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Gestion forestière

Im Dokument Inventaire forestier (Seite 156-166)

Les documents de planification permettent une gestion durable de la

4 Production de bois

4.2 Gestion forestière

500 000 ha, soit 41 % de la forêt accessible sans la forêt buisson-nante, ont fait l’objet d’une intervention sylvicole pendant la décennie précédant l’inventaire IFN4.

La proportion de forêt régulièrement exploitée est restée plus ou moins pareille à celle relevée lors de l’IFN3 et s’établit à 62 %.

La surface annuelle d’intervention a fortement varié pendant la période 2004 à 2013 : en 2004, des interventions ont été réalisées sur 69 000 ha alors qu’en 2013, c’était à peine la moitié, soit 34 000 ha. Cette différence est essentiellement due à des coupes sanitaires (20 000 ha).

Durant les 20 prochaines années, des interventions sont prévues sur 770 000 ha, soit environ deux tiers de la surface forestière.

130 Surface forestière selon la date de la dernière intervention en milliers d’ha par région de production

ensemble analysé : forêt accessible sans la forêt buissonnante Dernière intervention

remontant à Jura Plateau Préalpes Alpes Sud des Alpes Suisse

1 000 ha ± % 1 000 ha ± % 1 000 ha ± % 1 000 ha ± % 1 000 ha ± % 1 000 ha ± %

* calcul de l’erreur d’échantillonnage irréalisable

** erreur ≥ 100%

WSL / IFN4

régions où la dernière intervention date de plus de 50 ans se trouvent majoritairement au Sud des Alpes (fig. 131). Une situation sem-blable se rencontre dans le Parc National aux Grisons ainsi que dans les vallées au sud de Martigny en Valais.

Pendant les dernières décennies, la gestion des forêts suisses s’est développée différemment selon les régions (fig. 132) : sur le Plateau, la proportion de forêts avec au moins une intervention remontant à moins de

20 ans est stable depuis l’IFN1 et s’élève à 90 %. Trois quarts de la surface forestière y sont soumises à une intervention sylvicole au moins une fois par décennie. Cette propor-tion varie bien entendu au cours des inven-taires mais il ne se dégage aucune tendance avérée à la baisse ou à la hausse. Dans le Jura par contre, la surface de forêt avec au moins

une intervention au cours des 20 dernières années a baissé de 85 % (IFN1) à 76 % (IFN3).

Elle est restée stable depuis l’IFN3 (IFN4 : 77 %). L’évolution est similaire dans les Préalpes, mais la proportion de forêts avec au moins une intervention ces 20 dernières an-nées est un peu plus basse que dans le Jura, avec 80 % dans l’IFN1 et 71 % dans l’IFN4.

Dans les Alpes, cette part a également baissé entre l’IFN1 et l’IFN4 pour s’établir maintenant à 44 %. Au Sud des Alpes, l’entretien des fo-rêts a pratiquement cessé dans de nom-breuses forêts depuis la seconde guerre mondiale, si bien que la proportion de forêts avec au moins une intervention pendant les 20 dernières années ne représentait que 29 % lors de l’IFN1. Elle avait encore baissé lors de l’IFN2 et reste depuis à peu près stable avec 20 à 22 %. En raison du recul important de la gestion, la proportion des forêts sans inter-vention depuis plus de 50 ans a fortement progressé au Sud des Alpes. Cette catégorie représentait 33 % lors de l’IFN1 et atteint 58 % lors de l’IFN4. Dans les Alpes, la proportion de forêts dans cette catégorie a également augmenté, mais cette augmentation est net-tement moins marquée, avec une progres-sion de 20 % à 27 %. Dans les trois autres ré-gions, la proportion de surface où la dernière intervention date de plus d’un demi-siècle reste plus ou moins stable, avec 2 % sur le Plateau, 5 % dans le Jura, de 7 à 9 % dans les Préalpes. D’autres informations sur les forêts laissées à elles-mêmes sont disponibles sous 5.6.

Des interventions sylvicoles ont été conduites ces dix dernières années sur deux cinquièmes de la forêt suisse. Martelage d’une éclaircie à Gempen SO.

