• Keine Ergebnisse gefunden

(1)Aus Briefen an Prof

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Aktie "(1)Aus Briefen an Prof"

Copied!
10
0
0

Wird geladen.... (Jetzt Volltext ansehen)

Volltext

(1)

Aus Briefen an Prof. Brockhauf. m

V. Fol. 101a—105a. VI. Fol. 106 a—121b. VII. Fal. IJJ a— .136«)

unter dem Namen Bartos oder Ssaluta-reqet bekanat.

Vor und nacb den einzelnen Abscbnitten befinden sicb theilwsiss Ver¬

zierungen. — Voran 4 Papierbl. v. Ludolfs Hand beschrieben.

ÜXU. (Cod. Aetbiop. XXI.) Sedezcodex auf Pergament, aus 163 Blättern besteheod. Die Schrift gross, schön und deutlich. — Entbält:

Fol. 2a—163a. Bartos oder Ssaldta-reqSt «ie Cod. V. — Aaf Fol. Ib hefindet sicb das Bild Maria's mit dem Jesukinde. — Die mystiseben Navea Gottes uod der Engel , die in dem Büchlein vorkommen, sind von spaterer Hand ausradirt.

XXIII. (Cod. Aethiop. VII.) Codex in Quersedez auf Pergament, aas

49 Blättero bestehend. Die Schrift miltelgross, schön aod deutlicb. —

Eothält:

Fol. 4a — 49b. Gebete und Zauberformeln.

Auf Fol. 1—3 befinden siob , von neuer Hand geschrieben , äbniiche Spielereien, ehenso auf Fol. 3 b eine mit Tinte ausgeführte rohe Malerei.

E. ChroDologiacbei.

XXIV. (Cod. Aethiop. VI.) Codex io klein Quarta auf Pergament, aas S3 Blättern bestehend. Die Schrift ziemlich gross und deutlich, wahrscbeio¬

lich von einer europäischen Hand. — Enthält:

n. Fol. la — 3a. Ein Bj'uchslück eines chronologischen Werkes.

b. Fol. 4a—21b. Zeittafeln und zwar 28 Tafeln, deran jede

einen Mondcyclus umfasst, und 7 Tafeln zur Beslimmang des Neumondes, der Epskten etc.

c. Fol. 22a — 32a. Ein Werk über den Computus paschslis von

Demetrius, Erzbischof von Alexandrien.

i. Fol. 32h — 33a. Ein Fragment über Chronologisches.

Von diesen 24 Handschriften sind 3 sphon von früher her in Wien be¬

findlich, nämlich Cod. Aetbiop. V n. IX (im vorstebeodfa Verxeichoiss 2' »•

10), die voo Ludolf, uod XXI (22), die voo Teogaagl atsnmea; Nr. XXIV (13) wurde 1842 von einem Kaufmann angekauft; die übrigej) waren Eigeo- tknm des ehemaligen Consuls in Cbartum, Dr. Reitz, o»ck äßtsvf Teds sie von dem Generalconsul Huber erworben und der kaiserliche« Bihliotbak snm Geschenke gemacbt wurden.

Aus Briefen an Prof. Broclfliaus

von Hro. H, ClrlmU«* , fraos. Viceoonsiil ia Ceylon.

Colombo, 10. Octobre 1060.

J'etais coDvaiacu il y a peu de jours, noo pas seulement par le l%- moignage de Turnour, mais sur le lewoignsge de Burnouf lui-miose, f«'i|

n'existait pas de commentaire de l'ahbidhiias^psdipikA , cap je v't« 4Mf iaforme sans succes ä plusieurs paodits qui ont 1« riputatieo d'itts fort

36« 36*

(2)

558 ilus Briefen an Prof. Brockkaus.

iDstroits; Rssk evidemment ne l'avait pas rencontre dans ses recberebes, car il n'aarait pas manqne de se le procurer ; et malgre moi je croyais bien qu'il fallait renoncer k le trouver. Neanmoins au moment que je m'y at- tendais le moins j'ai re^u deux exemplaires de ce commentaire lant cherche, l'un en caracteres birmans, assez vieux, corrige, et qui me parait ex j,llent, et l'autre en caracteres singhalais, et tout aussitiit j'en ai entrepris la tran¬

scription, ce qui n'est pas une petite aifaire, car le birroan ä qui j'ai donne la preference n'a pas moins de 180 olles, petites ä la verite. J'ai decouvert ' un autre dictionnaire pali jusqu'ici inconnu en Europe, je crois, Icxte et commentaire, c'est 1' E k a k k h a r a - K os a , compose ä rimitation du petit dictioonaire Sanscrit de ce nom, que je ne possede pas malbeureusement, car il n'a ete imprime que dans le Kalpa druma. Du Pali je n'ai qu'un mss. tant du text^ que du commentaire, l'un et l'autre en caracteres birmans, car dans Ceylan ce dictionnaire est ä peine connu de nom. J'en ai fait dejä una transcription. J'ai fait aussi une transcription qne je crois correcte du dhätu-maBjusa, qui est en vers, et du dhatu-pi(ha ; et oo doit m'eovoyer dans peu de jours un commentaire, le dhutu-altha-dipani, en caracteres bir¬

mans : il est fort rare ici.

