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4.2.1 Processus et principales étapes des travaux

Le Conseil-exécutif a adopté la décision de principe d’un regroupement des sites le 14 oc-tobre 2009 et la population en a été informée par voie de communiqué. Se fondant sur cet-te décision de principe, le Conseil-exécutif a chargé la TTE d’examiner plusieurs possibili-tés de regroupement. Ces travaux ont été réalisés dans le cadre d’un projet conduit par l’OIC. Ont également participé aux travaux l’INS, représentée par son Secrétariat général et par l’Office de l’enseignement supérieur, ainsi que la HESB, représentée par le rectorat et les directeurs des départements.

L’organisation de projet se composait d’un comité de pilotage dirigé par l’architecte canto-nal et auquel participait le recteur de la HESB ainsi que le chef de l’Office de

l’enseignement supérieur. L’appréciation proprement dite des offres a été effectuée par un

18 L’OFFT relève la surface moyenne par étudiant et filière ou département en m2 de SUP. Le besoin théorique a été établi pour chaque département et pour l’ensemble de la HESB. La valeur obtenue en m2 de SUP a été convertie en m2 de surface au plancher (SPL) étant donné que la superficie des aires proposées est exprimée dans cette unité. Pour les bâtiments oc-cupés par des hautes écoles, le rapport moyen SPL/SUP est de 1,7.

19 L’examen d’adéquation des sites a reposé sur les valeurs moyennes de l’OFFT, qui permettent un calcul sûr du besoin en surfaces durant la phase d’évaluation du site.

groupe de travail sous la houlette de l’OIC. La société bâloise Planconsult W + B AG a été la consultante externe du projet.

Voici les principales étapes des travaux :

• Détermination de l’évolution théorique du nombre d’étudiants et d’étudiantes ainsi que des collaborateurs et collaboratrices afin d’en déduire le besoin en surfaces ; mise au point d’une procédure d’examen uniforme pour garantir l’homogénéité des offres et des variantes de regroupement.

• Examen des immeubles actuels en termes de potentiel de densification, d’extension et de remaniement.

• Invitation aux communes d’implantation de la HESB à soumettre des offres de sites20.

• Examen préalable des offres sur la base des critères suivants : potentiel de surfaces disponibles, situation centrale et accessibilité par les transports publics.

• Examen détaillé des sites de Berne, Bienne et Berthoud selon plusieurs variantes de regroupement sur un ou plusieurs sites au moyen d’une analyse valeur-utilité.

• Comparaison des variantes de regroupement avec la « variante zéro », soit le statu quo.

• Etablissement d’un budget prévisionnel (estimation sommaire des coûts) pour chaque variante et examen des possibilités de financement en fonction de la planification des investissements à moyen terme.

• Décision de principe du Conseil-exécutif et information du public.

4.2.2 Offres

Durant l’automne 2009, les communes d’implantation de la HESB, à savoir Berne, Bienne et Berthoud, ont été invitées à soumettre des offres en vue d’un regroupement des sites.

La commune de Köniz a également remis une offre. Tous les soumissionnaires ont eu la possibilité de présenter leur offre et de poser des questions sur le regroupement et le pro-cédé. A cet effet, deux séances ont été organisées avec chaque commune.

Le tableau ci-après présente un aperçu des offres soumises21 : (voir aussi le chapitre 4 du rapport « Ergebnisbericht », annexe 2) Site proposé Bref descriptif

Berne Weyermannshaus L’aire est située à trois kilomètres environ à l’ouest du centre-ville de Berne, à hauteur du triangle autoroutier A1/A12 Weyermannshaus. Elle compte deux emplacements (est et ouest) séparés l’une de l’autre par la piscine de Weyermannshaus et par l’A12 (axe Nord-Sud). La desser-te TP est assurée par le RER (stations de Berne-Stockacker et Aus-serholligen).

20 L’OIC a exigé que les documents et les données suivants figurent dans les offres :

• Biens fonciers disponibles, rapports de propriété, surface à bâtir pouvant accueillir un nouveau bâtiment d’ici à 2010, pos-sibilités de développement à long terme

Offres indicatives pour l’acquisition de terrains ou de droits de superficie

21 En avril 2010, la commune d’Ostermundigen a proposé l’aire PDE d’Ostermundigen comme site HES potentiel. L’offre et la surface proposées ne correspondaient toutefois pas aux exigences. L’aire cantonale de Berne Choisymatte a également été examinée, mais les surfaces sont trop exiguës pour le regroupement d’un département et le site n’offre pas de possibili-tés d’extension.