WSL /IFN4

155

4.1 Planification et certification   4.2 Gestion forestière   4.3 Récolte des bois   4.4 Accroissement, exploitations et mortalité   4.5 Assortiments de bois ronds et exploitations de bois fort

131 Date de la dernière intervention

ensemble analysé : forêt accessible sans la forêt buissonnante Dernière intervention remontant à :

■ 0-10 ans

■ 11-20 ans

■ 21-50 ans

■ plus de 50 ans

■ moins de 10 % de forêt

Pour l’interprétation de cartes avec des moyennes lissées, voir 1.4.

50 km

WSL / IFN4

66 ±2

132 Surface forestière selon la date de la dernière intervention et l’inventaire en % par région de production

ensemble analysé : forêt accessible commune IFN1 / IFN2 / IFN3 / IFN4 sans la forêt buissonnante

Jura IFN1 Sud des Alpes IFN1 IFN2

4.1 Planification et certification   4.2 Gestion forestière   4.3 Récolte des bois   4.4 Accroissement, exploitations et mortalité   4.5 Assortiments de bois ronds et exploitations de bois fort

Intensité de la gestion forestière La fréquence des interventions sylvicoles dépend, entre autres facteurs, de la fertilité de la station. De bonnes stations favorisent la croissance des arbres, nécessitant ainsi d’intervenir plus souvent. Comme lors des in-ventaires précédents, l’époque de la dernière intervention combinée avec la fertilité de la station est utilisée pour donner la mesure de l’intensité de la gestion forestière. La définition des catégories « régulièrement exploitée »,

« rarement exploitée » et « inexploitée » suit les

règles mises en place lors de l’IFN2 (Herold et Stierlin 1999, fig. 148). Ainsi, 62 % des fo-rêts suisses sont qualifiés de « régulièrement exploités », 17 % sont « rarement exploités » et 21 % « inexploités » (tab. 133). C’est sur le Plateau que l’on trouve la part la plus élevée de forêts régulièrement exploitées avec 79 %, suivi du Jura et des Préalpes avec 74 % res-pectivement 72 %. Dans les Alpes, plus de la moitié (56 %) des forêts accessibles sans la forêt buissonnante sont encore régulièrement exploités. La situation est inversée au Sud des Alpes, où 56 % de la surface forestière sont inexploités et seulement 24 % sont exploités 133 Surface forestière selon l’intensité de la gestion forestière

en millliers d’ha par région de production

ensemble analysé : forêt accessible sans la forêt buissonnante

Fertilité de la station Dernière intervention remontant à

0-10 ans 11-20 ans 21-30 ans 31-50 ans plus de 50 ans

1 000 ha ± % 1 000 ha ± % 1 000 ha ± % 1 000 ha ± % 1 000 ha ± %

faible 36,3 7 22,3 9 20,9 10 28,9 8 64,6 5

moyenne 99,2 4 59,7 6 44,3 7 63,3 5 113,3 4

bonne 172,8 3 75,6 5 33,5 8 42,4 7 57,5 6

excellente 185,0 3 47,3 6 17,4 11 11,8 13 5,8 18

Intensité de gestion

régulièrement exploité rarement exploité inexploité

1000 ha 745,0 ± 1 % 204,1 ± 3 % 252,7 ± 2 %

% 62,0 ± 0,6  17,0 ± 0,5  21,0 ± 0,5 

intensité de la gestion forestière ■ régulièrement exploité  ■ rarement exploité  ■ inexploité

Un cinquième de la surface forestière suisse n’est pas exploitée. Bödmerenwald ; Muotathal SZ.

WSL / IFN4

régulièrement. Depuis l’IFN3, aucune variation significative de l’intensité de la gestion fores-tière n’est relevée au plan suisse ainsi que dans la plupart des régions (tab. 134). Seuls le Jura et les Alpes enregistrent une légère baisse de la proportion des forêts régulière-ment exploitées.

Type et année de l’intervention

L’année et le type d’intervention sylvicole réalisé sur chaque placette d’échantillon-nage depuis le dernier inventaire sont iden-tifiés dans le cadre de l’enquête auprès des gardes forestiers. Étant donné que celle-ci a été menée en deux phases, avec une moi-tié des gardes forestiers interrogés durant l’hiver 2013 / 14 et la deuxième moitié durant l’hiver 2017 / 18, les réponses recouvrent des périodes différentes. En revanche, la période de 2004 à 2013 est complète. Pendant cette période, entre 34 000 ha (2013) et 69 000 ha (2004) ont été traités chaque année (tab. 135).

