• Keine Ergebnisse gefunden

PAUL-GEORGES SANSONETTI

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Aktie "PAUL-GEORGES SANSONETTI"

Copied!
32
0
0

Wird geladen.... (Jetzt Volltext ansehen)

Volltext

(1)

PAUL-GEORGES SANSONE T TI

LE S R UN ES E T L A T RA DI TIO N P RI M OR DI AL E PA UL -GE OR GE S S AN SO NE TT I

PAUL-GEORGES SANSONE T TI

D

ésignant l’écriture des anciens Germains, le mot rune signifie

« secret », « mystère », termes directement évocateurs d’ésotérisme et d’initiation Si, dans leur ensemble, les universitaires concèdent qu’il existe un usage religieux ou magique des runes, il n’entre pas dans leur conception du sacré que cette écriture fasse référence à ce qui, constituant sans doute la plus grande énigme de l’Histoire, appartient aux profondeurs de l’âme européenne.

S’écartant de la théorie officielle affirmant que les runes furent créées au premier siècle de notre ère à partir de lettres alpines ou nord- étrusques, le travail du professeur Paul-Georges Sansonetti propose un tout autre regard sur ces caractères présentant la singularité de privilégier les formes angulaires, comme pour transcrire une géométrie sacrée formatrice des structures mentales d’un être originel en résonance avec l’univers. Conséquemment à cela, le décryptage du système runique apporterait la preuve de l’existence de ce que l’on nomme, depuis René Guénon, la Tradition primordiale, source même des divers domaines initiatiques.

Paul-Georges SanSonetti est diplômé de l’École du Louvre et de l’École pratique des hautes études (sciences religieuses) où il a assuré pendant huit ans les fonctions de chargé de conférence ; il a publié plusieurs ouvrages ainsi que de nombreux articles consacrés aux mythes et aux symboles, notamment dans la revue Hyperborée. Il est titulaire d‘un doctorat de lettres traitant de l’ésotérisme des romans arthuriens. Ce dernier travail est accessible au public sous le titre Chevalerie du Graal et Lumière de Gloire.

(2)

Graal et Alchimie,

Éditions Berg International (Paris, 1993).

Chevaliers et Dragons,

Éditions du Porte-Glaive (Paris, 1995).

Chevalerie du Graal et Lumière de Gloire, Éditions Exèdre (Menton, 2004).

Les Mystères de Matrix, Éditions Exèdre (Menton, 2005).

Hergé et l’énigme du Pôle,

Éditions du Mercure Dauphinois (Grenoble, 2011).

Présence de la Tradition primordiale, Éditions de l’Œil du Sphinx (Paris, 2019).

Arcanes Polaires,

Éditions Arqa (Marseille, 2020).

Le Graal d’Apollon,

Éditions Terre et Peuple (Forcalquier, 2020).

Les Runes et la Tradition primordiale, Les Amis de la Culture Européenne (2020).

Illustrations originales de P.-G. SANSONETTI, propriété de l’auteur.

© 2008 Éditions EXÈDRE pour la première édition.

© 2020 Les amis de la culture européenne.

(3)

Paul-Georges Sansonetti

RUNES LES

ET LA TRADITION PRIMORDIALE

les amis de la culture européenne

C o l l e c t i o n

« h é r i t a g e »

(4)
(5)

I N T RO D U C T I O N

Pierre de Krogstä (Uppland, Suède).

Énigmatique inscription runique accompagnant une image de la corporéité subtile de l’être.

(6)

L

« mystère », énonce la raison d’être de ce livre. Nous sommes en présence d’une écriture qui, de par le nom que les anciens Germains lui attribuaient, est synonyme de mystère. Ainsi que le note Wolfgang Krause, l’un des plus éminents runologues, le mot gotique runa traduit exactement le terme grec moustérion 1. Les lettres sont définies comme constitutives — sinon support — d’un secret. Un secret d’ordre initiatique, ce que proclame l’un des mythes fondamentaux de l’univers païen scandinave avec l’« autosacrifice » chamanique du dieu Óðinn à l’Arbre Axe du monde pour obtenir la révélation des runes et, ainsi, la suprême connaissance.