Je suis oecupe p» ce moment ä faire une copie de ma transcription des Siltras et des Virlikas de Kaccüyana , et de Pada-Rüpa-Siddhi. J'ai fait pour Ies Sutras et pour le Pada-Riipa-Siddhi des index de toute sorte sui le modele de ceux de Böhtlingk pour le Pünini et surtout pour Ie Vopadeva.

Les exemples cites dans les Virtikas et le Rüpa-siddhi sont sans nombre, et j'espere avec Ie secours d'un pandil que je fais venir de l'interieur et que j'atlends sous peu de jours pouvoir donner l'indication exacte. de l'origine de chaque exemple dans un index special.

Nous attendons dans quelques jours un nouveau gouveroeur Sir Charles Mac Carthy, el il se pourrait qu'il aulorise seulement l'impression de quel¬

ques textes palis. Dans ce cas je publierais : 1. le dipavamsa qui est Ie plus ancien livre pali historique que nous coonaissions ; 2. les extrails des commenlaires de Buddhsghosa qui a largement pulse dans le dipavamsa; et 3. le mahävamsa qui n'a eii ecrit que pour faire oublier le dipavamsa : c'est de lui que parle Mahinima dans son second vers: porane kalo'p' eso, etc., et le commentaire tout entier moins l'introduction. Je ferai preceder le tont d'une preface resumant les renseignements historiques trois fpis repetis plus ou moins identiquement dans ces trois series de textes , qui se com- plelenl el se corrigent l'nn I'sutre.

Malheureusemeot le texte du dipavamsa est tres difficile ä fixer. Selon toules les appareoces il n'y a jamais eu, au moins depuis bien long-temps, dsns Ceylan, qu'un seul Mss. de cette hisloire, c'esl celui que Padoris Mo- dcliar rapports il y a cinquante ans de Birmah et dont Turnour s'est servi.

Or ce Mss. est perdu, ou plut6t quelques recberebes que j'en ai faites moi- meme, ou qui ont ete faites pour moi par les Agents du Gouvernement, n'ont pu Ie retrouver, et je n'ai en maios que deux copies qui eo oot ili faites. Les vers eilda par Buddhagbosa en plusieurs passages de ses at(ba- kstbis et eeox que eile le eommentaire du Mahävamsa präsentem de nom- breoses variantes. II fandra done se borner dans cette premiere iditioo k

(3)

Aus Briefen an Prof. Broekhaus. 559

reprodaire le texte avec ses obscarites, et les variantes, laissant ä d'autres Ie soin de corriger, ce que je n'oserai jamais de faire. Pourtant je ne desespere pas de decouvrir d'autres Mss. et peut-dtre meme d'nne antra provenance, ce qui serait essentiel. Quoiqu'il en soit le dipavamsa, cor¬

rect ou non , doit devenir la base de nos recberebes sur l' histoire des premiers siecles du Buddhisme et l'histoire de l'Inde. C'est une veritable chronique metrique, dans un style clair, precis, plein de repetitions, donnant plus de faits que de mois, en un mot meritant tous les reproches que lui adresse l'auteur du Mahävamsa, mais par cela mime d'autant plns precicox ponr nous.

