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Garde de vaches laitières au pâturage Rapports

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Travaux liés à la pâture

Les travaux au pâturage se répartissent en différentes phases:

1. Travaux à l’étable

Suivant le mode de stabulation (entravée ou libre) et le mode d’attache (poteau, système d’attache hollandaise, système d’attache américaine), il faut détacher les vaches et les faire sortir de leur box ou les y faire rentrer. Il faut également installer des barrages le long des parcours et net- toyer ces derniers.

2. Travaux au pâturage

Avant le début de la période de pâture, il faut installer des clôtures fixes ou mobiles avec un ou plusieurs câbles (rubans). A ce propos, dans le cas des clôtures élec- triques, on part du principe que des

Sommaire Page Travaux liés à la pâture 1 Temps de travail quotidien 3

Comparaison des 5

différentes variantes

Récolte quotidienne 6 de l’herbe fraîche

Comparaison avec le 7 pâturage à mi-temps et la

récolte quotidienne de l’herbe fraîche

Recommandations pour la 8 pratique et conclusions

Bibliographie 8

En Suisse, la garde de vaches laitières au pâturage est une variante d’af- fouragement très répandue. Suivant la situation de l’exploitation et la dis- position des parcelles, il existe diffé- rents modes de pâture. Les plus répandus sont les suivants: la pâture tournante, la pâture rationnée et la pâture continue intensive (pâture continue sur gazon court). Les diffé- rents modes de pâture sont souvent combinés entre eux ou complétés par un affouragement supplémentaire à l’étable ou au râtelier (fig. 1). Le temps de travail nécessaire pour la garde au pâturage pur, sans affoura- gement supplémentaire à l’étable, varie entre 5 et 1 minutes par vache et par jour. Ce temps dépend de la taille du troupeau, du mode de sta- bulation et de la longueur des dépla- cements. Il faut encore ajouter à cela

les travaux non quotidiens, comme la mise en place des clôtures et l’entre- tien du pâturage. Avec la récolte quo- tidienne de l’herbe fraîche, le temps de travail nécessaire est compris entre 4 et 2 minutes par vache et par jour et dépend essentiellement de la technique de récolte, ainsi que du mode de stockage du fourrage. Du point de vue de l’organisation du tra- vail, les systèmes qui combinent la pâture et l’affouragement à l’étable en introduisant pâturage à mi-temps et récolte quotidienne de l’herbe fraîche s’avèrent toujours plus désa- vantageux que les procédés d’affou- ragement exclusifs. Pour les combi- naisons décrites, le temps de travail par vache et par jour oscille entre 5,4 et 1,7 minutes suivant la taille du troupeau, de 20 à 80 vaches, et sui- vant la technique appliquée.

Rapports

Station fédérale de recherches en économie et technologie agricoles (FAT), CH-8356 Tänikon TG, Tél. 052/368 31 31, Fax 052/365 11 90

Garde de vaches laitières au pâturage

Temps de travail nécessaire, organisation du travail et comparaison avec la récolte quotidienne de l’herbe fraîche

Matthias Schick, Station fédérale de recherches en économie et technologie agricoles (FAT), CH-8356 Tänikon

Procédés d’affouragement estival pour les vaches laitières

Etable Combinaison

entre pâture et étable

Pâture tournante Pâture rationnée Pâture continue intensive (pâture sur gazon court) Pâture continue extensive Combinaison des différents procédés de pâture

Pâture, fourrage vert et fourrage conservé Pâture et fourrage conservé Pâture et fourrage vert

Association fourrage vert et fourrage conservé Fourrage conservé Fourrage vert

Pâture

Fig. 1: Il existe différents procédés pour l’affouragement estival des vaches laitières.

Les procédés combinés offrent souvent des inconvénients du point de vue de l’organisation du travail.

(2)

Rapport FAT No 562: Garde de vaches laitières au pâturage

piquets en bois (fixes) sont plantés à chaque angle, au niveau des portes et aux endroits exposés. Les piquets intermé- diaires sont des piquets avec pointe en acier (mobiles) plantés à 8,3 m de distan- ce. Des isolateurs doivent être placés sur les piquets en bois. Enfin, au niveau des portes, il faut prévoir une porte pourvue d’une poignée isolée. Suivant la situation du pâturage (proximité des voies ferrées ou des routes), il faut prévoir un ou plu- sieurs câbles (conducteurs). Dans le cas de la «pâture rationnée», outre la clôture périphérique, il faut également clôturer une portion de pâturage correspondant à une ration journalière, en utilisant des piquets avec pointe en acier et un conduc- teur. Dans le cas de la «pâture tournan- te», la surface de pâture est subdivisée en plusieurs parcs, que les vaches occupent tour à tour pendant un certain laps de

temps. A ce niveau, la mise en place d’un couloir de circulation central constitue certainement une bonne solution. Enfin, dans le cas du «pâturage sur gazon court», forme spéciale du pâturage conti- nu, la surface de pâturage disponible est divisée en un à quatre parcs maximum.