Mais, les chapitres qui suivent s’efforceront de le montrer, un tel secret initiatique est d’autant plus essentiel qu’il se confond avec ce que l’on nomme, depuis les ouvrages de René Guénon, la Tradition

1. Dans son ouvrage intitulé Les Runes, Éditions du Porte- Glaive (Paris, 1995), p. 13.

(7)

l e s ru n e s e t l a t r a di t io n p r i mo r di a l e

primordiale ou, pour être plus explicite, un savoir qui se situe à la source même de l’Histoire. Car, à travers une constellation de mythes et de légendes appartenant principalement aux civilisations indo-européennes, il est en effet question d’un foyer originel où, aussi bien pour l’Inde, la Perse, la Grèce, la Dacie, les Celtes et les Germains, la notion de civilisation aurait pris naissance à partir de ce qui, selon une formule de Guénon, relève du « Principe », c’est-à-dire du divin.

Ces dernières années, on a assisté à un regain d’intérêt pour les runes. Nombre de livres ont été publiés sur ce sujet et, pour s’en convaincre, il suffit de consulter le site internet consacré à cette écriture. Mais, le plus souvent ces ouvrages sont destinés à un public peu regardant en matière de sérieux scientifique. Au fil des pages on découvre que les références approximatives abondent pour étayer des interprétations souvent hasardeuses.

Sans mettre en doute la sincérité des auteurs, déplorons le fait que l’approche d’un tel sujet manque de l’exigeante rigueur qu’il nécessite.

Raison pour laquelle toutes les études que nous mentionnerons sont signées par des universitaires dont les noms font autorité dans le domaine de la runologie : Wolfgang Krause, Helmut Arntz, Lucien Musset, Heinz Klingenberg ou encore Hans Frede Nielsen, Erik Moltke, Alain Marez.

C’est principalement Klingenberg auquel,

(8)

indirectement, le présent travail rend hommage qui sera notre guide privilégié. Son imposant ouvrage, Runenschriften – Schriftdenken – Runenin- schriften, paru en 1973, apportait la preuve irréfutable que les anciens Germains, comme les Grecs et les Hébreux, usaient d’un système de guématrie, c’est à dire qu’à chacun des signes composant leur écriture correspondait un nombre.

Ainsi se révélait toute l’importance du treize et de la rune dont c’est la valeur de par sa place dans l’ordre des lettres. Cette rune a pour nom *īhwaz, l’« if », arbre immuablement vert figurant l’Axe du monde dans la pensée mythique des peuples du Nord, qu’ils soient germaniques ou celtes 2.

Tout en démontrant à quel point ces caractères sont indissociables de la religiosité nordique, Heinz Klingenberg demeure dans un cadre strictement universitaire et sa découverte — capitale, redisons-le — ne constitue cependant pas pour lui un argument susceptible d’étayer l’existence d’arcanes issus de la Tradition primordiale.

C’est la raison pour laquelle il nous a semblé indispensable de voir comment la guématrie runique se reliait éventuellement à cette Tradition, malgré ce qu’affirme la communauté scientifique,

2. Cf. l’ouvrage de Christian-J. Guyonvarc’h et de Françoise Le Roux, Les Druides, Éditions Ouest France (Rennes, 1986), p. 221 et 407, à propos de l’if planté à Tara, le centre symbolique de l’Irlande.

(9)

l e s ru n e s e t l a t r a di t io n p r i mo r di a l e

à savoir que l’existence des runes ne se fait jour que tardivement, vers le milieu du second siècle de notre ère ; leur conception graphique s’établissant aux environs du premier siècle 3.

D’une façon générale, les runologues considèrent que l’ensemble des vingt-quatre runes, ce que l’on dénomme non point alphabet mais fuþark, selon la succession des six premières lettres, dérive d’emprunts par les Germains à certaines écritures de l’Italie alpine et plus particulièrement aux caractères dénommés nord- étrusques . Après une première étape en Bohème, alors territoire des Marcomans, ces lettres auraient été apportées au Danemark où s’opère leur transformation adaptative dont procèdera un système qui, d’une part, ne reprend plus l’ordre de l’alphabet latin et, d’autre part, se divise en trois séries de huit caractères chacune. Ce que nous exposons dans cet ouvrage pourrait constituer une découverte inédite car même si ladite écriture est aussi récente que l’affirment les spécialistes sa structure semble appartenir à un modèle de beaucoup plus ancien. Dans notre argumentaire se présentera l’une des pièces archéologiques qui tendent à fonder la théorie que nous développons.