II ne se publie pas de livres ici, seulement de temps en temps quelqae texte singhalais avec paraphrase en langae moderne. Iis se tirent ä uo tres petit nombre et se vendent ä baut prix. Le Pali n'est cultive que par les pretres et par tres peu: on compte ceux qui sont capables de traduire an texte. La plupart lisent le Pali comme les meines lisaient le latin, sans l'entendre. Le Sanscrit est generalement plus cultive, par tous ceox qai ont quelque pretention ä connaitre leur langue, car durant la domination des souveraios venus du deltkhan, le saoscrit a envabi la langae siogbslsise au poiot que c'est plutot du saoscrit que du singhalais : *-'«sl le cas poor les livres en prose. La traduclion du Milinda-Paüha par ex. qui est on des livres Ies plus populaires est tout ä fait inintelligible pour qoi ne sail pas le Sanscrit, de meme que bien des livres turcs que je pourrais eiler ä qui ne sait ni le persan ni l'arabe, mais seulement le Iure. Aussi le Sanscrit est-il fort etudie. La grammaire en usage est la Sarasvafi. On l'spprend par coeur, ainsi que l'Amarakosba, L'un et l'autre sont accompagnes d'nne glose singbalaise. Les livres de medecine, d'astrologie, d'astronomie saat en Sanscrit: il n'en exisle gueres d'autres. Les enfants appreoneot daas les ecoles des Salakas. On en a imprim^ ane, Vyasakära etc. accompagnee d'une Iraduclion et d'une glose. L'autre livre Sanscrit imprimi est un trait^ de medecine en vers attribue ä Mädhava, le frere de Sayana: il est accompagne d'une traduction et d'une glose singbalaise. La Rh^toriqae (alamkira) de Dandi, l'auteur du dasa kumSra, est tres ripandue. Certaines psrties au moins meriteraient i'klre imprimees autant qoe j'ai pa eo juger eo le parcourant rapidement, celle particulierement relative an prtcrit. II j a une prosodie sanscrite, le Villa - ratnikara. J'en al fait faire nne tren- scription correcte, ainsi que d'un commentaire Äcrit vers 1400 de nolre ere, par un maitre d'ecole de- mes amis, qui sait bien Ie Sanscrit, Cetle prosodie n'est pss connue en Europe, et Ariel scul en a eile quelques vers (J.As. 1848) dsns les noles du Caura etc.

Colombo, 16. Juillet 1861.

Je suppose que vous avez re;u ma derniere lettre du 15. Octobre de l'annee passee, et si depuis vous m'avez ecrit je n'ai päs re^u votre riponse, mais vous ne devez pas en Stre surpris, il n'y a pas de voie moins säre que la poste anglaise dans l'Inde. Pour moi il y a loogtemps qae Je me serais

(4)

iu« Briefen an Prof. Broekhaus.

ruffe\t I votre «osVenir sl j'avais trouvi quelque voyagenr se rendant soit en Allesisgne soit en Prance ä qui j'eusse pu confier diverses copies que je Taus avais SnnOBc^es, mais las d'altendre j'ai pris la liberte d'adresser uo petit eibier i S. E. M. Tbouvenel, nolre ministre des aCTaires etrangeres, le priaet de vous les Taire remettre par l'entremise de nolre Consul ä Leip¬

zig. Je vous envoie le ler livre des sdtras de KaccSyana ; il y en a buit

an tont. Le premier esl relatif au sandbi, et il a donne son titre ä

l'ouvrage entier — Sandbi-Kappa. Je n'en ai pas trouve d'autre dans

les nombrenx Mss. que j'ai collalionnes, tant birmans que singhalais, ni dans les glosei singhalaises — je me suis servi de deux , Ies seules que j'ai

pu me procurer, — ni dans le graad eommentaire pali, Kaccdyana-

V sna sol. Le v^rltshle litre doit etre KaecSyana sultä, uu sultäni.

Ma IranseriptioB est complete , et corrigee aussi exactement que j'ai pu le faire , et je ne vous en adresse une copie que parce que je suis persuade qa'elle est aussi parfaite que possible, Quant aux autlas je n'ai pas de doutes Sur la eorreclioo du texte ; je n'en ai pas non plus ä l'egard des värtikas ; msis je n'ossurerai pas que les exemples soient tous corrects, t. parce qu'ils sont trop courts pour ilre toujours parfaitement intelligibles et que j'ai rarem«:: pu les vefifler dans les livres oii ils ont ete pris, 3. parce que lea gloscs singbslaises se contentent d'expliquer les suttas

et les vtrtikas, el gardent le silence le plus ahsolu sur les exemples ä l'appni des regies. Le grsnd commentaire pali ne traite que des suttas, soit qn'il soil anlerieur ant värlikaa, ou qu'il n'en tienne aucun compte.

Lea värtikas, ä ce que j'ai In dans nn des Commentaires du kaccäyana-bheda, sonl Touvrage de deux auteurs differents, Sankanandi et Payoga-Brabmudalta.

II me psrait que l'nn a fail la glose des suttas , et l'aulre a aJoule ensuite lea exemplea, mais ce n'est qu'une supposition de ma pari. Les suttas sont partout idenliques dans tons lea Mss. que j'ai consulles; ils sont reproduils, qnoiqoe dans nn ordre different, dans le Rtipa-siddbi , et en partie seulement dans 1« BlIAvatära. K l'egard des värtikas Je n'ui trouve dans les Mss.

birmans et siegbalais que des variantes insignifiantes, mais J'ai presque tou¬

jours suivi le texle des premiers, car outre que les Mss. birmans sont tous, j'entends tons cenx que j'ai vns, beaucoup plus corrects que les Mss.

