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Les relations entre les princes-évêques de Bâle et de Strasbourg au XVIIIe siècle : la croix et le voisin

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(1)Les relations entre les princes-évêques de Bâle et de Strasbourg au XVIIIe siècle : la croix et le voisin. Autor(en):. Muller, Claude. Objekttyp:. Article. Zeitschrift:. Actes de la Société jurassienne d'émulation. Band (Jahr): 114 (2011). PDF erstellt am:. 29.01.2022. Persistenter Link: http://doi.org/10.5169/seals-684831. Nutzungsbedingungen Die ETH-Bibliothek ist Anbieterin der digitalisierten Zeitschriften. Sie besitzt keine Urheberrechte an den Inhalten der Zeitschriften. Die Rechte liegen in der Regel bei den Herausgebern. Die auf der Plattform e-periodica veröffentlichten Dokumente stehen für nicht-kommerzielle Zwecke in Lehre und Forschung sowie für die private Nutzung frei zur Verfügung. Einzelne Dateien oder Ausdrucke aus diesem Angebot können zusammen mit diesen Nutzungsbedingungen und den korrekten Herkunftsbezeichnungen weitergegeben werden. Das Veröffentlichen von Bildern in Print- und Online-Publikationen ist nur mit vorheriger Genehmigung der Rechteinhaber erlaubt. Die systematische Speicherung von Teilen des elektronischen Angebots auf anderen Servern bedarf ebenfalls des schriftlichen Einverständnisses der Rechteinhaber. Haftungsausschluss Alle Angaben erfolgen ohne Gewähr für Vollständigkeit oder Richtigkeit. Es wird keine Haftung übernommen für Schäden durch die Verwendung von Informationen aus diesem Online-Angebot oder durch das Fehlen von Informationen. Dies gilt auch für Inhalte Dritter, die über dieses Angebot zugänglich sind.. Ein Dienst der ETH-Bibliothek ETH Zürich, Rämistrasse 101, 8092 Zürich, Schweiz, www.library.ethz.ch http://www.e-periodica.ch.

(2) La croix et le voisin. Les relations entre les princes-évêques de Baie et de Strasbourg au XVIII" siècle Claude Muller. De par sa curieuse configuration géographique, donc géopolitique, le diocèse de Bâle constitue l'un des plus beaux laboratoires du thème de la frontière, à la fois respectée et transgressée, dans l'Europe du XV III siècle. Si l'on peut croire que le thème retenu n'est qu'un sujet d'histoire religieuse, il n'en est rien. A travers le redoutable voisinage des Rohan, princes-évêques de Strasbourg, leurs homologues de Bâle sont confrontés à la fois aux appétits d'une dynastie cardinalice et à ceux du lys de la monarchie française.. Le traité de Westphalie de 1648 et les «réunions» de 1680-1681 avaient provoqué l'entrée de l'Alsace dans le royaume de France... du point de vue politique ' ; mais, dans le même temps, engendré un invraisemblable kaléidoscope politico-religieux'. En effet la bande septentrionale alsacienne, de Wissembourg à Lauterbourg, dépendait de l'évêque de Spire, dont l'essentiel des possessions se situait dans le Palatinat'. Dans la partie centrale, l'évêché de Strasbourg s'étendait non seulement sur la Basse Alsace, mais aussi sur la rive droite du Rhin". Enfin au sud de la région, le diocèse de Bâle englobait une partie de la principauté épiscopale de Bâle, ainsi qu'une partie alsacienne, soit la quasi-totalité de la Haute Alsace'. La complexité ne s'arrêtait pas là, puisque l'évêché de Strasbourg possédait des terres en plein dans le diocèse de Bâle, à savoir le Mundat autour de Rouffach, d'Eguisheim à Soultzmatt, et nommait les chanoines de Lautenbach, en pleine vallée de Guebwiller.. L'imbroglio explique la difficulté d'appréhender une période historique, tant à cause de l'éclatement des fonds archivistiques que du contexte fluctuant de l'époque. La présente étude voudrait poser quelques jalons d'histoire diplomatique aux confins du royaume de France et de l'actuelle Suisse, sans prétendre à l'exhaustivité. 169.

(3) L'irruption de la monarchie française en Alsace: Gaston de Rohan L'histoire débute le 28 février 1701. A la suite de quelques pots-de-vin généreusement accordés et d'amicales pressions de l'intendant d'Alsace, les chanoines du grand chapitre de Strasbourg, en majorité allemands, élisent pourtant comme coadjuteur avec droit de succession le Parisien Gaston de Rohan'', un fils naturel de Louis XIV selon les dires du méchant duc de Saint-Simon. A la mort de Guillaume Egon de Fürstenberg', prince-évêque en titre, le 10 avril 1704, Gaston de Rohan, un jeune trentenaire, lui succède //wo /acfol Un an plus tard, le 11 juillet 1705, Jean Conrad de Reinach Hirtzbach ' est élu prince-évêque de Bâle, après sept tours de scrutin. Le prélat est presque cinquantenaire.. Les difficultés de Jean Conrad de Reinach, le prestige de Gaston de Rohan Consacré le 1" novembre 1705 dans la nouvelle cathédrale d'Arlesheim, Jean Conrad de Reinach Hirtzbach connaît un début d'épiscopat agité. Côté suisse, il entre en conflit avec les habitants de la prévôté de Moutier-Grandval (affaire du banneret Wisard) et la ville de Berne jusqu'à l'accord signé à Aarberg'" le 9 juillet 1711. De 1714 à 1717, les relations s'avèrent orageuses avec les bourgeois de La Neuveville (troubles réglés par le convenant de Reiben). Côté français, le princeévêque de Bâle se voit demander une prestation de serment de fidélité au roi de France pour ses possessions alsaciennes. D'où des démêlés avec le Conseil souverain d'Alsace en 1706, immédiatement à son arrivée sur le trône episcopal', réitérés en 1716". Handicapé physiquement par un accident de cheval ', il reçoit un coadjuteur en la personne de son frère JeanBaptiste de Reinach Hirtzbach. Elu, le 25 novembre 1724, délégué à Vienne pour obtenir l'aide de l'empereur et la répression des troubles éclatés dans l'Evêché, il meurt en 1734, trois ans avant son frère aîné à qui il devait succéder. Alors que Jean Conrad de Reinach" paraît s'engluer, le jeune et pétulant Gaston de Rohan prend à bras-le-corps ses affaires diocésaines : lettre du 31 décembre 1704 de huit pages au ministre des affaires étrangères décrivant les chanoines du grand chapitre"; catéchisme à Rhinau le 14 juin 1706", même s'il laisse la suite de la visite pastorale à son vicaire général Guillaume Tuai"'; présence dans l'hôtel particulier cohnarien du Parisien Nicolas Augustin de Corberon", premier président du Conseil souverain d'Alsace, pour la signature d'un contrat de mariage, le 10 mai 1707... Alors qu'il réside à Paris ou à Versailles en hiver, sa présence physique 170.

(4) en Alsace l'été lui permet d'être au courant de tout. Le voici qui annonce, le 11 avril 1708, la vacance de l'abbaye cistercienne de Lucelle"*, relevant pourtant du diocèse de Bâle. Non seulement il circule en Basse Alsace, mais encore en Haute Alsace : le baron de Schauenbourg, à Herrlisheim, près de Colmar, commande de toute urgence du gibier pour sa sustentation, avant de l'héberger". Tout ceci dans le contexte de la guerre de Succession'" d'Espagne (1701-1714), où Rohan héberge les généraux français de passage sur la route entre Versailles et le théâtre des opérations''.. Coup sur coup, deux nominations étayent l'envergure de Gaston de Rohan. Désigné par Louis XIV pour le cardinalat dès 1706"", il est nommé par le pape le 18 mai 1712. Le 25 octobre 1712, Rohan fait part de son contentement au comte du Bourg F/anch/en, camér/er d 'honneur de »S'a »Sainteté, <pu m a apporte /a barrette, va dema/n à »SYrasbonrg. Je te recommande aux bontés <p/e vous avez ponr mot et dont / 'espère g« 7/ trouvera des marques dans vos attentions"". A Jean Conrad de Reinach, qui l'a complimenté pour son élévation au cardinalat, Gaston de Rohan répond, le lendemain 26 octobre »Soyez persuadé, ye vous en supp/ie, de ma vive reconnaissance et de /'attachement sincère et invio/ab/e avec /egae/ye vous honore p/us <yueye ne puis vous te dire, de me/èrai touyours un honneur de vivre avec vous en bon voisin et en véritab/e ami et de vous rendre tous /es services <yui pourront dépendre de moi, trop heureux s 77 s'en présentait gaeù/ue occasion"". L'année suivante, Gaston de Rohan obtient une nouvelle dignité. Il laisse éclater sa joie depuis Versailles, le 7 juin 1713 : Cn/in, mon cher comte /du Fonrg/, me voi/à grand aumônier de France et pénétré de reconnaissance de /a manière dont »Sa May'esté m'a /ait cette grâce, de suis persuadé <p/e vous vous y intéresserez p/us <yue personne, parce <p/e vous connaissez mes sentiments pour vous et /a part <yueye prends à tout ce <yui vous regarde, de vous réserve /e détai/ de /a conversation <yuey 'ai eue avec /e roi sur ce suy'et /orst/ueye serai en d/sace. de suis accab/é à /'heure <yu7/ est de visites, de comp/iments et de /ettres. Fout ceci ne change rien à mon voyage et ye compte partir /e 7J //uin/"'. En qualité de grand aumônier, le voici proche de la famille royale et quasiment au sommet de la hiérarchie ecclésiastique française. Le poste ne s'apparente pourtant pas à une sinécure, puisque Rohan se doit de résoudre la querelle janséniste"". En effet, le 8 septembre 1713, Clément XI signe la bulle f/n/geni/ns Dei Fi/ius qui condamne la doctrine janséniste. Dès lors le cardinal essaie de convaincre les oppositions"'. Force est de reconnaître qu'au soir de sa vie, il s'y est épuisé, sans succès. :. :. La chance sourit aussi au nouveau cardinal. A Wissembourg, au début de l'été 1719, vient de s'installer Stanislas Leszczynski. Ce dernier, roi déchu de Pologne, cherche immédiatement à tisser des liens et des relations. Rohan, dans un premier temps, se fait tirer l'oreille. Lorsque la cour porte son choix sur Marie Leszczynska pour devenir l'épouse de Louis XIV, 171.

