'importantes

fascicule reserve au palmyrenie , p 479^-482).

corrections ou additions (C7SJi, J^^^^.i^n de J. C. ä notre con-

Du point de vue ^-^^^^^^^^^^^^ Un point important reste pourta t

naissance du palmyrenien J ^ de I'arameen. Lalangue des

controverse:laplacedeced^^c e^^^^^^ _ I'arameen d'Em

inscriptions prolongerait .^^^^^^^^ ^^^^^^ type oriental. En faft

pire, mais elle -r-t mflu^^^^^^^ P^^. ^„ , Antioche nous empec ^

notre ignorance de 1 arameen pa ^^^^^.^^^ ^^^.^ P e

=rrS^r— "-s-

r:p»f^. P^o»::*: (» - bi«. et . Q»»«,, «,,e.eat ^„

(6)

Jean Cantineau 17

le verbe hivh). Palmyre ignore la seconde et ne presente que sporadique-

ment la premiere. C'est pourquoi nous nous rallierions plutot au point de

vue de F. Rosenthal qui estime que le palmyrenien des inscriptions est

une langue vivante qui continue I'arameen de I'epoque perse. II semble

d'ailleurs que J. C. ait quelque peu modifie sa position initiale (voir par

ex.: Archiv f. Orientforschung, XI, 1936, p. 380 sq.). Quoiqu'il en soit,

les textes de Hatra ont montre que, contrairement ä ce que pensait

F. Rosenthal, il existait dejä un arameen oriental htteraire au debut

de notre ere, mais qu'on ne saurait, avec J. C, y ranger le dialecte de

Palmyre. Les traits orientaux, d'ailleurs rares, que presente celui-ci,

s'expliquent par une evolution interne, mais aussi par une influence

Orientale, car il faut rendre compte de la presence simultanee de faits

heterogenes, comme les pluriels en -ayyä et en -e.

Ce n'est qu'occasionellement que J. C. s'est Interesse ä des inscriptions

autres que palmyreniennes : il a ecrit quelques Remarques sur la stele

arameenne de Sefire-Soudjin (53), qui sera republiee prochainement, en

meme temps que deux steles fragmentaires de memo origine^. II pensait

alors pouvoir identifier le mysterieux Bargaya roi de Katka avec le

souverain de l'Assyrie. II a aussi publie quelques inscriptions sud-

arabiques (voir plus haut p. 16).

Par ailleurs, la langue de Ras-Shamra fit I'objet de sa part d'une etude

pertinente, exposee et defendue dans trois articles (34). Des 1932, il avait

clairement saisi Ie caractere original de I'ougaritique : il le considerait

comme une langue nouvelle, du semitique occidental certes, mais dis-

tincte de I'arameen et du cananeen. M. Cohen, faisant le point dans les

Langues du Monde (nouvelle edition, 1952, p. 105), trouvait lui aussi

,, preferable de lui donner une place ä part"^.

Le professeur Cantineau habitait avec sa femme et sa fille un pavilion

aux environs de Paris, ä Sainte-Genevieve-des-Bois. C'est la qu'il

recevait amis^ et eleves, qui gardent un souvenh emu du charme de son

1 La stele fragmentaire conservee ä Beyrouth paraitra dans la Bulletin

du Musee do Beyrouth.

' Pour une de ses dernieres contributions, ä savoir: quelle langue on parlait en Palestine ii I'epoque du Christ (14), nous pouvons preciser que la conclusion de BiRKKLAND & laquollo il se rallie (l'existence de I'hebreu comme langue vivante dans une partie de la population), est confii'mee par les decouvertes de la Mer Morte (cf. J. T. Milik, I3ix ans de decouvertes dans le desert de Juda, Paris, 1957, p. 89).

' J. Cantineau etait Correspondant do rAcademie des Inscriptions ot

Belles Lettres, depuis le 19 decem. 1947. De plus il etait membre do plusieurs

societes savantes: la Deutsche Morgenländische Gesellschaft; la Societe

Asiatique; la Societe Linguistique de Paris; la Linguistic Society of America;

le Groupe Linguistique d'lStudes Chamito-Semitiques (GLECS) ; et collabora-

tem' de Orbis, Bulletin International de Documentation Linguistique.

a ZDMG 108/1

(7)

