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La tordeuse du pois

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Academic year: 2022

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_— - = Station fédérale de recherches en production végétale

—= - =- de Changins

Directeur: André Stéubli

La tordeuse du pois (Cydia nigricana F.):

un nouveau ravageur du pois proteeagineux en Suisse

J. O. DERRON et G. GOY, Station fédérale de recherches en production végétale de Changins, CH-1260 Nyon G. FIAUX, Station cantonale de protection des plantes, CH-1510 Grange-Vernet'

Ch. KEIMER, Station phytosanitaire cantonale, chemin du Pont-du-Centenaire 109, CH-1228 Plan-les-Ouates

Résumé

Dix ans apres l'introduction de la culture du pois protéagineux en Suisse, les premiers dégâts dus à la tordeuse du pois (Cydia nigricana) ont été signalés en 1995, à 800 m d'altitude. Depuis, ils s'étendent graduellement à toutes les régions de production du pois.

A basse altitude, le vol de la tordeuse est observé de début mai à début juillet. Les premiers papillons éclosent à 150 degrés-jours au-dessus de 10 °C, cumulés depuis le début de l'année, et le vol se manifeste dès que les tem- pératures sont supérieures à 18 °C.

Dans une gousse attaquée, une chenille peut endommager environ la moitié des grains. Les grains attaqués su- bissent une perte moyenne de poids de 20% et les grains sains des gousses attaquées une perte d'environ 4%.

Compte tenu de ces valeurs, le seuil de tolérance est atteint lorsque 50% des gousses sont attaquées. Dans la pratique, le seuil appliqué est beaucoup plus bas. Il est fixé par les exigences du marché et se situe autour de 5%

de grains «véreux», soit 10% de gousses attaquées. L'efficacité moyenne des produits autorisés se situe autour de 70%. Le seuil d'intervention est atteint lorsque plus de 100 papillons sont dénombrés dans un piège à phéro- mones depuis le début du vol jusqu'au stade DC 71 du développement du pois.

Introduction

La culture du pois protéagineux, intro- duite en Suisse en 1984, occupe actuel- lement près de 3000 ha. Si des rava- geurs comme le sitone (Sitona lineatus) ou le puceron du pois (Acyrthosiphon pisuni) se sont manifestés dès la pre- mière année (DERRON et Goy, 1993), il aura fallu attendre plus de dix ans pour assister à l'apparition de la tordeuse du pois Cydia nigricana. Les premiers dé- gâts importants sont signalés en 1995 à Saint-Cierges et à Mont-la-Ville (Rap- port phytosanitaire du canton de Vaud, 1995). En 1996, l'attaque se confirme et semble se cantonner dans ces deux régions situées au-dessus de 700 m d'al- titude. Pourtant, en 1997, une attaque généralisée à basse altitude est rappor- tée dans le canton de Genève (Rapport phytosanitaire du canton de Genève, 1997). Le réseau de pièges mis en place en Suisse romande à partir de 1998 a permis de détecter la présence de la tordeuse à Goumoens (VD) dès 1998, à

Vendlincourt (JU) en 1999, à Granges- de-Vesin (FR), Moudon (VD), Mollens (VD), Cheseaux (VD), Cernier (NE) et Cornaux (NE) en 2000. En revanche, les pièges placés à Vouvey (VS) et Guin

Fig. 1. Nombre de papillons mâles de C. ni- gricana capturés à l'aide d'un piège à phé- romones sur le domaine de Changins de 1996 à 2000.

(FR) n'ont rien capturé. A Changins, où un piège est installé depuis 1996, la tordeuse est en nette progression (fg. 1).

Matériel et méthode

Deux types d'essais ont été réalisés.

• Des essais pratiques de positionnement et d' icacite des traitements, à Mont- la-Ville et à Saint-Cierges depuis 1996 et dans le canton de Genève depuis 1998.

Chaque parcelle d'essai est pourvue d'un piège, relevé une fois par semaine.

L'efficacité des traitements est évaluée en ouvrant toutes les gousses de 50 plan- tes prises au hasard dans chaque procédé, une semaine avant la récolte.