(5) tout change. Gaston de Rohan, à une portée de carrosse venant de Saverne, trouve le chemin de Wissembourg. Le 29 avril 1725, Stanislas attenJ /e carJina/ cette aprés-miJiA Le 1" mai, il note: Le carJina/ ma quitte bier nous ayant c/?armés' par son /?et/t sé/our. J'irai te vo/r à »SaverneF L'annonce des noces a lieu le dimanche 27 mai 1725. C'est d'abord le curieux mariage de Strasbourg le 15 août, curieux en ce sens que le roi en personne est remplacé par un émissaire, lors de la cérémonie nuptiale. Le vrai mariage a lieu à Fontainebleau, le 5 septembre. Dans les deux circonstances, Gaston de Rohan officie. Peut-il être plus proche du pouvoir? Désormais, le voici qui courtise Stanislas, logé à Chambord depuis l'automne 1725. Le 6 mai 1726, Stanislas note au comte du Bourg: Le carJina/ a été /et nn your. // est reparti avant /n'en. /Vous avons beaucoup raisonné ensemb/e sur ce </ni occupe /a cour. Comme cardinal, Gaston de Rohan participe aux conclaves de 1721, 1724 et 1730. Lors du troisième voyage parti de Paris le 10 mars et de Rome le 2 avril -, mentionnons la présence d'un Reinach auprès du cardinal. Ce Reinach, dont nous n'avons pas pu cerner la relation familiale avec le prince-évêque de Bâle, apparaît dans une lettre" du secrétaire du cardinal du 12 avril 1730 : MaJame Je /?einac/? m'écrit pour gue son/i/s </ni est à »Saini-Jpo//inairepuisse revenir avec »Son Vitesse Lminentissime cyuanJ it partira Je Rome. L7/e me Jonne 500 /ivres à cet e//ét. Ce y'eune homme me parait bien né. J'exécuterai /es intentions Je sa mére. Je vous prie Je /ui/zire savoir. Mais i/ ne peut avoir Jans /a maison Je »Son J/iesse Lminentissime /a charge <yu 'a /'abbé Je Mont/oie parce </u 'e//e a été Jonnée avant gu 'e//e écrivit. De fait, Reinach rentre avec Rohan". Quant à l'abbé Simon Nicolas de Montjoie, autre sujet de l'évêque de Bâle, futur prince-évêque, le cardinal cherche à le faire entrer dans le grand chapitre de Bâle", dès le 30 octobre 1736.. -. L'irrésistible attirance du sud A la. date du 17 septembre 1734, dom Bernard de Ferrette, pieux et scrupuleux diariste, bénédictin de Murbach, note : Cé/cstin Je Lero/Jingen reçoit en granJe pompe à JFésser/ing, te carJina/ [Gaston] Je Rohan, à son retour Je R/ombiéres. Lt Jés /ors, ye ne sais <yue//e Jémangeaison Je Jémission en faveur Ju prince Je Rohan FentaJour [Armand de Rohan, petit-neveu de Gaston de Rohan] tourmente notre abbé. Lspéraiti/, connue i/ en témoigne par écrit, raffermir ainsi /'union Jes Jeux abbayes [de Murbach et de Lure] et éviter /es pensions S'i/ en est ainsi, c'est /ort bien". Le projet prend rapidement corps. Le 9 août 1736, Gaston de Rohan écrit à de Beroldingen, abbé de Murbach J'ai /a satisJâction Je penser <p/e c'est vous et vous seu/, sans <yuey y aie aucune part, <p/i /es avez formés et suivis et ye vois z/ue /e roi saisit J'aborJ vos :. 172.

(6) vues, qu 7/ /es a/z/zrowve e« to«/ e/ que 6a May'es/é yzrazJ /a raso/«Z/o77 Je /es réfl//ser. Je 77e yzzz/s m emyéc/ze?' Je reco««a?7re gzze D/eu veuZ se serv/r Je 772077 neveu eZ yjeuZ-eZre w« yzezz Je wo/ you?' Jé/ënJre voZre abbaye conZre ceux t/m/ / aZZagMenZF Le 13 août 1736, Beroldingen résigne en faveur d'Armand de Rohan, qui devient coadjuteur.. Sur ce décède, le 19 mars 1737, Jean Conrad de Reinach. Gaston de Rohan ne perd pas de temps. Il propose au ministère des Affaires étrangères de charger Antoine Richard Brunck, officier principal de l'abbaye de Murbach, d'exercer dans l'élection l'influence souhaitée par le roi de France. Le plan est accepté. Brunck annonce à Versailles qu'il se tiendra à deux lieues d'Arlesheim à l'époque du scrutin. L'abbé de Murbach Armand de Rohan, depuis le décès de Célestin de Beroldingen interviendra auprès du nonce à Lucerne, et le curé de Porrentruy, personne sûre désignée par Vanolles, intendant de Bourgogne, donnera tous les renseignements utiles sur la marche des événements"". Le 4 juin 1737, Jacques Sigismond de Reinach Steinbrunn" est appelé à l'épiscopat. Il est âgé de 54 ans, plus jeune d'onze ans que Gaston de Rohan. Le même jour, il annonce son élection à Louis XV. Dans la cohorte de ceux qui félicitent le nouveau prélat, Jean Christophe Brunck, conseiller au Conseil souverain d'Alsace, ose, le 9 juin: Mon absence à taverne chez /e carJ/na/ [Gaston] Je Roûan w a yzr/vé Je /a saZ/s/àcZ/077 Je w 'ac</«/ZZer yzbzs ZôZ J 7/n Jevo/7' au/a?;/ esse?7//e/ que res/zecZwewx yzozz?' avo/r /'bonnewr Je voms /éwo/gne?' /e /z/a/s/r/zarZ/czJ/er que y'e ressens Jaz7s /a yo/e /zub/Zque Je /ayrem/ère messe Je vo/fe J/Zesse à /a J/gn//é é/z/sco/za/eA Le 21 août 1737, Gaston de Rohan, son cousin Constantin, la comtesse de Marsan et quelques autres personnalités arrivent à Murbach. FesZ/ns royaux, ava/anc/ze Je v/s/Zewrs, zzzag/.s'/z'aZv, yzré/aZs, conse///e7's, se/gneuz's, g7'a77Jes James. Ce 77e S077Z qu a//ées eZ venues, /e//c/ZaZ/o7zs, coM7'èeZZes, sa/7(ZaZ/o77s, Z7'a77s/707'Z Je yo/e, grazzJe obère eZ yzowr a77'ose7' /e Zoz/Z, v/ns Je France eZ J F.v/zag/ze, maugrée dom Bernard de F er rette'. Trois jours plus tard, le 24, arrive à Murbach Armand de Rohan pour la prise de possession. Le jeune Rohan reçoit un coadjuteur, en la personne de Léger de Rathsamhausen.. -. -. Revenons à Jacques Sigismond de Reinach Steinbrunn. Etait-il le candidat de la France et/ou celui de Rohan? Toujours est-il qu'ayant trouvé un Evêché en pleine révolte, il signe un traité avec la France en septembre 1739, laquelle lui promet aide et assistance. L'année suivante, Louis XV envoie à Porrentruy un détachement de quatre cents dragons et deux cents grenadiers. Les quatre chefs du mouvement paysan, Pierre Péquignat en tête, sont arrêtés et jugés ; trois sont condamnés à mort et exécutés. Pour preuve de cette conjoncture trouble, citons ce mot de Seigle, depuis Löwenbourg, du 28 avril 1740, au prince-évêque de Bâle: // sera/Z Je 777077 Jevo/r Je me Zzvms'/zoz'/ez' à Fo7re?7Z7'Mv yzouz' /aCe ma cozzz', ma/s 173.

(7) /a /7e7'.s'évé7Y<77ce Je /'esp?-// mTzZ/n J'7777e part/e des S77y'e/s ava/Z oè/Zgé de/àtee en/re?- des teoTzpes/ra«ça/ses a77 pas poTZT" /es range?à /e«7's devotes, Je s77ppose 7777e 77777- /e//es co??yo??c/77?-es, e//e a/mera/Z m/eux 7777e Je reste aw pos/cA Un an plus tard, le 25 avril 1741, l'abbé de Bellelay, impliqué dans les troubles en tant que président de l'Assemblée des Etats, évoque les difficultés du temps Je v/ens 77zzp/o?e?- votee c/é777e77Ce S777' 77707 e/ S 77?' 777 0 77 C077Ve??Z t/7Z77S Ce/Ze /r/ste C0/7/077C/???'e 077 Je S777S appc/é 77 CO/7ipa?'a7tee TZVeC 777 0 77 pr/eTZ?' deV77?7/ / '/«(/TZ/s/Z/o?? é/aZ?/te 77 Detezzzo??/ pozzr des mat/ères azzxx/zze/tes ye 77 '777 cr77 pz-ezzdre 77777:7777e pa?-/. E 'aèèé 7-é/tere sa/zdé/z/é e/ sa sozzmzsszo« e?7ve7's S077 prince A. aya«/ app77s. </77e. :. En juin 1741, Courteille, ambassadeur de France auprès des Confédérés, note à M®' de Reinach: Fo77s avez 7/és/ré /e por/ral/ 7/77 7:777-7/777a/ 7/e F/ezzry e/ /e Tw/n/s/re me / 'a a7/ressé. Le prélat répond le 9 juin 1741 : Ce /7or/ra// 777 'es/ vralmen/ 7777e prezzve rél/érée 7/es èo?7/és z/zze ce g?-a?zd 7777777s/7*e a /077/0777's ezzes pour 77707. A Fleury, il note : Je co?7se?-ve?-al comme 7777e pz-écleuse re/l</ue Je ce/777 à 7/777 ye Jo/s /a paix e/ /a Z?-an</U77/lZé 7/777 7'èg77e77/ a7//0777-J 77 77/ Ja7is mes £/a/s e/ </ul/è?-onZ 77 y'ama/s /e ^>077/70777- Je 777 0 77 peZZp/e e/ Je CeZZX 7/777 77Ze S77CeèJe7'077//70777- /e go77ve7'77C777 CU / A Pendant que le prince-évêque de Bâle se débat avec ses soucis, Gaston de Rohan, lui, quitte Paris le 24 février 1740 pour participer à son quatrième conclave. L'entourage de M®' de Reinach est forcément au courant, comme en témoigne ce texte'' (du grand eus/os de Schauenburg?) du 21 février: Je szzls teès sensiè/e azzx o//res oè//gea77/es 7777e vo77s 777e/dites 770777- votee voyage Je Rome. // 77e sa77ra// vo77s êtee 7777e teès agz-éaè/e pa?- /'ava77/age 7777e vo77s avez J'ètee Je /a s77//e Je M®' /e ca7-J/77a/ à 7/777ye V077S 777-7'e Je présenter 777es /77777zJ»/es 7-espec/s. Je p/alns .S'077 Rmlnence J'ètee oè/lgée de/aire ce voyage Ja7is 7777e a77ss/ rade sa/so77. M077 temps d'envoyer ad limina es//?xépo77r /'année 77J7. Je m'/n/drTnera/ a??p?'és Je M Je Messa/a [Jean-Baptiste Haus, sufffagant de l'évêque de Bâle de 1729 à 1745] s/ / «sage perme/ J'an//C7pe7-. £?? ce cas ye p7-q/7/e7-a/ avec p/a/s/r Je vos donnes dlsposl/lons. ZVcws savons 7777e /e .Saln/-/te?e es/ nzor/ /e 6 Je ce nzo/s. Jzzssl votee voyage es/ szzr. Ce qui se passe chez le voisin est évidemment décortiqué partout. Le 9 février 1741, le suffragant Riccius remarque à son patron, le cardinal " Ces évé</77es de Ra/e, Co77s/a77ce e/ .Sptee onZ/àl/pub/ler /eyu/n/é. Ce/777 de (Sp/re co777n7e77ce7-a /e premier dz'7zza77c/7e de ca7-ên7e. /Ve pe77sez-vo77s pas, MA de /e /atee pub/ler a77ss/ da77s votee d/ocèse dzz moins azz-de/à dzz J/7/77 Bientôt se profile l'ombre de Gaston de Rohan sur le grand chapitre de Bâle. Le chanoine de Landenberg étant décédé, Simon Nicolas de Montjoie parvient à s'y faire élire A Sa réussite appelle une nouvelle tentative moins déguisée, puisqu'il s'agit d'un autre petit-neveu de Gaston de Rohan, le frère d'Armand, l'abbé de Murbach. Sa candidature apparaît au travers d'une lettre*"" de Jean Jacques Amelot de Chaillou, ministre des :. 174.

