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Hocevar, M., & Frehner, E. (1973). La cueillette des graines. Berichte, Eidgenössische Anstalt für das forstliche Versuchswesen: Vol. 96. Birmensdorf: Eidgenössische Anstalt für das forstliche Versuchswesen.

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Institut fédéral de recherches forestières, Birmensdorf ZH

M. Hocevar et E. Frehner

La cueillette des graines

Tiré à part du journal < La_ Forêt• No 11, novembre 1972, pp. 308-311.

No 96

1973

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La - cueillette des graines

par M. Hocevar et E. Frehner, Institut fédéral de recherches forestières, Birmensdorf

1. Importance de la cueillette et choix des arbres

Les surfaces à reboiser artificiellement ne font que croître chez nous et il est nécessaire aujourd'hui de pouvoir disposer annuellement de 25 millions de plants en moyenne. C'est dire toute l'importance que revêt le choix des graines qui doivent répondre à des exigences écologiques comme à des impératifs géné- tiques; cela exclut pratiquement la récolte sur des arbres abattus. Cette récolte est ainsi limitée pratiquement à des peuplements reconnus, sur des arbres sélec- tionnés pour leurs qualités, et il faut aller cueillir les cônes où ils se trouvent.

2. Les moyens de récolte

Ces arbres à graine sont souvent hauts de 40 m et leur escalade pose des pro- blèmes et exige une totale concentration de la part de l'ouvrier. On choisira pour ce travail un homme encoœ jeune, robuste et exempt de vertige; il s'agira de volontaires à qui on donnera un supplément de salaire de 50

%

environ.

Les procédés d'escalade sont tout d'abord l'échelle, qui ne peut entrer en ligne de compte que pour des arbres suffisamment petits et à proximité des chemins.

Les «grimpettes» encore utilisées suivant où, blessent l'écorce et abaissent la qualité future de la bille. Pour récolter des cônes de petite taille ( cyprès par exemple), on utilise parfois des filets à grandes mailles qui sont lancés par dessus les cimes. La plate-forme hydraulique représente le moyen le plus sûr. Où le terrain et le peuplement le permettent, on peut utiliser des « secoueurs » qui, par une vibration intense, provoquent la chute des cônes. Enfin, mentionnons encore les ballons qui ont été utilisés dans certains essais.

En Suisse, la récolte se fait surtout à l'aide du «vélo» ; cet outil, qui est indé- pendant du terrain, de la hauteur des arbres et de l'éloignement des voies d'ac- cès, est complété par une ceinture qui assure l'ouvrier aussi bien lors de l'esca- lade que lors de la cueillette. L'usage convenable de cet engin est pratiquement sans danger, même lorsqu'on le quitte pour grimper dans les branches, à condi- tion de faire usage de la double sécurité offerte par la ceinture. Malheureuse- ment, on néglige souvent cette possibilité dans la pratique. Enfin, la sécurité offerte par la ceinture est souvent illusoire lorsqu'on se trouve dans la partie supérieure de la cime, qui peut elle-même casser.

Ces dangers nous ont incité à nous pencher sur ce problème à la demande de E. Surber, division « semence et plante» de notre institut. En 1967, nous avons

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expérimenté des méthodes et du matériel anglais et hollandais; nous l'avons complété par d'autres essais qui nous ont conduit aux conclusions suivantes :

3. Equipement

Pour obtenir un bon degré de sûreté, l'équipement est essentiel; il doit d'autre part ne pas dépasser le poids de l'ancien. (Fig. 1.)

Il se compose:

- Du« vélo» pour escalader la partie sans branche du fût.

- D'une ceinture de sécurité, dérivée des harnais de parachutistes.

- De deux serre-câbles de sûreté, construits spécialement et utilisables pour des câbles de 10 mm (/). Ils ont la particularité de laisser librement coulisser le câble dans un sens et de le bloquer dans l'autre; le dégagement d'un excen- trique permet de libérer complètement le câble.