Les clôtures intermédiaires sont presque inexistantes dans cette variante.

Dans chaque procédé, il faut également prévoir un abreuvoir. Il peut être fixe sous la forme de fontaines ou de conduites d’eau, ou mobiles sous la forme de citernes.

L’alimentation en courant de la clôture électrique est assurée par des électrifica- teurs fixes. Cette solution est particulière- ment recommandée pour les pâturages proches de la ferme. Lorsque les pâtu- rages sont plus éloignés, il est préférable d’utiliser des appareils mobiles à batteries.

Ils peuvent en effet être réinstallés sur chaque fraction de parcelle.

3. Travaux de contrôle

Quel que soit le procédé de pâture adop- té, les contrôles sont importants. Tout d’abord, il est indispensable de contrôler la clôture et le garde-bétail tous les jours pour éviter que des animaux ne s’échap- pent. Par ailleurs, il est essentiel de contrôler la croissance de la végétation pour bien gérer le pâturage. C’est le seul moyen d’obtenir un affouragement maxi- mal et une consommation optimale de la pâture. Pour la réussite du pâturage conti- nu intensif (pâturage sur gazon court), il est indispensable d’effectuer un contrôle assidu de la hauteur du peuplement végé- tal. Pour ce procédé, la hauteur optimale de la végétation est de 6 à 7 cm au prin- temps et de 7 à 8 cm en été (cf. fiche

Problématique et objectif

Dans la littérature actuellement dis- ponible, il n’existe pratiquement aucune information sur le temps de travail nécessaire pour les procédés d’affouragement estival des vaches laitières. Quant aux données relatives à l’organisation des tâches et au temps de travail nécessaire pour les procédés de pâture modernes, elles sont quasiment inexistantes. C’est la raison pour laquelle nous avons rele- vé le temps de travail nécessaire dans plusieurs exploitations travaillant avec des carnets de travail ciblés pour évaluer l’impact des différents sys- tèmes d’affouragement «pâture»,

«affouragement à l’étable avec récolte quotidienne de l’herbe fraîche» et «combinaison de la pâtu- re et de l’affouragement à l’étable», sur l’organisation du travail. Les rele- vés ont été effectués sous forme d’observations. Des essais de travaux ont également été effectués en com- plément à la FAT. Les données ainsi réunies ont été saisies, évaluées de manière statistique et enregistrées dans une base de données sous la forme d’éléments et de fonctions du temps de travail. A partir de là, des simulations ont pu être établies pour les différents procédés étudiés. De cette manière, le temps de travail de chaque procédé ou combinaison de procédés peut être calculé dans des conditions identiques par ailleurs.

Définition des concepts

Pâture tournante La surface totale du pâturage est subdivisée en plusieurs parcs. Les parcs doivent être occupés pendant 2 à 4 jours max. (durée d’occupation).

Pâture sur gazon court La surface totale du pâturage n’est pas divisée ou est (pâture continue subdivisée au max. en quatre parcs. La hauteur intensive) moyenne de végétation requise est comprise entre

6 et 8 cm.

Pâture rationnée Attribution une ou plusieurs fois par jour d’une nouvelle surface fourragère. La durée d’occupation est d’un jour.

Pâture intégrale La ration de base nécessaire pendant la saison de pâture est fournie exclusivement par le pâturage.

Pâture partielle La ration de base nécessaire pendant la saison de pâture est fournie par le pâturage et par d’autres composants (herbe, ensilage, foin).

Affouragement à l’étable La ration de base nécessaire est couverte sans pâture.

Pâture permanente Mode d’exploitation d’une parcelle par pâturage exclusif.

Fauche-pâture Mode d’exploitation d’une parcelle par alternance de pâturage et d’utilisation des coupes.

Pré de fauche Mode d’exploitation des herbages par utilisation presque exclusive des coupes. Il est éventuellement possible de pâturer la première ou la dernière repousse.

Durée d’occupation Durée de séjour des bêtes dans un parc, en jours par rotation.

Pause pâturale Période de croissance de la végétation entre deux mises à l’herbe (utilisations), en jours.

(3)

ADCF n°1 b). Enfin, il faut également contrôler le niveau des abreuvoirs pour que les vaches aient toujours suffisam- ment de l’eau de bonne qualité à disposi- tion (fig. 2).

4. Travaux d’entretien

Les formes de pâture plus intensives nécessitent un entretien régulier. On dis- tingue les travaux effectués avec le broyeur pour pâture, le motoculteur et le rouleau pour prairie ou une combinaison de ces systèmes. Suivant le mode d’utili- sation (pâture rationnée, pâture tournan-

te ou pâture sur gazon court) et les condi- tions météorologiques, les travaux d’en- tretien doivent être effectués une ou plu- sieurs fois dans le courant de l’année.

