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292.2. SPEECH BYFERDINANDEBERLE

F ERDINAND E BERLE

Madame Gateau,

Monsieur le Président du parlement régional, Madame le Maire,

Mesdames et Messieurs les Représentants des instances politiques de la Ville et du Land ainsi que des institutions fédérales et euro-péennes,

Madame Lugger, Mesdames et Messieurs,

Je suis heureux d’avoir l’honneur, à la place du gouverneur du Tyrol, de prononcer pour la deuxième fois depuis la création du prix Empereur Maximilien en 1998 un discours solennel en l’honneur d’une femme politique qui s’est distinguée dans la politique com-munale. En 2001, nous rendions ainsi hom-mage à Lady Farrington, Baroness of Ribble-ton de Grande-Bretagne, aujourd’hui c’est à nouveau une grande Européenne qui est au centre de cette cérémonie qui nous réunit au château d’Ambras : Madame Elisabeth Gateau, Secrétaire générale de Cités et Pouvoirs Locaux Unis. Bienvenue au Tyrol, Madame ! Pour commencer, permettez-moi une remar-que par rapport à celui qui a inspiré la créa-tion de ce prix : notre ancien maire Aloïs Lug-ger. Au cours de la seconde moitié du siècle passé, les Tyroliennes et les Tyroliens avaient eu la chance d’avoir à la tête du pays deux hommes politiques d’exception : ce furent

Eduard Wallnöfer, gouverneur du Tyrol, d’u-ne part, et Aloïs Lugger, maire d’Innsbruck pendant de nombreuses années, d’autre part.

Tous les deux avaient, chacun à sa façon, marqué de leur empreinte notre pays et sa capitale. C’est en leur honneur que furent créés deux prix à décerner chaque année, à savoir le prix Empereur Maximilien et le prix Eduard Wallnöfer.

Grâce à son action européenne pendant de nombreuses années, Aloïs Lugger avait fait souffler un vent international sur le Tyrol et contribué à élargir l’horizon de la population tyrolienne. Dans ses débuts - le jeune élu local que j’étais avait l’occasion de le remar-quer - Aloïs Lugger n’avait pas toujours été pris au sérieux. Mais son infatigable activité devait finalement avoir raison des réticences et nous faire comprendre à tous que notre avenir ne résiderait pas au fond de nos étroi-tes vallées alpines, mais dans l’espace ouvert et la formidable diversité de la grande Euro-pe. C’est en reconnaissance des mérites européens de Aloïs Lugger que depuis 1998 nous décernons le prix Empereur Maximilien à des personnalités qui se sont distinguées dans le domaine de la politique locale ou régionale.

A la même époque, Eduard Wallnöfer avait rendu, en l’intensifiant, d’éminents services à la coopération avec les régions voisines.

Par admiration pour son action, le syndicat régional de l’industrie devait créer par la sui-te le prix Eduard Wallnöfer, destiné à récom-penser chaque année l’initiative la plus cou-rageuse entreprise dans notre pays. A vrai dire, il n’est pas facile de trouver chaque

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année une lauréate ou un lauréat digne d’être décoré.

Un mot encore à propos de celui qui a donné son nom au prix décerné aujourd’hui : En effet, l’empereur Maximilien jouit au Tyrol d’un prestige tout particulier. Nous sommes fiers de pouvoir affirmer que le premier Européen de l’époque moderne a installé sa cour à Innsbruck et en a fait son lieu de séjour préféré. Peut-être est-ce la raison pour laquel-le nous croyons parfois être laquel-le centre de l’Eu-rope. Il est tout à fait admissible qu’il existe d’autres régions et villes européennes qui aient la même prétention. La conviction de faire partie intégrante de l’Europe est un élé-ment-clé pour accéder à une conscience européenne approfondie. Ce que nous appré-cions particulièrement en la personne de l’em-pereur Maximilien, humaniste polyglotte, c’est qu’il nous a démontré que loin de se contre-dire, la diversité et l’unité s’accordent à mer-veille.

