par A. Quiquerez
M. Morlot y a seulement ajouté quelques pages sur d'autres recherches qui ont eu lieu en 1854-, dans le lac d'Inckwyl
sèment
trait
aux découvertes faites dans le lac de Modssedorf;M. Morlot y
a seulement ajouté quelques pages sur d'autres recherches qui ont eu lieu en 1854-, dans le lacd'Inckwyl.
Del'ensemble de ces publications et d'autres écrits encore,
il
ressort qu'à une époque antérieure aux temps historiques, la Suisse était habitée par une race d'hommes vivant à l'état sauvage, ne connaissant l'usage d'aucun métal et n'em-ployant que des corps durs tels que les pierres, lesos,
les cornes pour se construire des habitations souvent au moyen de pilotis sur le rivagedes lacs ou des rivières, ou pour s'en former des armes et des engins propres à laguerre,
à lachasse ou à la pêche ou enfin pour divers usages domesti-ques.
Ces instruments, appartenant à
l'art
le plus grossier et le plus rudimenlaire sont identiquement les mêmes que ceux dont font encore usage les peuplades les plus sauvages de l'Amérique et del'Australie,
et que ceux qu'on rencontre comme objets d'antiquité dans toutes les contrées del'uni-vers. L'homme sorti nu du sein de sa mère avait partout les mêmes besoins et les mêmes instincts; de là celte similitude dans les premiers instruments dont
il
a fait usage. Aussil'art,
dans son enfancen'est-il
pas moins intéressant à étu-dier quel'art
arrivé à sa perfection. C'est en vain que les peintres nous représentent Adam et Eve sortant admirable-mentbeaux de l'Eden où ils avaient péché: cette beauté pri-mitive nous paraît douteuse, lorsque nous voyonssortir
de la vase des lacs ces crânes humains qu'on serait presque tenté de ranger dans la classe des singes, etl'on
se demande si le type de la première race humaine s'est successivement défi-guré ou si, parlant del'état
de sauvage où l'onvoit
encore les peuples del'Australie, il
s'est graduellement perfectionné, à mesure quel'industrie lui
a rendu la vie plus facile ou moins dure? Ce sont là des questions que nous ne tenterons pas de résoudre au sujet des antiquités du lac de Moossedorf.M.Troyon
remarque avec soin que les restes d'habitations qu'on trouve dans les lacs suisses ont une analogie singulièreavec celles des anciens Pœoniens du lac Prasias, dont
Héro-dote a conservé la description. Nous avons aussireconnu la preuve que les anciennes peuplades n'habitaient pas seule-ment les bords des lacs, mais bien aussi les rives des fleuves et cbez nous des rivières.Le
poisson étant alors abondant,il
étaittout
simple que les hommes le recherchassent pourleur nourriture
quand la chasse ou les produits naturels de la terre n'étaient pas suffisants.C'est ainsique sur la rive droite de la Byrse, dans le défilé du
Vorbourg,
nous avons constaté l'existence d'une de ces stations des habitantsprimitifs
de notre contrée. Parmi les objets découverts en ce lieuil
s'en est trouvé plusieurs qui sont identiquement les mêmes que ceux recueillis dans les lacs suisses, seulement les habitations qui se trouvaient sous leYorbourg
offrent des traces d'une longue existence et le passage de l'usage de la pierre à celui du bronze qui com-mence à apparaître avec les silex, les os et les cornes diver-sement travaillés.Après ces observations générales, nous devons donner quelques détails sur les antiquités que M. Uhlmann a offertes à la Sociétéjurassienne d'émulation en reconnaissance de ce que celle-ci
l'a
admis parmi ses membres.Nous suivrons sa classification avec d'autant plus de motifs
qu'il
apris
la peine d'étiqueter tous les objets qui composent son envoi et que celle classification est aussi celle adoptéepar
M.Keller.