Il s’agit du disque porté par le célèbre char solaire découvert à Trundholm (Seeland, Danemark).

3. Cf. Wolfgang Krause, op. cit., p. 41.

(10)

Sur celle des deux faces recouverte d’une feuille d’or, on découvre des nombres qui, transcrits par des discoïdes disposés de façon circulaire, correspondent à l’organisation du fuþark.

Autre donnée importante, certains auteurs tels que Krause ou Arntz voient dans les runes l’écho de tout un ensemble de symboles issus des temps préhistoriques et transmis jusqu’à l’âge du fer. Parmi ces symboles évocateurs de fécondité, de puissance ou encore de maîtrise, il est aisé de constater que la plupart d’entre eux — animaux (taureau, cervidé, cheval), arbres (de vie), armes (lance, poignard, épée, hache), phénomènes naturels (foudre, soleil) etc.

— renvoient à des runes. Ajoutons à cela qu’un chercheur tel qu’André Cherpillod apporte un éclairage nouveau sur l’origine de l’écriture. Il montre, en effet, que dans tous les départements Préhistoire des principaux musées d’Europe on trouve des galets, des os ou des tessons de poteries sur lesquels sont gravés divers signes fortement évocateurs de lettres. Selon Cherpillod, il faudrait faire remonter l’écriture « au minimum à vingt millénaires » 4. Pour cet auteur, la découverte de Glozel (n’oublions pas que s’ensuivit une virulente remise en cause de l’authenticité des pièces sorties de terre) constitue l’un des matériaux

4. Dans L’Écriture en Europe à l’époque préhistorique, Éditions Exèdre (Menton, 1998), p. 5.

(11)

l e s ru n e s e t l a t r a di t io n p r i mo r di a l e

qui prouveraient (le conditionnel s’impose) l’existence d’une écriture bien avant Sumer. Les tablettes de Glozel comporteraient (maintenons le conditionnel) cent onze signes différents. Nous allons revenir sur ce nombre d’une importance capitale.

Par le présent ouvrage, notre intention ne consiste pas à ajouter une étude supplémentaire à côté d’aussi remarquables travaux que ceux réalisés par les auteurs cités. Notre approche de la runologie est celle d’un chercheur qui se réclame de la Tradition au sens où René Guénon l’entendait.

Rappelons que ce dernier a fondé toute son œuvre sur le thème d’un commencement des civilisations indissociable de la manifestation du Principe — synonyme de divin — dans un territoire polaire en un temps où, comme on le suppose, l’axe de rotation de la terre étant différent, les régions arctiques connaissaient un climat des plus viables pour une communauté humaine. Il est vrai que, toujours selon certains mythes indo-européens, cette éventuelle population ne se composait pas d’individus semblables à ceux que nous côtoyons de nos jours car ils appartenaient à une supra humanité dont il est actuellement difficile d’imaginer les capacités. On songe à ce qu’Hésiode écrit à propos de ces êtres primordiaux ignorant la vieillesse.

Semblable à eux fut le peuple des Hyperboréens pour qui, nous dit Pindare, perdurait l’Âge d’Or

(12)

tout au Nord du monde. En adéquation avec cet état premier correspond, selon Guénon, la notion d’« Homme transcendant », formule désignant l’être porteur d’une complétude le situant définitivement hors des conditions limitatives inhérentes au corps physique.