Avant de retracer, chère lauréate, votre par-cours professionnel, permettez-moi encore quelques remarques critiques au sujet des évolutions qui se font jour dans notre pays et plus généralement en Europe. L’élargissement de l’Europe par l’adhésion de dix nouveaux membres, réalisé cette année, est loin d’être accompli dans les têtes de nos compatrio-tes. S’il nous arrive d’entendre - non seule-ment chez nous, mais partout en Europe - des critiques formulées sur les nouveaux Etats membres et des préjugés exprimés sans retenue, notre tâche à tous consistera à déve-lopper une plus grande compréhension et

ouverture d’esprit. La construction et l’inté-gration de l’Europe ne pourront se réaliser que si nous réussissons à considérer tous les pays de l’Union comme des partenaires à part entière et parfaitement égaux en droit. Je pen-se que nous aurons besoin à cet égard de modèles comme vous, chère lauréate. Vous aviez toujours eu à cœur de promouvoir la diversité et l’acceptation des autres cultures.

En vous décernant ce prix Empereur Maxi-milien, Madame, nous le faisons pour récom-penser vos réalisations exceptionnelles dans le domaine de la politique locale et régiona-le ainsi que votre dévouement à la cause de la subsidiarité et à la mise en œuvre des con-tenus de la Charte de l’autonomie locale. Il nous paraît important par rapport à la dimen-sion régionale et à la subsidiarité de trouver la bonne mesure. Nous devrons nous garder en tant que représentants des villes, com-munes et régions, face à certaines décisions européennes qui ne nous font pas plaisir, de dénigrer systématiquement les institutions européennes. Notre tâche consistera au con-traire à analyser ces décisions de la manière la plus objective possible, quitte à les défen-dre, le cas échéant. Ces paroles, je les pro-nonce aujourd’hui, un jour de fête, non sans autocritique. Dans notre pays, nous avons des soucis, notamment en ce qui concerne le trafic de transit. Des soucis dont nous esti-mons qu’ils ne sont suffisamment pris au sérieux ni au niveau national ni au niveau européen. Mais nous devons aussi admettre que nous n’étions pas prêts dans le passé à dire avec suffisamment de clarté que nous avions adhéré à l’Union européenne en sa

forme actuelle et étions donc obligés d’ac-cepter l’acquis communautaire. Désormais, il s’agira de nous trouver des alliés au niveau européen pour pouvoir obtenir des change-ments. Voilà un défi à relever par tous. Nous plaindre de « ceux là-haut » - que cette cri-tique vise le niveau national ou le niveau européen - ne sera certainement pas suffi-sant. Notre objectif devra consister à tenir compte des intérêts d’autrui tout en cherchant à aboutir à des changements. Je pense que cette approche devrait nous permettre de nous accommoder des limites de compétences avec le moins de conflits possibles. Ce qui importe c’est que les niveaux européen, natio-nal, régional et local assument chacun leurs tâches respectives.

C’est là que nous rejoignons de nouveau l’em-pereur Maximilien, qui avait accordé aux Tyroliens des droits plus étendus qu’aux autres pays de la couronne, tout en y attachant des devoirs plus importants. Aucune partialité à ce propos ! Pendant des siècles, nous autres Tyroliens avions ainsi l’obligation de défen-dre nous-mêmes nos frontières. Le combat tragique pour la défense de la frontière sud de notre partie, nos ancêtres l’ont encore vécu !

Et maintenant, chère lauréate, un mot au sujet des personnes qui forment l’illustre cercle des titulaires du prix Empereur Maximilien.

En 1998, ce prix fut décerné pour la première fois, à Jordi Pujol, président de la Catalogne.

En 1999, le lauréat du prix fut Josef Hofmann, président d’honneur du Conseil des Com-munes et Régions d’Europe. En 2000, ce fut

le tour de Luc van den Brande, ancien mini-stre-président de la Communauté flamande et président en exercice de l’Assemblée des Régions d’Europe. Comme je l’avais men-tionné en introduction, en 2001, le prix Empe-reur Maximilien fut remis pour la première fois à une femme, à Baroness Farrington of Ribbleton. Une autre première fut la remise du prix en 2002 : en conférant le prix à Erwin Teufel, ministre-président du Bade-Wurtem-berg et à Heinrich Hoffschulte, premier vice-président du CCRE, on récompensa deux grands Européens à la même occasion.