5. Affouragement complémentaire à l’étable ou au râtelier

La plupart des procédés de pâture ne fonctionnent pas comme des modes d’af- fouragement exclusifs sous forme de pâturage intégral. Souvent les animaux reçoivent des compléments de fourrage à l’étable, au moins des concentrés. On leur distribue généralement aussi de l’herbe,

de l’ensilage et/ou du foin. Cela représen- te du travail supplémentaire qui doit être pris en compte dans l’organisation.

Temps de travail quotidien

La représentation du temps de travail quotidien part du principe que le pâtura- ge est entouré d’une clôture électrique et qu’il ne reste plus que les travaux quoti- diens à effectuer (déplacement des clô- tures intermédiaires en cas de pâture rationnée, contrôle de la clôture). Le temps de travail nécessaire pour la réali- sation de la clôture proprement dite pour un pâturage rectangulaire est présenté à la figure 3. Il est évident que le temps de travail dépend largement de la surface à clôturer et – bien que de manière moins importante – du procédé de pâture utili- sé. La forme de la parcelle influence éga- lement le temps de travail nécessaire pour l’installation de la clôture. Les calculs sont basés sur des parcelles de forme rectan- gulaire. Avec la pâture tournante, il faut en plus subdiviser le surface totale en plu- sieurs petits parcs. Il faut donc compter un peu plus de temps pour ériger la clôture que dans les autres procédés. Pour chaque conducteur supplémentaire, le temps de travail pour la mise en place de la clôture augmente de 15 à 20 %. La fré- quence de montage et de démontage de la clôture pendant l’année varie considé- rablement d’une exploitation à l’autre et dépend également du procédé de pâture.

Lorsque la surface totale n’est prévue que pour le pâturage, la clôture peut rester telle quelle pendant toute la période de pâture. En cas de fauche-pâture par contre, les clôtures doivent parfois être démontées après une rotation et n’être reconstruites que lors de la prochaine mise à l’herbe. Le temps consacré à l’ins- tallation des clôtures pour l’ensemble de la pâture augmente en conséquence.

Travaux d’étable et déplacements des animaux

Le temps consacré chaque jour aux tra- vaux d’étable ainsi qu’à faire sortir et entrer les animaux est répertorié à la figu- re 4. Les principaux paramètres sont la taille du troupeau, le mode de stabulation et la longueur des parcours. Avec le pro- cédé «stabulation entravée», on constate que le temps de travail dépend largement du dispositif d’attache choisi. Avec un sys- tème de détachement par groupe (systè- me d’attache hollandaise ou chaîne Grab- ner, système d’attache américaine ou collier articulé), l’opération peut être Fig. 3: Les déplacements trop longs portent préjudice à tous les modes de pâture.

0,0 0,5 1,0 1,5 2,0 2,5 3,0 3,5 4,0 4,5 5,0 5,5 6,0

Nombre de vaches [n]

Parcours 50 m Stabulation entravée

3,12 2,02 1,65 1,47 1,36 1,29 1,19

Parcours 500 m Stabulation entravée

5,18 3,05 2,34 1,98 1,77 1,63 1,45

Parcours 50 m Stabulation libre

2,55 1,28 0,86 0,64 0,52 0,43 0,33

Parcours 500 m Stabulation libre

4,60 2,31 1,54 1,16 0,93 0,78 0,58

10 20 30 40 50 60 80

Temps de travail nécessaire per vache et par jour (MOmin)

Fig. 2: Suivant l’exploitation et le mode d’utilisation de la surface, la clôture doit être mise en place une ou plusieurs fois pendant la période de pâturage.

0,0 0,5 1,0 1,5 2,0 2,5 3,0 3,5 4,0

Surface [ha]

Pâture tournante 3,70 2,40 1,90 1,60 1,40 1,30 1,10

Pâture sur gazon court 3,20 2,04 1,59 1,34 1,17 1,05 0,89

Pâture rationnée 3,11 1,97 1,54 1,29 1,13 1,02 0,86

1 2 3 4 5 6 8

Temps de travail nécessaire per ha (MOh)

Temps de travail nécessaire pour la mise en place de la clôture en fonction de la taille de la parcelle et du procédé de pâture choisi

Fig. 2: Suivant l’exploitation et le mode d’utilisation de la surface, la clôture doit être mise en place une ou plusieurs fois pendant la période de pâturage.