Siegbalais, ees derniers , au moins la plupart de ceux qui se trouveot dans les provinces msritimes, ont ete copies sur des Mss. birmans. Dans les pro¬

vinces da Centre aa conlraire, k Kaody, on ne rencontre que des Mss. pro¬

venant de Siam, en caracteres dits de Cambodge, ou des copies de ces

Mss., tpport^s 11 y a un slide. Cor Je dois vous dire en passant que vers le milieu du siicle passi il ne ae trouvait plus dans I'ile de Mss. polls : ils avaient eti detruits dans les provinces maritimes par les Portugals et dans le Centre par les rois d'origine tamoule fanatiques Indous, Le petit nombre qui avait ete conserve, el j'en si vu plusieurs, etaient lout ä fait ioiatelligibles , lout le texte avait ite corrompu. Un attribue la destructioo des Mss. palis ä Rägasingba qui regna de 1581 ä 1592. Dans le dernier siicle Kirtisri Rägasingba se convertit au Bouddhisme, el il envoya en 1753

une smbassade ä Siam pour rapporter des Mss. J'ai la lisle de lous ceux qui furent apportes el qui sont conserves dans le temple de Daladä ä Kandy,

(5)

Aus Briefen an Pfof. Btoekhakss. m

oh M garie la ramense dent. Cbn d'eux t|ae provienneal IM etipies de

tons les Mss. qui se (rouveat it Rnndy ou dsns rinterieor de l'ile , el aussi k Mature et dans tons les panSalas de la seete dite de Siam. Lorsque au commencement de ce sieclo Kapagama, plus connu sous le nem.de Padoris Moodeliar, resolut d'aCTranchir sa caste de l'exciusion dont la frappait l'aristo- eratie de Handy il alla se faire ordonner bhikkhu ä Ava, et il rspporta en 1812 nne collection , de Mss. qni se garde dans le voisinage de Galle, ä Dadala: etle comprenait les trois Corheilles (ti-pitaka) completes, tous les atlhakathas, un grand nombre de commentaires plus modernes, et tens les ouvrages de grammaire que Nadoris avait pu se procurer. Rien ne peut se comparer ä la beaute de ees Mss. qui sont remarquablement corrects, j'en parle sciemment , car on en a fait an catalogue pour moi et j'en ai la libre disposition. Plus des deux tiers ne se trouvent pas dans les Mss. venus dr Slam. J'ai aussi ä ms disposition nne magnifique collection de Mss. dont le roi de Birman a fait present il y a quelques annies l> mon ami Dhamma-

Khanda pendant son sejour ii Amarapoora. Beaucoup de Mss. birmans ont

ete apportes isolement, et plusieurs m'ont ete communiques, ear rien n'egale la liberalite et I'obligeanee k mon igard des pritres des provinces maritimes, j'entends ceux de la secte dite d'Amarapoora, qni se distingue de I'sutre per uo esprit de tolerance et un singulier disir de s'instrnire. Je dis an desir, car a de rares exceptions pris ils sont tous singnliirement ignorants, et ceux qui passent p(^ur les plus savants ne savent pas grande chose. J'en parle par experience, car .lous ceux que j'ai consulte , lorsque j'etais dans I'embarras, pour corriger le lexle soit des suttas du Kaccüyana, on du Riipa siddhi, ou de rabhidhana-ppadipika, n'ont pn m'etre d'aucun secours et j'ai toujours iti reduit ä mes propres ressources , ce qui me rend assez defiant. Je joindrai ä mon idition des suttas: l. nn index alphabetique des spltas, 2. des exemples, et j'en indiquerai l'origine oil Je le peux, 3. un index des termes de grammaire, enfin 4. un index verborum complel. J'ai pris pour modile ridition de Panini et de Vopadeva de Böhtlingk. Le travail est termini de¬

puis plusieurs mois. Je n'ajouterai pas de noles, car je vondrais faire suivre immediatement la publication du Rüpnsiddhi exactement sur le meme plan, qni tiendra lieu d'un commentaire, car cette grammaire risume tons les travaux anterienrs , particaliircment le grand commentaire, Kaccäyana- Van- nana ; le Nyäya , un cilebre traite en vers snivi d'une glose , et un autre imn^ense traiti, Pirutti pakarana , que je ne connais pas; mais je joindrai au texte da Rupasiddhi quelques extrails de son propre commentaire.

