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Unfälle mit Menschenopfern und Sachschäden im Gebiete der Schweizeralpen

Im Dokument Schnee den (Seite 76-102)

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C. Schnee und Lawinen tm übrigen schweizerischen Alpengebiet

I. Unfälle mit Menschenopfern und Sachschäden im Gebiete der Schweizeralpen

Nr. 1. 7. November 1952: Waldschaden bei Gadmen. Die immer wieder auftretende, aber normalerweise in ihrem Graben schadlos von den Wendenstöcken gegen die Brücke Pt. 1266 der neuen Sustenstraße abstürzende Wendenlawine hatte am 7. November ein außergewöhnliches Aus-maß. Ein Teil der Schneemassen überflutete die normale Sturzbahn und stürzte über das Plateau

Pt. 1506 der Wendenalp in den unten liegenden Wald. Die geworfene Holzmasse wird mit 120 m' angegeben. Wenn auch durch den neuen Lawinenzug in diesem geringfügigen Falle keine Behausungen oder Kommunikationen erhöhter Lawinengefahr aus-gesetzt sein werden, mag doch die nebenstehende Photo Fig. 24 gut zu veranschaulichen, wie die Ge-birgswälder von Zeit zu Zeit dezimiert werden. Sie

sind dann in der Regel nicht mehr imstande, ohne künstliche Hilfe zu genesen.

Nr. 2/6. 8. November: Lawinen am Brienzer-see. Nach 2 Tagen Sturmwetter ging am Samstag, den 8. November um 13.30 Uhr bei Oberried die Hir-scherengrabenlawine nieder. Die Straßenbrücke wur-de weggefegt und wur-der Straßenverkehr zwischen Inter-laken und Brienz unterbrochen. Als um ca. 17.00 Uhr die Ersatzbrücke erstellt war und die wartenden Fahrzeuge die Stelle passiert hatten, fegte eine zwei-te Lawine die Brücke in den Brienzersee. Um 21.00

Uhr wurde sogar eine dritte Brücke weggerissen. Die Straße wurde auch an zwei anderen Stellen verschüt-tet. Der Verkehr blieb längere Zeit unterbrochen.

Nr. 7. ca. 10. November: Gebäudeschaden auf Rotsehalp bei Brienz. Eine nach der vollständigen Zerstörung im Januar 1951 mit großen Kosten, je-doch ohne jeglichen Lawinenschutz neu aufgebaute Alphütte wurde durch eine Lawine wiederum zer-stört.

Fig. 24 Normale Sturzbahn und Waldschaden 1952 der Wendenlawine bei Gadmen. (Photo KWO)

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Nr. 8. 10. November:

19jährig, Fully.

Lawinenunglück im Val de Bagnes. Verunglückt: Marcel Seigle,

Trotz des strikten Verbotes, am Abend des 10. November Fionnay Richtung Baustelle Mauvoisin zu verlassen, begaben sich zwei Arbeiter unter Umgehung der aufgestellten Lawinenwache auf den bei den vorliegenden Verhältnissen außerordentlich lawinengefährdeten Weg. Zwischen Bo-natchesse und Mauvoisin wurden sie von der Merdenson-Lawine erfaßt. Der eine wurde verschüt-tet, während der andere den Unfall melden konnte.

Ueber die Rettungsaktion gibt der nachfolgend ungekürzt wiedergegebene Bericht des Grenz-wachtpostens Fionnay, verfaßt durch App. Spalinger, in eindrücklicher Weise Aufschluß. Es darf als großes Wunder bezeichnet werden, daß die unvernünftige Handlungsweise der beiden Arbeiter nicht einem oder mehreren in selbstloser Hingabe zur Rettung geeilten Grenzwächtern das Leben gekostet hat. Im übrigen ist die Frage vollauf berechtigt, ob im vorliegenden Fall, bei der objektiv großen Gefahr und dem Selbstverschulden des Verunglückten, nicht auf einen Rettungsversuch hätte verzichtet werden dürfen.

Wegen der vorübergehenden Stauung der Dranse im Lawinenkegel und nachheriger Eisbildung konnte auch der Einsatz einer großen Sondiermannschaft zu keinem Resultat führen. Die Leiche des Verunglückten wmde erst nach rund sechs Monaten, am 6. Mai 1953, aufgefunden.

,.Avalanches entre Lourlier et Mauvoisin.