Pour l’ancien monde, en particulier la Grèce d’Hésiode et l’Iran mazdéen, à la source de la civilisation aurait existé un Âge d’Or (l’Âge de la Vérité, ou Krita yuga, de la tradition indoue) ; notion symbolisée et simplifiée par l’image biblique du Jardin d’Eden. Tandis que les millénaires se succédèrent selon un système de quatre Âges, l’espèce humaine finit par oublier l’origine polaire de la première société. Pour tenter de pallier à cette carence, des « centres secondaires », selon le mot de Guénon, furent créés dans chaque ethnie : Delphes rayonnant sur la civilisation grecque ; Rome s’imposant au monde italique ; Tolède, milieu de la terre ibérique 5 ; Avaricum (Bourges), cœur de la Gaule ; Tara en Irlande ; peut-être Gotland ou Gamla Uppsala pour ce qui allait devenir la Suède. Dans son De Germania, Tacite mentionne un sanctuaire particulièrement sacré, celui du

5. Un centre semble bien avoir existé à quelque distance de la ville de Tomar, pratiquement au milieu de ce rectangle allongé qui allait plus tard constituer le Portugal. Ce n’est sans doute pas un hasard si, au xiie siècle, la maison mère lusitanienne de l’Ordre du Temple fut érigée dans cette cité. L’Ordre des chevaliers du Christ, successeur du Temple, occupa ce même lieu.

(13)

ALLENDY Docteur R. :

Le Symbolisme des Nombres, Chacornac (Paris, 1948).

ARNTZ Helmut :

Handbuch der Runenkunde, Max Nemeyer (Halle-Saale, 1944).

BOYER Régis :

Les Religions de l’Europe du Nord, Fayard-Denoël (Paris, 1974).

La Religion des Anciens Scandinaves, Payot (Paris, 1981).

Le Monde du Double, Berg International (Paris, 1986).

La grande Déesse du Nord, Berg International (Paris, 1995).

CAMPIGNY H. M. De :

Théorie et Pratique des Yogas, Astra (Paris, 1960).

CASSIN Elena :

La Splendeur Divine, Mouton (Paris-La Hayes, 1968).

BIBLIOGRAPHIE

(14)

CHERPILLOD André :

L’Écriture en Europe à l’époque préhistorique, Exèdre (Menton, 1997).

CHEVALIER Jean et GHEERBRANT Alain : Dictionnaire des Symboles, Robert Laffont (Paris, 1989).

CORBIN Henry :

Terre Céleste et Corps de Résurrection, Buchet Chastel (Paris, 1961).

En Islam iranien, tome II, Gallimard (Paris, 1972).

CUNLIFFE Barry :

L’univers des Celtes, Inter-Livre (Lucerne, 1990).

DAVIDSON H. R. E. :

Scandinavian Mythology, (Londres-New York, 1975).

DEROLEZ R. L. M. :

Les Dieux et la Religion des Germains, Payot (Paris, 1962).

DUMEZIL Georges :

Mythe et Épopée, tome I, Gallimard (Paris, 1968).

DURAND Gilbert :

Les Structures Anthropologiques de l’Imaginaire, Bordas (Paris, 1973).

DUTHEIL Régis :

L’Homme Superlumineux, Sand (Paris, 1990).

(15)

ELIADE Mircea :

Le Yoga, Immortalité et Liberté, Payot (Paris, 1968).

ELIOT Alexander :

L’Univers fantastique des Mythes, Les Presses de la Connaissance (Paris, 1976).

EVOLA Julius :

La Tradition Hermétique, Éditions traditionnelles (Paris, 1963).

Révolte contre le monde moderne, L’Âge d’Homme (Paris, 1982).

FULCANELLI :

Les Demeures Philosophales, Jean-Jacques Pauvert (Paris, 1964).

Le Mystère des Cathédrales, Jean-Jacques Pauvert (Paris, 1977).

GETICUS :

La Dacie Hyperboréenne, Pardès (Paris, 1987).

GHEERBRANT Alain, voir CHEVALIER Jean.

GUÉNON René :

Les États multiples de l’Être, Guy Trédaniel-Véga (Paris, 1984).

La Grande Triade, Gallimard (Paris, 1957).

Le Règne de la Quantité, Gallimard (Paris, 1945).

Le Roi du Monde, Gallimard (Paris, 1958).

Les Symboles fondamentaux de la Science sacrée, Gallimard (Paris, 1965).

HACHMAN Rolf :

Les Germains, Nagel (Genève, 1971).

bi bl io g r a p h i e

(16)

HAGEN Anders :

Les Gravures rupestres de Norvège, Tanum (Oslo, 1966).