• Un essai de détail, visant à déterminer la biologie et la nursrbrllte de la tordeuse, a été réalisé sur une parcelle d'environ 4 ha, à Satigny (GE) en 1998. Un dispositif de 8 pièges Tetra Trap (ARN et al., 1979) espacés de 100 m, avec un appât de phé- romone spécifique de la tordeuse (Bio- prox, INRA), a été mis en place dans le pois et dans les parcelles contiguës: du blé dont le précédent cultural était le pois et de l'orge (fig. 2). Les pièges sont relevés trois fois par semaine.

(2)

Fig. 2. Disposition des pièges en 1998. La parcelle de pois, d'environ 4 ha, est située à Sati- gny (GE). Une culture de pois fortement infestée en 1997 précédait celle de blé.

Le contrôle de ponte consiste à examiner minutieusement tous les organes (tiges, sti- pules, vrilles, fleurs, gousses) de 10 plantes prises au hasard une fois par semaine. De plus, toutes les gousses sont ouvertes pour vérifier la présence de chenilles. L'estima- tion du taux d'attaque est obtenue en ouvrant toutes les gousses (environ 400) de 50 plan- tes prises au hasard dans un rayon de 20 m autour de chaque piège. Les résultats (pré- sence d'une chenille ou deux, présence d'un trou de sortie) sont consignés séparé- ment pour chaque étage fructifère, noté de 1 pour le plus précoce à 5 (regroupant les étages 5, 6, 7, lorsqu'ils existent) pour le plus tardif.

Résultats Biologie

La tordeuse du pois est largement ré- pandue en Europe centrale et en Amé- rique du Nord, où elle est considérée comme un ravageur important du pois (fig. 3). L'espèce est strictement inféo- dée à quelques espèces de légumineuses (Fabacées). En Suisse romande, elle a été observée, outre sur le pois, dans une

culture de lentilles à Chavannes-des- Bois en 1997, sur la vesce (Vicia cracca) et sur la gesse (Lathyrus latifolius) a Satigny et à Changins en 1998. Jusqu'

a

maintenant, trois espèces de parasites des chenilles (Hymenoptera: Braconi- dae) et un parasite des oeufs, Tricho- gramma semblidis (Hyjnenoptera: Tri- chogrammatidae) ont été recensés.

Les chenilles (fig. 4) hivernent dans le sol

a

5-10 cm de profondeur à l'inté- rieur d'un cocon densément tissé. Au printemps, dès que le sol se réchauffe (FRÔHLICH et SARWAR, 1977), les che- nilles quittent le cocon d'hiver pour en tisser un, plus fin, près de la surface du sol, dans lequel elles se nymphosent.

L'éclosion des papillons s'échelonne de début mai

a

début juillet (fig. 5). En fait, les éclosions démarrent dès qu'est atteinte une somme de température de 150 degrés jours au-dessus de 10 °C (méthode du sinus: ALLEN, 1976), cu- mulés depuis le premier janvier. Ensuite, l'activité des papillons, qui est diurne (WRIGHT et GEERING, 1948), peut se manifester dès que la température dé- passe 18 °C (fig. 6).

Fig. 5. Evolution du vol de C. nigricana du 12.5.1998 au 8.7.1998. A = nombre moyen des captures hebdomadaires des cinq pièges placés dans la parcelle de pois (fig. 2). % = cumul des captures exprimé en pour-cent du nombre total de captures.

Les femelles pondent indistinctement sur tous les organes de la plante (tiges, stipules, vrilles, fleurs, gousses), de préférence dans la moitié supérieure de la plante. Les oeufs, lenticulaires et apla- tis, mesurent environ 0,7 mm. Ils sont translucides à blanc laiteux et par con- séquent difficiles à déceler. A Satigny en 1998 (fig. 7), les premiers oeufs ont été observés le 27 mai, soit deux semai- nes après le début du vol. Les premiè- res chenilles sont apparues deux semai- nes plus tard (10 juin) et les premiers trous de sortie des chenilles ayant ter- miné leur développement, le 24 juin.

Il y a en principe une seule génération par année. Cependant, une petite fraction des chenilles n'entre pas en diapause et se nymphose pour donner naissance à des papillons qui volent de la fin de juillet jusqu'au début de septembre. Ces pa- pillons ont encore la possibilité de pon- dre sur des légumineuses sauvages. Nous avons en effet trouvé des jeunes che- nilles dans des gousses de Vicia cracca et de Lathyrus lati fol ius à la mi-août.