Cette variation importante est due en premier lieu aux coupes sanitaires, 2004 étant une année marquée par les attaques de scolytes (Queloz et Dubach 2018) avec 25 000 ha de

coupes sanitaires, alors que 2013 n’en recen-sait que 5000 ha. En 2004, les soins à la jeune forêt, les coupes de mises en lumière et les réalisations avaient eu lieu sur une surface 2 à 3 fois supérieure à 2013.

Si l’on considère le type de la dernière intervention réalisée sur les placettes pen-dant la décennie précépen-dant l’IFN4 (tab. 136), des différences régionales apparaissent aussi. L’éclaircie et les soins à la jeune forêt

sont les plus fréquents dans le Jura et sur le Plateau alors que la coupe sanitaire domine dans les Préalpes, les Alpes et au Sud des Alpes.

Type et urgence de la prochaine inter-vention

Depuis l’IFN3, les forestiers de triage évaluent le type et l’urgence de la prochaine interven-tion sylvicole en tenant compte des foncinterven-tions forestières et de la planification sylvicole.

Dans les 20 prochaines années, des

inter-77 ±1

134 Surface forestière selon l’intensité de la gestion forestière et l’inventaire en % par région de production

ensemble analysé : forêt accessible commune IFN3 / IFN4 sans la forêt buissonnante

Jura IFN3 Sud des Alpes IFN3 IFN4

Suisse IFN3

IFN4

0 % 20 % 40 % 60 % 80 % 100 %

intensité de la gestion ■ régulièrement exploitée  ■ rarement exploitée  ■ inexploitée

WSL /IFN4

159

4.1 Planification et certification   4.2 Gestion forestière   4.3 Récolte des bois   4.4 Accroissement, exploitations et mortalité   4.5 Assortiments de bois ronds et exploitations de bois fort

135 Surface forestière selon le type et l’année de l’intervention en milliers d’ ha

ensemble analysé : forêt accessible sans la forêt buissonnante

Type d’intervention Année de l’intervention

2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013

1 000 ha ± % 1 000 ha ± % 1 000 ha ± % 1 000 ha ± % 1 000 ha ± % 1 000 ha ± % 1 000 ha ± % 1 000 ha ± % 1 000 ha ± % 1 000 ha ± %

plantation 1,9 33 0,4 71 0,8 50 1,0 45 0,4 71 0,2 ** 0,0 * 0,2 ** 0,2 ** 0,2 **

soins à la jeune forêt 14,2 12 8,1 16 7,7 16 8,2 15 11,4 13 11,4 13 13,0 12 9,6 14 6,7 17 5,1 20

éclaircie 9,5 14 9,8 14 9,4 14 13,5 12 17,0 11 14,5 12 11,2 13 7,5 16 8,7 15 6,6 17

coupe de mise en

lumière, réalisation 11,6 13 9,1 15 7,5 16 7,5 16 12,3 13 11,0 13 9,8 14 9,0 15 6,4 18 5,2 20

jardinage, éclaircie de forêt de montagne, coupe en forêt permanente

6,3 18 5,2 20 5,7 19 7,7 16 9,7 14 9,7 14 9,3 15 9,2 15 6,2 18 8,9 15

intervention agro-

forestière 4,0 22 3,3 24 2,2 30 2,7 28 2,8 27 4,1 22 4,0 22 3,0 26 2,5 29 2,6 28

coupe sanitaire 25,3 9 12,3 13 8,7 15 7,7 16 8,2 16 10,1 14 10,7 14 8,9 15 8,7 15 5,3 19

autres interventions1 2,0 32 1,4 38 1,2 41 1,6 35 1,7 33 3,0 26 3,6 24 2,4 29 2,1 30 1,9 33

surface forestière totale avec au moins

une intervention 69,1 5 46,7 6 41,4 7 48,2 6 62,1 5 61,5 6 58,8 6 48,3 6 39,9 7 34,2 8

* calcul de l’erreur d’échantillonnage irréalisable

** erreur ≥ 100%

1 coupes de taillis / taillis-sous-futaie, conversion, transformation et entretien des lisières

gardes forestiers envisagent significative-ment plus de coupes en forêt permanente et d’éclaircies de forêt de montagne. Dans les 5 prochaines années, ils prévoient 34 400 ha (+22 900 ha) de coupes en forêt permanente et 31 300 ha (+14 000 ha) d’éclaircies de forêt de montagne, et 13 300 ha de coupes sani-taires.

ventions sont ainsi jugées nécessaires sur 770 000 ha (64 % de la forêt accessible sans la forêt buissonnante ; tab. 137). Presque la moitié d’entre elles devraient être effectuées dans les 5 ans à venir, les éclaircies, les soins à la jeune forêt et les coupes de mise en lu-mière représentant le gros des interventions.