Collaboration avec la colonne de secours du 10.-13. 11. 52.

En complement des avis telephoniques, je tiens a informer mes Superieurs sur !es evenements passes ces derniers jours.

Le 10. 11. 52 vers les 20.30 Je soussigne a appris que l'avalanche de Merdenson avait emporte l'ouvrier M. Sei g 1 e de Fully, age de 19 ans.

Lundi, en fin d'apres-midi, deux ouvriers se rendaient

a

pied de Fionnay a Mauvoisin. Comme ils arri-vaient au lieu dit Merdenson J'un d'eux, M. Michellod d'Orsieres, entendit le grondement d'une avalanche. 11 se blottit contre un mur en avertissant son camarade. Sei g I e n'eli.t malheureusement pas Je temps de se mettre a couvert et hit emporte.

La colonne de secours sous la direction du guide Louis Wuilloud, technicien de l'Electro-Watt, füt aussi-töt envoyee sur !es lieux. Le chien d'avalanche stationne a Mauvoisin a ete lance

a

Ja recherche Ja meme nuit.

Naturellement nous avons ete aussitöt alertes. Le gde. Meli et moi sommes descendus a la rencontre de notre camarade app. Mannet qui venait de Bourg St-Pierre en jeep avec son chien de service Aster.

La jeep est venue jusqu'au Vintzie vers les 01.45, la une immense avalanche poudreuse couvrait la reute sur 300 m. En prenant toutes !es precautions necessaires, Jes trois agents avec Je chauffeur et un ouvrier de l'entreprise Bochatey arrivent

a

Fionnay vers les 03.30.

Le chef de Ja colonne de secours ne voulail pas nous laisser partir avant 07.00 de Fionnay et nous nous sommes retires

a

05.00 pour nous reposer un moment.

11.11.52. A 07.05 j'annon<;:ait au bureau de l'Electro-Watt de Fionnay que nous etions prets

a

partir et nous nous sommes diriges avec toutes !es precautions necessaires en direction de Bonatchesse. Chaque agent etait muni d'une pelle „Iselin", une sonde-avalanche et une cordelette-avalanche.

A 07.30 lors de notre arrivee au pont de Brecholey j'ai recornrnande strictement de rester ecarte de 50-60 m. Vu la configuration du terrain ondule et le trace de la reute recouvert de nornbreuses coulees de neige, une distance de plus de 50 rn etait impossible. Pour nous, Je contact visuel d'un homme

a

J'autre a toujours existe.

Vers !es 07.40 nous avons vu en meme temps une avalanche poudreuse qui se detachait au couloir du Cret

a

enviren 2300 m, pour descendre directement sur nous.

Cette avalanche poudreuse qui descendait sur une largeur de 200 m environ nous a couvert !es 3 ainsi que nos deux chiens Astor et Ello.

Moi meme, premier de Ja colonne, apres avoir effectue un sprint dans la neige profonde (30 cm) j'etais renverse brusquernent, et recouvert de 25 cm de neige regulierement de la tele aux pieds. Tout en rne dega•

geant, !es deux chiens qui ont pu se delivrer beaucoup plus rapidernent, rn'ont aide

a

sortir de Ja neige. Brus·

quement Je chien Aster de l'app. Mannet descendait d'une forte allure vers le lit de Ja Dranse ou mon ca-marade Mannet etait recouvert completement. Lui rneme a reussi de se degager avec une main autour de la tele. Quelques secondes apres l'eau de Ja Dranse commen<;:ait

a

rnonter et cette eau glacee, melangee

de neige poudreuse entourait compJetement J'app. Monnet. Fournissant un terrible effort j'ai reussi, aide des deux chiens ä. degager Monnet en 10 minutes environ. Moi meme, en degageant j'enfon<;:ait avec mes skis aux pieds jusqu'aux genoux dans cette „papette". Pour pouvoir enlever !es skis ä. mon camarade qui etait cornme cloue au sol, j'ai plonge en me couchant sur un cöte, un bras et l'epaule dans l'eau, pour finale-01.en l pouvoir ouvrir !es fixalions des skis.