(8) janvier 1742, adressée au cardinal lui-même: Je conviens J'avoir app7'ouvé J'afto7'J /a pensée Je Foire Eminence Je /«ire tomber nn eanonicat an prince Fené ei /a même chose m'arrivera ion/oH/'.v <p;anJ i/ s agira Je </ne/</ne chose 7/77 i / 'intéresse, nzais après y avoir ré/7échi, J m a para 7/ue /a JémarcÂe anp/'ès Je / 'empereur /ninr ponr oft tenir Je /ni ceiie grace /ëra nn mauvais e//èi par rapport à /a France. ßuanJ i/s [les cantons de Bâle, Zurich et Berne] verraient une personne Je voire nom Jans /e cftapiire Je Fa/e, i/s croiraient voir Je/a évêi/ue /e prince Fené. Fontes ces consiJérations m ont/ait penser 7/ue ce projet n est pas encore nu«\ Raison d'Etat ou volonté de circonscrire la puissance des Rohan? Toujours est-il que six mois plus tard la donne change à nouveau. Le 11 juillet 1742, Gaston de Rohan s'adresse au ministre: Fo77s avez Jzî apprenJre Affaires étrangères, du. 18. pa?' vons-méme / e/eciio77 Je 777077 neveu à /a coad/Hio7'e7'ie Je <Sïrasftou7g. A Jie7( 77e p/aise cepenJant 7/77e Je me p/aig7;e. // 77e sait poùit /a /angue a//ema7;Je et 77e /itpoftit /es gazettes, 777' Ja77s ce//e Je Ferae, 777' Ja77s ce//e. Je Franc/ôrt 7/777' so77ij7'a7;çaises*'?. Joseph Guillaume Rinck de Baldenstein en dépit de Gaston de Rohan Le 21 juillet 1743, Bruges, avocat au Conseil souverain d'Alsace, mais surtout jurisconsulte du ministère des Affaires étrangères, informe Amelot de Chaillou, à Versailles, de l'aggravation de la maladie de M®' de Reinach Steinbrunn £077 c/;apii7'e se p7'opose Je /ui Jonner 7777 coaa/nte/?' et // v co77se7?t. On a même Jo7777è /e Jessen; Je hdter cette ê/ection et 7'/ se Jàit Jè/a Jes i77t77g;7es. F>eux pa7'tis Jivisent /e chrip/F'e. Fes 7777s, 7;és A//e/na?;Js, cherchent à Jà;re tomfter /e cftoix sur 7777 c/;a77oi7;e Je /eur nation et 7'/ est à C7'ai7;j7'e <777 'i/s n 'ent7'a?77ent Ja7;s /e;77'pa7'ti 7/ueh/ues F7'a7;çais. F 'aut7'e pa7'ti est ce/ui Jes chanoines 7;és F7'a7;çais, Je veux Jire A/sacie7;s. Ceux-ci so7?i à /a vérité e?; p/us g7'7Z7;J nomftre, n;ais /'envie «777ep/usieu7's J'ent7'e eux 077t Je Jevenir évê^ue Je Fa/e pouraait pa7'tage7' ce pa7'ti e?; p/usieu7's ft7'a77c/;es, ce 7/777' 7'e7;j7'aii /a/faction Jes 4 //e/77anJs supériewe, pa7'ce 7/77 'i/s pa7'aisse7;i J'acco7'J sur /e su/et 7777 'i/s vou7/7'ont porter 77 /a :. 7:oa7//'uto7'e7'ie".. Le prince-évêque de Bâle ne décède en définitive que le 16 décembre 1743. Gaston de Rohan est immédiatement mis au courant par Brunck, chancelier de Murbach, qui œuvre pour lui. Ce dernier évoque 777; /70777777e Jo77t /e 7:/77;pit7'e se se;'t Ja77s ses vues /es p/ws sec7'ètes. Il l'a invité à venir à Guebwiller soiis prétexte Je t/r/e/t/r/es p7'oposiiio7;s inté7'essantes et lui a expliqué /a véritaft/e raison Je / 'entrevue. Le mystérieux personnage ne s'engage toutefois pas. Antoine Richard Brunck suggère un expédient. 175.

(9) L evâ/Me Jé/wzf. a conteacte Je granJes Jettes. 5/ Jo7zc 077 vowteY tenter 7777e /7oste/a/ton, 7'/ /iroJra// Oj^77> /e /zayemete Jes Je/tes /zass/ves avec le consentement de Rome. Un plan infiniment compliqué, alors que l'élection est fixée au 22 janvier.. Le cardinal annonce à Amelot qu'il a demandé à François Antoine Gobel®, conseiller au Conseil souverain d'Alsace de 1729 à 1757, d'engager le suffragant Haus, son oncle par alliance, à /a/re o//re aw roi Je so77 .v«///6/ge. Le conseiller Gobel ne peut refuser, en considération Je /a /7/ace e/77 '// 77 c677/7e. Gaston de Rohan dévoile son jeu: il avance la candidature de Constantin de Rohan. La réponse, datée du 12 janvier 1744, expédiée de Bâle, est loin de répondre aux espoirs du prince-évêque de Strasbourg. Brunck déclare qu'il est trop tard pour songer à modifier les intentions des capitulaires. Selon lui, l'échec du projet ne fait aucun doute. Si l'ambassadeur du roi montre toute /'envz'e/?osszb/e Je servir /e/7/7/7ce Co77sto77to7, l'émissaire d'Amelot en Suisse, Butler de Kilcop, estime qu'il aurait fallu s'y prendre plus tôt. Il serait, à son avis, <ms'.s7 /»to/Ve <777 YnJécete de se rendre à Arlesheim pour compromettre le suffragant Haus. L'échec de la candidature imaginée par le cardinal de Rohan est complet le 22 janvier 1744. Joseph Guillaume Rinck de Baldenstein est élu prince-évêque de Bâle. Mais le cardinal s'attache aussitôt à préparer l'avenir. Butler indique à Amelot : J'ai /?rze Je CcwrteJ/e Je tec/zer Je/ai7'e tomber te canon/cat, 7/777 a/ZazY vagzzer /zaz' to /?7'omo/to?7 Jzz ?7077ve/ évègzze, szzr /e /777776e Constatez'«. Là encore, rien ne se fait.. S'affirmer face aux Rohan Joseph Guillaume Rinck de Baldenstein'" est âgé de quarante ans quand il monte sur le trône épiscopal de Bâle. // étozY très Jzgne. Chose 7'777'e, sozz /7e7'e et stz mère v/vent encore /'7777 et / '7777t7'e, commente dom Bernard de F errette A Rohan en a alors soixante-dix. Et le jeune quadragénaire" réussit à défier le septuagénaire, couvert de gloire. A qui. profite la venue de Louis XV en Alsace en 1744?. Pour comprendre la venue du roi de France dans la partie orientale du royaume, il nous faut tout d'abord rappeler le contexte. Depuis quatre ans se poursuit la guerre de Succession d'Autriche. Après le décès du cardinal de Fleury, à la fin de 1743, Louis XV, âgé de trente-trois ans, manifeste le désir de gouverner seul. Au cours de l'hiver 1743 à 1744, les préparatifs militaires s'intensifient. La France évite d'atteindre directement l'Autriche, mais attaque son alliée, l'Angleterre, dans les Flandres. 176.