Les surfaces d’intervention prévues dans les 5 respectivement 20 prochaines années sont similaires à celles annoncées lors de l’IFN3 (Duc et al. 2010b, tab. 137). Cependant, les

Les gardes forestiers donnent en outre des indications sur la volonté des proprié-taires de réaliser la prochaine intervention à tout prix ou seulement en cas de couverture intégrale des coûts ou de gain. Les coûts sont dits couverts si les frais engendrés par les travaux sont payés par la vente du bois addi-tionnés des contributions éventuelles de la Confédération, du canton et des bénéficiaires des fonctions forestières. Selon les forestiers de triage, 55 % des interventions prévues ces prochaines dix années seraient réalisées de

WSL / IFN4

136 Surface forestière selon le type de la dernière intervention en % par région de production

ensemble analysé : forêt accessible commune IFN2 / IFN3 / IFN4 sans la forêt buissonnante

Type d’intervention durant la dernière décennie Jura Plateau Préalpes Alpes Sud des Alpes Suisse

% ± % ± % ± % ± % ± % ±

plantation 0,2 0,1 0,5 0,2 0,4 0,2 0,1 0,1 0,2 0,2 0,3 0,1

soins à la jeune forêt 10,5 1,0 13,8 0,9 4,5 0,6 3,6 0,4 0,6 0,3 6,7 0,3

éclaircie 13,8 1,1 24,0 1,2 7,3 0,8 1,8 0,3 1,6 0,5 9,5 0,4

coupe de mise en lumière, réalisation 7,6 0,8 10,8 0,9 7,8 0,8 5,5 0,6 2,1 0,5 7,0 0,3

jardinage, éclaircie de forêt de montagne, coupe en

forêt permanente 10,2 1,0 7,3 0,8 8,9 0,9 4,2 0,5 0,7 0,3 6,4 0,3

intervention agro-forestière 3,4 0,6 1,4 0,4 3,0 0,5 2,2 0,4 2,3 0,6 2,4 0,2

autre intervention planifiée1 1,5 0,4 2,6 0,5 1,4 0,4 0,4 0,2 2,0 0,5 1,4 0,2

coupe sanitaire 8,6 0,9 12,9 1,0 12,5 1,0 7,8 0,6 3,1 0,7 9,3 0,4

intervention indéterminée 0,1 0,1 0,1 0,1 0,4 0,2 0,2 0,1 0,0 * 0,2 0,1

pas d’intervention au cours des dix dernières années 44,0 1,6 26,6 1,3 53,8 1,5 74,3 1,1 87,5 1,3 56,9 0,6

total 100 100 100 100 100 100

1 coupe de taillis et taillis-sous-futaie, conversion, transformation et entretien de lisière

* calcul de l’erreur d’échantillonnage irréalisable

toutefois aussi largement admises. On consi-dère alors que les interventions dans la jeune forêt ne peuvent qu’être déficitaires mais qu’elles constituent des investissements in-dispensables. Il est cependant surprenant, en première analyse, que la disposition à sup-porter un déficit soit la plus faible dans la forêt dont la fonction prioritaire est la protection contre les dangers naturels. Cela s’explique par le fait que la protection des personnes et des biens est une tâche étatique, et qu’on toute manière, 37 % en cas de couverture des

coûts et 7 % seulement dans le cas de travaux bénéficiaires (tab. 138). La ventilation selon la fonction forestière prioritaire montre que les propriétaires sont surtout prêts à accepter des travaux déficitaires dans des forêts récréa-tives. Dans les forêts à fonction prioritaire de production, les interventions déficitaires sont

Les soins à la jeune forêt sont une intervention fréquente sur le Plateau et dans le Jura ; Kreuzlingen TG.