HAUDRY Jean :

Les Indo-Européens, Presses Universitaires de France (Paris, 1985).

HÉSIODE :

Les Travaux et les Jours, Librairie Générale Française (Paris, 1999).

HUYGHES René :

L’Art et l’Homme, tome I, Larousse (Paris, 1957).

IFRAH Georges :

Histoire Universelle des Chiffres, Robert Laffont (Paris, 1994).

JEANMAIRE Henri :

Couroï et Courètes, Bibliothèque Universitaire (Lille, 1939).

KLINGENBERG Heinz :

Runenschrift-Schriftdenken-Runeninschriften, Carl Winter (Heidelberg, 1973).

KRAUSE Wolfgang :

Les Runes, Porte-Glaive (Paris, 1995).

LE ROUX Françoise et GUYON VARC’H Christian-J. :

Les Druides, Ouest France (Rennes, 1986).

LIMA de FREITAS :

515, le lieu du miroir, Albin Michel (Paris, 1992).

(17)

LORRIS Guillaume et de MEUNG Jean : Le Roman de la Rose, Gallimard (Paris, 1944).

MAGNUSSON Magnus : Les Vikings, Atlas (Paris, 1976).

MAREZ ALain :

Anthologie Runique, Les Belles Lettres (Paris, 2007).

MARX Jean :

La Légende Arthurienne et le Graal, Presses Universitaires de France (Paris, 1952).

MOLÉ Marijan :

Culte, Mythe et Cosmologie dans l’Iran ancien, Presses Universitaires de France (Paris, 1963).

MOLTKE Erik :

Runes and their origin, National Museum of Denmark (Copenhague, 1985).

MUSSET Lucien :

Introduction à la Runologie, Aubier Montaigne (Paris, 1965).

NIELSEN Hans Frede :

The Early Runic Language of Scandinavia, Carl Winter (Heidelberg, 2000).

OUAKNIN Marc-Alain :

Mystères de la Kabbale, Assouline (Paris, 2000).

PARROT André :

Sumer, Gallimard (Paris, 1961).

bi bl io g r a p h i e

(18)

PLATON :

Sophiste, Politique, Philèbe, Timée, Critias, Garnier-Flammarion (Paris, 1969).

RENAUD Jean :

Les Dieux des Vikings, Ouest France (Rennes, 1996).

RICHER Jean :

Géographie sacrée du monde grec, Hachette (Paris, 1966).

RENAULD-KRANTZ :

Structures de la Mythologie nordique, Maisonneuve et Larose (Paris, 1972).

ROACH William, éditeur du manuscrit français n° 12576 de la Bibliothèque Nationale :

Le Roman de Perceval ou le Conte du Graal, Droz et Minard (Genève-Paris, 1959).

SANSONETTI Paul-Georges :

Graal et Alchimie, Berg International (Paris, 1992).

Chevalerie du Graal et Lumière de Gloire, Exèdre (Menton, 2004).

Les Mystères de Matrix, Exèdre (Menton, 2005).

SIMEK Rudolf :

Dictionnaire de la Mythologie Germano - Scandinave, Porte-Glaive (Paris, 1996).

SCHOLEM Gershom :

La Kabbale et sa Symbolique, Payot (Paris, 1980).

TACITE :

De Germania, Les Belles Lettres (Paris, 1967).

(19)

THIBAUD Robert-Jacques :

Dictionnaire de Mythologie et de Symbolique Nordique et Germanique, Dervy (Paris, 1997).

TORBRÜGGE Walter :

L’Europe Préhistorique, Rencontre (Lausanne, 1970).

VIVENZA Jean-Marc :

Le Dictionnaire de René Guénon, Le Mercure Dauphinois (Grenoble, 2002).

VRIES Jan de :

L’Univers Mental des Germains, Porte-Glaive (Paris, 1987).

AUTRES OUVRAGES CONSULTÉS :

Dictionnaire Sanscrit-Français, de N. STCHOUPAK, L. NITTI et L. RENOU, Adrien Maisonneuve (Paris, 1972).

Histoire Universelle de l’Art, tome I, Stauffacher Publishers (Lausanne, 1966).

Les Représentations Humaines du Néolithique à l’Âge de Fer, Comité des Travaux Historiques et Scientifiques (Paris, 1993).