Le
lac de Moosseedorfest prèsd'Hofwyl,
à environ deux lieues de Berne. En 1856, onfit
écouler une partie de ses eauxpour profiter
du terrain qu'elles occupaient et après avoir obtenu une baisse de 8 pieds, on découvrit, vers l'ex-trémité inférieure du lac, un emplacement où d'anciens pieux sortaient de la tourbe et près de là se trouvaient plus d'unmillier
d'instruments de pierre et d'os. Cet emplacement a une longueur d'environ 70 pieds, plus 50 de large.Il
est oc-cupé par des pilotis ou pieux de bois divers, de 3 à 10pou-ces de diamètre et enfermés de 5 à 7 pieds dans les tourbes
— —
anciennes et modernes qui forment le fond du lac. C'est dans la couche inférieure de la tourbe que se trouvaient les objets d'antiquité.
A.
Produit du règne minéral.En général les instruments en pierre ont été faits avec des roches propres à la Suisse et le plus souvent avec des
cail-loux
roulés ou charriés par les eaux. Les habitants de ces demeures lacustres les travaillaient en les cassant avec d'au-très pierres et en les aiguisant aussi sur des pierres de grès.Dans la collection envoyée se trouve une de ces haches de pierre en serpentine ou en siennite de forme semblable à celles si nombreuses qu'on a trouvées à Meilen, dans le can-ton de Zurich, et qu'on rencontre dans toutes les parties de l'univers où les hommes
primitifs
ont existé.M.
Uhlmany
a ajouté plusieurspetits objets en pierres diverses et surtoutensilex,
dont l'usage n'est pas facile à reconnaître mais qui tous indiquent letravail
des hommes.Quelques-uns rappellent les pointes de flèches des sau-vages de l'Amérique et des anciens sauvages du pays de
Por-rentruy
même, qui nous enont
laissé depareilles.'
Après les pierres viennent des fragments très-informes de poterie ou de vases en terre tous faits à la main et non pas sur le tour. La pâte en est grossière et mêlée de gros grains de sable siliceux. La cuisson est peu avancée et irrégulière.
Ces poteries présentent la plus grande analogie avec une partie de celles extraites du lac de Bienne et même de celles trouvées près du Vorbourg.
B. Règne animal.
Les objets compris dans cette classe se composent d'os d'animaux divers et de quelques débris de cornes de cerf.
M. P.-J. Pictet, de Genève, a cru reconnaître dans quelques
'2
pointes de flèche en silex trouvées danslalocalité oùl'on creusel'ar-gilepour la tuilerie de Porrentruy, et dont une est jointe à l'envoi de ce jour. Je les liens de M. Thurmann.
fragments d'os provenantde Moosseedorf,les débrisdu
cerf
au bois gigantesque appelé par Cuvier Ceruws ewn/ceros, dont on rencontre les grands squelettes dans les tourbières del'Is-lande. Quelques morceaux de ces cornes de
çerf
ont été tra-vaillés,il
a fallu les détacher du corps de la corne avec des scies en silex et lestailler
avec des pierres tranchantes pourleur
donner la forme voulue.Plusieurs morceaux d'os ont été travaillés de la même ma-nière. Les uns sont seulement fendus en long pour produire
des pointes aiguës, d'autres portent encore,des coups de
ha-che., ou bien ont été aiguisés sur la pierre de grès. Ces peu-plades sauvages faisaient volontiers usage des os si durs des grands oiseaux tels que les hérons et les oies.
Ils
en for-maient des poinçons très-aigus ou des dards redoutables.Il
s'en trouve deux dans l'envoi que nous analysons.
D'autres morceaux d'os
portent
les traces des dents des animaux carnivores qui les ont rongés et l'oncroit
reconnaî-tre sur 4 ou 5 pièces les empreintes de dents de chiens.Toutes les pièces
qui
présentent quelque apparence detravail
ont été étiquetées avec soin par M.Uhlmann, et même au règne animalil
ajoint
une boîte remplie dejolis
coquil-lages quijadis vivaient au fond du lac, avant que les tourbesne s'y déposassent.