WSL /IFN4

161

4.1 Planification et certification   4.2 Gestion forestière   4.3 Récolte des bois   4.4 Accroissement, exploitations et mortalité   4.5 Assortiments de bois ronds et exploitations de bois fort

137 Surface forestière selon l’urgence et le type de la prochaine intervention en milliers d’ha

ensemble analysé : forêt accessible sans la forêt buissonnante

Type de la prochaine intervention Prochaine intervention prescrite dans

0-5 ans 6-10 ans 11-20 ans plus de 20 ans1 total

1 000 ha ± % 1 000 ha ± % 1 000 ha ± % 1 000 ha ± % 1 000 ha ± %

soins à la jeune forêt 60,8 6 24,7 9 14,5 12 – 100,1 4

éclaircie 90,1 4 76,9 5 30,4 8 – 197,4 3

coupe de mise en lumière 51,8 6 41,0 7 30,6 8 – 123,4 4

réalisation 18,2 10 10,7 14 7,7 16 – 36,7 7

jardinage 23,7 9 19,4 10 10,4 14 – 53,5 6

éclaircie de forêt de montagne 31,3 8 40,1 7 52,6 6 – 124,0 4

coupe de taillis et taillis-sous-futaie 1,4 38 2,2 30 2,8 27 – 6,4 18

transformation 2,0 32 2,4 29 1,8 33 – 6,2 18

conversion 0,0 * 0,6 58 0,6 58 – 1,2 41

coupe sanitaire 13,3 12 1,4 38 1,2 41 – 15,9 11

coupe en forêt permanente 34,4 7 23,2 9 7,9 16 – 65,5 5

entretien de lisière 8,2 16 4,0 22 2,6 28 – 14,8 12

plantation 0,4 71 0,0 * 0,0 * – 0,4 71

intervention agro-forestière 10,4 14 10,0 14 6,9 17 – 27,3 8

intervention évent. dans plus de 20 ans1 – – – 429,4 2 429,4 2

total 346,0 2 256,6 2 170,0 3 429,4 2 1202,1 1

1 y.c. aucune intervention prévisible

* calcul de l’erreur d’échantillonnage irréalisable

la forêt (tab. 139). Dans les 10 ans à venir, des interventions sont prévues sur 80 % de la forêt à fonction de production de bois. Avec 68 % de la surface, les interventions en forêt ré-créative suivent de très près. Ces deux types peut par conséquent faire valoir que les

me-sures doivent être intégralement financées par les pouvoirs publics (Confédération, can-tons et communes) respectivement par les bénéficiaires de l’effet de protection.

L’urgence à réaliser la prochaine inter-vention dépend de la fonction prioritaire de

de forêt sont donc gérés plus intensivement que les forêts dédiées à la protection de la nature ou la forêt de protection contre les dangers naturels où seulement 31 % respec-tivement 36 % des surfaces devraient être traités dans les 10 ans.

WSL / IFN4

138 Surface forestière selon les conditions de réalisation de la prochaine intervention et la fonction prioritaire

en %ensemble analysé : surface avec une intervention prévue dans les 10 prochaines années (50,2 % de la forêt accessible sans la forêt buissonnante)

Fonction prioritaire Conditions de réalisation de la prochaine intervention

dans tous les cas,

même si déficitaire seulement si couverture

des coûts seulement si

interven-tion bénéficiaire total

% ± % ± % ± %

production de bois 58,4 1,3 30,8 1,2 10,8 0,8 100

protection contre les dangers naturels 48,8 1,7 48,3 1,7 2,8 0,6 100

protection de la nature 55,0 4,2 43,5 4,2 1,4 1,0 100

récréation 65,0 6,7 33,1 6,6 1,9 1,9 100

autres fonctions prioritaires1 62,4 4,4 30,2 4,2 7,3 2,4 100

pas de fonction particulière 54,6 9,3 45,4 9,3 0,0 * 100

total 55,4 1,0 37,4 1,0 7,2 0,5 100

1 utilisation agricole, protection contre le vent, protection de l’eau potable, du paysage, de la faune, armée

* calcul de l’erreur d’échantillonnage irréalisable

139 Surface forestière selon l’urgence de la prochaine intervention et la fonction prioritaire en %ensemble analysé : forêt accessible sans la forêt buissonnante