(10) Une diversion compromet la suite des opérations. Dans la nuit du 30 juin 1744, Charles de Lorraine passe le Rhin et envahit la Basse Alsace, ' prenant rapidement Lauterbourg, Wisscmbourg et Saverne ' où il pille le château épiscopal de Gaston de Rohan. Dans cette situation alarmante, Louis XV décide de se porter en personne au secours de la province menacée, mais tombe malade à Metz. Rétabli le 19 août, il envisage d'aller en Alsace. Dès le 20 août, le princeévêque de Bâle demande à pouvoir rencontrer le roi. Ce demier se rend à Strasbourg, où il est reçu en grande pompe par Gaston de Rohan®. Le 10 octobre, Louis XV rencontre Joseph Guillaume Rinck de Baldenstein à Sélestat®. Certes le prince-évêque de Bâle" fait serment d'allégeance au roi, certes il met à sa disposition une compagnie dont le statut est comparable aux troupes de Suisses déjà au service de la monarchie française, mais il s'est montré et a marqué son territoire. Est-ce un hasard si, sur le chemin du retour, il s'arrête à MurbachA dont le prince-abbé n'est autre, rappelons-le, qu'Armand de Rohan, petit-neveu de Gaston, évidemment absent? M®' Rinck de Baldenstein ne laisse pas davantage passer l'occasion du passage de la dauphine" Marie Josèphe de Saxe à Colmar le 29 janvier 1747. Même s'il doit passer sous les fourches caudines de la monarchie française qui lui impose de se présenter incognito, sous le nom de prévôt de Saint-Imier et non en qualité de prince-évêque de Bâle, M®' Rinck de Baldenstein est encore une fois bien présent, nouvelle manière de baliser son territoire. /Vonohstant /'/ncogn/to gue / a/ garJé, / a/ été reçu Je manière très J/st/nguée et au-Je/à Je ce g«'«« pr/nce étranger peut préfenJre, écrit-il le 9 février.. L'ombre de Constantin de Rohan Si l'éphémère passage d'Armand de Rohan sur le trône épiscopal de Strasbourg de 1749 à 1756 ne peut guère inquiéter M®' Rinck de Baldenstein, en revanche la double élection® de Constantin de Rohan le 23 février 1756, puis, dans la foulée, de celle de son neveu, Louis de Rohan, comme coadjuteur, laisse présager un changement de la donne. Pour l'heure, le conseiller François Antoine Gobel regarde plus vers Bâle. Le 10 octobre 1756, il informe" M®' Rinck de Baldenstein de l'entrée dans le clergé d'un troisième fils: Mon ///s /'o///c7a/ [Jean-Baptiste Joseph Gobel] aura eu / 'honneur Je ren Jre compte Ju changement J etat Je mon ///s / avocat </«/ s est Jéterm/né à troguer sa robe Jepa/a/s contre nn pet/t co//et et connue y a//à/t pro/èss/on tonte ma v/e Je ne po/nt gêner /a vocat/on Je mes en/ànts, ye Jonne J autantp/ns vo/ont/ers mon consentement à ce//e-c/ <p<e y'e vo/s <yue / 'état ecc/és/astù/ne est p/ns compat/h/e avec son humeur et ses /nc//nat/ons <p/e / 'état Jn monJe. Ru/s^ue Fot7'e 177.

(11) A/Zesse vezz/ h/en con/z'z'hzzez' à ce c/zangewen/ /?«r /es azTangewen/s g« e//e a permis s? gz'ac/ezzsenzezz/ à / 'q//zc/a/ Je /zrenJz'e /zozzz' rds/gna/zon Je so/7 canon/ca/ Je De/ézzzonZ, // 77e 777e z'es/e 77« a /zzz/azVe 77z///e e/ 777///e z'emez'c/emen/s Je ses hozz/és e/ /a sTz/z/z/z'ez' Zz'ès 7?7sZa?wme?7Z J'y y'o/nJz'e 7777e secozzJe gz'dce, ZazzZ/zozzz' ce///s 7777e 7707(7' S077 /z'ére cTzJe/ 77777 Jo/Z tz//er 7Z77SS7 777/ sénz/zzah'e Je 5/ras/70777g vers /tzy/77 Je ce mois e/ ozzy'es/zère 770777' /(77 7777e 77/7zce franche J7777S /e co(7ra?7/ Je / année, ezz /ezzz' 7zcco7'J7Z77/ /tz 77e7777zss/o77 Je 77re77 Jre /tz Zozzszzre z'cz tz Co/tzztzz' Jes 777tz777s Je / ahhé Je Pa/r/s 0(7 Je ce/zzz J'/shez'smzzns/ez', a/777 J'avo/r /e /zz'em/ez' carac/èz'e Je /a. /e renJen/ /zahz/es tz TzosséJer Jes hézzé/zces, avan/ z/zz 7/ se nze/Ze azzx é/zzJes Je /a Z/zéo/og/e. Fo/re A/Zesse sa// 77777/ 77'y azzra Jazzs 'évéc/zé Je S/rashozzzg e/, TzezzJazz/ ce / 770/77/ J'orJ/na/zon Je sz/ô/ /en7/7S-/à, 777077 ///.S' /ZOTZTTa// 77Za777/(7e7' (777 Ca77 0 77/ca/ 7/(70 777077 /('ère /e /77'évO/ es/ J/s/zosé Je /«/ résignez' z'cz tz Co/nzaz'. c/éz'zca/zzz'e. 77777. Les administrations diocésaines n'en fonctionnent pas moins. Ainsi, Lantz, le provicaire général de l'évêché de Strasbourg, écrit"- à son confrère, Jean Georges Victor Cattin, promoteur au sein de la curie du diocèse de Bâle, le 6 octobre 1757 Fspac/z a é/é c/zez 7770/, // y a zzTze T/zz/nza/ne Je /oz77's. // 77 es/ /z/zzs 7/((es//o77 Je /a /zermzz/a/zon avec A/zz/Zez'. // v a a((/o((7'J7;((/ 7777e azz/z'e [affaire] szzr /e Za/z/s avec (777 c/zazzo/zze J'//agzzezzazz Je vo/re J/ocèse. Je/èraz 777077 /zoss/h/e /zozzr /a /a/re rézzsszr, /zaz'ce 7777e / 'a/zzze Zzeazzcozz;; zzz/ezzx /e vo/r c/777770777e 7777e czzré. Ou le même au même®, le 7 mai 1758: // y a z/zze/z/zzes années 7777'7777 cer/a/n gen/z//70777777e a aJ7'essé 7777e szz/zp/zT/zze à/èzz AF' /e caz'J/zza/ Je Sozzh/se [Armand de Rohan] 770777' /e /zr/er Je yozz/o/r h/en s'/n/éz'esser tz ce z/zze / 077 Jozzzze (777 czzré rpya/ azzx hah/Zazz/s Je Aizn/ze/m, proche /e R/z/n, Jzz cô/é Je MarcÄ'o/s/ze/77z. Le carJ/zza/ /tz/ a ré/zozzJzz T/zze Fzzn/ze/zzz é/a/Z Jzz J/ocèse Je Ra/e e/ t/zz 'en conséz/zzence // Jeva// s aJresser à M®' /e prz'nce-évéT/zze Je Ra/e. Jzz/oTzrJ'/zTz/ /e czzrè J'dr/zen/ze/777 Je vo/re J/ocèse a écr/Z à A/'' J '/lra//z [Toussaint Duvemin, suffragant de Constantin de Rohan de 1757 à 1785], z/zz'z/ y avaz/ c/nz/ nzénages caZ/zo/zz/zzes Jans /e J/Z Fzzn/zezzzz, z/zze ces /zazzvres gezzs sozz/ Jè/a JzjZ/èrezz/es/b/s venzzs /e szzp/z/zer Je vozz/o/r h/en zzepas /es Jécevo/r. J Conzzne AT"' J'draZ/z sa// z/zze zzozzs so777777es ezz co7?'es/zo77Ja77ce, // 777 a prze Je vozzs ezz Jozzzzez' av/s. :. Le prince-évêque de Bâle ne manque pourtant pas de s'affirmer sur son territoire. Sa visite pastorale les 6 et 7 juin 1760 à Colmar", lors de laquelle il rend visite à Messieurs du Conseil souverain d'Alsace, à Niedermorschwihr où il donne la confirmation le 12, à Lapoutroie le 30 où il rencontre les cisterciens de Pairis, paraît pour le moins triomphale®. Mais c'est aussi dans le vivier de la robe cohnarienne que Constantin de Rohan pêche. Ainsi Gérard écrit" de Saveme, le 2 août 1760: // a p/zz à Son A/Zesse Séz'én/ssz'zne AF' /'évéz/zze Je S/ra.s'hozzzg 777e Z/rer Jzz hazreazz Je Co/zwar pozzr 777'/zozzorer Je /'o//zce Je sozz c/zazzce/zez'. Ce//e czrcozzs/azzce 178.

(12) me /J/Z qw/Z/er /e J/océse Je Fo/7'e J/Zesse 6é7'é«/s.s7me e/ con/ra/n/ ma /àm///e Je« ém/grer. Ja/ «77///s </«/ asptee à / e/a/ ecc/és/as/ùp/e, ma/s // «e peu/ espérer awe«« orJre sa«s /a pe7'm/ss/o77 Je Fo/re J/Zesse 6*érén/ss/me. J ose prenJre /a //Aer/é Je /a s«pp//er Je /«/ accorJer /a^acu/Zé Je recevo/r Zous /es orJres Ja«s /e J/ocèse Je 6*/rasAo«7g e/ Je /«/procurer /e J/m/sso/re [autorisation d'ordination par un autre évêque que le diocésain] «écessa/re à ce/ e//éz. Il revient sur la question, le 6 novembre // «e m 'a pas é/é poss/ZJe Je sa//s/à/re à ce 77« ex/ge M*' / evé^we Je Sâ/e, «/ Je procurer /e consentement par écr// Je no/re pr/nce pour agréger e/ incorporer mon ///s an c/ergé Je Ä/'asbon/g, à canse Jn Jépar/ Je ce même pr/nce pour Far/s. :. Les deux sexagénaires. riva«/ p/u au 7b«/-Pu/ssan/ J'appe/er. à soi JosepA Gu/Z/aume [Rinek de Baldenstein], évêque Je RJ/e, pr/nce Ju Sa/77/Lmptee, /eyour J'/?/er, à /a su/te J'une /ongue e/ Jou/oureuse ma/aJ/e, nous Jevons vous en /aù'e par/. C'est en ces termes" que le chapitre de Bâle informe Christophe de Klinglin, premier président du Conseil souverain d'Alsace, de la mort du. prélat. Le magistrat ne se doute pas alors que celui qui va le remplacer, élu le 26 octobre 1762, n'est autre que son propre beau-frère, Simon Nicolas de Montjoie, un sexagénaire à la santé chancelante. Curiosité il a, à un an près, le même âge que Constantin de Rohan. Dans la masse des félicitations qui affluent, relevons le compliment" laconique de Louis de Rohan (et non Constantin, tout un symbole), en provenance de Paris Le cAap/Zre Je Ra/e Jo/Z s app/auJ/r Je son cAo/x. Je / a/ appr/s avec /a p/u.v g7xz77Je sa//s/àc//o«. Ces/ une y'«s//ce g«7/ vous Jo//. La personne Je Fo/re J/Zesse e/ /e nom <yu e//e porte é/a/en/ A/en ^/â/Zs pour mériter /a pré/érence. Et prêtons une attention à cet écrit de Jean-Baptiste Gobel à Constantin de Rohan, depuis Porrcntruy ' : Son /l /te.v.ve sa// 7/«e nous nous sommes conJu/Zs Jés /a prem/ére or/g/ne Je ce/Ze a//a/>'e [l'élection?] par vos /um/éres eZ conse/Zs eZ </ue /e ZouZ a é/é concer/é avec vous. é...J Comme y'e sa/s, MF 7777e vous vous ê/es /«/éressés à /a compos/Z/on Je no/re cour ecc/és/asZ/Vyue, y"a/ /'Aonneur Je vous /a/repar/ Je ce/Ze 7777 e 6*on J/Zesse v/en/ J'ar7'ê/er. L*//e m'a/à/Z /a g7'ace Je 777e nommer so?; granJ v/ca/re. L*//e a nommé o///c/a/ Z'aAAé [Melchior Joseph] JarJy, na/7/ Je J"or7'e«/r«v. Le pr/nce a a77ss/ accorJé /e Z/Zre Je granJ v/catee à /'aAAé F//ng//n S077 neveu. Des bribes permettent d'appréhender la poursuite des échanges entre les deux administrations diocésaines. Depuis Strasbourg, Lantz note à Cattin le 29 mai 1764 D'rira//? es/ ac/ue//eme77/ à C/e7'mo77/ e?; Juvxugne, ma/s comme ///au/ </ue /es ZeZ/7'es pou?' ce pays-/à passe?;/pa?' L'a?'«, // 77e /a recevra 7777e Jans A«//yours. Le 6 février 1765, Jeanjean, supérieur du :. :. :. 179.

