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Production de fourrage sec de qualitéDans le cadre du Championnat suissedes foins 2008,Agroscope ALP rappelleles bonnes pratiquespour obtenir un fourrage sec de qualité.

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POMMES DE TERRE – NEUCHÂTEL

Douze ans d’expérience sur mildiou

Christian Pidoux

Michel Horner conduit un essai sur la

sensibilité des variétés de pomme de terre au mildiou depuis plus de douze ans. Dans le cadre de visites de cultures, il a partagé son expérience avec des producteurs.

L

es stations de recherches disposent d’un réseau d’es- sais sur la sensibilité au mil- diou des variétés de pommes de terre sur plus d’une dizaine de sites en Suisse. Sur le can- ton de Neuchâtel, cet essai est conduit par Michel Horner de la station phytosanitaire can- tonale. Plus d’une décennie d’observations lui a permis de tirer quelques conclusions sur la maladie et sur les stratégies

de lutte. Par rapport aux au- tres cantons, les attaques arri- vent, sur Neuchâtel, avec deux à trois semaines de retard par rapport aux cantons de Fri- bourg, Berne et Vaud.

«J’explique cette situation essentiellement par le fait que les surfaces de pommes de terre sont beaucoup plus fai- bles dans notre canton et que la contamination prend plus de temps par rapport à des ré- gions comme le Seeland ou le Jorat où la densité des parcel- les est plus importante», pré- cise l’ingénieur agronome.

Virulence de l’attaque En douze ans, sur Neuchâ- tel, l’apparition de l’attaque est intervenue, le plus tôt fin mai et le plus tard fin juillet.

Aussi, n'est-il pas évident de savoir quand débuter la lutte préventive. Les observations et les annonces de foyers dé- couverts dans les autres can-

tons sont un critère détermi- nant pour définir la date des premières interventions en terre neuchâteloise.

L’essai en question com- prend trente variétés. Il ne fait l'objet d’aucun traitement fon- gicide. Sur les douze ans d’es- sais, le mildiou a été présent toutes les années mais la viru- lence de l’attaque varie d’une année sur l’autre.

Pour la variété Bintje, une des plus sensibles, la destruc- tion totale du feuillage par le mildiou prend plus ou moins de temps selon les années.

Ainsi, en 1999, entre l’appari- tion de la première tache sur le feuillage et sa destruction complète, il s’est passé moins d’une semaine. En 1996, il a fal- lu plus d’un mois entre l’appa- rition de la maladie et la des- truction totale du feuillage.

Si les variétés sensibles comme Bintje, Amandine ou Ratte voient chaque année

leur feuillage complètement détruit par le mildiou, il n’en va pas de même pour les varié- tés affichant une bonne résis- tance. Ainsi des variétés comme Apell, Naturella ou Panda qui, même les années de forte attaque et sans traite- ment, n’ont jamais présenté un feuillage détruit à plus de 20 à 30%.

Ni trop ni trop peu Pour Michel Horner, le nom- bre de traitements contre le mildiou varie, par saison en fonction de la virulence de l’at- taque et de la variété, de deux à plus de douze traitements sur des variétés sensibles.

Manquer ou retarder un traite- ment peut avoir des consé- quences catastrophiques. Il s’agit de traiter ni trop ni trop peu.

Pour cela, deux recomman- dations: s’informer régulière- ment de l’évolution du mildiou

durant toute la saison; obser- ver chaque semaine les parcel- les et choisir les fongicides adéquats.

La fiche du classeur 4.54

«Grandes cultures» d’Agridea permet de choisir le bon pro-

duit en fonction de la nature de l’attaque. La déclaration systématique de tous les foyers découverts en début d’attaque est indispensable à une bonne prévision du risque à l’échelon régional.

CHAMPIONNAT SUISSE DES FOINS 2008

Production de fourrage sec de qualité

Dans le cadre du Championnat suisse des foins 2008,

Agroscope ALP rappelle les bonnes pratiques pour obtenir un

fourrage sec de qualité.

L

’objectif principal dans la production de fourrage sec consiste à produire un four- rage de très bonne qualité avec une valeur nutritive éle- vée et le meilleur marché pos- sible. Mais à quoi reconnaît-on un fourrage sec de bonne qua- lité? En résumé, le fourrage sec de bonne qualité présente une couleur vert clair à vert foncé, il ne sent ni le moisi ni le roussi, il est au contraire aro- matique et n’a pas d’odeur étrangère. Il est riche en feuil- les conséquence de faibles pertes mécaniques. Les va- ches l’apprécient volontiers.

Les périodes de mauvais temps, mais aussi les erreurs d’exploitation et de traitement portent préjudice à la qualité du fourrage sec. Les problè- mes et défauts les plus fré- quents lors de la production du fourrage sec sont l’échauf- fement, les contaminations par des moisissures, les per- tes mécaniques élevées, les souillures par la terre, les bas- ses valeurs nutritives dues à un fauchage trop tardif ou des

prairies avec une composition botanique déséquilibrée.

Evaluation de la qualité et de la valeur nutritive

Il est important que l’agri- culteur soit en mesure d’éva- luer lui-même la qualité et la valeur nutritive du foin. Il peut se servir à cet effet de la clé d’appréciation de la qualité du fourrage sec. Plus on récolte d’informations au sujet de la composition botanique, du stade de développement de même que des conditions de ramassage et de stockage, avant et pendant la récolte, plus on pourra évaluer avec fiabilité les valeurs nutritives au moyen de tableaux de va- leurs. Dans ces conditions, les valeurs estimées sont compa- rables aux résultats d’analyse.