Mythologie générale, Larousse (Paris, 1936).

bi bl io g r a p h i e

(20)

Variantes des runes . . . .18

Images d’un être double . . . .34

Les Alcis ou l’être double des origines . . . .36

La statue du Glauberg . . . .39

Le char de Trundholm et son disque solaire portant des nombres . . . . 42-43 Le nombre 13 sur la pierre de Nylende . . . . 44

La pierre de Krogstä : une image du Double . . . .45

La pierre de Krogstä : le possible tracé révélant l’emplacement du cœur . . . .46

Casque de cérémonie . . . .50

Wodan coiffé d’un casque crêté d’une tête d’aigle . . . .52

Représentation de la hache à deux tranchants sur une des poteries de Tell Halaf et Arpatchiya . . . .56

ILLUSTRATIONS

(21)

l e s ru n e s e t l a t r a di t io n p r i mo r di a l e

Collier de haches d’ambre découvert

dans une tombe mégalithique . . . .57

Les jumeaux en armes. Détail de la corne de Gallehus (d’après J.R. Paulli) . . . .62

Les deux cornes d’or de Gallehus ainsi qu’un détail de celle qui nous occupe : on voit la anse permettant de suspendre l’objet . . . . 62-63 Les énigmatiques figures de la corne de Gallehus . . . .69 et 71 Les jumeaux pointant leurs épées vers deux runes dont la guématrie des noms est égale à 111 . . . .72

Scène d’initiation sur un os gravé datant du maglemosien danois, illustration de la note 61 . . . .80

Le fer de lance découvert à Dahmsdorf . . . 85

La rune traçant des cercles concentriques . . . . 96

La pierre de Gotland . . . .97

Le fer de lance découvert à Kowel . . . . 100

La « Vénus de Laussel », sculpture remontant à l’aurignacien . . . . 100

La rune et l’image du marteau de Þórr (Þonar) . . . .107

(22)

La bractéate n° 7 de Danenberg :

« Brillant regard consacre runes » . . . . 116

Sur le fuþark disposé en cercle, le nom eril (« maître des runes ») forme un triangle équilatéral . . . . 118

Le triple triangle présent sur des pierres de Gotland . . . . 119

La bractéate de Gotland . . . .120

La rune et son symbolisme polaire . . . . 125

Le marteau de Þórr (Þonar) et le tétraèdre. . . 126

Une variante de la rune évocatrice de la montagne suprême . . . . 127

Le tumulus d’Hirschlanden . . . .128

La rouelle alamane trouvée à Karlich . . . . 132

La rune se muant en triangle équilatéral . . . .133

Céramique peinte provenant de Fischbach, en Bavière . . . .133

La rune et le trajet annuel du soleil . . . . 140

La rune en tant que déesse mère . . . . 145

Idole en forme de violoncelle . . . . 145

La rune étalon du soleil . . . . 146

La rune et le soleil de midi . . . .147

La rune marquant une possible rectification verticale de l’être . . . .149

(23)

l e s ru n e s e t l a t r a di t io n p r i mo r di a l e

La pierre de Kylver . . . .156

Sueus : le mot cheval . . . . 157

Le cheval à huit jambes, pierre gravée de l’île de Gotland . . . .158

Sueus comme cheval à huit jambes . . . .159

Image de la fylgja, illustration de la note 152. . . 162

La fylgja accueillant un élu odinique, pierre gravée de l’île de Gotland . . . . 163

Sueus en cercles concentriques . . . . 164

L’Axe du monde et le nombre 144 . . . . 166

La rune et le triangle de Pythagore . . . .171

Poterie grecque à décor géométrique où apparaît le signe . . . . 181

Héphaïstos tenant la hache à double tranchant . . . . 182

La rune saxonne . . . . 183

L’Arcane majeur XVI du Tarot . . . . 188

Le symbole polaire formé par le positionnement des jambes et une gravure scandinave montrant l’être double des origines . . . .189

Gravures rupestres de Bohuslän montrant des personnages portant des boucliers et des haches . . . . 192

(24)