Le gde. Meli etait encore sous la neige mais gräce aux deux chiens nous avons pu sortir notre camarade vivant. La tete etait environ 35 cm sous Ja neige et le reste du corps jusqu'a 1.50. Meli sentait des fortes douleurs au pied droit, il a pu marcher lui meme jusqu'a Bonatchesse. Le gde. Melise trouvait enterre sur la route meme. 5 m derriere lui la neige a arrache Je pont d'un torrent et Ja grande masse de neige avait une hauteur de 5 rn,

D'apres les declarations de l'app. Monnet son chien etait d'abord vers lui pour Je degager et sans aucun commande-ment il a quitte son rnaitre pour me chercher. Mannet se trouvait a 110 rn de moi. Heureusement nous avons pu rentrer chez une famille Heidenberger qui etait bloquee egalement au village de Bonatchesse.

Vers les 09.30 environ !es ouvriers Duchoud Andre, Van-nay Jean Louis, Jean Alphonse, Vuoillod Rene de J'entreprise Visentini arrivent egalement

a

Bonatchesse ou nous etions bloques pour tout Je jour et Ja nuit du 11./12. 11. 52.

Du patron du Cafe de Ja Promenade de Bonatchesse, M.

George Fellay, qui avait quitte avec sa famille Je chalet i1 y avait 2 jours, nous avons rec;:u l'autorisation d'ouvrir et loger durant les jours de grands dangers. Naturellement nous etions tous tres contents de trouver

a

manger et nous avons pu vivre normaJement.

~,11~:~

; f.f

0 1km

-Fig. 25 Lawinenunglück im Val de Bagnes 1 = Lawine von Merdenson

2 = Lawine von Cret

Le 12. 11. 52

a

07.00 nous sommes montes au lieu de l'accident soit au torrent de Merdenson ou nous avons lravaille avec nos deux chiens de service.

Toujours les chiens ont marque deux emplacements au torrent de Merdenson ou Ja neige atteint une hau-teur de plus de 9 m. Sous la meme neige nous avons encore le bois du pont qui a ete emporte.

110 ouvriers de tous les chantiers de Mauvoisin ont sonde durant toute Ja journee sans trouver le corps.

Vu le temps toujours instabJe et Je <langer d'avalanche tres grand nous avons passe une seconde nuit au chalet

a

Bonatchesse.

Le 13. 11. 52. Des les 07.00-19.45 un grand nombre d'ouvriers a ete evacue de Mauvoisin en plaine et

nos 3 agents ont ete toujours

a

disposition du service d'avalanche. L'app. Monnet est parti

a

19.50 de Fion-nay pour rentrer

a

Bourg St-Pierre encore Je meme soir.

Le patron du Cafe de Bonatchesse a contröle J'etat du chalet utilise et signe pour notre decharge un papier entrepose au bureau de l'EJectro-Watt qui regleront la question des vivres consommes.

Pour notre Administration nous avons abandonner Jes skis de service No. 318 dans le lit de la Dranse."

Nr. 9 10. November: Baustelle Bächlisboden (Haslilal) beschädigt. Auf der Baustelle Bächlis-boden der Kraftwerke Oberhasli AG., unweit des Grimselsees und in ca. 2150 m Meereshöhe gele-gen, waren die Arbeiten zum Bau eines Stollens durch die Juchlistockkette zur Zeit der großen Novemberschneefälle noch im Gange. Der zuständige Lawinendienst ließ die gefährdeten Baracken am 10. November räumen und entschloß sich, die großen Schneemassen am Juchlistock in vorge-sehener Weise durch Minenwerferbeschuß zum Absturz zu bringen. Um 13.30 Uhr wurden die auf ca. 2500 m ü. M. gelegenen Ziele von einem sicheren Standort aus beschossen. Die offenbar großen Schneemassen bildeten sich zu einer gewaltigen Lawine aus, welche die kleine Gegensteigung zum Barackendorf überwand und die Randbaracken zerstörte oder beschädigte. Leider waren auch hier die festgelegten, baulichen Schutzmaßnahmen in Form einer starken Holzwand noch nicht ange-bracht. Der Materialschaden belief sich auf ca. Fr. 38 000.-. Die Baustelle wurde noch gleichen-tags evakuiert, zurück blieb lediglich eine kleine Arbeitergruppe.