Je viens de commencer iei l'impression du texte de t'abhidhäna-ppadipika en caracleres singhalais avec nne traduclion anglaise. J'y joindrai le texte de l'ek'-akkhara-kosa ; et s'il est possible j'imprimerai les commentaires da l'nn et de l'antre. J'ai du lika de l'abb. ppadlpika deux bons Mss. les seuls qni soient dsns l'ile, tous denx birmans. Quant au texte, je I'ai eorrigi avec tout le soin imaginable, el je Tai eollationni avee tous les Mss. qne j'ai pu ne procurer et da texte et de la glose singbalaise. La seule imprimerie ici qui possede des caracteres pour imprimer le psIi, car ['alphabet singhalais ne soffit pas, l'imprimerie de la mission Wesleyinne est si denuee de reisouroes que le texte de l'abhldbana, une dou^aioe de feuilles 8^» environ, ne sera pas

(6)

562 Aus Briefen an Prof. Broekhaus.

pablii avant six mois. Les caracteres sont nenfs, et aussi parfaits qne possible;

on n'en a jamais Tondu d'aussi beaux. Iis Tont honneur au chef de la mis¬

sion Wesleyenne , le respectable M. Gogerly, qui eonnait plus ä fond le Bouddhisme et le pali qu'homme du monde, de l'aveu des pretres eux-memes.

Malhenreusement il a soixante et dix ans, et il a use sa vie ä Taire une tradaction de la Bihle en singhalais. M. Gogerly est d'origine allemande, et il a commence sa vie comme imprimeur. Je connais peu d'hommes plus instruits, plus coosciencieux , plus parfaitement respectables sous tous les rapports.

Quant au dipavamsa, j'en ai trois Mss. Ies seuls qui existent dans l'ile, et sans les divergences qu'il y a entre eux je les croirais copies sur le mime Mss. rapporte par Nadoris Modeliar d'Ava et qui est perdu. C'est celui dent parle Turnoar, mais il s'est servi d'une copie faite ä son nsage en caracteres singhalais et corrige et sltere par les deux -pretres dont se servait Turnonr pour faire ses traductions. J'ai cette copie enlre les mains.

Le texle du dipavamsa est partout clair et facile, mais dans certaines par¬

ties il est si corrompu qu'on ne peut ni l'entendre ni le corriger; heureuse- ment oes parties n'ont aucun interet historique : ce sont par ex. le reeit des

deux voyages fabulenx de Buddha ä Ceylan. Poor le commentaire du .Ma¬

hävamsa je n'ai qu'an Mss. birman, assez hon, rapporte aussi par Nadoris:

c'est celui dont parle Turnonr, quoiqu'il se soit servi d'une copie singba¬

laise, d'origine singbalaise snrement, et etrangement corrompue. Le dhätu- pada est compili par Mogallana, et je crois hien que c'est le meme Mogal¬

lana qai est l'auteur de 1' Abbidhana-ppadipika , qui n'est surement qu'une traduction palie de l'Amarakosba, comme il est aise de s'en convaincre par la comparaison. Tom les Mss. portent le nom de Mogallana, et le nom du roi de Ceylan qoi regnait de son temps, mais rabhidhäna-pp. a siirement ele compile dans l'Inde : il y est a peine fait mention de Ceylan, et pas une ville de I'lle ne se trouve dans l'enumeralion des villes et peuples de I'Inde, que I'on ehercherait en vain dans I'amarakosha.

J'ai commenci ä recaeillir des Mss. du Vimioa-vatthu, du Presa-Vallhu, des Ityulta et des Avadinas et des commentaires que personne ä ma con¬

naissance, mime dans I'ile, ne connail : aussi sont-ils rares. Quant ä faire faire des copies il n'y faut pas songer, au prix qu'elles coiiteDt. J'ai calcule qu'une copie du ti-pi(aka, des atlhakathas , et des principaux ouvrages gram¬

maticaux ne conterait pas moins d'une douzsine de müle francs.

J'ai la liste complete de trois collections de Mss. venus d'Ava: celle apportie par Nadoris, una autre qui se Irouve ä Amhegahapitia, pres de Cosgodde, snr la route de Galle ä Colombo, el enfin celle de Dbamma- Khanda. Toules Irois sont independantes l'une de l'autre, et toutes trois ont ele formees d'exemplaires cboisis, C'est la qu'il faudrait puiser les elements d'une copie complete et exacte. Avec le lemps j'acheverai le catalogue que j'ai commence par ordre alphabetique et par ordre de malleres, avec l'intro¬

duction, le litre des chapitres, et la conclusion de cbaque ouvrage, sur le modele du catalogne de Copenhague. J'ai lache de persuader ä quelque

relre de faire ce travail, mais en vain. Quand je leur expose mes vues ä ce sujet, leur monlrant ce que j'si dejä fait, ils admirent, reconosissent

(7)

Brief d. Hm, v, Beurmann an Prof. Fleischer. 563

rutiliti, la necessile d'un pareil travail, mais aucun ne veut l'enireprendre ni meme en faire une porlion, car l'argent n'est rien pour de gens qui n'ont pas de besoins, el qui, s'ils en avaient, seraient bien empeches de Ies satis¬

faire, astreints qu'ils sont ä une regle d'une rigueur inouie et qu'ils obser- vent sirictement. Quant ä en charger des novices, II n'y faul pas songer;

et je ne peux pas leur demander de transporter ä Colombo des centaines de volumes bien autrement lourds et encombrants que nos livres imprimes.