18 W. Fleisch et J. Stakcky

accueil et du desinteressement avec lequel il suivait leurs travaux

menageant ni son temps ni sa science. II ne tenait pas comnt A^*^

exigences d'une sante tres delicate et la maladie, ehretiennement

portee, vint I'etnporter, en pleine possession de ses moyens intelle i^^f

ä la fin du rude hiver 1956. Jean Cantineau devait ä son propre tra ^ ^'

la majeure partie de sa vaste science linguistique. H ne craignit ^

d'ouvrir des voies nouvelles: il le faisait avec beaucoup de '

d'esprit et l'on peut etre assure que son oeuvre est de celles qui s ^

Bibliographie

etablie et dispos^e par l'auteur meme (en premier lieu les ouvrairo

articles). P^^'s los

A. — Linguistique arabe

1. Cours de phonetique arabe. Alger (Millen) 1941; 2 fasc. polyc

V-175 p. (2eiiie ed. en preparation sous le titre: Photioloqie et '

arabe). ' ^fronet ique

2. Le pronom sujfixe de Seme personne singulier masculin cn urube I

dans les parlers arabes, BSL xl-1939, 89—97. <^Mssique et

3. La ricitation coranique ä Damas et ä ^ig^er,Annales de l'Institut Vi?

Orientales de laFacultö des Lettres d'Alger, vi-1942--i947^ rr ^^""^"^

4. Racines et schemes, Milanges William MarCais, Paris 195o/p i ig

5. Esquisse d'une phonologie de l'arabe classique, BSL xliii-i94g^ 124.

B. — Dialectologie arabe

6. Le dialecte arabe de Palmyre, these principale pour le doctoral '

Mömoires de l'Institut Frangais de Damas, Beyrouth I934 I f> ^^''^ttres, x-287 p. in-8"; II, Vocabulaires et textes, vii-149 p. in-go^ ^^^^^ ^amtnaire, 7. Les parlers arabes du Hörän, I, Notions generates, grammaire "^^^ *exte.

in-8», Paris (Klincksieck) 1946; Atlas, 60 cartes (ibid.) ig^Q /p^."*^^ P- linguistique de la Societö de Linguistique de Paris, n» 52). ^^°llection

8. Manuel üimentaire d'arabe oriental (parier de Damas), eu coli u

avec Y. HELBAom, 124 p. in-8», Paris (Klincksieck) 1953 '"'"^»'a.tion

9. Enquete priÜminaire sur les parlers arahes du Hörän, Ji»r

pp. 173-185. ^xxiv-i933_

10. ätudes sur quelques parlers de nomades arabes d'Orient, Annales d 1'r d'Etudes Orientales de la Faculty des Lettres d'Alger, II- 1 93g ^ 1 Institut

III-1937, pp. 117—237, carte hors texte. 'PP- 1—118;

11. Notes sur le parier arabe des Druz de la montagne Hördnaise ih

pp. 157—185, carte hors texte. ' " 1^-193^^

> „Pour l'ensemble de ses travaux öpigraphiques et pjjji

l'Academie des Inscriptions et Beiles Lettres decerna ä J. q ° °8iques'-,

prix Clermont- öanneau (22 mai 1953). De plus cette nierne'^ A^*^"^"^^ ^®

decerna ä MadaMe Cantineau le prix Thorlet „pour l'oeuvre d** dömie

(8 juin 1956). ® mari"

(8)

Jean Cantineau 19

12. Reniarqucs sur les parlers de sedentaires syro-libano-palestiniens, BSL

xl-1939, pp. 80—88.

13. Le vocalisme radieal de l'inaccompli dans le parier arabe d'Alep, BSL

xlv-1949, pp. 61—73.

14. A propos d'un prStendu emprunt de l'arabe dialectal au herbere, Orbis III- 1954, pp. 524—525.

15. Giographie linguistique des parlers arabes algiriens, 2eme Congres de la

Federation des Societes Savantes d'Afrique du Nord, Tlemcen, 1936,

Actes p. 91—93.

16. Les parlers arabes du dipartement d'Alger, 3öme Congres de la memo

Federation, Constantine 1937 = RevueAfricaine Ixxxi- 1937, pp. 703—711

et carte hors texte.

17. Les parlers arabes du departement de Constantine, 4eme Congres de la

meme Federation, Rabat 1938, Actes pp. 849—863 et carte hors texte.

18. Les parlers arabes du dipartement d'Oran, Revue Africaine lxxxiv-1940,

pp. 220—231 et carte hors texte.

19. Les parlers arabes des Territoires du Sud, ibid. lxxxv-1941, pp. 72—77

et carte hors texte.