0,0 0,5 1,0 1,5 2,0 2,5 3,0 3,5 4,0

Surface [ha]

Pâture tournante 3,70 2,40 1,90 1,60 1,40 1,30 1,10

Pâture sur gazon court 3,20 2,04 1,59 1,34 1,17 1,05 0,89

Pâture rationnée 3,11 1,97 1,54 1,29 1,13 1,02 0,86

1 2 3 4 5 6 8

Temps de travail nécessaire per ha (MOh)

Temps de travail nécessaire pour la mise en place de la clôture en fonction de la taille de la parcelle et du procédé de pâture choisi

Temps de travail nécessaire pour les travaux quotidiens en fonction de la taille du troupeau, du mode de stabulation et de la longueur des parcours

(4)

0,0 0,2 0,4 0,6 0,8 1,0 1,2 1,4

Nombre de vaches [n]

Pâture tournante 0,46 0,23 0,16 0,13 0,11 0,09 0,07

Pâture sur gazon court 0,46 0,23 0,16 0,13 0,11 0,09 0,07

Pâture rationnée 1,19 0,59 0,48 0,41 0,36 0,33 0,27

10 20 30 40 50 60 80

Temps de travail nécessaire par vache et par jour (MOmin)

Rapport FAT No 562: Garde de vaches laitières au pâturage

effectuée de manière plus rationnelle. Par rapport à la stabulation libre, il faut tou- tefois toujours compter plus de temps de travail avec les gros troupeaux. La lon- gueur des distances à parcourir exerce une influence essentielle sur le temps de travail quotidien. Le fait de clôturer sépa- rément les parcours ou d’engager une deuxième personne pour faire sortir et entrer les animaux entraîne une hausse supplémentaire du temps de travail. Pour calculer le temps d’entrée et de sortie des vaches, on s’est basé sur une vitesse de 3,4 km/h.

Travaux au pâturage

Suivant le procédé choisi, les «travaux de clôture» et les «travaux relatifs aux abreuvoirs» comptent parmi les travaux quotidiens typiques au pâturage. Les tra- vaux de clôture dépendent du mode de pâture et de la taille du troupeau.

Avec le procédé de «pâture rationnée», les vaches disposent chaque jour d’une portion de pâture fraîche. Cela veut dire que chaque jour, il faut déplacer une clô- ture, qui se présente généralement sous la forme de piquets avec pointe en acier et d’un conducteur. Le temps de travail nécessaire pour les travaux de clôture quotidiens liés à ce procédé est répertorié à la figure 5. La nécessité de déplacer la clôture chaque jour explique que le temps de travail nécessaire pour la pâture ration- née soit supérieur à celui nécessaire pour tous les autres procédés. En revanche, il n’est plus nécessaire d’effectuer des tra- vaux supplémentaires pour contrôler la clôture. Du point de vue de la gestion, le système de la pâture rationnée est consi- déré comme avantageux, car la nouvelle surface attribuée peut être mesurée et contrôlée chaque jour. Le mode intensif de pâture rationnée avec mise à disposi- tion d’un nouveau parc deux fois par jour peut prolonger le temps d’alimentation et même stimuler la consommation.

La «pâture tournante» implique une répartition préalable de la surface en plu- sieurs parcs. Ces parcs doivent être déli- mités de telle manière que les animaux ne paissent pas plus de deux à quatre jours sur le même parc, suivant leur production laitière. Ensuite, ils doivent changer de parcs. Le nombre de parcs nécessaires dépend de la durée maximale de la pause pâturale en été et de la durée moyenne d’occupation du pâturage (cf. fiche ADCF n°1, 1996). Pendant la période de pâtura- ge, il n’y a en général plus de travaux quo- tidiens supplémentaires à effectuer sur les clôtures. Par contre, avant la mise des bêtes au pâturage, il faut répartir la sur-

face totale en fonction du nombre de parcs nécessaires. Du point de vue de l’organi- sation du travail, ce système représente un temps de travail quotidien réduit (fig.

5), mais un temps de travail total légère- ment supérieur pour l’ensemble de la sai- son de pâture.

Dans le cas de la «pâture sur gazon court»

ou de la «pâture continue intensive», la situation est assez similaire en ce qui concerne le temps de travail. Ici, la surface de pâture disponible n’est plus entourée que d’une clôture, ce, dans le cas optimal.

La durée d’occupation correspond à la durée totale de la saison de pâture. Des surfaces sont éventuellement déclôturées partiellement au printemps pour la conservation de fourrage. En cas de sécheresse estivale et donc de faible crois- sance végétale, les animaux doivent rece- voir un complément fourrager à l’étable.

Le temps de travail nécessaire pour la mise en place de la clôture est comparable à celui calculé pour la pâture rationnée (fig.

3). Hormis le contrôle de la clôture et du garde-bétail, ce système ne comprend Fig. 4: Le fait de déplacer la clôture chaque jour dans le système de pâture rationnée permet aux vaches de toujours disposer d’herbe fraîche. Certes, cette technique accroît également le temps de travail nécessaire.

Fig. 5: Les abreuvoirs fixes réduisent le temps de travail nécessaire. Mais même dans ce cas, il ne faut pas négliger leur contrôle quotidien.