L’année dernière, notre prix fut conféré à Alain Chénard, président du Congrès des pouvoirs locaux et régionaux. Ce que j’en-tends faire comprendre par cette énuméra-tion, Madame, c’est qu’il n’est pas facile d’être choisi.

Détail qui mérite d’être souligné : huitième titulaire du prix, vous faites partie d’un grou-pe de grou-personnalités originaires de cinq pays différents. En d’autres termes, en faisant son choix, le jury international avait veillé à ne pas considérer uniquement l’« Europe nucléai-re », mais bien l’Europe entiènucléai-re. Je m’attends à ce que cette démarche du jury soit pour-suivie dans les années à venir !

Le choix du jury, le 25 mai, s’était donc por-té sur vous, Madame, en votre qualipor-té de Secrétaire générale de longue date du Con-seil des Communes et Régions d’Europe. Votre parcours est tout à fait remarquable. Pour ceux qui ne le connaissent pas en détail, j’en retracerai les principales étapes, évoquant ainsi pour vous des souvenirs bien - ou

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être aussi moins - agréables. Diplômée de lettres et de sciences politiques, Elisabeth Gateau débute sa carrière européenne en 1970 à la Direction de l’Environnement et des Pouvoirs locaux du Conseil de l’Europe.

En 1973, elle pose les fondements de sa car-rière au Conseil des Communes et Régions d’Europe, dans la fonction d’assistante du Secrétaire général d’abord, de son adjointe ensuite. Comme cela arrive souvent avec des femmes compétentes, elle fait rapidement carrière. En 1990, elle est élue Secrétaire générale du Conseil des Communes et Ré-gions d’Europe.

Ce qui me paraît digne d’être signalé, chère lauréate : vous étiez intéressée par le travail sur le terrain et la politique locale concrète avec les difficultés auxquelles elle se heurte.

Candidate au 5ème arrondissement parisien en 1983, vous deviez y assumer pendant 12 ans la fonction de conseillère. Avec l’éner-gie qui est la vôtre et la conviction profonde que la démocratie locale est la base de tou-tes les démocraties, vous vous êtou-tes battue pour la liberté, l’autonomie et la dignité de l’homme, contribuant ainsi de manière déci-sive au développement du Conseil des Com-munes et Régions d’Europe.

Votre engagement exceptionnel vous a valu d’être réélue Secrétaire générale du CCRE en 1995. Le Conseil des Communes et Régions d’Europe, organisation regroupant les collec-tivités locales et régionales à l’échelle européenne, comprend désormais 44 asso-ciations nationales de pouvoirs locaux, is-sues de 31 pays européens. Il représente de

ce fait quelque 100 000 collectivités locales implantées un peu partout en Europe. Pen-sez seulement : dans 100 000 collectivités locales, il s’agit de retrouver dans la pratique les idées formulées et diffusées par vous en tant que Secrétaire générale. Nous sommes donc particulièrement heureux que vous, Madame le Maire, ayez réussi avec le con-cours de la municipalité d’Innsbruck et le sou-tien du gouverneur du Tyrol à voir confier à Innsbruck l’organisation des Etats généraux du CCRE en 2006. Permettez-moi dès lors de tous vous inviter aujourd’hui même au nom du Land du Tyrol à cette importante mani-festation de la politique communale.

Votre activité consultative dans le cadre de la Convention pour l’avenir de l’Europe et votre apport important au cours de l’année passée, ont déjà été mentionnés. Je ne vous cache pas les doutes que j’avais eus pendant longtemps quant à l’aboutissement positif de cette Convention. Nous aurons à coup sûr pas mal de peine à obtenir dans nos Etats res-pectifs les ratifications nécessaires. Mais nous restons optimistes. Les fondements du déve-loppement de l’Europe dans le respect de la solidarité et de la responsabilité partagée au niveau régional et local sont ainsi jetés. Tous les vœux n’ont pas été comblés ; c’est par-faitement normal, car autrement il n’y aurait pas de divergences au niveau des idées. Si nous recherchons le pluralisme dans nos démocraties, dans nos sociétés, ces diver-gences au niveau des idées devront exister.