20. Riflexions sur la phonologie de l'arabe marocain, Hesperis xxxvii-1950, pp. 193—207.

21. Analyse phonologique du parier arabe d'el-Hamma de Gabis, BSL xlvii-

1951, pp. 64—105.

22. La dialectologie arabe, Orbis IV-1955, pp. 149—169.

23. Notes sur le parier arabe de Mecherfi, Milanges Louis Massignon, t. I,

pp. 305—314, Damas 1956 (Institut Franfais de Damas).

24. Notes sur les parlers arabes des oasis syriennes: Qariten Palmyre, Soukhni, Studi Orientalistici in onore di Giobgio Levi Della Vida, vol. I, pp. 120—

131, Rome 1956.

25. The Phonemic System of Damascus Arabic, Word xii-1956, pp. 116—124.

C. — Linguistique generale

26. Principes de Phonologie, traduction des Grundzüge der Phonologic de

N. S. Troubetzkoy, xxxiv-396 p. in-8», Paris (Klincksieck) 1948.

27. Les oppositions significatives, Cahiers Ferdinand de Saussure 10 (1952),

pp. 11—40.

28. Le laboratoire de plwnitique expirimentale de la Faculti des Lettres d'Alger, Annales Universitaires do l'Algerie, 1936, n" 3—4, pp. 50—55.

29. Le laboratoire de phonetique de la Faculti des Lettres d'Alger, Annales

Universitaires de l'Algerie, 1941, n" 7—8, pp. 72—77.

30. Le classement logique des oppositions. Word xi-1955, pp. 1—9.

D. — Linguistique semitique

31. De la place de l'accent de mot en hibreu et en arameen biblique. Bulletin d'fitudes Orientales de l'Institut Frangais de Damas, I, 1931, pp. 81—98.

32. Accadien et sudarabique, BSL xxxiii-1932, pp. 175—204.

33. ijlimination des syllabes breves en hebreu et en aramien biblique, Bulletin

d'Etudes Orientales de l'Institut Frangais de Damas, II, 1932, pp.

125—144.

34. La langue de Ras-Sliamra, Syria, xiii-1932, pp. 164—169; xx-1940,

pp. 38—61; Semitica III-1950, pp. 21—34.

(9)

20 W. Fleisch et J. Stabcky, Jean Cantineau

35. Naha-teeii et arabe, Annales de l'Institut d'Etudes Orientales de la Fao U '

des lettres d'Alger, I, 1934—1935, pp. 77—97.

36. Une alternance qtiantitative dans les pronoms suffixes simitiques Tk^v

xxxv'iii-1937, pp. 148—164. '

37. La rriMtation des sifflantes en sudarabique, Melanges Gaudefroy-Dwm

BYNßJS, Le Caire 1939, pp. 313—323.

38. Le nom de nombre „six" dans les langues simitiques, Bulletin des 1?+ i

Arabes, 1943, n» 13, pp. 72-73. ■C'tudes

39. Toujours ä propos de mittu-muttu, ibid., 1943, n» 15, p. 134.

40. La voyelle de secours i dans les langues semitiques, Semitica TT i n

pp. Öl— 67. ^A-1J49,

41. Essai d'une phonologie de Vhebreu biblique, BSL xlvi-1950, pp. go i o<>

42. La notion, de „scheme" et son alteration dans diverses langues sim V •

Semitica III-1950, pp. 73—83. ^^tiques,

43. Le consonantisme du simitique, Semitica IV-I953, pp. 79—94.

44. Quelle langue parlait le peuple en Palestine au ler siecle de not

Semitica V-1955, pp. 99—101. ^'"c ^

45. L'enclise au verbe en hebreu biblique, Milanges Isidobe L^vy (An

de l'Institut de Philologie et d'Histoire Orientales et Slaves t xi-'^i^.f""''

pp. 35-41, Bruxelles. " '''"-1953)

E. — Epigraphie semitique

46. Le Nabatien, I, Notions ginerales, iriture, grammaire, xi-112 n ■

Paris (Leroux) 1930; II, Choix de textes, Lexique, vi-222 p Ko" "^"^"»

1932- " '