Nr. 10/11. 10./13. November: Straßensperrung durch die Spreillaui (Oberhasli). Die fast jähr-lich und oft mehrmals vom Nordhang des Ritzlihorns durch den Graben ca. 1 ½ km unterhalb Guttannen abstürzende Spreitlaui trat auch bei den frühen Novembergroßschneefällen auf. Am

17-Fig. 26 Spreitlau.i bei Guttannen Freilegung der Grimselstrnße (Photo M. Feuz)

10. November sperrte sie die Straße erstmals für zwei Tage. Kaum war die Route wieder offen, ergossen sich am 13. November nochmals gewal-tige Schneemassen zu Tal. Der durchgehende Straßenverkehr war erst wieder ab 2. Dezember möglich.

Nr. 12. Ca. 11. November: Gebäude- und Waldschaden im Diableretsgebiet. Auf der Alp Creux de Champ im nordwestlichen Teil der Diablerets wurde durch eine Lawine an Alphütten und Wald einiger Schaden angerichtet.

Nr. 13. 11. November: Nochmals Sachschä-den im BächlisboSachschä-den. Die in Nr. 9 erwähnte Ar-beitergruppe befand sich in der Nacht vom 11./12.

November in der am weitesten vom Lawinenhang des Juchlistockes entfernten Schlafbaracke, als um 23.30 Uhr eine weitere Lawine in großer Breite vom Juchlistock bis Brunberg ins Tal des Bächli niederstürzte. Teile davon überfluteten wiederum das Barackendorf und drangen bis zur bewohnten Schlafbaracke vor. Diese wurde teilweise zerstört.

Von den Insassen kam niemand zu Schaden. In der Ebene des Bächlisbodens wurde ein Mast der Seilbahn zum Grubenstollen umgerissen. Der ent-standene Sachschaden wurde auf Fr. 12 500.- beziffert.

Nr. 14/15. 11. November: Verkehrsunterbruch auf der Rhätischen Bahn. Durch einen Lawinen-niedergang bei Truns sowie zwischen Somvix und Disentis wurde der Bahnverkehr nach dem obern Teil des Bündner Oberlandes unterbrochen.

Nr. 16. 12. November: Gebäudeschaden bei Grimsel-Hospiz. Um 23.00 Uhr löste sich am West-hang Pt. 2771.4 Nägelisgrätli eine Lawine und stürzte gegen die Ebene des Sommerloch, unterhalb der Grimselseestaumauer, nieder. Auf der Baustelle für die Zentrale Handegg II der Kraftwerke Oberhasli wurde ein Werkstattgebäude erfaßt und ins nahe Aarebett geworfen. Der Materialscha-den wurde mit Fr. 2800.- angegeben.

Nr. 17. 19./20. November: Schaden an el.ner Lawinenverbauung in Sulsana. Durch einen La-winenabsturz gegen das Dorf Sulsana wurde ein Teil der in den Jahren 1951 und 1952 erstellten Schutzbauten zerstört. Die Verbauungswerke sollen sich allerdings nicht im Anrißgebiet der La-wine, sondern an einem tiefer gelegenen Gefällsbruch befunden haben.

Nr. 18. 26. November: Lawinenunglück auf der Baustelle Trift (Oberhasli). Verunglückt: An-tonio Donello, 45jährig, italienischer Arbeiter„

Im Rahmen des Ausbaus der Kraftwerke Oberhasli wurde auch das Triftwasser gefaßt, um der Zentrale Innertkirchen zugeführt zu werden. Die Baustellen befanden sich auf Trift im Graben zwischen Pt. 1357 und 1386, das umfangreiche Arbeits- und Unterkunftsgebäude wurde an sicherer

Uebersichlskarte

Ansicht der Unfallstelle mit dem Ablagerungskegel der Lawine

(Photo KWOJ

Fig. 27 Lawinenunglück auf Trift (Nr. 18/ Nr. 46 die Ergelilaui ( vergl. S. 89)

Stelle bei Pt. 1357 installiert. Unmittelbar am Rande dieser Bauten mündet von NE her ein kleines, enges Couloir in den freien Geröllhang. Zum Schutze der Gebäudeausgänge und diverser Außen-installationen vor Lawinen war eine Stützverbauung in diesem Couloir geplant und angeordnet.

Die frühen Schneefälle verzögerten den Barackenbau und verunmöglichten das Aufstellen der ge-planten Schneebrücken.