0,0 0,2 0,4 0,6 0,8 1,0 1,2

Nombre de vaches [n]

Dispositif mobile au pâturage 1,04 0,83 0,76 0,73 0,71 0,69 0,67

Citerne à eau 0,72 0,54 0,49 0,46 0,44 0,43 0,42

Installation fixe 0,34 0,17 0,11 0,09 0,07 0,06 0,04

10 20 30 40 50 60 80

Temps de travail nécessaire par vache et par jour (MOmin)

Temps de travail nécessaire pour les travaux quotidiens sur la clôture en fonction de la taille du troupeau et du procédé de pâture choisi

Temps de travail nécessaire pour les travaux quotidiens liés aux abreuvoirs en fonction du dispositif choisi et de la taille du tropeau

(5)

0 0,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5 4 4,5

Travaux sur les abreuvoirs 0,17 0,09 0,54 0,46

Travaux au pâturage 0,23 0,13 0,59 0,41

Travaux liés à l’entrée et la sortie des vaches

2,02 0,64 3,05 1,16

Somme 2,4 0,9 4,2 2

Stabulation entravée 20 vaches

Parcours: 50 m Pâture sur gazon court

Abreuvoirs fixes

Parcours: 500 m Pâture rationnée Citernes à eau Temps de travail nécessaire par vache et par jour (Momin)

Stabulation libre 40 vaches

Stabulation entravée 20 vaches

Stabulation libre 40 vaches

aucun travail quotidien relatif à la clôture (fig. 5).

L’approvisionnement des vaches laitières en eau potable joue un rôle important dans le cadre des tâches quotidiennes. Si le pâturage dispose d’un abreuvoir fixe, le temps de travail quotidien est très réduit, puisqu’il s’agit seulement de contrôler et de nettoyer le dispositif. Par contre, s’il faut transporter l’eau potable en citerne

avec des abreuvoirs, le travail est nette- ment plus lourd (fig. 6). Il est cependant bien plus facile de déplacer des citernes sur la pâture que des abreuvoirs fixes, quel que soit le mode de pâture considé- ré. Avec les citernes, il faut faire en sorte que les vaches n’aient jamais à parcourir de longs trajets jusqu’aux abreuvoirs et s’organiser pour réduire les risques de blessures et d’enlisement. Dans le cas des

dispositifs fixes, les abreuvoirs doivent de préférence être placés au centre du pâtu- rage et éventuellement consolidés.

Travaux d’entretien

Sur les pâturages utilisés intensivement, des travaux d’entretien doivent être effec- tués avant la mise au pâturage au prin- temps, et suivant la situation également après les différentes rotations. En fonction des conditions météorologiques, la sur- face doit être passée au rouleau au prin- temps pour raffermir les sols des surfaces dégelées et/ou lisser le terrain pour répar- tir de manière homogène les tas construits par les taupes ou les souris, les autres inégalités ou encore le fumier d’étable. En été, après les premières rota- tions, il s’agit plutôt d’effectuer des tra- vaux de mulching ou de faucher les sur- faces. Grâce au mulch, les restes de pâture, tout comme les tas de bouses, sont broyés et répartis de manière unifor- me. La figure 7 indique le temps de travail nécessaire pour les différents procédés d’entretien en fonction de la technique utilisée et de la taille des parcelles. Les principaux écarts sont dus aux différences de largeurs de travail et de vitesses d’avancement des procédés employés (mulching: 5-7 km/h, passage des rou- leaux et lissage des mottes: 7-10 km/h).

Comparaison des différentes variantes

Le temps de travail quotidien pour chaque procédé de pâture englobe le temps nécessaire pour les travaux d’étable et le déplacement des vaches, les travaux de clôture et les travaux liés au contrôle et à l’entretien des abreuvoirs. Pour un troupeau de 20 vaches en stabulation entravée, un parcours de 50 m et le sys- tème de «pâture sur gazon court avec abreuvoirs fixes», le temps de travail représente environ 2,4 MOmin par vache et par jour (environ 50 MOmin pour l’en- semble du troupeau). Dans une stabula- tion libre comptant 40 vaches et ré- pondant aux mêmes critères que l’exploitation précédente, le temps de travail quotidien n’est plus que de 0,9 MOmin par vache et par jour (environ 34 MOmin pour l’ensemble du troupeau).

Lorsque le parcours mesure 500 m de long, que le système employé est celui de la «pâture rationnée avec citerne à eau», le temps de travail nécessaire augmente de plus de 70 % pour la stabulation entra- vée et de 40 % pour la stabulation libre.

Fig. 6: Les travaux d’entretien doivent être effectués au printemps avant la mise au pâturage ou entre les différentes rotations. La fréquence de ces mesures dépend du mode de gestion du pâturage.

0,0 0,2 0,4 0,6 0,8 1,0 1,2 1,4

Surface [ha]

Mulching (2,5 m) 1,15 0,98 0,91 0,87 0,85 0,84 0,81

Passage des rouleaux (2,5 m) 0,91 0,80 0,75 0,73 0,72 0,71 0,69

Lissage des mottes (4,5 m) 0,51 0,40 0,36 0,34 0,33 0,32 0,30

1 2 3 4 5 6 8

Temps de travail nécessaire par ha (MOh)

Fig. 7: La comparaison de différents cas de garde au pâturage a mis en évidence l’influence énorme de la longueur des parcours sur le temps de travail quotidien.