C. Règne végétal.
La
collection d'objets de ce règne ne pouvait êtrefort
riche. Toutefois,
il
se trouve un morceau de boisd'if
encore reconnaissable et sur lequel on remarque tous les coups de la hache de pierre qui a servi à letailler.
Nous avons vu au lac de Bienne dans la collection de M. Schwab des lances ou bâtons à deux bouts en bois de chêne et des rames de même bois d'une conservation parfaiteetd'une grande dureté.Ces pièces de bois reposaient cependant depuis plus de deux mille ans dans la vase du lac, avec des
milliers
d'autres objets de la même époque.Une petite boîte, envoyée par M. Uhlmann, contient
quel-—
—
ques fruits d'une plante aquatique, trapa natans, quiprovient également du fond du lac.
Il
serait à désirer que la Société se procurât les trois bro-chures que nous avons déjà indiquées, ou tout au moins celles relatives aux antiquités du lac de Moosseedorf. Mais elledoit
avant tout des remercîments à M. Uhlmann pour son envoi, d'autant plus intéressant,qu'il
peut servir de point de com-paraison avec d'autres découvertes qu'on peut faire dansno-tre
pays. C'est ainsi que nous avons déjà cité quelques objets de la même époque.dans lanotice surles traditions celtiques, publiée dans un Cowp-d'œii de la Société jurassienne, et ces objets ont une ressemblance complète avec ceux extraits des lacs suisses.Souvent on
jette,
commesans valeur, des antiquitésdecette époque reculée et si peu connue, parce qu'on ne sait pas les distinguer ni les apprécier.A
cet égardje
citerai les o'sse-ments d'un ours trouvé récemment en creusant un cheminrière
le château de Sogren, et dontje
n'ai puretrouver qu'une dent, les autres débris étant déjà brisés et engloutis sous des masses de décombres. Non loin de là, le squelette d'unsan-glier
gisait sous quelques roches éboulées, et unjuif
du IS®siècle
y
avait perdu une bague mystérieusefort
bien gravée, sur laquelle on remarque une inscription un peu hétéroclite.Un homme très-versé dans la connaissance des langues orientales, et c'est vous nommer
M.
Parrat, a crulire
sur ce chaton quelque chose comme me«® garçora, ?;iewa; coc/ton, en quatre mots hébreux formant légende autour de deuxjolis
poissons qui se poursuivent. Mais nous nous écartons de
no-tre but, et pour y revenir nous nous permettrons d'ajouter à l'envoi de M. Uhlmann quelques fragments de poterie, d'os et de pierres taillées, provenant des habitations riveraines de la Byrse sous leVorbourg,
témoignant que chez nous aussiil
y a eu des sauvages à une époque dont nulle histoire n'a gardé le souvenir.Remarquons avec satisfaction que
trois
membres de notre Société et deux surtout, ont pour ainsi dire prisl'initiative
de la recherche de ces habitations lacustres. Puisse cet exem-pie être suivi par nos jeunes collègues auxquels le temps et les circonstances permettent de faire de telles observations, si ce n'est des recherches aussi dispendieuses que celles de MM. Muller, Schwab et Uhlmann, en les nommant par rang d'ancienneté dans ces sortes de travaux.
i
AMEUBLEMENT DES CHATEAUX AUX XV' & XVI* SIÈCLES,
par A.