Fonction prioritaire Prochaine intervention prescrite dans

0-5 ans 6-10 ans 11-20 ans plus de 20 ans total

% ± % ± % ± % ± %

production de bois 48,0 1,1 31,6 1,0 13,1 0,7 7,3 0,6 100

protection contre les dangers naturels 18,6 0,7 16,9 0,7 17,2 0,7 47,2 0,9 100

protection de la nature 17,8 1,7 13,6 1,5 8,3 1,2 60,3 2,2 100

récréation 42,9 5,2 25,6 4,6 7,9 2,9 23,6 4,5 100

autres fonctions prioritaires1 23,8 2,2 15,5 1,9 10,9 1,6 49,7 2,6 100

pas de fonction particulière 6,9 1,7 8,5 1,8 7,6 1,7 77,0 2,7 100

total 28,8 0,6 21,4 0,5 14,1 0,4 35,7 0,6 100

1 utilisation agricole, protection contre le vent, protection de l’eau potable, du paysage, de la faune, armée

WSL /IFN4

163

4.1 Planification et certification   4.2 Gestion forestière   4.3 Récolte des bois   4.4 Accroissement, exploitations et mortalité   4.5 Assortiments de bois ronds et exploitations de bois fort

Dans l’IFN le coût potentiel de récolte se base sur les deux processus « abattage et façon-nage » (équivalent à bûcheronnage) et « dé-bardage ». Le débardage comprend le trans-port des bois dans le terrain naturel depuis l’endroit de l’abattage sur la placette jusqu’à une route d’au moins 2,5 m de large sup-portant une charge d’essieu de 10 t (« route à camions IFN » ; cf. 2.2). Le questionnaire des gardes forestiers permet de saisir, pour chaque placette, le procédé de récolte utilisé depuis le dernier inventaire. S’il n’y a pas eu d’intervention, le garde forestier indique le procédé qui aurait été utilisé au moment du relevé.

Moyens de bûcheronnage

Dans l’ensemble de la forêt suisse, la récol-teuse a été mise à contribution pour l’abat-tage et le façonnage sur 14 % des surfaces sur lesquelles des interventions ont effec-tivement été réalisées depuis l’IFN3. Cette proportion atteint même 25 % sur le Plateau, où une grande partie des terrains peuvent supporter le passage des engins forestiers et où les forêts sont bien desservies (non re-présenté). La tronçonneuse reste pourtant le moyen prédominant pour les travaux de bû-cheronnage. Elle est utilisée pour l’abattage sur 85 % des surfaces forestières traitées (non représenté) ; sur 65 % des surfaces, elle l’est également pour les travaux de façonnage (ébranchage et débitage des troncs) (non représenté).

Moyens de débardage

Le choix du moyen de débardage dépend de la densité de la desserte à camions, de la topographie, de la portance du sol et du parc de véhicules de l’entreprise. Pendant la période précédente (IFN3 - IFN4), les por-teurs et les débardeurs forestiers ont réalisé le gros des travaux de débardage sur 26 %, respectivement 25 % des surfaces d’inter-vention (tab. 140). Le reste des surfaces a été débardé au moyen de tracteurs agricoles (15 %), de tracteurs forestiers (11 %), de grues à câble mobiles (10 %), la grue à câble conven-tionnelle et l’hélicoptère étant chacun utilisé sur 5 % de la surface.

Si l’on considère la forêt entière au lieu des surfaces effectivement traitées, l’hélicop-tère serait, selon les gardes forestiers, le moyen de débardage le plus mis à contribu-tion en Suisse avec une part de 21 %, avant le débardeur forestier (18 %) et le porteur (17 %).

Viennent ensuite la grue à câble mobile (15 %) et la grue à câble conventionnelle (10 %) (tab. 140). Des différences claires se des-sinent régionalement : au Sud des Alpes, où les forêts sont peu desservies par des routes à camion, l’hélicoptère interviendrait sur 61 % de la surface forestière et dans les Alpes sur 32 % de la surface. La grue à câble mobile couvrirait 24 % des forêts des Alpes et 23 % des Préalpes. Le domaine d’action du porteur se limite au Plateau et au Jura ; les gardes forestiers choisiraient ce moyen de débar-dage sur 43 % respectivement 35 % de la sur-face forestière (non représenté).

Im Dokument Inventaire forestier (Seite 156-166)