Temps de travail nécessaire pour les travaux d’entretien en fonction du procédé choisi et de la taille de la parcelle

Temps de travail nécessaire pour la garde au pâturage Différentes situations

(6)

4,1

3,6

3,4 3,3

3,1

2,5 2,3

2,2

0 0,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5 4 4,5 5

20 40 60 80

Nombre de vaches [n]

Affouragement

Récolte de l’herbe avec la motofaucheuse (MF) Affouragement (autochargeuse avec rouleaux-doseurs) Récolte de l’herbe avec faucheuse frontale (FF)

FF FF FF FF

Temps de travail nécessaire (MOmin par vache et par jour)

de 1000 m entre la ferme et la parcelle et parcelle de 1 ha. La motofaucheuse reste sur la parcelle. La table d’affourage- ment dans l’étable peut être traversée avec le tracteur et l’autochargeuse. Le temps de travail quotidien nécessaire à la récolte de l’herbe et à la distribution du fourrage dépend de la taille du troupeau et baisse de 4,1 MOmin par vache et par jour pour 20 vaches à 3,3 MOmin par vache et par jour pour 80 vaches. La récol- te de l’herbe avec faucheuse frontale et autochargeuse tractée est un procédé qui est surtout répandu dans les exploitations de plus de 40 vaches. La combinaison du fauchage et du transport permet d’éco- nomiser plus d’1 MOmin par vache

chaque jour. La figure 11 représente éga- lement le temps de travail nécessaire pour ce procédé. Dans ce cas, on a utilisé une faucheuse frontale d’une largeur de tra- vail de 2,8 m et une autochargeuse équi- pée de rouleaux-doseurs. Les rouleaux- doseurs améliorent l’homogénéité du déchargement et facilitent la distribution du fourrage plusieurs fois par jour. Avec 20 vaches, le temps de travail nécessaire à la récolte de l’herbe et à la distribution du fourrage est de 3,1 MOmin par vache et par jour. Il baisse à 2,2 MOmin par vache et par jour lorsque le troupeau comprend 80 vaches. Les deux procédés de récolte d’herbe supposent une distribution du fourrage en rations. Par contre, si le four-

Rapport FAT No 562: Garde de vaches laitières au pâturage

Le temps de travail quotidien pour la pâture s’élève donc à 84 MOmin pour 20 vaches en stabulation entravée et à 81 MOmin pour 40 vaches en stabulation libre (fig. 8). La figure montre l’effet con- sidérable des différents paramètres, sachant que le point le plus important est celui lié à l’entrée et à la sortie des vaches.

On constate rapidement que les systèmes de stabulation libre sont plus avantageux, car il n’est pas nécessaire de détacher et d’attacher les bêtes. Dans le cas de la sta- bulation entravée, lorsque les vaches sont attachées avec un collier articulé, le temps de travail nécessaire à la pâture peut être réduit d’environ 5 %.

Récolte quotidienne de l’herbe fraîche

Il existe d’autres procédés d’affourage- ment qui peuvent servir d’alternative à la pâture. La variante la plus répandue est celle de l’affouragement à l’étable avec de l’herbe récoltée à la motofaucheuse avec dispositif andaineur et autochargeuse (fig. 9). La solution idéale consiste à dépo- ser l’herbe fraîche sur la table d’affoura- gement et à la distribuer aux vaches en plusieurs portions journalières ou en deux fois par jour, par affouragement à discré- tion (fig. 10). Dans le cas d’alimentation à la table d’affouragement, il faut non seu- lement mettre le fourrage à disposition des animaux, mais aussi le repousser plu- sieurs fois par jour. De plus, il faut chaque jour éliminer des restes de fourrage. Le temps de travail nécessaire pour la récol- te de l’herbe avec la motofaucheuse et l’autochargeuse est représenté à la figure 11. Les données de base sont les suivan- tes: motofaucheuse (largeur de travail = 1,9 m) avec dispositif andaineur, distance

Fig. 8: La récolte de l’herbe avec la faucheuse frontale, le tracteur et l’autochargeuse offre des avantages du point de vue de l’organisa- tion du travail, mais est un procédé nettement plus coûteux que le procédé standard avec motofaucheuse, tracteur et autochargeuse.

Fig. 10: Avec la récolte quotidienne de l’herbe fraîche, le fourrage doit être manipulé à la main une ou plusieurs fois par jour. La combinaison «faucheuse frontale avec autochargeuse et rouleaux-doseurs» (petite colonne au centre) offre des avantages considérables par rapport au procédé standard largement répandu «motofaucheuse, tracteur et autochargeuse» (grande colonne).