Quiquerez.Il
ne sera peut-être pas sansintérêt
de donner quelques détails sur ladistribution
et l'ameublement d'un château au quinzième siècle, lorsque la féodalité déjà en dissolution for-çait la noblesse à habiter les villes sanslui
faire renoncer encore toutrà-fait à la vie de château; lorsque cette noblesse était d'ailleurs encore obligée deveiller àla défense des places de guerre qu'elle tenaiten fie.f, et par conséquent d'y conser-ver des meubles et des armes. Nous puiserons cettedescrip-lion
dans les actes de la maison deBoncourt-Asuel, qui,
àcette époque, possédait la majeure partie de la seigneurie et du château de Soyhière ou de Sogren tandis que le restant appartenait aux nobles de Tavannes. Ces deux familles n'ha-b.itaient point ce manoir, mais les Asuel y faisaient sans doute des séjours plus ou moins
longs,
puisqu'ilsy
avaient un ameublement distinctde celui du régisseurde la seigneurie ou du châtelain.Dans ce château restauré après le tremblement de terre de 4356,
il n'y
avait que quatre appartements avec des fenêtres vitrées : la grande salle, lachapelle, une chambre d'honneur et la salle à manger, appelée le poêle, parce qu'elle était— —
chauffée par un grand poêle en coquelles vertes représentant
en relief divers sujets, tels que des emblèmes sur la
fragilité
de la vie humaine, l'assomplion de la Yierge Marie les
ar-moiries de l'Evêché de Bàle supportées par un ange, des hommes à tête de singe et autres dont les débris existent encore.11
y
avait dans la grande salle, longue de 30 pieds et largede 13, une de ces cheminées sous le manteau de laquelle on pouvait placer plus de
dix
sièges. C'était le cliaufïe^panse du seigneur, de sa famille et de leurs hôtes de distinction. Deux énormes audiers ou chenets de fer forgé occupaient le fond de la cheminée, et sur le manteau de çelle-ci un grand tableau représentait les armoiries desAsuel,
de gueules à deux ha-ches d'armes croisées d'argent.Les meubles consistaient en un, grand dressoir ou mdfrat
en bois de chêne sculpté, sur lequel on étalait la vaisselle de
prix
auxjours
d'apparat. Mais dans plusieurs inventaires de la maison d'Asuel, dansles 13 et16«
siècles, les pièces d'ar-genterie sont toujoursfort
rares. Un vastelit
de camp,pour
conserverl'épithète qu'on leur donnait alors, était flanqué de 4 colonnes torses peur supporter un lourd ciel delit
et des rideaux de serge verte et violette. Sous celit, il
s'entrouvait
un second, àroulettes,
qu'ontirait
le soir au moment de se coucher. Sur celit
monumental, dont les matelats et couver-tures en plumes pésaient plus de cent livres, on plaçait par-fois un troisièmelit,
en sorte que les enfants couchaient au rez-de-chaussée, les grands parents et les époux au premier étage, et les adultes ou même les hôtes au deuxième. C'était déjà mieux que les lits à dix places.La table à jambes torses était garnie de ferrements et bordée d'une tenture. Les quatre fauteuils ou chayères sculptés et armoriés étaient en bois de
tilleul. Il
y avait en-core six chaises rembourrées et yn bancàpieds tournés,[faits avec la même espèce de boisfacile à sculpteret se conservant longtemps.Dans un grand coffre de chêne bien ferré et enserruré,
dont le couvercle était peint aux armes des Asuel, se
trou-vaient 18 draps delit,
deux courtes-pointes et des pièces detoile
non ouvrées.Aux
parois, à panneaux debois,
étaient suspendues deux bannières aux armes desAsuel,
plusieurs pièces d'armures d'hommes et de cheval, des épieux, des haches d'armes, des pertuisanes, en sorte quetout
en entrant au château, laporte
de cette salle s'ouvrait sur une espèce d'arsenal ; mais toutefoisil
paraîtqu'il
ne renfermait que lesplus belles armes, celles des seigneurs du lieu.Il fallait
monter plusieurs marches pourarriver
aux deux fenêtres garnies de banquettes de pierre et fermées de vitres sexagonales tenues pardu plomb; Les dames qui travaillaient sur ces banquettes, en regardant la chapelle du Vorbourg et rêvant peut-être à quelque pélérinage,y