J'en suis fache de lous ces empechements , car un des principaux desiderata est certainemcnt une bibliographie exacte et complete de la literalure palie.

Brief des Herrn von Beurmann an Prof. Fleisclier.

Galo, den 24. Februar 1862.

Obgleich icb in Folge meines kurzen Aufenthaltes in diesen Gegenden noch Dicht im Stande hin, die Fragen, die Sie die Güle gehaht haben, mir zu übersenden, vollsländig zu beantworten, so heehre ich mich doch mit dieser Sendung das, was ich darüber weiss, Ihnen milzulbeilen,

Das arabisehe Sprachgebiet reicht in diesen Gegenden elwa bis

zum 29. Grade nördlicher Breite und umschliesst vollständig die Gruppe der Au^ila-Oase , mit Ausnahme des Ortes Au^ila selbst, in welehem die Berber-Sprache die herrschende ist. Die nächsle Oasengruppe in südlicher Richtung, IVamens Kufara oder Gebabo (ersteres isl der Tibbu-, letzteres der arabische Name), ist gegenwärtig unbewohnt, und das darauf folgende Gebiet von Wa^anga gehört schon zu Dar-Saleh und ist ausschliesslich von Kraän bewohnt, die früher im Besilz von Fara waren (ku scheint der Arlikel zu sein, da viele Namen hald mit bald obnc das V'orsehlags-ku ausgesprochen werden), in Folge der von Tripoli und Bengasi aus angestellten Sklaven¬

jagden aber dieses Gehiet verlassen musslen und sich an ihren jetzigen Wohnort zurückgezogen hahen. Auf diese Welse ist ein sieben Breitengrade umfassender Strich Landes vollständig unbewohnt , und nur zur Zeil der Datlelernte ziehen die Bewobner von Galo, die Ma^abra, nach Gehaho und kehren zurück, sobald sie ihre Arbelt daselbst beendet baben. Die Ma^abra rechnen sich nicht zu den Arabern, obgleicb sie die arabische Sprache ange¬

nommen haben, sondern betracbten sich als ein eigenes Volk; während die Bewohner der dritlen und kleinsten Oase Schecherreh sich zn den Sowaye- Arahern zählen.

In der Sprache derselben, sowie in der der wirklich an der Küsle der Syrte wohnenden Araher glaube icb allerdings Spuren von Deklination nnd C 0 nj u ga t i 0 nbemerkt zu haben, behalte mir darüber aber nocb ein weiteres l'rtbeil vor.

In der Ausspracbe des ^ u. ^ sehliessen sie,sicb auch ganz dem

Magrib an, selbst in der Schreibweise ro = f und 0=kaf), wodurch der

1) Nämlich dureh Endvocale; nach diesen halte ich gefragl. Fl.

(8)

564 Brief d> lfm. ti. Beurmann an Prof. Fleischer.

Irrthum Homemaon't erklKrlieh wird , der Dir Kehaho stets Febabo schreibt, da er von Cairo kommend, das o Tür das kairiner T hielt, während es das magrebinische Kaf war. Da uher ein ziemlich reger Handelsverkehr zwischen Cairo und Fessan besieht, so versieht mau hier auch sehr wohl den ägyp¬

tischen Dialekt. Die jelzigen arabischen Bewohner Beogasis sind griissten¬

theils von Mesurate aus eingewandert, also direkte Abkömmlinge der .Magre¬

biner. Demzufolge wird auch das Genitivverhältniss meist durch die

regelmässige Annexion, selten durch ^L>U und in einigen ofl gebrauchten

Zusammensetzungen blos durch ^Lj le (z. B. ^Lj L< nin te scha'ir

=^ Bier')) ausgedrückt. Das Vorschlags-h , resp. m'), habe ich hier nie gehört.

Das Wsrt nämit <j*)^l-> ist sewahl hier als in dem sehr nahe stehen¬

den maltesischeo Dialekt in der Bedeutung von Mücke, Muskito bekannt, und zwar versteht man daruoter namentlich die kleine Art, die man bei uns auch Mucken nennL

Zur Verstärkung der Negation wird auch bier das angebängte

gebraucht, oder stalt dessen anch die Zusälze huic oder hot'): ich weiss nicht ona ma arifsch;

ich weiss gar nichts davon, nnn nin arif b'A, oder nnn mn arif hol.

In .Malta ist im letzteren Falle die Anhäugung von schin gebräuchlich:

ana ma arifschin *).