Le câble d' assurage est un câble d'acier de 5 m de long recouvert de plas- tique. Il est fixé à un mousqueton du harnais par une extrémité, tandis que l'autre passe dans les serre-câbles de sûreté.

Le câble central de 25 m en matière plastique avec un diamètre de 9 mm, muni à une extrémité d'une cosse et d'un mousqueton; il est fixé au harnais.

3 à 5 élingues de nylon de 70 à 150 cm de long et de 12 mm (/), avec une cosse à chaque extrémité; chaque élingue possède un mousqueton à vis.

Le matériel accessoire comprend des sacs et un crochet de récolte. Si l'arbre est gravi pour la première fois, on prendra aussi une scie pour éliminer les branches sèches. L'habillement sera composé d'une combinaison et d'un casque.

Enfin, des souliers appropriés sont indispensables; les bottes en caoutchouc sont à proscrire totalement.

4. Technique

Ce travail se fait par un homme seul, mais deux ouvriers doivent se tenir à portée de voix pour pouvoir se porter aide éventuellement. Tout le travail peut être dissocié en cinq parties (Fig. 2) :

1. L'escalade jusque sous la cime verte, avec le « vélo », après avoir scié les branches sèches, en s'assurant en permanence avec le câble. Il n'y a pas de danger particulier.

2. L'abandon du «vélo» et le passage dans ÙL cime, lorsque le grimpeur a atteint les premières branches suffisamment solides; il s'assure avec le second câble avant de quitter le «vélo», l'extrémité de ce câble étant passée par dessus la branche, autour du tronc et fermée avec le mousqueton; l'autre extrémité passe dans le serre-câble de sécurité en ne conservant que la longueur de câble nécessaire à la liberté des mouvements. C'est alors seulement qu'on libère le premier câble, et qu'on abandonne le «vélo» après l'avoir fixé à une branche.

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3. L'escalade de la cime verte, où il n'est pratiquement plus possible de s'assurer en permanence avec le câble d'assurage, mais où on peut le faire par le câble de 25 m fixé à la base de la cime. On le détend dans l'excentrique au fur et à mesure de l'escalade. Comme on doit utiliser pour ce faire les deux mains, on laisse couler une longueur supplémentaire de câble; tous les 3 à 4 m, on installe une élingue de façon à ce que le câble central passe entre elle et le tronc. Ainsi trois à cinq élingues sont placées dans la cime, la dernière à l'endroit où le diamètre est encore suffisant pour ne pas se rompre (12 à 15 cm).

On dispose ainsi d'un assurage permanent qui, s'il n'est pas absolu, met l'ou- vrier à l'abri d'un accident grave.

4. La récolte se fait dans la partie supérieure de la cime, où il y a le plus de cônes et où ils sont le plus facile à atteindre. Le cueilleur s'assure avec le câble central et le câble d'assurage. La récolte d'un arbre peut durer plu- sieurs heures, pour un mélèze de forte taille même une journée complète.

Durant tout ce temps, le cueilleur est astreint à un travail spécialement pénible, parfois pendu au câble. C'est dans cette position que le nouveau harnais rend les plus grands services en répartissant le poids sur tout le haut du corps. Quant aux branches les plus éloignées, le cueilleur les attire à lui avec son crochet. Les sacs enfin, sont jetés à terre dès qu'ils sont pleins. Avant de descendre on repèrera encore l'arbre suivant, qu'il est plus facile d'exa- miner depuis la cime voisine que depuis le sol.

5. La descente s'effectue avec les mêmes précautions que la grimpée, en repre- nant les mêmes opérations en sens inverse. Le câble d'assurage est lâché, puis le câble de 25 m est utilisé comme sécurité en le retendant d'une main au fur et à mesure de la descente. On récupère aussi les élingues. Arrivé au

«vélo», on veille à s'assurer avec le câble de 5 m avant de se libérer de l'autre.