La rune en cristal de neige . . . . 194 Constitution de la figure

qu’occulte la rune . . . .195-196 L’étoile à six pointes, ornement de lance

provenant de la tombe d’un guerrier franc

à Vermand . . . .197 Plaque de ceinture, même provenance

que précédemment . . . .197 Le motif floral de la plaque de ceinture

permettant de reconstituer l’étoile à six pointes . . 197 L’espace à trois dimensions . . . . 198 La figure secrète de la rune . . . .206 Les huit directions de l’espace

inscrites dans le carré . . . .206 L’omphalos de Kermaria . . . .206 Le carré marquant le milieu du monde,

détail d’une monnaie gauloise des Coriosolites . .206 La monnaie des Coriosolites, . . . .206 Deux singuliers dés de l’époque viking . . . . 210 La rune permettant de tracer un volume. . . 210 Deux dés l’un sur l’autre,

les proportions de la rune . . . . 210 La rune et le cube . . . . 211 La pierre cubique à pointe et l’angle de 30° . . . . 212

(25)

l e s ru n e s e t l a t r a di t io n p r i mo r di a l e

Signes appartenant au Néolithique,

d’après Helmut Arntz . . . . 215

Signes en forme de bâtons recourbés sur la « stèle-idole » de la Table des Marchands à Locmariaquer . . . . 215

Mêmes symboles que précédemment sur la stèle de Kermarquer . . . . 215

La rune et la figure dont elle est issue . . . . 218

La rune inscrite dans un carré . . . .220

Les runes et en une seule figure, le cœur du système runique . . . . 220

Une variante de la rune *ŋwaz . . . . 221

, une ligature . . . .222

Un personnage en signe réticulé . . . .223

Ce que pourrait styliser : Wodan pendu à l’Arbre du monde et transpercé par sa lance . . . 238

La roue solaire de Tune . . . .241

Motif triangulaire ornant le plat découvert à Tannheim, illustration de la note 260 . . . .242

Le signe que trace et le symbole du Soi . . . .251

La structure du disque solaire de Trundholm . . . . 252

Le disque solaire de Trundholm et le fuþark . . . .255

(26)

Le fuþark inscrit sur la bractéate de Vadstena . . . .258

L’image du cerf et la stylisation de ses cornes sur le chaudron de Gundestrup et sur une roche gravée norvégienne . . . . 260

Les cornes du cerf en héraldique : leur extrémité évoque la rune . . . .261

Le char cultuel de Strettweg . . . .262

Le cerf d’Alaca-Höyük . . . . 262

Tarot : l’être double sous le soleil spirituel . . . .263

Le soleil et ses rayons jaunes . . . .264

Les rayons jaunes formant la rune . . . . 265

La bractéate de Faxe . . . . 267

Les runes et côte à côte . . . . 269

L’inscription du pokal de Vehlingen . . . . 270

L’inscription du pokal de Vehlingen restaurée . . . 270

Par la répétition de la lettre T du pokal apparaît la roue solaire . . . . 270

Le soleil runique formé des vingt-quatre noms . . . 278

La bractéate de Sjaelland . . . .282

(27)

. . . . 95-99 . . . .99-107 . . . .07-112 . . . .148-149 . . . . 167-171 . . . . 123-131 . . . .239-245 . . . .203-208 . . . .187-202 . . . .234-238 . . . .147-148 . . . . 139-140, 172-173 . . . .137-139, 154 . . . .208-212 . . . .53-59, 83, 87-88, .259-265 . . . .131-135

LES RUNES :

PAGES EXPLICATIVES

(28)

. . . .178-179 . . . .140-145 . . . .146-147, 155-165 . . . . 231-234 . . . . 213-218 . . . .218-221 . . . .180-186 . . . .221-229

(29)