Berne Wankdorf City L’aire est située à trois kilomètres au nord-est du centre-ville de Berne, à hauteur du triangle autoroutier A1/A6 Berne Wankdorf. Les empla-cements sont séparés par un bien-fonds et des voies ferrées. La des-serte TP est assurée par le RER (station de Berne-Wankdorf).

Berne Schützenmatte Bollwerk

L’aire est située au centre-ville de Berne. Sa partie nord jouxte la gare.

L’offre de base porte sur trois petits emplacements et des bâtiments existants. La desserte TP est assurée via la gare de Berne.

Berthoud22 L’aire est située près de la gare de Berthoud (ancienne aire Aebi et surfaces PDE), plus précisément au sud de la gare, des deux côtés de la route de Lyssach. La desserte TP est assurée via la gare de Ber-thoud.

Bienne Champs-de-Boujean

L’aire est située à quatre kilomètres au nord-est du centre-ville de Bienne, entre l’aire actuelle de la filière construction en bois, et le tron-çon autoroutier A5/A16 Champs-de-Boujean. La desserte TP est assu-rée par des bus et la construction d’une ligne de tram (Regiotram Bien-ne) est prévue.

Bienne Campus de la ga-re

L’aire est située au sud-ouest du centre-ville de Bienne, entre la gare et le lac de Bienne. La desserte TP est assurée via la gare de Bienne.

Köniz PDE Liebefeld L’aire est située à hauteur de la station RER de Liebefeld, à un kilomè-tre au nord du cenkilomè-tre de Köniz.

Tableau 2 : Aperçu des sites proposés

4.2.3 Examen préalable

Tout d’abord, chaque offre a fait l’objet d’un examen détaillé pour contrôler si les surfaces convenaient à des bâtiments universitaires. Il s’est agi ensuite de vérifier si les surfaces proposées présentaient des risques liés à la mise en œuvre23, opération qui a abouti à la suppression de surfaces dans toutes les offres (pour une vue d’ensemble des rectifications effectuées, voir le tableau 1 à l’annexe 6).

Lors de l’étape suivante, toutes les offres ont fait l’objet d’un examen préalable destiné à déterminer si elles remplissaient les exigences posées par le regroupement. Cet examen reposait sur les critères suivants :

• potentiel en termes de surfaces disponibles

• situation centrale

• desserte par les transports publics

22 Dans le cadre du contrôle de plausibilité, les surfaces proposées dans l’offre de la ville de Berthoud ont été rectifiées.

L’évaluation s’est ensuite poursuivie sur la base du dossier corrigé.

23 Les aspect suivants, considérés comme des risques, ont été examinés : Charges en matière de construction

Part de logements à construire prescrite par les motions et règlements en vigueur

Charges relatives à la protection du patrimoine, dans la mesure où elles réduisent la possibilité d’utilisation des surfaces Rapports de propriété

Offres de surfaces faisant déjà l’objet d’une procédure de vente ou de contrats de location à long terme arrivant à échéance après 2020.

Masses des biens fonciers et des bâtiments

Les offres ont été contrôlées selon le critère de l’utilisation volumétrique : distance entre les bâtiments, distance par rapport à la route, alignement, part d’espace vide, densité d’utilisation, etc. Les dimensions sont revues à la baisse si la profondeur de construction est insuffisante ou la hauteur limitée (valeurs-cibles prescrites : 4,5m de hauteur pour les étages et 27m de pro-fondeur pour les bâtiments HES). Si les volumes prescrits pour les offres (p. ex. immeuble-tour) ne correspondent pas aux prescriptions d’utilisation de la HESB, des déductions ont également été opérées sur les surfaces proposées.

A l’issue de cet examen, le comité de pilotage a rejeté les offres ci-dessous sur la base des critères précités :

Berne Wankdorf City : la disponibilité des surfaces proposées est sujette à caution.

En effet, une grande partie de ces surfaces font actuellement l’objet d’une commercia-lisation active. Le soumissionnaire n’a donc pas été en mesure de fournir les garanties suffisantes pour prouver qu’elles resteront, à long terme, disponibles pour un regrou-pement.