La nouvelle méthode ne représente aucun travail supplémentaire par rapport à l'ancienne pour autant qu'on ait suivi également jusqu'ici les prescriptions de sécurité. Le réglage de la longueur du câble d'assurage est par contre plus facile avec le nouveau procédé.

On compte 30 minutes pour grimper sur un arbre de 35 à 40 m de haut, sans avoir besoin de scier des branches. Cela peut paraître beaucoup; cela n'a cepen- dant aucune influence sur le prix d'un arbre adulte et il est nécessaire de tenir compte des dangers et de la difficulté de ce travail.

S. Sauvetage d'un blessé

Si elle met l'ouvrier à l'abri de tout accident grave, cette méthode ne saurait cependant lui donner une sécurité absolue; il nous a donc paru indiqué d'étu- dier une méthode de sauvetage. Elle n'exige la présence que d'un seul homme, peut donc être exécutée dans le cadre de l'équipe et ne nécessite que le matériel déjà en place.

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Supposition : un blessé pendant sans connaissance dans une cime, ce qui est le cas le plus défavorable.

Equipement du sauveteur : harnais avec câble de 5 m et câble de 25 m, un serre-câble de sécurité, une élingue courte et plusieurs mousquetons.

L'escalade du sauveteur se fait comme d'habitude avec le «vélo» jusque sous la cime. Avant de le quitter, il s'assure avec l'élingue au câble central du blessé et grimpe le long du câble.

La préparation du câblage commence par l'assurage du sauveteur avec son câble de 5 m, puis il fixe son câble central au tronc par un boucle. Le blessé est ensuite assuré par son propre câble de 5 m, ce qui libère le câble central auquel il pend. Le sauveteur se lie alors au blessé par son élingue et les deux câbles de

· 5 m peuvent être libérés.

La descente jusqu'à la base de la cime se fait ainsi à l'aide du câble de 25 m apporté par le sauveteur; en libérant graduellement et prudemment le nœud de rappel, la descente peut être facilement réglée.

La descente jusqu'au sol du blessé se fait par câblage à l'aide de son câble de 25 m, après que le sauveteur l'ait assuré - et se soit personnellement assuré - à l'aide des câbles de 5 m.

Cette méthode repose sur la suite logique de toutes les opérations et n'est garantie que si tous les points de détail sont strictement observés. Elle ne saurait ainsi être utilisée sans avoir été auparavant exercée à plusieurs reprises. Un tel sauvetage prend environ 45 minutes.

6. Conseils finaux

Toutes les parties de l'équipement doivent être soignées en permanence et vérifiées avant chaque saison. Les serre-câble de sécurité doivent être abso- lument propres.

La récolte des graines doit être entreprise par un groupe comptant au moins deux hommes possédant chacun l'équipement complet.

Le grimpeur doit être toujours assuré au moins par un câble. Avant de libérer une sécurité, il doit prévoir un double assurage.

En aucun cas, lors de l'escalade ou de la cueillette, il ne faut porter un objet quelconque autour du cou.

On ne doit rien jeter en bas de l'arbre sans avertissement.

La récolte de graines sur des arbres sur pied reste, même dans de bonnes con- ditions, un travail dangereux. Il ne faut donc en aucun cas ajouter un risque supplémentaire : l'escalade par vent violent ou si le tronc est mouillé est une grossière imprudence !

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Ceinture de sécurité

Serre-câbles Câble d'assnrage

Câble central

Elingues

Sac de récolte

Fig. l Equipement pour la cueillette des graines (sans vélo)

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Fig. 2 La technique d'escalade des arbres grainiers

La récolte; l'assurage avec le câble central et le câble d'assurage

La dernière élingue à 12-15 cm de diamètre

L'escalade de la cime verte;

l'assurage avec le câble central

L'abandon du vélo et le passage dans la cime; le double assurage avec le câble d' assurage et le câble central

L'escalade jusque sous la cime verte avec le vélo;

l'assurage permanent avec le câble d'assurage

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