Temps de travail nécessaire pour la récolte quotidienne de l’herbe fraîche et la distribution du fourrage en fonction de la technique de récolte et

de la taille du troupeau

(7)

rage est distribué à discrétion deux fois par jour, le temps de travail nécessaire pour la distribution proprement dite peut être réduit jusqu’à 60 %. Ce système implique néanmoins des dispositifs effi- caces pour maintenir le fourrage dans l’aire d’affouragement des animaux (par exemple bâches relevables) ou un système entièrement automatisé pour repousser le fourrage. Par ailleurs, dans la stabulation entravée, il faut évacuer une quantité plus importante de restes de fourrage de l’aire de couchage des animaux, ce qui entraî- ne du travail supplémentaire. Enfin, à l’heure actuelle, on ne sait pas encore si la distribution de fourrage à discrétion deux fois par jour n’influence pas la consom- mation de base de manière négative.

Comparaison avec le pâturage à mi-temps et la récolte quotidienne de l’herbe fraîche

Dans la pratique, les procédés de pâture exclusifs sont rares (fig. 1). Souvent une ration partielle à base d’herbe, de foin et/ou d’ensilage est proposée en complé- ment à l’étable ou dans un râtelier. C’est pourquoi on rencontre fréquemment des procédés qui combinent des demi-jour- nées de pâture avec la récolte de l’herbe et l’affouragement à l’étable. Il existe de nombreuses variantes en ce qui concerne les techniques appliquées. La figure 12 présente quelques solutions intéressantes du point de vue de l’organisation du tra- vail. Le procédé de pâture choisi ici est celui de la pâture rationnée avec des déplacements courts, 50 m. Quant au mode de stabulation, les cheptels de 20 vaches et 40 vaches avaient à disposition des stabulations libres ou entravées. Pour

Fig. 9: L’affouragement fractionné dans une crèche (photo de gauche) demande plus de travail que l’affouragement à discrétion (photo de droite).

les troupeaux plus importants, soit plus de 40 vaches, les calculs se sont basés uni- quement sur la détention en stabulation libre. Pour les variantes de récolte quoti- dienne de l’herbe fraîche, l’étude a porté sur le procédé avec motofaucheuse ainsi que sur celui combinant faucheuse fron- tale et autochargeuse. Le temps de travail quotidien nécessaire pour les différentes combinaisons envisagées s’étend sur une très large échelle. Dans la plus petite sta- bulation entravée avec 20 vaches et récol- te de l’herbe avec la motofaucheuse, il faut consacrer 5,4 MOmin par vache et par jour pour les travaux liés au pâturage et à l’affouragement, soit 1,8 MOh pour

l’ensemble du troupeau. Pour une stabu- lation libre de 40 vaches et récolte de l’herbe avec le dispositif combiné «fau- cheuse frontale et autochargeuse», le temps de travail quotidien diminue et pas- se à 2,8 MOmin par vache et par jour, soit reste constant pour l’ensemble du trou- peau avec 1,8 MOh. Dans le cas de la fau- cheuse frontale combinée à l’autochar- geuse, l’emploi d’une autochargeuse équipée de rouleaux-doseurs permet d’al- léger encore le travail de déchargement.

Cet aménagement supplémentaire amé- liore non seulement l’homogénéité du déchargement, mais facilite également la distribution du fourrage. Dans les trou- Fig. 11: En été, le procédé d’affouragement le plus fréquent consiste à combiner pâtu- rage et affouragement à l’étable. Dans les grands troupeaux, l’utilisation de fau- cheuses frontales et d’autochargeuses équipées de rouleaux-doseurs offre des avan- tages du point de vue de l’organisation du temps de travail comme du point de vue ergonomique.

0 1 2 3 4 5 6

Pâturage à mi-temps PR 50 m SE 2,78 1,97

Pâturage à mi-temps PR 50 m SL 2,04 1,14 0,82 0,82 0,64 0,64

Récolte de l’herbe avec la motofaucheuse 1,5 1 0,9 0,8

Récolte de l’herbe avec la faucheuse frontale 1,4 0,8 0,6 0,5

Affouragement 1,1 0,85 1 0,81 1 0,59 1 0,58

Somme 5,4 4,3 4 2,8 2,7 2 2,4 1,7

20/SE 20/SL 40/SE 40/SL 60/SL 60/SL 80/SL 80/SL

SE = stabulation entravée; SL = stabulation libre; PR = pâture rationée Temps de travail nécessaire (MOmin par vache et par jour)

Nombre de vaches/

mode de stabulation

Combinaison du pâturage à mi-temps et de la récolte quotidienne de l’herbe fraîche

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Bibliographie

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Maas J. van der, Jakob R., Ammann H. et Schick M., 1998. Systèmes d’affourage- ment mobiles. Rapport FAT n° 522, FAT, Tänikon.

Rapport FAT No 562: Recommandations pour la pratique et conclusions / Bibliographie

peaux de 60 à 80 vaches, un tapis de déchargement latéral assure la distribu- tion du fourrage, pour réduire à un mini- mum le temps de travail nécessaire à cet- te opération. Avec des troupeaux de cette importance, il est préférable de récolter l’herbe deux fois par jour, pour réduire d’une part le temps de travail, mais aussi la charge de travail nécessaire pour repousser le fourrage.