(13) séminaire de Strasbourg, remercie Cattin pour l'envoi d'un mandement du prince-évêque de Bâle et envoie en retour celui du prince-évêque de Strasbourg. Citons encore cette autre missive de Jeanjean à Cattin du 24 janvier 1766 Je ne pz/i.v n'en marz/uer Je posit?/ [sur vos séminaristes diocésains], attenJu /a brièveté Jzz temps gu'i/s se trouvent sons ma Jirection. Trots sont part/s à Co/mar: Rayen, »Stein, /1//tte/6erge?'. //s set/s n 'ont guèz'e /dit ront tons èons su/ets s't/s veu/ent s'zzpp/izpze?', ce tct. //s /z'ézpzentent /a t/zéo/ogie à Co/mar atnst z/zze Je /enr at conset//é. Jeanjean ajoute: A#' J'Arat/z a orJre Je »Son Tmtnence Je/aire observer /a /ot Je / 'abstinence penJant tout te carême. Te/foz'J a été tct excess?/ Ta c/ze?'ié Jes vz'vz'es et a??t7'es 7'atso??s semb/aiezzt exiger /a Jtspe??se, mats /'on a c?*zz Jevot?'p7'é/e7'e7' /e part?' prts pour nzazhte???'?', Jzz motns azztazzt z/zz'on pezzt, /a Jz'sczp/z'ne Je /'Tg/ise. O/z mettz'a cepenJant Ja??s /e nza??Jement une moJz/icatiozz po???' /az/zze//e o?? ex7zo?'te?'a /es pastezzz's à êt?'e tz'ès :. /âci/es po??r Jtspense?'. C'est surtout un ensemble de correspondances" d'un certain Cattin, établi en l'hôtel de Rohan, Rue de Varenne à Paris, avec celui qu'il appelle son «cher cousin», Jean Georges Cattin, promoteur de l'officialité de Bâle, qui nous montre en définitive comment Porrentruy ne cesse de lorgner vers Saverne. Le 8 septembre 1766, le premier note tVozzs paz-tnxws /ezzJi Je taverne po???' Mzztzig et zzozzs y ?'este?'07?s /usgu a /a /i?z Jzz nzots. De /à, nous zrons passe?' Jeux /ouzs c/zez AR J'Az'at/z à »Si?'asbozz?g. 6*0?? Rmizzezzce ??e partzra [à Paris] z/zze /e 20 ozz 24 Jz? nzots p?'oc/zaz'n. // y a ezz une g?'a??Jeyéte /e/ozz?' Je /a »Saizzt-Tozzis [25 août] azz c/zateazz. Avec une coméJte et beazzcozzp Je /oie. 6*0?? Dmtzzezzce y'ozzit J'zzzze sazzté /a p/zzs paz/aite. // y avatt p/zzs Je cent couverts. Le 14 janvier 1767, Cattin est à Rochefort et écrit au promoteur Cne vto/ente attaz/ue Je gozztte z/u 'a ezze 6*0?? Rmizzezzce AR /e ca?'Jt??a/ Je Ro/zazz zzozzs a ?'eta?'Jé Ja??s notz'e voyage Daz'ts. nza/aJte a/armé Cette tozzte 7?omb?'ezzse/zzmz7/e. beazzcozzp a sa pou?' Cette gozztte s'est tota/eme??t ctvt/tsée et azzz'a azzczzzze /ac/zezzse szztte. 6*0?? eminence a /ait bad?' une tz'és be//e maison à Roc/ze/oz't pour e//e sezz/e et vivre JeJazzs comme un c/zaz'tz'ezzx. Ta maiso?? s 'appe//e /a C/?artz'ezzse. »Sa compagzzte cozzstste Je M" Je T7ing/in, /e baz'oz? Je ReJetz et /'abbé Jmaz'tto??. Tous /es princes et princesses z/zzi so??t venus pour /e voir ont /ogé au c/zateau. Le 8 juin 1767, il annonce encore sa venue: iVozzs partirons pour »Strashozzzg et »Saverne ozz zzozzs z'esterons tozzt / 'été. :. :. Dans les relations entre les princes-évêques, la politesse et la préséance vont de pair. Le point de départ d'un litige, vite désamorcé, apparaît en 1771 à l'abbaye de Munster", située dans le diocèse de Bâle. Dom Sinsart, abbé de Munster, y avait réussi à faire élire, deux ans auparavant, le religieux de son choix comme coadjuteur. L'élu, Dom Aubertin, s'adresse à M®' Simon Nicolas de Montjoie pour lui demander d'être consacré, non par le suffragant de Bâle, mais par celui de Strasbourg. La démarche est 180.

(14) appuyée par Dom Sinsart. Le 22 mai 1771 parvient, de Porrentruy, la réponse qui fuse sèchement Ce serait contraire aux droits Je notre siège épiscqpai. /Vous nons Jéciarons opposants. Et, le 24 mai, M®"" de Montjoie réitère son refus à Dom Aubertin, évoquant nne brèche sensibie aux Jroits Je son évêché. Le 31 mai 1771, Toussaint Duvernin s'empresse de calmer le jeu: // ne nîe/à/iaii que te moinJre signe Je /a vo/ontè Je Fot7'e J/tesse pour en /aire /a régie Je nia conJnite Jans te prq/'ef Je bénéJiction Je M te coaJ/nten/' Je /Unnste?'. // ne m a parié qu 'nne sen/eydis, iiy a pins Je Jenx 2uois, Jn Jésir qu 'ii avait que ye voninsse bien venir/aire cette cérémonie Jans son abbaye, à quoi ye /ni réponJis que ye ne ponvais et ne voniais /e /aire qu 'avec ia permission expresse et par écrit Je Foire J/iesse, ce qu 'ii me Jit yn 'ii soi/iciterait. Jepnis protester à Foire J/iesse queye me serais bien garJé J'en exécuter ie contenu que par permission et même Jé/égation/brmeiie Je Foire J/iesse. Je /a supp/ie en conséquence Je /a/iJé/iié Je /a Jéc/aration que y'ai /'honneur Je /ai/aire, Je ne porter aucun soupçon sur ce/ie Je mes sentiments Je respects pour son siège et, y "ose a/outer, Je zè/e pour sa personne. Reste à relater un dernier épisode. Le service solennel pour la mort de Louis XV a lieu à la cathédrale de Strasbourg le 27 juin 1774. Constantin de Rohan note le lendemain Je me suis renJu ici pour assister au service qui a été/ait pour ie roi Jans ma caihéJra/e où y'ai été assez content Je i'orJre et Je /a Jécence qui ont été observés Jans cette céré2uonie. J'ai été, comme vous ie pensez, très assiégé par bien Ju monJe. Je vais me mettre Jemain en route pour mon voyage en »Suisse. Au cours de ce voyage, qui l'amène par Bâle et Soleure jusqu'à Berne, le cardinal reçoit de la bibliothèque de Berne deux manuscrits précieux concernant l'évêché de Strasbourg ". :. :. Louis de Rohan envahissant, puis ridiculisé A Porrentruy, l'ecclésiastique qui monte est Jean-Baptiste Gobel. Le 2 janvier 1772, il remercie Toussaint Duvernin, suffragant de Tévêque de Strasbourg, pour i 'intérêt témoigné à sa nomination Je su//ragant Je. Raie. Il conclut": Daigne ie ciei, en proiongeant iesy'oîtrs J'un préiai aussi uti/e à i'üg/ise, tue Jonner /esforces pour suivre Jans ma nouve/ie carrière /e moJè/e Je sa charité et ses vertus. Alors que les princesévêques de Bâle se succèdent, Gobel constitue la permanence du suivi. administratif.. 181.

(15) Louis de Rohan et l'élection de Frédéric de Wangen. Au décès de M®' Simon Nicolas de Montjoie s'ouvre, le 5 avril 1775, la succession épiscopale A Un mois plus tard, le 16 mai, le comte de Vergennes, secrétaire d'Etat des Affaires étrangères, intervient auprès de Gobel pour assurer le succès du candidat de Louis XVI, Louis de Rohan. Le coadjuteur de Constantin de Rohan avait adressé un mémoire à Versailles dès la mort de M®' de Montjoie: // a toujours été intéressant J'avoir un évêque de Ra/e quifutfrançais. Picamihl de Casenave, chargé d'affaires du roi à Soleure, est choisi pour intervenir à Arlesheim. Il est porteur de lettres à remettre au doyen du chapitre et au chapitre lui-même. Mais le 21 mai 1775, Vergennes annonce soudainement: .Suivant des avis de ce qui se passe pour / e/ection de / 'évêque de Râ/e, i/y a /ieu de croire que te /mince Louis de Rohan y rencontra /dus de d?jt/7cu/tés qu 'on ne / 'a /»revu. De fait, le 29 mai 1775, Frédéric de Wangen, le plus strasbourgeois des chanoines du chapitre, délégué cinq ans auparavant à Strasbourg pour complimenter Marie-Antoinette, est élu. Bon prince si on peut écrire, Constantin de Rohan le félicite", depuis Paris, le 15 juin 1775 : Les sentiments quej'ai voués de tout temps à votre ri/tesse et à sa maison /ui sont de surs garants de /a satisfaction véritab/e avec /aqae//e j'ai appris son é/évation au siège de Ra/e. de me suis fait un p/aisir de /a témoigner dans te moment même au baron [Conrad] de Rangen, son frère, et fe vous prie, Monsieur, d'être bien persuadé que j'en ressens un sensib/e de renouve/er ici à Foire ri/tesse un comp/iment aussi sincère que /es sentiments de /a considération /a p/us distinguée avec /aque//ef'ai /'donneur d'être... Gobel, de son côté, insiste pour que Picamihl s'emploie à apaiser le courroux prévisible du coadjuteur de Strasbourg: de me persuade que ce seigneur me rend trop de justice pour croire que f'eusse nég/igé de manifester mon zè/e et ma bonne vo/onté pour /ui si f'eusse pu /e faire efficacement, de suis trop convaincu de sa charité pour exiger de moi /e sacrifice de ma fortune à pure perte pour /ui. La baronne d'Oberkirch, quant à elle, nous donne ce portrait du nouveau prélat On nous annonça fenfévrierf M®'' /'évêque de Ra/e, /e baron de IFangen de Gero/dsecÂ' f...f un homme d'une cinquantaine d'années fort respeciab/e et fort assidu à ses devoirs f...f qui venait nous inviter à son sacre. Quant à Gobel, bien vu de Wangen, il tisse patiemment sa toile. Le 13 novembre 1777, /a rentrée du Consei/ souverain [à Colmar] s'es/faite avec beaucoup de pompe. L 'évêque de Lj'dda [Gobel] a chanté pontifica/ement /a messe rouge [la couleur du manteau des conseillers], assisté d'un nombreux c/ergé. f...f Le /ivre des évangi/es a été donné à baiser à tous /es Messieurs, f.. J L evêque de Lj'dda est ensuite entré à /a Chambre en soutane et en manteau /ong vio/et. // a été p/acé sur /e banc des gens :. 182.