oublièrent leurs ciseaux et une boule à repriser,lorsque,
en 1499, lesAutri-chiens vinrent
brûler
ce châteaufort
mal gardé. Nous avons retrouvé ces objets dans les cendres, sur les fenêtres mêmes restées inaccessibles pendaut plus de 320 ans.Au-dessous de cette salle, dansdeux appartements en
par-tie taillés dans le roc logeaient les chambrières des dames d'Asuel.Ils
étaient éclairés par deux meurtrières sans vitres, dont l'abord setrouvait
encore obstrué par des canons que l'inventaire appelle des Ribaudequins, et quelquefois sim-plement Ribauds, comme ces mauvais garnements qui au-raient volontiers occupé la place des canons de Sogren.Du reste, ces chambres renfermaient bien deschoses dispa-rates ; sur un dressoir, on voyait deux marmites de bronze,
trois
aiguières de laiton, quelques chandeliers, deschaudières, unecuiller
à pot, desplats et une poêle àfriture
demême métal, des pots et des aiguièresd'étain,
untramail,
des andiers ou chenets de fer. Deux grands coffres,l'un
de fer,l'autre
eu bois detilleul,
contenaientdelavaisselle et divers instruments de bronze à la mode de Flandres, desrideaux ou custodes delit
en toile à la vieille mode, de la vaisselle d'étain, consistant enplats,
écuelles, saucières, tranchoirs et salières; descou-— —
teaux divers, un couteau de chasse, le tout pêle-mêle avec de vieux harnais de guerre pour les chevaux.
Un grand
lit
de camp avait quatre branches de fer pour supporter les rideaux et un autre était à colonnes. Les vases de nuit n'étaient point en porcelaine, mais en étain et encorel'un
se trouvaitfort
bossué. Plusieurs pièces d'armure et des trophées d'armes diverses ornaientles parois de cet apparte-.ment de femmes.
Au-dessous de ces appartements, se trouvait la cave en-, core meublée de tonneaux mais peu fournie de vin, et plus bas dans les cavités durocher, des prisons ne renfermant plus que des chaînes et des colliers de fer. Nous
y
avons cepen-dant trouvé de plus des ossements de malheureux prisonniers oubliés dans ces cachots ténébreux.La chambre d'honneur, probablement ainsi nommée parce qu'on y logeait les hôtes de
distinction,
était située entre la grande salle et celle à manger; ony
remarquait unlit
à co-lonnes et à rideaux verts, une tableà pieds tournés, quelques escabelles à dossiers sculptés, une grande cbayère oufau-teuil,
une arbalète avec son cranequin et sa trousse garnie de viretons empennés, quelques épées et des crochets de fer pour suspendre les vêtements près d'un grandpoêle,
dont une des vastes faces chauffait cet appartement.Là aussi,
il
y avait un de ces grands bahuts appeléfîefc/i-tro<7, lorsqu'ils étaient destinés à resterdans les appartements au lieu de nos commodes
etiîetselra/,
quandon les employaitpour
les voyages. Gelui-ci avait servi àamener et à conserver le trousseau de la dame d'Asuel.Il
étaità fond blanc rehausséds peintures représentant des fleurs et les armoiries de la fa-mille de cettedame, tandis quedes ferrements très-ouvragés, étamés et cloués sur des bandes d'écarlate, en faisaient un meuble digne de
figurer
dans la salle d'honneur.Dans la salle à manger, appelée le poêle,
il
y avait ungrand dressoir, cinq bancs servant en même temps de coffres et
huit
escabelles. Un banc régnait autour du poêle et, au-dessus, des perchettes, passées dans des branches de fer,servaient à sécher le linge ou les vêtements. Une aiguière de cuivre était fixée à la paroi et deux bras de
fer
supportaient une traverse où l'on suspendait l'essuie-main.Un lustre à quatre branches et un autre candélabre à la façon de Flandres, étaient attachés à la paroi pour éclairer l'appartement avec des chandelles de suif.
Huit
pièces de ta-pisserie couvraient les muraillesen manière de tenture.L'in-ventaire ne
fait
mention d'aucun tableau, mais seulement d'unmiroir
fendu, leseul qui se trouvât au château;par con-tre les parois étaient ornées de plusieurs armures et d'armes diverses.Pour toutebibliothèque l'inventaire désigneww
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