Fig. 3. C. nigricana est un petit papillon brun foncé d'environ 1 cm Fig. 4. La chenille de C. nigricana, blanchâtre avec des petits tu- d'envergure de la famille des Tortricides, ressemblant au carpocapse bercules noirs sur le dos, mesure 8 à 10 mm à son complet develop-

des prunes. pement.

236

(3)

Pig. 6. Evolutlon du vol de C rligriccrr7a a Vernier (GE; 430 m d'altitude) et a Saint- Cierges (VD; 800 m), en 1999. A: les deux vols sont décalés dans le temps de plus de deux semaines. B: les vols cumulés ajustés dans une échelle en degrés jours (dj > Tmax = 18'C), démarrant à 150 dj > 10 °C (méthode du sinus) cumulés depuis le 1 er janvier, se superposent. Données météorologiques: sta- tion (ISM) de Cointrin pour Vernier et station (privée) de Longirod pour Saint-Cierges.

Fig. 7. Evolution du vol, de la ponte et des éclosions de C. nigricana. A: captures cu- mulées. B: nombre d'œufs et de chenilles par plante (moyenne de 10 plantes). Le trai- tement est placé au stade de développement DC 71 du pois, juste avant les premières éclosions des oeufs.

Gousses saines Gousses attaquées Grains sains Grains sains Grains attaqués 236,0 ± 7,1 227,5 ± 9,7 188,8 ± 9,0 Pertes (%) 3,6 20,0 Tableau 1. Nombre de papillons capturés dans les différents pièges (voir fig. 2) du 12.5.1998 au 8.7.1998 et pourcentage de gousses attaquées à proximité de chaque piège.

Pièges

1 2 3 4 5 6 7 8

Nombre de captures 840 842 952 925 804 431 757 705

% gousses attaquées 45,1 29,7 53,1 44,1 34,0

Fig. 8. Une chenille détériore plus ou moins sévèrement 1 a 3 grains par gousse. Les excré- ments liés par des fils de soie restent attachés aux grains.

La répartition spatiale des captures dans des gousses attaquées une réduction de les différents pièges est relativement leur PMG de 3,6% (tabl. 2). Les pertes homogène (tabl. 1) et conforme aux de rendement ne dépendent pas lineai- observations de WALL et PERRY (1980). rement du taux d'attaque des gousses.

La distribution des dégâts suit approxi- Lorsque la pression du ravageur s' inten- mativement celle des captures. Cela sifie, le nombre de gousses avec 2 che- nous permet d'admettre qu'un seul nilles augmente (fig. 9) et par consé- piège par parcelle suffit pour évaluer le quent aussi le nombre de grains endom- niveau de risque. Il faut cependant rele- mages par gousses attaquées (fig. 10).

ver un effet de bord important, puisque le taux d'attaque des gousses dans les 30 premiers mètres de la parcelle, côté blé (fig. 2), s'élève à 60,5% contre 41,2% en moyenne pour le reste de la parcelle.

Nuisibilite

Tous les grains d'une gousse attaquée ne sont pas détruits. Une chenille détériore plus ou moins sévèrement 1 à 3 grains par gousse (fig. 8). Le poids de 1000 grains (PMG) des grains attaqués subit une perte de 20% par rapport au PMG des gousses saines et les grains sains Tableau 2. Poids de 1000 grains (g) et

écart-type des gousses saines et des Fig. 9. Relation entre le pourcentage de gous- gousses attaquées, ainsi que les pertes ses attaquées et le pourcentage de gousses par rapport aux grains des gousses attaquées contenant deux chenilles.

L 'ff "

s0ines. es di erences sont assurées

60 Y = 32.06 + 0.282 X ô R2 = 0.642

0-

CD o

'(D O ~ Cr O o Co 40 o O

co Co

-~ O ü ~ o

0 l i - g- i l i

0 20 40 60 Gousses attaquées (%) Fig. 10. Relation entre le pourcentage de gousses attaquées et le pourcentage de grains endommagés par gousse attaquée.

statistiquement (P < 0903).