Je suis persuadé que votre activité, chère lauréate, a beaucoup contribué à rapprocher l’Union de ses citoyens.

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Le comportement des citoyennes et citoyens de nos pays respectifs lors des dernières élec-tions européennes ne nous autorise pas à fai-re comme si de rien n’était. Les fai-responsables à tous les niveaux - pour nous c’est le niveau local et régional - sont placés devant le défi de démontrer plus clairement les avantages de l’Europe et de faire comprendre que nous avons besoin de cette Europe commune, que cette Europe nous profite à tous, enfin, qu’autant que nous puissions en juger, cette Europe sera la base pour éviter à l’avenir enco-re les conflits armés sur notenco-re continent. Cela me paraît tout à fait essentiel. C’est pourquoi je crois qu’il faut des hommes et des femmes qui ont eu un parcours comme le vôtre, chè-re Madame Gateau, pour chè-représenter de manière crédible cette évolution de l’Union européenne.

Et voici que vous venez d’accepter un défi nouveau. Je suis particulièrement recon-naissant au jury d’avoir décerné son prix à une personnalité en pleine activité, en l’oc-currence, dans la fonction de Secrétaire généra-le de Cités et Gouvernements Locaux Unis.

Trop souvent, les responsables ne sont récom-pensés pour leur activité publique qu’une fois passés à la retraite. Vous par contre, vous vous trouvez à l’apogée de votre carrière au moment même où ce prix Empereur Maximilien vous est décerné. En vous le remettant nous pen-sons aussi un peu à nous. Nous espérons que vous ferez connaître le Tyrol et Innsbruck dans le monde et que vous n’aurez de cesse de parler de la plus belle ville et du plus beau pays au monde. Vous serez bien sûr libre d’af-firmer ailleurs qu’il existe d’autres pays, d’au-tres villes d’une beauté comparable, pourvu

que nous gardions le droit de nous considé-rer nous-mêmes comme les plus beaux de tous.

Chère lauréate, par votre action au sein de la Convention, vous avez réussi à faire admet-tre un droit de recours pour le Comité des Régions en matière de subsidiarité. Nous ne saurions affirmer que chaque tribunal au mon-de rend à tout instant la bonne décision, sus-ceptible d’être comprise par tous. Néanmoins, dans une communauté où règne le principe de la séparation des pouvoirs, il est indi-spensable que des juridictions indépendan-tes contrôlent le respect du droit. C’est pour-quoi nous avons une grande confiance pour les questions de cet ordre, nonobstant l’action des décideurs de l’Union européenne -Conseil, Parlement et Commission - dans une juridiction indépendante pour défendre les intérêts des régions et des communes en ma-tière de subsidiarité.

Ce qui me paraît particulièrement significa-tif dans votre parcours personnel - sans pré-tendre l’avoir étudié jusque dans ses moin-dres détails - c’est votre engagement en tant que Présidente d’honneur de la Fondation tchèque et slovaque pour la démocratie : sym-bole de votre volonté, au moment des gran-des mutations survenues au centre de l’Eu-rope, d’apporter une aide pratique dans leur processus de démocratisation à ces pays, désormais membres de l’Union européenne, qui ont accompli ces mutations à un rythme admirable et sans effusion de sang. Là en-core, soyez assurée de notre gratitude.

Pour terminer, Mesdames et Messieurs, je tiens à vous communiquer une

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tion tout en vous adressant une demande : au sein de l’Europe élargie, des Etats à structure centralisée s’opposent - non - mais sont les partenaires d’Etats à structure fédérale. La question de savoir lequel des deux régimes est le plus efficace, fera certainement l’objet de débats animés. Pour notre part, nous avons opté pour le fédéralisme. Vous travaillez depuis des décennies dans des mouvements qui s’em-ploient à renforcer ces structures fédérales.

D’où la demande que nous vous adressons : continuez à faire entendre votre voix en faveur de tous ceux qui se décident pour une struc-ture fédérale.

La distinction qui vous est attribuée aujour-d’hui, Madame, nous l’associons à la deman-de deman-de persévérer dans la voie que vous avez suivie pendant les dernières décennies et de profiter de votre grande autorité pour appor-ter une contribution durable et efficace.