Von einer allern Abstammung wussten diejenigen Schechs, die ieh

darüber befragt habe, nichts ; doch halle ich bis jetzl im Hause des engliscben Consuls nuch zu wenig Gelegenheit, mit denselben ^u verkehren. Sie sind in einzelne Familien abgetheilt, von denen die hauptsächlichslea mit ihren' Wohnsitzen folgeode sind :

Mawüleh bei Gemioes. Gedadra bei Gebel et meschair.

Schibli bei Schum. Mescbait bei k. Feraschit.

Kewadik bei L'mhascbi. Gemele bei k. Galambu.

SehilinAn bei k. Feraschit. Amamra bei Geminet.

Qawagir hei Tell-i-mun. Mogarbe hei Ainagao.

Ne^ä^re bei k. Mualeh. Zuije bei U^ila.

Fuaris bei Sin el Hamra. Scheital an der Syrte.

Fermän bei Sidi Keilaoi. Eloigim bei Gemines.

Amaim bei DagaSla. A-n-aueine hei debel «cbder.

Arebüt bei Cbuebia. Fisseyst bei (lebel ackdar.

Gedärme bei tiebel Raschne.

1) Wörtlich eau d'orge, tiersteowasser. F I.

2) Nämlich vor deu Formen des Imperfectum. Fl.

3) Hinsichtlich ibrer Abstammung und ursprünglichen Bedeulung ooeh rithselhaft.

B«. -

4) D. b. Iffäi, wovon jenes (Jv die äusserste Verkörzuag isl. FI.

(9)

Brief d. Hm. v, neurmunn an Prof. Fleiseher. 565

Den grSssten Tbeil dieser OertlichlieiteD werden Sie auf meiner Karte dieser Gegenden, die icb zur VeröCTentlicbnng an Herrn Dr. Petermann in Gotha gesebickt babe, fiaden.

Von alten Heldenliedern babe ich nocb nichts in Erfahrung brin¬

gen können , indessen werde ich bei meiner Rückkehr diesem Punkte noch speciell meine Aufmerksamkeit schenken.

Das hier cireulirende Geld isl das in der Türkei übliche und führt auch dieselben Namen: Maria-Theresien-Thaler , Real; Türkischer Thaler, Megidi; Piaster, Girsch; Pfennig, Fadda. lu der Rechnung sind eigenthüm¬

lich : Mahbüh = 20 Piaster türkisch und Girsch el-arab = 2^ Piaster türk.

Das Gehiet der B e rb e r - S p r a c h e ist hier äusserst klein und für viele Ausdrücke ist daa ursprüngliche Wort ganz verschwunden; so nament¬

lich sind die Zablwörter ganz von. den arabischen verdrängt. Bei Hornemann habe ich einige Worle im Siwaher- und Schilha-Dialekte gefunden, für die icb die betreffenden Augilaer-Ausdrücke beifüge:

Deutsch. Audita. Siwah. Sehilha. Arahisch.

Kopf tignani achfi eghf ras.

Haar schahr, suf) taun let suf.

Hand fuss, fussum fusa efus id.

Wssser imin aman aman moje.

Soone ilfuki itfuki tafogt schams.

Rindvieh funas ftunest tefoast bagger.

Berg logum idrarn adarar ^ebel.

Dattel tina tena tini beleh.

getrocko. Dattel lachhnb — — tammer.

Sollte icb genöthigt seio, mich längere Zeit hier aufzuhallen, so werde ieh soviel als möglich voo der Sprache zu lernen suchen und Ihnen weilere Mitlheilungen darüber zugehen lassen.

Behufs der Unterschiede im Wortaccent würden Sie mich sehr

verbiodeo, wenn Sie mir ein Exemplar der Bde. IV u. XII der Ztachr. der D.MG. durch daa englische Consulat in Bengasi zuschieklen *).

1) D. h. ^ Haar, <Jyo Wolle. Fl.

2) Im Original steht über dem g ein kleines c zur Bezeichnuog der Auasprache. F 1.

3) Ich hatte Herrn v. Beurmann mit Beziehnng auf die Verscbiedenheiteu

•des srabischen Worlaccenls nach Lane und Wallin (s. Zischr. IV,

S. ta3— 186, und XII, S. 670—673) um Beobachtung üher diesen Punkt bei dea afrikanischen Arabern gebeten. F I.

(10)

566

Aus eioem Sclireiben des Herrn Graham.

Cairo, den 24. Juni 1859.