(4)

Tableau 3. Eléments pris en compte pour le calcul des pertes tolérables (PT) et du seuil de tolérance (d'après DERRON, 1984).

a = prix du pois 0,50 fr./kg A = rendement visé 5000 kg/ha c = efficacité du traitement: 75%

C = coût du traitement

— produit 50 fr./ha

— machine + travail 50 fr./ha 100 fr./ha PT = C * 100

a*A — a*A*(100-c) 100

= 5,3% (du rendement visé)

Perte réalisée lorsque 50% des gousses sont attaquées Nos résultats ne permettent pas de dé-

montrer une quelconque préférence du ravageur pour un étage de fructification plutôt qu'un autre. Sur 32 comptages et plus de 10 000 gousses contrôlées et attribuées à un étage fructifère, on ob- tient un taux d'attaque de 29,1% pour les étages du bas, 29,2% pour les éta- ges du milieu et 26,3% pour ceux du haut. Tantôt ce sont les gousses les plus âgées qui sont les plus attaquées, tantôt les plus jeunes, en fonction de la coïn- cidence entre la phénologie du pois et l'activité de ponte du papillon.

Le risque effectif de contamination des lots infectés par des moisissures lors du stockage mériterait d'être précisé. Les lots que nous avons fait analyser par le la- boratoire de la Station fédérale de recher- ches en production animale de Posieux ont montré que seul un champignon (C aclvsporiii.m sJ~., espece du champ), considéré comme atoxinogène, s'était multiplié dans les lots contaminés.

Lutte

L'efficacité de différentes matières ac- tives a été testée. Actuellement, deux produits sont homologués, la lambda- cyhalothrine (Karaté) et la deltaméthrine (Decis). Dans nos essais, l'efficacité selon Abbott du Karaté (74,9%© ± 8,3;

N = 9) est légèrement supérieure à celle du Decis (66,3% ± 18,1; N = 3). Le te- bufenozide (Mimic) a donné des résul- tats nettement insuffisants. Une possi- bilité de lutte douce résiderait dans l'utilisation du virus de la granulose du carpocapse qui a donné des résultats équivalant à ceux des pyréthrinoïdes en Allemagne (GEISSLER, 1995). Le posi- tionnement optimal du traitement se si- tue lorsque le pois est au stade de début du remplissage des gousses du 2e étage florifère (DC 71), soit 12 à 15 jours après le début de la floraison (DC 61).

Seuil de tolérance

Le seuil de tolérance, défini comme la perte de rendement équivalant au coût de l'intervention, se situe aux environs de 50%n de gousses attaquées, soit 25%

de grains endommagés (tabl. 3). A noter que les effets du passage dans la cul- ture n'ont pas été pris en considération dans le calcul du coût du traitement.

Toutefois, selon les dispositions prises au semis (voies de passage ou non), la largeur de la barre de traitement, la hauteur du pois, il faut considérer que des pertes de 2 à 5% peuvent être occa- sionnées par le passage d'un pulvérisa-

teur tracté (PERLER, 1993).

Dans la pratique, le seuil appliqué est beaucoup plus bas. Il est déterminé par les normes de réfaction en vigueur.

Celles-ci se situent autour de 5% de grains «véreux». Ce qui équivaut à un seuil de 10% de gousses attaquées.

Comme les pontes de la tordeuse sont extrêmement difficiles à détecter, le seuil d'intervention est basé sur la bonne re- lation qui existe entre le nombre de cap- tures de papillons males dans un piège à phéromones, du début du vol jusqu'à la récolte, et le taux de gousses atta- quées (fig. 11). Le seuil d'intervention est atteint lorsque dans un piège, plus de 100 captures de papillons, cumulées depuis le début du vol, sont dénombrées jusqu'au stade DC 71. Ce seuil est sem- blable à celui proposé par les Danois (RAVN et al., 1992), mais s'éloigne de ce- lui de 400 papillons proposé par les Fran- çais (BADENHAUSSER et al., 1988).

Le risque d'attaque est accru lorsque localement la surface de pois est nette- ment plus petite que celle de l'année précédente, en particulier lorsque le pois est cultivé à proximité d'une par- celle attaquée l'année précédente. Au- delà de 2 km, le risque devient quasi- ment nul (NusSBAUM et DANN, 1974).