Am 26. November wurden sechs italienische Arbeiter von ihrem Vorarbeiter angewiesen, ne-ben dem im Bau befindlichen Werkstattgebäude zu arbeiten, obschon dieser Arbeitsplatz mit Rücksicht auf das Regenwetter und die damit verbundene Naßschneelawinengefahr als gesperrt gelten mußte. Um 15.25 Uhr ging durch das Couloir eine kleine Lawine nieder, überraschte die Arbeiter und warf sie gegen die Eisenpfeiler der Baracke. Alle sechs waren nicht oder nur unbe-deutend zugedeckt und konnten augenblicklich aufgefunden werden. Durch den Anprall waren alle schwer verletzt worden, jeder trug einen Beinbruch davon, einer hatte schwere Verletzupgen an den Augen, die zur Erblindung führten. Der Arbeiter A. Donello erlag seinen Verletzungen.

Der verantwortliche Bauaufseher wurde in der Folge durch den Entscheid des Amtsgerichtes und einer Bestätigung des bernischen Obergerichtes zu einer Buße verurteilt, weil ihm vorgeworfen wurde, den italienischen Vorarbeiter nicht genügend über die bestehenden Lawinenverhältnisse aufgeklärt und ihm den Einsatz seiner Arbeitsgruppe an der gefährlichen Stelle nicht untersagt zu haben.

Nr. 19. 26. November: Straßensperrungen im Unterwallis. Die beiden großen Kraftwerkbau-stellen in Cleuson und Val des Dix wurden durch Lawinenniedergänge vom Verkehr abgeschnit-ten.

Nr. 20. 1. Dezember: Brienzerseestraße gesperrt. Nachts um 22.30 Uhr ging in Oberried die Kehlengrabenlawine nieder. Die Brienzerstraße wurde auf 20 m Länge und vier Meter hoch von La-winenschnee überschüttet. Einige Wohnhäuser standen in größter Gefahr, weil die Schneemassen, durch eine tags zuvor abgestürzte und im Graben liegen gebliebene Lawine abgelenkt, einen neuen Weg einschlugen. Auch an den Kulturen entstand großer Schaden.

Nr. 21. 18. Dezember: Lawinenunfall am Gotschnawang bei Klosters. Ueber die Lawinenver-schüttung eines Skilehrers, der als Einzelgänger den sehr steilen Gotschnawang an ungesicherter Stelle befahren wollte, berichtet nachfolgend der Chef des Parsenndienstes, Herr Chr. Jost, Davos. Der Verschüttete wurde dank seinen Hilferufen, die er trotz vollständig zugedecktem Kopf abgeben konnte, entdeckt und gerettet.

,.Am 18. 12. 1952 wurde der Gotschnawang durch 4 Sprengungen am Grat, die alle positiv waren, gesi-chert. Nachmittags ca. 14.30 Uhr wollte der Skilehrer Ph. von Klosters den Gotschnawang befahren. Statt der lawinensichern Einfahrt wählte er einen Punkt östlich der Sprengstelle (ca. 2200 m ü. M.). Wenige Meter unter dem Grat trat er ein Schneebrett an, das ihn über ca. 400 m Höhendifferenz und ca. 600 m Horizontaldistanz auf Gotschnaboden hinunter beförderte. Ph. erzählte nach seiner Rettung, daß er sich in der Lawine zwei-dreimal überschlug, beim Anhalten derselben die Arme vors Gesiebt hielt und dann ver-suchte, mit dem einen Arm die Schneedecke zu durchstoßen, was ibm gelang. Dadurch erhielt er etwas Luftzufuhr und versuchte, um Hilfe zu rufen.

Kurz nach diesem Vorfall fuhr der Wagenführer Johannes Hartmann in der Kabine der Luftseilbahn von der Bergstation Gotschnagrat nach der Mittelstation Gotschnaboden hinunter. Dabei glaubte er Rufe zu hören, die aus weiter Feme kamen. Dieser Wagenführer hat ein übernormal scharfes Gehör. Auf Gotschnaboden angekommen, ersuchte er den Maschinisten Buff, vor das Gebäude zu kommen. Während der letztere nichts hörte, stellte Hartmann fest, daß die Rufe von Gotschnaboden kamen und sah auch in den Schneetrümmern einer frischen Lawine einen schwarzen Punkt. Er begab sich mit Wagenführer Conrad sofort auf das Lawinenfeld. Dort sahen sie einen Unterarm aus dem Schnee herausragen. Sie leg-ten sofort den Oberarm frei und den vollständig mit Schnee zugedeckleg-ten Kopf. Der Verschüttete lebte und war bei Bewußtsein, litt aber unter Kälte und dem Druck der Schneemassen. Er war in sitzender Stellung, Gesicht talwärts gekehrt und etwas zusammengekauert. Die Stöcke hatte er verloren. Die Ski waren an den Füßen, fest blockiert durch moderne Bindung, die Beine leicht verdreht. Der Verschüttete war, abgesehen von einer leichten Bänderzerrung im linken Fußgelenk, unverletzt. Die Schneetiefe be-trug an der Verschütttungsstelle 2.50 m. Nach der Ausgrabung wurde er ins Stationsgebäude gebracht.

