Le pot de terre et le pot de terre
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(2) — 311 —. Le pot de terre et le pot de fer. Le pot de fer dit Un jour au pot de terre Que les deux, ils devraient faire Un petit tour de plaisir. Nenni, qwe répondit l'autre, II est mieux que je garde l'àtre Vers le feu, et c'est la loi D'un vieux tesson comme moi. Je serai bientôt tesson, J'arrive à mon hiver, Je sonne un peu le /ëlé ; Mais pour vous l'affaire est belle. Vous pouvez bien caqa&OMtter Dans tous les sens sans chanceler,. Et cous «ces 6o?i /'oie. — Ami, dit l'autre pot, Tu es pb/s pire qu'une jeune fille, Tu trembles ; mais un tesson Qu'à la maison il faut laisser - Et puis loi, cela fait deux. Tu as été bien travaillé En terre de Porrentruy, Tu as un vernis de miroir ; Sans peur tu peux marcher Avec moi : s'il y a trou '. •. 9. Cette locution n'est nullement vicieuse en patois. 10. De i/airctte, diminutif de qarce, mot qui a longtemps signifié jeune fille, sans aucune mauvaise acception. 11. Ce participe passé a la même forme que l'ilal. ari/fo eu. Je dois faire encore remarquer que le verbe patois être emprunte le participe passé du verbe «/roi, avoir, dans ses temps composés. 12. La vaisselle commune fabriquée dans le pays de Porrentruy, jouit d'une telle réputaton de solidité, qu'on dit d'une personne robuste qu'elle est de terre de Porrentruy. 13. A la Montagne Zeuswt. De fewsaraf, luisant. 14. Du lat. pavor. 13. V. fr. perto's..
(3) — 312 — Père, boillet, 1 atre ai (l'aire, 2 Devant toi i pàisserai Et di ma te tirerai. Lou pôre poutot de têrre Li dîsit : aïe. 3 È paitclien Cantchoyant, * comme è poyen Dinci, dinnai, aivo pouènc. Aipré in petct moment Lès du poulots tràitelant 5 En trambeutchant se loquenc ; 6 Lou tôlot, po son aimi •Bin-aidrailï fut aiboli, " Sès voyaidges. •. s'airratenc.. È fa lôdje rêgaidgeai Aivo quiu nôs dons ollai.. Lou 'poultrait di lion. Dans in guêtre,. in rolu de fore Môtrait lou poultrait d'in lion Qu'était menai po lou baton. Lés dgens s'aittroupint pou lou vôre. In lion, que pàissai po lai Dîsit : mes aimis vôs pailai Bin ai l'aise de ccte^aiffaire ; Mais se les lions poyint faire Dès poultrails, i vouro saivoi Lou que que baillerait lai loi. i>. ". 1. Analogue, sauf la consonne initiale aux mots f/ottiMe, gou/t/et, qui dcsignent de même, dans le patois de la Montagne, un bourbier, une (laque d'eau. 2. Litt, outre u//«/re. Le mot fr. cftose n'a pas son analogue en patois. 3. Du lat. trio, je dis. Pron. «-;/e. i. Litt, ioiter (tes itanc/ies. Sans doute de î/aute/ie ou nntc/ie dont on a fait d'abord antc/iogie, puis eontc/ioi/ie en réunissant au verbe le pronom relatif que (qui), comme cela arrive assez fréquemment de l'article et du substantif (a/poi pour poix, étenaif/es, pour tenailles, etc.) Si cette hypothèse est réelle, on a dit d'abord : eu roi/ai feuue çu'antcftoi/e (en voilà une qui boite des hanches); puis : eu roi/at fetme çue eantciioi/e..
(4) — 3l3 — Pierre, fondrière, autre c/tose, Devant toi je passerai Et du mal te tirerai. Le pauvre pot de terre Lui dit : oui. Ils partent Boitant, comme ils peuvent, De ci, de là, avec peine. Après un petit moment, Les deux pots c/mucelant En trébuchant se heurtèrent ; Le tesson, par son ami T/'ès-tu'oi fut déti'Hi't, Ses voyages. s'arrêtèrent.. faut toujours regarder Avec qui nous devons aller. 11. Le portrait du lion. Dans un cadre, un cowm/c de foire Montrait le portrait d'un lion Qui était mené par le bâton. Les gens s'attroupaient pour le voir. Un lion, qui passait par là. Dit : mes amis, vous parlez Bien à l'aise de cette affaire ; Mais si les lions pouvaient faire Des portraits, je voudrais savoir Lequel tyiti donnerait la loi. 5. Se dit des ivrognes. Litt, c/taticeier comme «a /ro;7e«t( mat asst/yc»/. Du v. fr. traite/, traiteau. 6 V. fr. totyi/er. Le mot tai/aer s'est conservé à Montbéliard dans le sens do. /rapper, /(carter. 7.. Litt, àien-aitroif, locution fort usitée dans le français populaire de Mont-. béliard.. Litt, aào/i.. mot est synonyme de détruire, et beaucoup plus employé. Altération du vieux mot <yue/ie, encore usité dans les provinces du centre dans le sens de tiroir, casier. 10 Locution fort légitime eu putois. 11. Le v. fr. fcaii/er, donner, était encore usité du temps de Molière. 8.' 9. Ce.
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