(16) Ju ro/. ('..J L 'avocat généra/, à /a/?« Je son J/scours, s'es? tourné vers / 'évêgue Je LyJJa à <pu // a Jà/t nn co»2/i//n2enY Le prem/er prés/Jent, Jans nn J/scon/'s très é/égant, a Jà/tpare///ement / e/oge Je cepré/a/F Le second échec de Louis de Rohan. (1782). Le 12 octobre 1782, le même Gobel" s'adresse à Vergennes: Je prév/ens /a Zettre oJ/c/e/Ze J...J pour J...J annoncer /a mort Jn p;7nce-évê</ue FréJér/c Je IFangen, JécéJé h/er J'une/èvrepu/r/Je®'"... Mon empressement est J appren Jre Je votre Fxce/Zence ryue/Zes ponrra/ent être Jans ces circonstances /es vues Jn rot re/at/vement an snccessenr. Dans sa réponse du 19, Vergennes demande d'abord nn tab/eau exact et Jéta///é Jes <yua//tés Je tons /es cap/tu/a/res, Je /enrs vues L..J Je /enrs amis et Je /enrs espérances. Ce qui nous permet de connaître le chapitre, version Gobel bien entendu Fotre Fxce/Zence trouvera J/x-sept cap/tu/a/res ayant Jro/t Je voter, Je man/ére <yu 7/ /àuJra neu/ vo/x pour / e/ect/on canon/t/ne J'un snccessenr anJ/t s/ége. Dans /e nombre Je ces J/x-sept cap/tu/a/res, nons ne sommes ryue tro/s sujets Jn ro/: Jeux nob/es et nn graJné. Les Jeux nob/es sont /e comte Je AYont/o/e J 7//r.s7ngue et /e baron Je Fe/nach Je .SYe/nbrunn. Le prem/er n a aucune vue sur / 'ép/scopat. Le seconJ est nn ecc/és/asfnyue très mér/tant et très capab/e, ma/s // est Jeune et tont nouveau Jans /e chap/tre. Gobel ajoute, de manière prémonitoire: Le baron Je Foggenbach me para;/ a/ns/ <yn a tont /e pnb//c, /e p/ns propre et /e p/ns J/gne J occuper /e s/ège vacant, tant par rapport à ses ^na/ttés personne/Zes <yue parce <yn 77 est J7me /am///e <yn/ a Jé/a Jonné nn évêryue à /'Fg//se Je Fà/e, <yn/ est a///ée avec p/ns/enrs /am///es J'J/sace et <yn/ s est ton/onrs montrée très Jévonée à /a France. Entretemps, Louis de Rohan, cardinal en 1778, devenu Zpso /acto évêque de Strasbourg à la mort de Constantin de Rohan le 11 mars 1779, intervient à Versailles dans le but de poser à nouveau sa candidature au siège épiscopal de Bâle. Vergennes lui répond le 28 octobre 1782: Fotre Fm/nence Jés/rera/t <yne Z'ambassaJeur Jn ro/ en »Sn/sse/nt antor/sé à Jéc/arer <y«e son é/ect/on sera/t agréab/e à »S'a Ma/esté. Jvant Je ponvo/r être /njormé Jes J/spos/t/ons Jn chap/tre à votre égarJ, Ze ro; s'étant Jéterm/né à ne prenJre aucune part J/recte et /nJ/recte à /a/Jure é/ect/on, »S'a Ma/esté cro/t J autant mo/ns Jevo/r changer Je réso/ut/on ryue Je ne Jo/s pas vous J/ss/mu/er, M/ ryue »S'a Majesté, très attachée aux p;7nc;pes Je /'Fg//se Je France, ne verra/t pas vo/ont/ers Za réun/on Jes Jeux évêchés sur /a tête J un Je ses sujets. Louis de Rohan tente une démarche parallèle à Vienne. Peine perdue. Les capitulaires, réunis pour la première fois à Porrentruy, élisent, le 25 novembre 1782, Joseph Sigismond de Roggenbach, lequel se brouille immédiatement avec Jean-Baptiste Gobel, en raison du projet de ce dernier :. 183.

(17) tendant Bâle.. La. à. créer un diocèse de Haute Alsace, à Colmar, détaché de celui de. déconfiture de Louis de Rohan. Pour relater la fin de l'histoire, il nous faut lire ensemble la correspondance qu'adresse l'abbé de Raze*', depuis Paris ou Versailles, au prince-évêque de Bâle, soit une lettre par jour ou tous les deux jours*", une source extraordinaire pour connaître la cour de France*' ou l'épiscopat français'*. Une remarque d'emblée pour débuter: l'abbé de Raze se soucie, dans un premier temps, fort peu des Rohan. Lorsque Constantin de Rohan décède le 11 mars 1779, le chargé d'affaires est uniquement préoccupé par l'arrivée de Gobel à Paris*'. La seule et unique mention du prince-évêque de Strasbourg date du 3 avril 1780*' Le carJina/ Je Ro/zan est passé Aiez'pozzz' retourner en J/sace. Le maréc/za/ Je CozztaJes prenJ congé Jimanc/ze proc/zain. Après un silence de quatre ans, apparaît une deuxième mention, le 27 juin 1784: Je n'aipas cm Jevo/r/J/re aucune Jémarc/ze pour L/oeisc/?ei. L7/es auraient été /nutJe.v et auraient pu compz'omeiiz'e votre J/tesse vis-à-vis Ju carJina/ Je Ro/zazz zpzi aurait pu trouver zpz e//e se mê/àt Jes a/7àires Je son Jiocése. Ce sera /ui zpzi sera seu/ maître Je cette a/7àire-/à et te gaz'Je Jes sceaux ne s en rapportera zpz 'à /ui. Est-il meilleur preuve de prudence vis-à-vis de ce puissant et encombrant voisin? :. Quasi absent de la correspondance de Raze, Louis de Rohan devient tout à coup omniprésent à la suite de la célèbre et invraisemblable mésaventure du collier de la reine*'. Tout commence le 18 août 1785 LunJi Jernier, i/ est arrivé à Fersai//es un événement /ort exfz'zzoz'Jinzziz'e : M /e CarJina/ Je Ro/zazz, prés J a//er à / o//?ce avec /e roi, a été arrêté par ses orJres en camai/ et en roc/?et. // a été z'emis pa?' M. /e L)zzc Je Fz7/ez'oy entre /es nzaù?s Je M J'Jgozzt, èz'igaJiez' Jes gaz'Jes Jzz cozps, zpzi / 'a conJuit c/zez /ui à /Vzote/ Je Rtz'as/zozzzg, oz'z z7 a passé 24 /zeures. Le /enJemain, z7 a été conJuit à /a Rasii//e pa?' Jozzze gaz'Jes Jzz cozps à ozzze /zezzres Jzz soir. // a vozz/zz y a//er à pieJ. On a mis /e sce//é szzr tozzs ses papiers Jans tozztes ses /za/n'tations. Dans zpze/zpzes yozzz's, on sazzra azzy'zzste /a véz'ita/z/e cazzse Je cet événement". :. 184.

(18) //" i/ if. / ^. ^. ^t^fC. '. $«/*«0/',. /'/ /^1 ^£>.. Z'. '^^tcc.' Z?d£^£. (IA4<y<. <^J«-. #Z ^. <* •*. <*5«/* .^x-. y. /t^Kv'. <X--^/>iX«3. «-''^a/^tfjf^. / y»/''A^/~ ji^Ätac^. «l«t/0 o c• V7 « JA. -^Z/^,. y^>A3. /Mu. 7V £0&<fc.>. ÄT. x2-^**M£c7. A_^A_. ^«_. _i_.^?1j *><««« *i««_/». X) CJLÄV». ^/"*-**}«/v. xf «^^byO. £x.. P*^x_ .'^CcaJ^V_ DfC. -^H<_. Xx XX«l^^x.. £^4*- ^*c-. Zt>. y^t^et^t. yxto-^-v.. <*_ ^Ar. 'e^ o/^L,. A'. «LJ^ÄMtecy^. A. TdL^x) -fctirtX ,^) x.. A-ß^L. A ^ ««-. —. -*-,M<t0#/O#A^0^^:«**v»->, ^^««a^AWfeäÄ... i«JSt. -. Aiy^*^ï. wo Zo. «c,. ^£.<-^^4^. '. ^^>-^U<5. «V«C6ftaacO. ^. /</vi«»—'. y 0^5«^. ^r. É^xyC.^?\Ä^Kt£^xJ>.£). ^. -^«e^,. /. 1. -ê^r fïï^£ A*^«*«tteO */;^4W>. /. ^ «>* **fc. Lettre de l'abbé Jean Fau de Raze (1714-1793), ambassadeur des princes-évêques de Bâle à la cour de France, à l'évêque Joseph Sigismond de Roggenbach, de Paris, le 18 août 1785. De Raze informe son évêque des développements parisiens de l'affaire du collier de la reine. Le cardinal de Rohan vient d'être arrêté. On remarquera la signature autographe de l'abbé de Raze, d'une écriture hésitante (la lettre a été écrite par un secrétaire). AAEB, 3 J 2/1 (© AAEB). 185.