Recommandations pour la pratique et conclusions

Du point de vue de l’organisation du tra- vail, la combinaison de la pâture et de la récolte quotidienne de l’herbe fraîche entraîne toujours plus de travail que les procédés exclusifs «pâture» ou «récolte quotidienne de l’herbe fraîche» (tab. 1).

Lorsque les conditions sont favorables, c’est-à-dire que les déplacements sont courts et les travaux des clôtures peu importants, ces procédés de pâture sont particulièrement avantageux. Par contre, la récolte quotidienne de l’herbe fraîche doit être effectuée de manière plus ration- nelle lorsque les déplacements sont supé- rieurs à 500 m et qu’il faut effectuer des travaux quotidiens sur la clôture. Du point de vue de l’organisation du travail, les exploitations avec stabulation libre et sor- ties au pâturage sont plus avantageuses que les exploitations avec stabulation entravée, car dans le premier cas, il n’est pas nécessaire de détacher ni d’attacher les bêtes. Dans le cas idéal, c’est-à-dire dans le cas où l’exploitation est d’un tenant autour du bâtiment, les animaux n’ont pas de véritables parcours à faire.

Pour chaque procédé de pâture choisi, il faut également prévoir les travaux sup- plémentaires liés à la mise en place de la clôture, ainsi que les travaux d’entretien qui doivent être effectués une ou plu- sieurs fois pendant la période de pâtura- ge. Les procédés de récolte qui combinent la fauche et le chargement de l’herbe en un passage offrent des avantages très nets sur le plan de l’organisation du travail par rapport au procédé utilisant la moto- faucheuse. Le premier procédé est notamment recommandé pour les grands troupeaux. L’autochargeuse équipée de rouleaux-doseurs et d’un tapis de déchar- gement latéral facilite la distribution du fourrage. Dans ce cas, il est préférable de récolter l’herbe deux fois par jour pour limiter au minimum le travail consistant à repousser le fourrage sur la table d’affou- ragement.

Tab. 1: Check-list: pâtures, récolte quotidienne de l’herbe fraîche ou procédés combinés

Procédés Avantages Inconvénients

Pâture intégrale (en général)

Moins de travaux manuels Procédé d’affouragement naturel Pâture nocturne avantageuse

lorsque les surfaces sont proches de la ferme

Temps de travail important lorsque les déplacements sont longs

Clôture nécessaire

a) Pâture tournante Temps de travail quotidien inférieur

Faible charge de gestion

Travail important pour la subdivision du pâturage Pertes de pâture de 25-30 % Les nombreux parcs ne facilitent

pas l’exploitation des coupes b) Pâture sur gazon court

(pâture continue intensive)

Temps de travail quotidien inférieur

L’utilisation des coupes peut aisément être intégrée

Contrôles fréquents de la croissance (gestion plus lourde) Pertes de pâture env. 30 % Difficile de fertiliser avec les

engrais de ferme c) Pâture rationnée Convient bien pour une

consommation élevée (vaches laitières haute productivité) Système très performant Faible charge de gestion L’utilisation des coupes peut

aisément être intégrée

Nécessité de déplacer les clôtures chaque jour

Forte occupation sur une surface réduite

Risque de blessures, lorsque les sites sont humides ou les précipitations élevées Pertes de pâture de 15-20 % Récolte quotidienne de l’herbe

fraîche (en général)

Importance modérée de l’éloignement des parcelles Faible charge de travail avec les

rouleaux doseurs et le tapis de déchargement latéral Aucune clôture nécessaire Facilite l’épandage des engrais de

ferme

Travail très physique Le fourrage et les restes de

fourrage doivent généralement être déplacés à la main Risque de tassement des sols

a) Motofaucheuse, tracteur et autochargeuse

Procédé simple

Faibles sollicitations des sols Fourrage propre

Procédé adapté aux terrains en pente

Pertes d’env. 15 %, affouragement compris

b) Faucheuse frontale, tracteur et autochargeuse

Procédé performant De préférence pour les terrains

plats

Procédé exigeant Souillure du fourrage Sollicitation des sols Pertes d’env. 15 %,

affouragement compris Combinaison de la pâture

partielle et de la récolte quotidienne d’herbe fraîche

Bonne gestion de la consommation

Procédés interchangeables en fonction des conditions météorologiques

Pâturage des surfaces proches de la ferme / Récolte de l’herbe sur les parcelles éloignées

Facilite l’épandage des engrais de ferme

Pourcentage plus important de préparation pour la pâture et la récolte de l’herbe

Clôture nécessaire

Généralement aucune économie sur le temps de travail

Opitz v. Boberfeld W., 1995. Wie Grün- land künftig bewirtschaftet wird. DLG- Mitteilungen Nr. 5, S. 34-37.

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Thomet P. und Hadorn M., 1996. Futter- angebot und Milchproduktion auf Kurz- rasenweiden. Agrarforschung 3 (10), S.

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Referenzen

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