Introduction . . . .1

PREMIÈRE PARTIE

L’être double et la montagne suprême . . . .21 chapitre premier

Les runes que façonnent les puissances . . . .23 chapitre ii

Les Alcis . . . .33 chapitre iii

Les jumeaux de la corne de Gallehus . . . .61 chapitre iv

Le nombre du pôle crypté dans le fuþark . . . .75

SECONDE PARTIE

Les runes en tant que symboles polaires

fondamentaux . . . .91 chapitre v

Les trois premières runes et le pôle . . . .93

TABLE DES MATIÈRES

(30)

chapitre vii

Évocations runiques de la montagne suprême 123 chapitre viii

L’arbre du monde et les runes axiales . . . . 137

chapitre ix Chevaucher la sapience . . . .151

chapitre x La lumière et ses armes . . . . 175

chapitre xi *haglaz à l’origine du monde . . . . 187

chapitre xii Les runes de la terre polaire . . . .203

chapitre xiii Entre l’épreuve et le don du ciel . . . . 231

DERNIÈRE APPROCHE Le soleil runique . . . .247

Remerciements . . . .281

Bibliographie . . . . 287

Table des illustrations . . . .295

Les runes : pages explicatives . . . .303

(31)

La mise en pages de cet ouvrage

a été confiée par les amis de la culture européenne à Éric Heidenkopf,

les textes étant composés en sabon corps 10,5.

La mise sous presse a été faite en allemagne par Online-Druck GmbH & Co. KG au troisième trimestre de l’an deux mil vingt.

Dépôt légal : septembre 2020

isbn : 978-2-914157-29-2 ean : 9782914157292

© les amis de la culture européenne, 2020.

www.editions-ace.com

(32)

D

ésignant l’écriture des anciens Germains, le mot rune signifie

« secret », « mystère », termes directement évocateurs d’ésotérisme et d’initiation Si, dans leur ensemble, les universitaires concèdent qu’il existe un usage religieux ou magique des runes, il n’entre pas dans leur conception du sacré que cette écriture fasse référence à ce qui, constituant sans doute la plus grande énigme de l’Histoire, appartient aux profondeurs de l’âme européenne.

S’écartant de la théorie officielle affirmant que les runes furent créées au premier siècle de notre ère à partir de lettres alpines ou nord- étrusques, le travail du professeur Paul-Georges Sansonetti propose un tout autre regard sur ces caractères présentant la singularité de privilégier les formes angulaires, comme pour transcrire une géométrie sacrée formatrice des structures mentales d’un être originel en résonance avec l’univers. Conséquemment à cela, le décryptage du système runique apporterait la preuve de l’existence de ce que l’on nomme, depuis René Guénon, la Tradition primordiale, source même des divers domaines initiatiques.

Paul-Georges S

anSonetti est diplômé de l’École du Louvre et de l’École pratique des hautes études (sciences religieuses) où il a assuré pendant huit ans les fonctions de chargé de conférence ; il a publié plusieurs ouvrages ainsi que de nombreux articles consacrés aux mythes et aux symboles, notamment dans la revue Hyperborée. Il est titulaire d‘un doctorat de lettres traitant de l’ésotérisme des romans arthuriens. Ce dernier travail est accessible au public sous le titre Chevalerie du Graal et Lumière de Gloire.

Referenzen

ÄHNLICHE DOKUMENTE

Dans cette conception téléologique, ce sont les artistes qui sont susceptibles de suivre le développement progressif de la renaissance de l’art jusqu’aux temps modernes, «

Abstract: Sur la base du vaste ensemble des nouvelles archives, l'article donne une nouvelle vision critique sur le mouvement de "regéneration" des pratiques et des idées

Rien n'a d'ailleurs bien changé dans cet art de soulager le prochain de son réticule laissé bien souvent à portée des yeux.. Pas besoin de tâtonner

Grâce à l'importante amélioration intervenue dans l'aménagement intérieur, les membres de ce club très dynamique, présidé par Mme Berlie, remplacée ce jour-là par Mme

Le taux de celles et ceux qui restent sans diplôme varie aussi fortement selon le contexte migratoire : 20% des jeunes adultes dont le père est né dans les Balkans, en

Le PRD veut savoir qui se cache derrière les deux référendums radical a pris connaissance du deux référendums contre Armée XXI et la protection de la population.. Ceux qui

Les principes fondamentaux de la Croix-Rouge Humanité Né du souci de porter secours sans discrimination aux blessés des champs de bataille, le Mouvement international de la

« David », nous pouvons voir que l’histoire a toujours été dite d’une manière qui lui laisse dans une lumière positive. Cependant, n’oublions pas que, même si les photos