(19) Dès lors, de Raze entretient régulièrement M®' de Roggenbach de l'évolution du dossier. Le 28 novembre 1785: L '?z//?zire Ju carJ?'??a/ Je Ro/?a?? 77777' Jevaii avoir //en Jema/« au Rar/eme«i est Ji//érée yarce (yue /e goMvernemeni a aJressé Je ?70uve//es yiéces au yrocureur gé??éra/. L'asse7?z/?/ée Jevaii éire ??07?z/?re(7se. JV?7sie?7rs Jes (zzaitres Je rezyuéies et Jes coziveJ/e/'.s' /?o??o?'ai?'es zyui 77e vo??iyas o7•J777«//'e/77e/7? an Rar/emeni se yroyose??i J y assiste?'. £"77 aiie?? Ja??i, M"" Je La Moite /à ii Jisir?7??7er 7777 7?zé7?zo7?'e si?7gu/ier 7777e y'e iac/zera? Je /aire yarve??ir à Foire J/iesse. Le mémoire en question est envoyé le 2 décembre : // est yas iroy /zie?? écrit, ??zais ?7/era cozzzzaiYre à Foire J/iesse /a ??ai(7re Je /'a/Zaire ei, 777(7 y/((s est, /es/o/ies ei /es exiravaga??ces J(? yréie??J(7 cozzzie Je Cag/iosiro (/?(? o??/ /zrou?7/é /es v??es J?( carJi??a/.. Les relations se succèdent, ainsi le 16 décembre: Jva??i-/?ier, zzzercreJi, / 'a//àire J(( ca?'J7??a/ a éié rayyoriée a(( .ParteTzzezzi. L 'asse7?z/z/ée a Juré 77?ai?77 eiso/?'. L/ie?; y'euJi, o?? a éte a((x oyi??io??s Jeyzzis /O /?eures J(? 7?zaii?? /?eures ei Je?77te. Le ca?'J7??a/ a éte Jéc?'éié Je yrise Je corys. O?? y'((S(7(( a a rezzJu /e T^zéme Jéc?'ei co??i?'e M ei M""' Je La Moite, Cag//osi?'o ei M""' O/iva. De 55 voix, 7/ y e?? a e(( 47 your Jéc?'ei Je yrise Je corys ei your Jécrei J'a/o?(777e/7?e/7iyerso????e/. Le 18 janvier 1786, /e ca7'J?77a/ a s?(è?, ?7 y a z/zze/z/zzes ?'??sZa??is, zz?? yre/7?ier ?'?7te?Togaio??'e. Le 25, /euJi /77'oc/?a7?7 Joii se /aire /e z'ap/zoz'i Jes 7?7te?'?'ogaio7?'es /aiis à /a RasiJ/e a(( caz'Jàza/ Je Ro/?a??. Le 22 février, /e 7?zé7?zo/?'e Je Cag//osi?'o yarait. // esi couru aviJe7?ze??Z. //y e?? a 740000 exe/7?y/aires zzzz/zzzTîzés. Je?? e??vote à Fotee J/iesse. // yariira ve??JreJi 7zroc/?a7?7. L7/e /?0M?ra /e /aire ?'ecouJre. Je / a/ Jéco(7S(( your <yzze ce/a ressezzz/z/e à Jes yayiers. Le yrocés Jzz ca?'J7??a/ a éié ?'ég/é à / 'exi?'ao?'J?77a??'e, ce <yzzz ?'eia?'Je?'a /ey'(7ge7?ze??iF. i. //. Au beau milieu de. ces informations apparaît, le 5 mars 1786, un autre souci Je yressé Je ?zz occuyer Je / a/Zaire /a yz/zzs esse??iie//e zyzzz' esi / e?'eci?o?? J'zz?? évéc/?é à Co/zTza?'. Je ??e s?7?'s yas szz?7??Js 7777 o?? saisisse /a ei?'Co?7sia?7ce Je /a vaca??ce Je / abbaye Je Mzzrbac/? your /a ?77eii?'e e?? ava??i"". Les mésaventures rohanesques reviennent bientôt. Le 15 mars 1786, /'a/?Z?é George/ [secrétaire particulier du cardinal] vie??i J eire exi/é à MoriagTze". Le 31 mars, Raze annonce qu'un chevalier de Malte part pour Porrentruy pour apporter la littérature parue"-. Le 4 avril, le princeévêque écrit De io((i ce 77777' a éié izzzyriTzzé sur / 'a//àire Jzz ca?'Ji??a/, 7'/ ??e 777 esi rie?? yarvezuz 7777e /es 7??é7??oires Je La Moiie"'. Puis il ajoute : J'aiyris Jes a?7'a??ge7?ze??Zs your visite?' /a yariie Je 7770?? Jiocése située e?? J/sace, 0(7ye co777/7ie 777e ?'e??J?'e /e /5 [avril] your 077777 à six se7?zai??es. Raze continue d'envoyer ses notes. Le 14 mai 1786, o?? co7777?7e??ce?'a /e rayyori Je /'a//àire J(( ca?'Ji??a/ /uzzJi 22 Je ce zzzois ei e//eyouzra éi?'ey'ugée ava??i /a De??iecdie. O?? assure 7777e, yar rayyori a(( Jécrei Jzz Co??sisioire rezzJu coTzire /ui, /e roi a JéciJé 77U '?'/ 'y aurait y/us Je carJizzaux français. Ce Jécrei 77777' esi co??iraire aux ttzttx/ttzcs Jzz roya((7?ze ??e /zzi a yoi??i éié :. 777e s?(?'s. :. 186.

(20) •ngni/ie". Mi-mai, /e carJ/«a/ Je Roba« Jo/Y êire co«J«// aw/oMrJ'b«/ à /a Sa.v/J/e Ja«s ««e cba»îbre </« 'on /«/ a JesZ/wée p/'è.v Je /a Conc/erger/e pour sub/r so« Jer«/er /«ierrogaio/re. // seray'wgé mercreJ/'Y L'abbé de Raze fournit aussi l'épilogue Le Rar/eme«i a re«J« sa se«Zence. M""' Je La Mo Je est co«Ja»2«ée à être e«/er»îée ; /e carJ/«a/ est ac<p«Y/é'"'. Toutefois Louis XYI, mécontent de cette décision, exile Rohan à la Chaise-Dieu. Raze complète le 10 octobre 1786: Le CarJ/na/ a ob/e«« /a pera/ss/o« Je venir à /'abbaye Je Mar«20M//er près Je Tours, où /'air est beaucoup p/«s Joux g« a /'abbaye Je /a Cbaise-DieuLouis de Rohan reste exilé jusqu'en décembre 1788. Revenu en Alsace début 1789, il entreprend une grande tournée qui le conduit de Saverne et Strasbourg"* jusqu'à Colmar" et Rouffach. Il ne constitue plus une menace pour le diocèse de Bâle. Et déjà se profile la Révolution'. Au terme de la lecture de ce long dossier, on voit bien combien la singulière configuration du diocèse de Bâle est source de difficultés pour le prince-évêque difficultés diplomatiques avec l'empereur et le roi de France tout d'abord, difficulté de voisinage avec les puissants Rohan ensuite. Toutefois, malgré l'envergure et les tentatives d'ingérence de ces derniers, les prince-évêques de Bâle successifs ont réussi à maintenir, vaille que vaille, leur indépendance. Avec habileté certes, mais aussi avec un brin de chance. :. :. C/a«Je Mw//er es/ prq/èssewr à /'{/«/vensvYe Je .SYra.vboîag e/ J/rec/e«« Je / '/«s///«/ J'b/s/o/re J'A /sace.. ABRÉVIATIONS. AAEB : ADBR ADHR AMAE : AM BM : :. :. :. Archives de l'ancien Evêché de Bâle à Porrentruy Archives départementales du Bas-Rhin à Strasbourg Archives départementales du Haut-Rhin à Colmar Archives du Ministère des Affaires Etrangères à Paris Archives municipales Bibliothèque municipale. NOTES '. Georges 1956, 1084 p.. LIVET, Z,'mtem/a/ice. sot/s Loww. X/F. (7d4#-7775,), Strasbourg-Paris,. *. Claude MULLER, «Politische Grenze und religiöse Grenze. Das Elsass im 18. Jahrhundert», in ZezYsc/zrz/?<7ze Gesc/zzc/zte <7es OZzerr/zezTzs, t. 154, 2006, p. 241-270.. 187.