60 Y = 1.424 + 0.062 X

~

° 50 R2 = 0.758 0 CD

'~ 40 O °

~ c~ 30 o

°

CD 20 ° o

CD

C 10 00

0

0 200 400 600 800

(Nombre total de captures) Fig. 11. Relation entre le taux d'attaque (%) et le nombre de captures de C. ntg%tcetna

dans un piège à phéromones du début du vol a la récolte du pois.

La tordeuse du pois, C'ydia nigrica- na, est actuellement présente dans pratiquement toutes les zones de production de pois protéagineux de Suisse romande et est en passe de devenir un ravageur endémique.

❑ Sa présence n'implique toutefois pas une obligation de traiter. Il vaut donc la peine d'envisager une lutte raisonnée, basée sur le seuil de tolérance.

❑ Ce seuil a été établi; il est aisément vérifiable et les dates optimales de traitement ont été déterminées. I1 est donc possible de lutter contre ce ravageur tout en respectant les règles de la production intégrée.

Remerciements

Nous remercions M. P. Abbé à Vernier (GE), MM. A. et J. Hofer à Saint-Cierges (VD) et M. D. Teuscher à Mont-la-Ville (VD) qui ont mis leurs parcelles à dis- position et réalisé les traitements selon nos indications. Nous remercions égale- ment M. B. Bloesch qui nous a fourni les données météorologiques de Longirod.

Bibliographie

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WRIGHT M. A., Geering Q. A., 1948. The bio- logy and control of the pea moth, Laspep-esia nigricana STEPH. Bull. ent. Res. 39, 57-84.

Summary

The pea moth (Cydia nigricana F.): a new pest of field peas in Switzerland In Switzerland, ten years after the introduction of dry harvested field peas for animal feed, the pea moth becomes a serious pest.

The hatching of the moth starts at 150 day-degrees above 10 °C (accumulated from the beginning of the year). The flight is observed from mid-May until the beginning of July when temperatures are higher than 18 °C.

About one half of the seeds in a pod are damaged by one caterpillar. The damaged seeds show a weight reduction of 20% and the healthy seeds of infested pods a reduc- tion of 4%. Taking these losses into account the economic threshold would be as high as 50% of infested pods. In practice however, the threshold is much lower since it is determined by the market allowance which tolerates about 5% of damaged seeds, which is equivalent to 10% of infested pods.

Spraying with the recommended pyrethroids reduces pod damage by round 70%.

The action threshold is reached when more than 100 moths are caught in one phero- mone trap up to growth stage DC 71.

Key words: pea, pea moth, forecasting, damage, threshold.

Zusammenfassung

Der Erbsenwickler (Cydia nigricana F.): ein neuer Schâdling auf Eiweisserbsen in der Schweiz

Zehn Jahre nach der Einführung der Eiweisserbsen-Kultur in der Schweiz sind 1995 die ersten Schden durch den Erbsenwickler auf 800 m ü. M. festgestellt worden. Seitdem breiten sie sich nach und nach auf das ganze Erbsenanbaugebiet aus.

In tieferen Lagen erstreckt sich der Flug des Erbsenwicklers von Mitte Mai bis Anfang Juli. Die ersten Schmetterlinge schlüpfen nach 150 Tagesgraden über 10 °C (seit anfangs Jahr kumuliert) und fliegen sobald die Temperaturen hüher als 18 °C liegen.

In einer befallenen Hülse werden etwa die Hlfte der Samen an- gefressen, welche dadurch einen Gewichtsverlust von 20% erlei- den. Die gesunden Samen der befallenen Hülsen weisen einen Verlust von ca. 4% auf. Aufgrund dieser Werte ist die Schaden- schwelle bei 50% befallener Hülsen erreicht. In der Praxis ist die angewandte Schadenschwelle jedoch viel niedriger. Sie wird von den Anforderungen des Marktes bestimmt und liegt ungefhr bei 5% beschâdigter Samen, was 10% befallener Hülsen entspricht.

Die Wirksamkeit der zugelassenen Bekümpfungsmittel liegt um 70%n. Die Bekâmpfungsschwelle ist erreicht, wenn bis zum Ent- wicklungsstadium DC 71 der Erbse mehr als 100 Schmetterlinge in einer Pheromonfalle gefangen werden.

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