Parsennpatrouilleur Turner gab ihm Coramin und heißen Kaffee und massierte ihn, da er sehr unter Kälte litt. Patr. Turner brachte ihn dann unter ständiger Kontrolle von Puls und Atmung zum Arzt, der aber außer der leichten Fußverletzung keine Schäden feststellen konnte. 7 Stunden nach dem Unfall, ca. 22.00 Uhr, saß der Verunfallte in einer Vorstandssitzung in einem Gasthaus. Infolge leichten Unwohlseins woll-te er dieselbe vorzeitig verlassen, brach dann aber im Gang des Gasthauses bewußllos zusammen. Nach Hause und zu Bett gebracht, erholte er sich dann ziemlich rasch".

Nr. 22./23. 18./29. Dezember: Guttannen wiederum ohne Straßenverbindung. Im Monat De-zember stürzte die Spreitlaui nochmals unter zweien Malen in großem Ausmaß nieder. Der erste Unterbruch der Straßenverbindung zwischen Innertkirchen und Guttannen dauerte vom 18.-27., der zweite vom 29. Dezember bis 5. Januar.

Nr.

24. 21. Dezember: Lawinenunglück am Schwalmis (Brisengebiet). Verunglückt: Jules Mar-quis, 27jährig, Postbeamter, Luzern.

Bei stürmischem Schneefall und seit mehreren Tagen ausgeprägter Schneebrettgefahr verließen am 21. Dezember fünf Luzernertouristen Niederrickenbach, um über Scheidegg und Stafel die Kle-wenalpabfahrt zu erreichen. Auf der kurzen Abfahrt oberhalb der Stafelalp, am Fuße des Schwal-misnordhanges, welche mit den Fellen an den Ski und offenbar stark aufgeschlossen durchgeführt wurde, löste die Partie ein Schneebrett aus. Durch die abgleitende Schneedecke wurden zwei Mann verschüttet, von denen sich jedoch der eine sofort aus eigenen Kräften befreien konnte. Von den Schneemassen der später mit 35 m Länge und 18 m Breite bestimmten Lawine war jedoch J. Marquis vollständig zugedeckt worden. Das Unglück geschah um 12.05 Uhr.

Unverzüglich wurde in der nahen Tannenbühlhütte alarmiert. Unverständlicherweise fanden die in den dortigen Hütten angebrachten Anordnungen des zuständigen Rettungsdienstes keine Beachtung. Das Unglück wurde nach Dübendorf, dann nach Luzern und Stans gemeldet. Da eine Rettung durch Einsatz von Flugzeugen bei der herrschenden Witterung ausgeschlossen war, wurde

Hundeführer Walter Lussi vom Armeeflugpark Stans mit einem Auto nach Beckenried gebracht. Hier meldete er sich beim Ortspolizisten, um die notwendigen Angaben über den Unfallort, Fahrtmöglichkeit nach Klewenalp etc. zu erhalten. ln vollständiger Unkenntnis des Geschehenen erkundigte sich der Poli.z.ist i-m Tannei:ibü1:il über die Sachlage urul. krnmte das Unglück mit genau einer Stunde Verspätung endlich an die

Hundeführer Walter Lussi vom Armeeflugpark Stans mit einem Auto nach Beckenried gebracht. Hier meldete er sich beim Ortspolizisten, um die notwendigen Angaben über den Unfallort, Fahrtmöglichkeit nach Klewenalp etc. zu erhalten. ln vollständiger Unkenntnis des Geschehenen erkundigte sich der Poli.z.ist i-m Tannei:ibü1:il über die Sachlage urul. krnmte das Unglück mit genau einer Stunde Verspätung endlich an die

Im Dokument Schnee den (Seite 76-102)