Köniz : la surface proposée est trop petite pour un regroupement partiel. De plus, la desserte par les transports publics a été jugée insuffisante du fait que le site n’est pas directement relié au réseau longue distance et que le RER S6 Berne-Schwarzenbourg ne circule qu’à la cadence semi-horaire. Enfin, les offres d’activités culturelles, de ser-vices publics, de logements et d’emplois pour étudiants et étudiantes y sont moins nombreuses que sur d’autres sites en compétition.

Bienne Champs-de-Boujean : la situation périphérique du site et sa mauvaise des-serte par les transports publics ont joué en sa défaveur, sans compter le manque d’attractivité de son offre en infrastructures et commerces de proximité pour les étu-diants et étudiantes ainsi que le personnel. Un trafic important comportant une grande part de véhicules individuels motorisés serait donc à craindre.

Berne Schützenmatte : dans l’ensemble, cette aire ne permet qu’un regroupement partiel du département ABGC. Elle est trop exiguë pour accueillir d’autres départe-ments et les possibilités d’extension sont limitées. En outre, les surfaces proposées sont difficilement constructibles et des frais d’investissement importants (prix du ter-rain) sont à envisager. Malgré sa situation centrale, cette offre n’est donc pas suffi-samment attractive.

4.2.4 Variantes de regroupement / analyse valeur-utilité

Une fois rectifiées, les offres retenues (Berne, Bienne et Berthoud) ont été comparées au besoin en surfaces théorique de la HESB dans son ensemble ainsi qu’à celui de ses dé-partements24. Cette comparaison a permis d’ébaucher divers scénarios de regroupement sur un ou sur deux sites. Il s’agissait de trouver le meilleur moyen de regrouper tous les départements ou, tout au moins, le plus grand nombre de départements possible d’ici à 2020 et de préserver le potentiel de développement de l’école au-delà de cet horizon. La possibilité d’échelonner le regroupement a également été examinée. La HESB et l’INS ont évalué les combinaisons possibles entre départements selon les critères liés aux condi-tions d’exploitation et aux gains de synergie.

Les variantes suivantes ont été examinées en détail :

Variante de regroupement Sites Départements

Regroupement sur un site

Berne Weyermannshaus TI, ABGC,

HEAB, GST Bienne Campus de la gare TI, ABGC,

HEAB, GST Regroupement sur deux sites

Berne + Bienne Berne Weyermannshaus GST + HEAB

Bienne Campus de la gare TI + ABGC

Berne + Berthoud Berne Weyermannshaus HEAB + GST

Berthoud ABGC + TI

Bienne + Berthoud Bienne Campus de la gare HEAB + TI

Berthoud GST + ABGC

Statu quo Sites actuels

Tableau 3 : Variantes de regroupement

Les variantes de regroupement ont été soumises à une analyse valeur-utilité et comparées entre elles25. Conçue en fonction des trois dimensions du développement durable, la

24 Annexe 6, illustration 2

25 Pour toutes les variantes, les coûts d’investissement et d’exploitation ont été évalués globalement sur la base de valeurs standard. Les résultats ont été intégrés dans l’analyse valeur-utilité. Pour les variantes ayant obtenu les meilleures notes, l’estimation des coûts induits a inclus le besoin de financement pour les loyers, les remises en état, les locaux provisoires et les réserves cantonales prescrites (cf. annexe 10).

comparaison a porté sur un total de dix critères 26 et les indicateurs correspondants.

L’évaluation a été effectuée en fonction de critères d’adéquation concrètement définis.

4.2.5 Comparaison avec le statu quo

L’examen a également porté sur le statu quo, c’est-à-dire non pas un regroupement mais le maintien des sites actuels dans les trois régions de Berne, Bienne et Berthoud et le re-cours à des locations si nécessaire. Le statu quo est également appelé « variante zéro ».

Il n’y a pas eu de comparaison avec une variante zéro optimisée car l’examen de tous les bâtiments existants a montré que, à l’exception des Champs-de-Boujean à Bienne, il n’existait aucun potentiel adéquat en termes de densification, d’extension et de remanie-ment, qui permettraient de regrouper géographiquement les départements.