Als ich im vergangenen Herhste auf meiner Durchreise nach Wien die Ehre hatte, Ihre Bekanntschaft zu machen, versprach ich Ihnen, Inschriften und dergleichen Sachen aus meinen fernen Wanderungen mitzutheilen. Deu Winter hrachte ich in Oherägypten zu, dort erwartete ich keine semilischen Inschriflen zn finden, meine Aufmerksamkeit war stets auf die Hieroglyphen gerichtet. L'm so grSsser war meine Frende, als ich an drei versehiedenen Stellen Inschriften in phünieischen Charakteren entdeckte. Die wichtigeren waren auf einer der Säulen des Tempels von Abu Simbel. leb habe sie hier copirt (Nr. 2, 3, 6, 7, 8). Diese fiinf knrzen Inschriften scheinen echt pbö¬

nicisch z» sein. Ueber Nr. 4 bin icb sehr in Zweifel und Nr. 1 besonders kommt mir sehr fremdartig vor.

Ich habe zwar ii-geadwo gelesen, dass der Due de Lnynes einige In¬

schriften in phönicischer Sprache aus Nubien gesammelt^ hat, aber sein Werk ist hier nicht zu finden. Es wäre übrigens nicht ohoe Nutzen, diese In¬

schriften in der „Zeitschrift" zu publiciren , wenn aucb einige derselben schon veröffentlicht worden sind.

N. 1, 4 und 9 sind sicher noch unbekannt, denn ieb habe sie an ent¬

legenen Stellen auf der Ostseite des Nil in der Nähe von Semneb gefunden.

Die griechische Inschrift Nr. 5 stand unmiltelbar über Nr. 6 nnd beide mö¬

gen vielleicht einen Zusammenbang haben. Icb gedenke den ganzen Sommer in Aegypten zuzubringen, um meine arabischen und bieroglyphischen Stu¬

dien fortzuselzen. Im October hoffe ich nach (leddab und Mokha zu reisen

und später wieder einmal Theben zu besuchen. Im Winter war ich so

glücklich , eine hisher noch ganz unbekannte Oase la entdecken drei Tage¬

reisen vom Nil auf der Höhe von Qalahsbah , d. i. einige Minuten nördlich des Wendekreises des Krebses. Icb fand dort durchans keine Spuren von Alterthümern ; aber eine nicht unwichtige Entdeckung war die eioes ver¬

steinerten Waldes von einer in diesen Gegenden heut zu Tage ganz unbe¬

kannten Baumart.

Im Frühjahr 1860 hoffe ich meine Reise nacb Nineweh und Babylon zu machen. Ein Engländer, Major Macdonald, der sehr lange auf dem Sinai- Gebirge Untersuchungen gemacht hal, ist vor Kurzem hier angekommen mit reicher Beute beladen. Er. hat 800 sinaitisebe Inschriflen abgedrnckt, und zwar solleo dies lanter neugefundene Inschriften sein(!?).

Anf die Copien der laschriften können sie sich verlassen, sie beruhen anf Abdrücken, die ich zuvor davon genommen habe. Sie scheinen,' wie die sinaitischen Inschriften , meist blas Personen-Namen zn entbalten. So z. B.

liest man in Nr. 7 deutlich:

Ben 'Abd Baal.

Doch sind manche der Bnchstaben eigenlhümlicb und gleichen weder den

Zeichen , die auf Esmunazar's Sarkophag zu Sidon gefunden wordeo siod,

Referenzen

ÄHNLICHE DOKUMENTE

Du cote nord-est, Ja place des Victoires jouxte Je quartier du Sentier, clont les activites sont associees a la mode parisienne depuis le debut du X!X e siede.. Le

Ligue valaisanne contre le rhumatisme, Ligue suisse contre le rhumatisme, Spitex pour la Ville et la Campagne, Hüsler Nest, Vita Health Care AG,

Les collaborateurs et organisations partenaires de la Ligue suisse contre le rhumatisme ne sont pas autorisés à participer. La Ligue suisse contre le rhumatisme peut garder les

Catalogue « Moyens auxiliaires – Aides au quotidien pour vous faciliter la vie », gratuit Exemplaire d’essai du journal « forumR », gratuit.. Guide pour bien rédiger son

Ouverture des portes et visite des stands d’information Ligue neuchâteloise contre le rhumatisme, Ligue suisse contre le rhumatisme, Spitex pour la Ville et la Campagne, Hüsler

Zde se do textu vloudily nepřesnosti (Bertold místo Bertolt Brecht, Zuckermayer místo Zuckmayer, Der Teufels General místo správného Des Teufels General, s. 8-14),

• Si la situation est avérée, l’établissement scolaire mettra en œuvre, avec vous, les solutions ad- aptées pour que votre enfant ne subisse plus cette violence. Informez-vous

Dies spiegelt sich auch in den Themen wider, die wir uns wäh- rend unserer Mitgliedschaft im Sicher- heitsrat vorgenommen haben: Lösungen für Konflikte wie in Syrien und Libyen,