Mesdames, Messieurs,

Ce jour de fête d’aujourd’hui est une journée consacrée à la reconnaissance, à la joie, aux regards en arrière et aux visions d’avenir. Nous rendons hommage à Elisabeth Gateau en

récompense de ses grands mérites pour une Europe proche des citoyens. Nous nous ré-jouissons avec elle de ce qu’elle fera désor-mais partie du cercle des lauréats du prix Empereur Maximilien que je viens d’évoquer.

En même temps, nous profitons de l’instant présent pour faire le point du développement de la politique régionale et communale en Europe. Nous réaffirmons notre volonté de continuer à défendre dans la pratique poli-tique de tous les jours les droits des commu-nes et des régions. Préserver la diversité dans l’unité est en effet indispensable pour per-mettre aux citoyens et citoyennes de s’iden-tifier à la grande Europe - actuelle et à venir - bénéficiaire depuis bientôt soixante ans d’une période de paix ininterrompue.

J’espère, chère lauréate, que ce prix vous pro-curera de la joie. Pour la suite de votre par-cours politique, je vous souhaite beaucoup de succès - nous ne serons pas les derniers à en tirer avantage ! Pour nous-mêmes, j’ose formuler le vœu que vous gardiez un bon et durable souvenir du Tyrol et de sa capitale Innsbruck !

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3.1. R

EDE VON

F

RANZ

F

ISCHLER

Frau Gateau, sehr geehrter Herr Di Stasi, lie-ber Herr Landeshauptmann Herwig van Staa, sehr geehrte Frau Bürgermeisterin liebe Hil-de, meine lieben Festgäste!

Leider kann ich heute nicht persönlich bei Ihnen in Schloss Ambras sein, umso herzli-cher möchte ich mit Hilfe der modernen Technik, Ihnen, sehr geehrte Frau Gateau, zur Verleihung des diesjährigen Kaiser Maxi-milian Preises gratulieren. Sie sind nunmehr die siebente Trägerin des Europapreises für Regionalpolitik und Kommunalpolitik des Landes Tirol und der Stadt Innsbruck. Sie, sehr geehrte Frau Gateau, sind eine erfah-rene und genaue Kennerin der Kommunal-politik in Europa. Schon bevor Sie General-sekretärin der noch jungen Weltunion der Kommunen wurden, haben Sie diese Funk-tion erfolgreich im Rat der Europäischen Städte und lokalen Regierungen ausgeübt.

Dieser Preis ist daher einerseits ein herzli-ches Dankeschön, für Ihre großartigen Lei-stungen zum Wohl der Gemeinden und ande-rerseits werden Sie, ausgezeichnet mit dem

Kaiser Maximilian Preis, ein noch sichtba-rerer Werbeträger der Anliegen der Gemein-den sein.

Meine Damen und Herren, Begriffe wie Regio-nal- und Lokalpolitik, Selbstverwaltung oder Subsidiaritätsprinzip mögen in unseren Ohren sehr heutig klingen. Der Kaiser Maximilian Preis erinnert uns aber daran, dass diese Ideen Europa schon immer entscheidend geprägt haben. Schließlich ist der Reichtum Europas seine Vielfalt. Kluge Politiker und Herrscher haben diese Lektion stets begriffen. Unser Kai-ser Maximilian der Erste ist ein passender Namensgeber für diesen Preis, nicht nur weil er ein buntes föderatives Gebilde zusam-mengehalten hat, sondern weil er auch

Meine Damen und Herren, Begriffe wie Regio-nal- und Lokalpolitik, Selbstverwaltung oder Subsidiaritätsprinzip mögen in unseren Ohren sehr heutig klingen. Der Kaiser Maximilian Preis erinnert uns aber daran, dass diese Ideen Europa schon immer entscheidend geprägt haben. Schließlich ist der Reichtum Europas seine Vielfalt. Kluge Politiker und Herrscher haben diese Lektion stets begriffen. Unser Kai-ser Maximilian der Erste ist ein passender Namensgeber für diesen Preis, nicht nur weil er ein buntes föderatives Gebilde zusam-mengehalten hat, sondern weil er auch