Lors de l’utilisation de la clé d’appréciation de la qualité du fourrage sec, il faut d’abord déterminer s’il s’agit de foin ou de regain.

Ensuite, le stade de déve- loppement et le type de prairie sont évalués. Au moyen de la compostions botanique et du stade de développement, la valeur nutritive peut être ap- préciée sur la base des ta- bleaux de valeurs. Pour le foin au sol ou lors de problèmes pendant la récolte et le stockage (pluie, échauffe-

ment), il faut encore procéder à des déductions.

Echauffement du fourrage sec et moisissures

L’échauffement est dû à un entreposage du foin insuffi- samment sec. Dans le tableau 1 figurent les facteurs qui in- fluencent le comportement lors du séchage du foin.

En raison de l’activité des micro-organismes, le fourrage sec s’échauffe. L’échauffement entraîne d’une part une dimi- nution importante de la diges- tibilité du fourrage et par conséquent de sa valeur nutri- tive.

D’autre part, le risque existe que le fourrage s’en- flamme spontanément, dé- clenchant un incendie. Seul le foin avec une teneur en ma- tière sèche (MS) supérieure à 85% est apte à l’entreposage.

La figure 1 montre divers do- maines de températures dans le tas de foin et les risques as- sociés. Le danger d’un échauf- fement du fourrage sec est plus important avec le foin sé- ché au sol qu’avec le foin sé- ché en grange.

Par ailleurs, dans les par- ties du fourrage insuffisam- ment sèches, les moisissures peuvent aisément se dévelop- per. Si le fourrage n’est pas ré- parti régulièrement dans la

grange, autrement dit si le fourrage a été trop fortement pressé lors du ramassage et mis en paquet lors du séchage en grange, l’air insufflé ne peut plus circuler librement. Aussi, les parties humides ne sè- chent pas et des moisissures se développent.

Certaines toxines qui sont formées par les moisissures et inhalées par le biais de la poussière de foin peuvent cau- ser des problèmes de santé chez les agriculteurs (poumon du fermier).

Les balles encore humides pendant le pressage peuvent être traitées au moyen d’un agent conservateur. Les mi- cro-organismes nocifs sont dé- truits et le fourrage s’échauffe beaucoup moins fortement.

Pertes mécaniques

Plus la teneur en MS du fourrage est élevée, plus les pertes mécaniques sont im- portantes et touchent en parti- culier les feuilles fines. Ainsi, dans le cas des prairies riches en plantes diverses et en trè- fles, les pertes mécaniques sont plus élevées que dans le cas des prairies riches en gra- minées. Des pertes mécani- ques élevées réduisent la va- leur nutritive du fourrage sec.

Après le fauchage, le foin doit être retourné régulière-

ment. Vers la fin de la phase de fanage, il doit être retourné avec beaucoup de précau- tions. Pour réduire les pertes mécaniques, la vitesse de rota- tion de la faneuse doit être ré- duite.

Par ailleurs, le foin peut être mis en andains une heure avant le chargement. Il conti- nuera à sécher.

En général, la règle suivante est valable lors de la produc- tion de fourrage sec: aussi peu que possible, mais aussi sou- vent que cela est nécessaire!

Souillures par la terre

Un grand nombre de bacté- ries butyriques sont transpor- tées avec le foin sale. Un foin fortement souillé perd de sa valeur nutritive et les animaux le mangent moins volontiers.

C’est pourquoi, il est impor- tant que la hauteur de coupe soit de 6 à 8 cm. Les machines de fenaison et de ramassage ne doivent donc pas être ré- glées trop bas.

Fauchage trop tardif

Le début de l’épiaison est le moment idéal pour faucher le foin. Selon la composition bo- tanique, le fourrage sec pré- sente à ce stade une teneur en NEL située entre 5,5 et 5,8 MJ par kg de MS. Plus le fourrage

est vieux, plus la teneur en cel- lulose brute augmente et plus les teneurs en matière azotée et en NEL baissent. En raison des conditions météorologi- ques, il n’est toutefois pas tou- jours possible de faucher le foin au stade optimal et des va- leurs nutritives en baisse en sont la conséquence.

Composition botanique déséquilibrée

L’idéal serait d’avoir une prairie avec 50 à 70% de grami- nées, 10 à 30% de trèfles et 10 à 30% de plantes diverses.

Dans le cas de prairies avec une proportion élevée de plan- tes à tiges grossières (grande berce et anthrisque sauvage) ou de graminées, la teneur en cellulose brute augmente rapi- dement en fonction de l’âge croissant de la plante et la te- neur en NEL diminue propor- tionnellement.

Dans le cas où il y aurait en- core suffisamment de grami- nées souhaitées, le gazon peut s’améliorer par dispersion de graines de bonnes graminées.

Dans le cas contraire, un sur- semis ou même un réensemen- cement sont indiqués. Une condition de succès consiste aussi à adapter la fumure et l’intensité d’exploitation au type de prairie.

UELI WYSS, AGROSCOPE ALP

Examen sensoriel du fourrage

Facteurs qui influencent le comportement au séchage

Michel Horner partage ses douze ans d’expérience sur un essai variétal de pommes de terre.

C. PIDOUX

Vendredi 25 juillet 2008

V ie des filières

16 PRODUCTION VÉGÉTALE Agri Agri

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