47. Inveii'taire des inscriptions de Palmyre (Publications du Museo Nnf

Syrien de Damas), 9 fascicules, Beyrouth 1930—1936. ational

48. Grarriniaire du palmyrinien ipigraphique, these oomplementaire d

dootorat es-lettres, xi-165 p. in-S», pl. hors texte, Le Caire (T

Frangais d'Archeologie Orientale) 1935. ^^nstitut

49. Nouvelles inscriptions sudarabiques du Musie Barelj/ ä Marseille n

d'Assyriologie xxiv-1927, pp. 135—146. ' ^^'^'^ne

60. Fouilles ä Palmyre, Melanges de l'Institut Francais de Danina t

pp. l-15,pl.I-VL 1-1929,

61. Textes funiraires palmyriniens, Bevue Biblique xxxix-1930, pp. ggn

52. Inscriptions palmy riniennes, Revue d'Assyriologie xxvii-1930, pp o-P^^^

(n° 1 a 36; un tir6 ä part reproduit ces memos numeros et y ^1

n" 37 a 105; on le trouve d'occasion chez l'editeur P. Geuthneii

53. RemC^rques sur la stele aramienne de Sefiri-Soudjin, Revue d'Assv* ■

xxviii-1931, pp. 167—178. •»'"ologio

54. Textes palmyriniens provenant de la fouille du temple de B'l

xii-1031, pp. 116—142. ' ^yria

55. Un ,,RestituXor Orientis" dans les inscriptions de Palmyra t

Asiatique ccxxii-1933, pp. 217—233. ' '^'^urnal

66. Tadtfiorea, Syria, xiv-1933, pp. 169—202; xvii-1936, pp 2R7

346—355; xix-1938, pp. 72—82, 153—171. '='"—282,

67. La S'f^iane dans une inscription palmy rinienne, Melanges syri^y,

d ReIJ^: Dussaud, Paris 1939, pp. 277—279. "fferts

(10)

Hans Heinrich Schaeder

31. Jan. 1896-13. März 1957

Ein Nekrolog 1

Von Omeljan Pbitsak, Hamburg

Wer nicht von dreitausend Jahren

Sich weiß Rechenschaft zu geben.

Bleib' im Dunkeln unerfahren.

Mag von Tag zu Tage leben.

J. W. Goethe, West-östlicher Divan

(Buch des Unmuts)

And which of us shall escape whipping ?

That your sixty years have not been wasted.

Wystan Hugh Auden, For T.S.Eliot (1948)

Am Morgen des 13. März 1957 verschied in Göttingen nach langem,

schwerem körperlichen und seelischen Leiden der ord. Professor für

Orientalische Philologie und Religionsgesehichte Hans Heineich

Schaedeb. Mit ihm hat die an großen Gestalten gewiß nicht arme deut¬

sche Orientalistik einen ihrer interessantesten Vertreter, ja man darf

sagen in seiner Art Einmaligen verloren.

Wenn man das Leben eines großen Orientalisten darzustellen hat,

pflegt man, nachdem man einleitend die obligatorischen Daten angeführt

hat, die von seinem Ich abgesonderte Geschichte der von ihm vertretenen

bzw. geschaflfenen Wissenschaft an sich zu schildern. Bei Schaedeb aber

hatte das Sichaneignen geistiger Phänomene bei aller strengen Wissen¬

schaftlichkeit immer das Persönlich-Bezogene, er bewegte sich stets an

der Grenze zwischen Wissenschaft, Kunst, Philosophie und Religion,

ebenso wie die Wahl seiner wissenschaftlichen Themen gewöhnlich durch

sein aus dem 16.—17. Jh herübergerettetes humanistisches Lebensbild

bestimmt wurde. Im Zeitalter der immer weiter fortschreitenden Speziali¬

sierung der Geisteswissenschaften, die — im Gegensatz zu den Natur¬

wissenschaften — schon durch ihre Absonderung vom täglichen Leben

allein ihre esoterischen Selbstziele verfolgten, wollte und konnte er nicht

1 Aus Platzmangel können hier nur die wichtigsten bibliographischen

Angaben angeführt werden. Eine vollständige Bibliographie der Schriften

von H. H. Schaedeb soll an einer anderen Stelle erscheinen.

Der Witwe des Verstorbenen, Frau Dr. Grete Schaedeb gebührt ein

besonderer Dank. Sie hat dem Schreiber dieser Zeilen das Archiv ihres Gatten

zur Verfügung gestellt, bemühte sich in Korrespondenz mit den Freunden

von Sch., verschiedene Episoden aus dessen Jugendzeit zu ermitteln und

stand ihm immer hilfsbereit zur Seite.

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