(21) *. /Jem, «Frontières politiques et frontières religieuses: l'évêque de Spire et la monarchie française au XVIIP siècle», inL'Ozztee-Forè/ N° 129, 2005, p. 53-62. * Louis CHATELLIER, «Frontière politique et frontière religieuse. L'exemple du diocèse de Strasbourg (1648-1789)», in LYzzJes ezzropèezzzzes. Mè/azzges oJerfs à Fzcter-Lzzczezz Tapzè, Paris, 1973, p. 149-170. Pierre REBETEZ-PAROZ, Les re/aJozzs Je / evègzze Je 5J/e avec /a Frazzce azz XF//L szèc/e, Saint-Maurice, 1943, 486 p. et Damien BREGNARD, «Le diocèse de Bâle à la fin de l'Ancien Régime», notice historique accompagnant la carte éponyme (à paraître, voir Dictionnaire du Jura sur Internet). -. René METZ, «L'accession du premier Rohan à l'évêché de Strasbourg: le jeu de la diplomatie royale», in Ca/zzers a/saczezzs J',4rc/zèo/ogze, J'y4z7 e/ J7/zstezre, N° 11, 1967, p. 227-240. ' /Jem, «Les Fürstenberg et les Rohan, princes-évêques de Strasbourg au service de la cause française», inDezzxsiée/es J'^/sace^razzçazse, Strasbourg, 1948, p. 61-77. * Louis CHATELLIER, «Gaston de Rohan », in Aozzveazz JzcJozzzzazre Je Zzzograp/zze a/sacr'enne (NDBA), N° 32, 1998, p. 3265-3267. ®. Marc GLOTZ, «Jean Conrad de Reinach Hirtzbach», in iVDiM, N° 31, 1998, p. 3142. Catherine BOSSHART-PFLUGER, «Reinach, Jean Conrad de (Hirtzbach)», zzz DzcJozzzzazre /zzsterzz/zze Je /a Szzzsse, vol. 10, 2011. ®. ^ Original du traité conservé aux AAEB, B 245/23. ADHR, 1 J 6, fs. 306-316. Le 5 octobre 1706, le ministre Chamillart ordonne à Corberon, premier président du Conseil souverain d'Alsace, Je yJz're Jz/zgezzce cozztee / eve# zze Je La/e, Tazzte par /zzz J'avoir^JzY Jes ybz e/ /zommage azz roz /zozzr razsozz ezz «4/sace, sozzs /a JomzzzaJozz Je »S'a Mq/es/è. M®" de Reinach. Jes ^ze/s. #zz'z7. possèJe,. szYzzés. Hirtzbach réplique le 17 novembre 1706 : Cezzx #zzz ozzf mw /a qzzesJozz szzr /e tepzs ozz£ybrf ma/ zzz^orme /a cozzr ef^azY pezz Je rè/Zexzozz szzr /a zzatere Je mes /zezzs e? terres ezz «4/sace. Ce zze sozzZ pas Jes /ze/s, mazs Jes /zz'ezzs propres. Me c/zarger azzyozzrJ'/zzzz J'zzzze parez//e szz/è/zozz e? zzozzveazz/è zze sazzrazY Jozzzzer Je /'om/zrage azzx c/ze/s e? membres Je /'Lmpzre. (T.,) 'exemp/e Je / evèz/zze Je #zze SYras/zozzrg zze sazzrazY ètee Jré ezz cozzsèqzzezzce à mozz ègarJ (T.,) vzz #zze eepré/a/pezz/ e? JozY y'ozzzr, ezz verte Je / 'ar/zc/e 44 Jzz /razYè Je i?yswzc£, Je tezzs /es /zozzzzezzrs e? JrozYs réga/zezzs JYzzz przzzce J'Lmpzre à /'ègarJ Jes ZzazY/zages. " Claude MULLER, «Le chanoine de Thann [Joseph Antoine Schwilgué], l'évêque de Bâle et la monarchie française (1716)», in vlzzzzzzazre Je /a société JTzzstezre Je 77zazzzz-Gzze/wz7/er, t. 21, 2004-2005, p. 101-107. " L'évêque aimait la chasse. Dom Martène et dorn Durand, venus en Alsace pour chercher des documents pour l'édition d'une Ga//za C/zrzsft'azza, se trouvent à Lucelle le 13 octobre 1709: La vz//e Je Porrezz/rzzy zz e/azz/ #zz a Jezzx /zezzx Je Lzzce//e [une dizaine de kilomètres], zzozzs crzzmes #zze zzozzs Jevzozzs y a//er /zozzr sa/zzer /e przzzce. Lorsqzze zzozzs y azrzvames, z7 étezY J /a c/zasse azzx a/ozze/tes, J /a#zze//e z7 se p/azY. zVozzs /zzmes /e /rozzver azz /zezz Je sozz Jzver/zssemezz/ e/ zzozzs /zzz vzmes prezzJre #zze/#zzes a/ozze/tes ezz zzo/re présezzce, cité par Auguste STOEBER, Czzrz'oszYé Je voyages ezz ^4/sace, Colmar, 1874, p. 89. " Jean Conrad de Reinach écrit au comte du Bourg, représentant du gouverneur en Alsace à cette époque, le 31 janvier 1726: (9zzoz#zze Je temps à azz/re, 7 'az* ^azY^az're /es vzszYes Je mozz Jzocèse par mes o^zczers ecc/èszaste/zzes [notamment par Jean Christophe Haus, évêque de Domitiopolis, suffragant de 1704 à 1725], y'ai zzèazzmozzzs teozzvé ^zz'z/ é/azY Jzz Jevozr e^ J'zzzze. /. sazzs reterJ par / eve^zze même. Lzz e//ê/, y'e m y serazs mozz age avazzeé / avazY permzs e? ^zze mozz eoaJ/zztezzr, / evé^zze de Reinach, évêque in partibus d'Abdera] zze s etezY pas q//er? Je. zzécesszYé zzzJzspezzsa//e <pz rezzJzz partezz^ ezz persozzzze. J'yI/zJese [Jean-Baptiste. e//e /e ^zz/. si. //y. szzpp/éer à mes z'zz/zrmzYés. a /zezz J'y vagzzer ce/te azzzzée ef Je eommezzcer par /'aZZaye Je Masevazzx, ^zzz étezz/ avee /a p/zzs grazzJe pazYz'e Je mozz Jzocèse sozzs /a JomzzzaJozz Jzz roz, y'e zz 'az vozz/zz mazz^zzer Je vozzs ezz averJr, AAEB, A 109a.. AMAE, Série Mémoires et Documents, fonds Alsace, t. 34, fs. 34-39.. 188.

(22) " ADBR,. G 6194, cité par Louis CHÂTELLIER,. 7rzzJzYzozz c/zrè/z'ezzzze e£ rezzozzvezzzz czzJzo-. /e czzJ/'e Je / 'zzzzczezz Jzocèse Je SYrzzs/zozzrg (7659-7770/ Paris, 1981, p. 245. '* Claude MULLER, «Visite pastorale de Guillaume Tuai (1706)», in ylzzzzzzzzzre Je /a soczèfè JTzzsfoz're Jes gzzzz^re czzzztozzs, t. 24, 2006, p. 41-46 et «Aussitôt qu'on aura la paix. La visite pastorale de Guillaume Tuai dans les chapitres ruraux de Rhinau et de Marckolsheim en juin 1706», in ,4zzzzzzzzzre Je /a soczè/è JTzz's/oz're Je /a TJzzrJf ef Jzz Rz'eJ, t. 18, 2005-2006, p. 57-67. /zz/zze Jzzzzs. " ADHR, 4 E Colmar I 44. " AMAE, t. 34, f. 25.. " Auguste Marie Pierre INGOLD, «Mère Pacifique, abbesse d'Alspach», in Revzze czzJzo%we tfTf&ace, 1899, p. 443. " Claude MULLER, Gzzerres efpzzz'x szzr /a^rozz Jère Jzz 7?/zzzz zzzz VF/77' sz'èc/e, ^zzzzzzzzzre Je /a socz'èré JTzz'sfoz're Jzz Rz'eJTVorJ, 2007, 302 p. " Tes ezzzzezzzzs ozzZprzs /e parti Je 5e re/z'rer zzprès /a prise Je Mozz5 [en Belgique]. Je cozzzpzz//er zz Szzver/ze cozzc/zer zzvzzzzi Szzrreôozzrg. J'espère vozzs Jire zzJiezz e? à / 'zYz/ezz Jzz«/ e/zez ie / evèz/zze Je SYrzzs/zozzrg, écrit le maréchal d'Harcourt au comte du Bourg depuis Wissembourg le 2 novembre 1709, Bibliothèque de l'Arsenal de Paris, ms. 6618, f. 157. Je pezzse è/re à Szzverzze /e 79 [mai 1711]. Je crois z/zze M*' Je »SYrzzs/zozzrg y sera zzrrivè Jzzzzs ce /emps-/zz e/ vozzs zze serez pzzs JJc/zé Je /e voir si vos zz^zzires vozzs perme/iezz/ Je vozzs y rezzJre, écrit cette fois le maréchal Besons, au même du Bourg, Bibliothèque de l'Arsenal à Paris, ms. 6617, f. 160. " Riccius, qui accompagne le futur suffragant Tuai dans la visite pastorale du chapitre rural de Rhinau, écrit, le 16 juin 1706, à Hilsenheim: Sozz J//esse [Gaston de Rohan] zz ezzvoyè zzzz exprès zzzz grzzzzJ viczzire avec /a zzozzve//e z/zze /e roi zzvzzi/ zzommè mozz JzY seigzzezzr zzzz czzrJizzzz/zz/ e/, ezz zzc/iozz Je grzzce, zzzozz JzY sezgzzezzr /e grzzzzJ viczzire zz c/zzzzz/è /e Te Deum laudamus ezz prèsezzce Je /ozz/e /zz cozzzzzzzzzzzzzz/è z/zzi ezz zz /ézzzozgzzè zzzze grzzzzJe yoze e? zz zzizzsi /zzzz /zz visi/e, ADBR, G 6194, f. 34. Bibliothèque de l'Arsenal, ms. 6619, f. 145. " Cité par Alfred RIBEAUD, «Les princes de Rohan et l'Etat jurassien. Les vues des cardinaux de Rohan, princes-évêques de Strasbourg, sur l'Evêché de Bâle», in T '^4/szzce e/ /zz Szzisse zz /rzzvers /es szec/es, Strasbourg, 1952, p. 241-264, ici, p. 241. " Bibliothèque de l'Arsenal, ms. 6619, f. 149. Ce qui explique son absence à la procession de la Fête-Dieu le 15 juin 1713, menée par Tuai, voir Joseph GASS, «Procession de la FêteDieu à Strasbourg», in Revzze czz//zo/iz/zze J'^4/szzce, 1935, p. 146. ^ Vincent THUILLIER,. Rozzze e/ /zz Frzzzzce: /zz secozzJe p/zzzse Jzzy'zzzzsèzziszzze, Paris, 1901. novembre 1713, depuis Paris, dorn Auguste Calmet écrit à dorn Matthieu Petit"Le de abbé didier, Saint-Léopold : Ozz zze szzzY riezz Je cer/zzzzz szzr /zz cozzs/zYzz/zozz. Je czzrJzzzzz/ Je 7?o/zzzzz zz è/è izzcozzzzzzo Je pezzJzzzz/ z/zze/z/zzes y'oz/rs. Cepezz Jzzzz/ / 'zz^zzire Je / exzzzzzezz presse /ozzy'ozzrs, Bibliothèque épiscopale de Nancy, MB 59, f. 193, renseignement aimablement fourni par M. Gilles Banderier. ^ Bibliothèque de l'Arsenal, ms. 6615, f. 184.. 18. Airfem, f. 186.. A/rf., f. 230.. " ADBR, •. //>/,/... I'.. G 2584, f. 117. 140.. " AMAE,. fonds Alsace, t. 41, f. 423, voir Claude MULLER, «Le pied à l'étrier. Simon Nicolas de Montjoie, un protégé de Gaston de Rohan (1736)», in ^zzzzzzzzire Je /zz sociè/è JTzis/oire Jzz SzzzzJgzzzz, 2005, p. 191-195. ^ Auguste Marie Pierre INGOLD, «Le diarium de dorn Bernardin de Ferrette», dans Revzze czzi/zo/iz/zze J'^/szzce, 1894, p. 621 et Claude MULLER, «Un binôme curieux et dispendieux. Les abbayes de Murbach et Lure de part et d'autre des Vosges au XVIII® siècle», in Dizz/ogzzes transvosgr'efts, N° 23, 2008, p. 75-98.. 189.

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