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NOTES

'Extrait du carnet de route du régiment d'Eptingue lors de la conquête de la Corse 176S-1769 (titre rajouté au crayon de papier, après coup, par un archiviste), Archives de l'ancien Evêché de Bàle (AAEB), B 241 a(militare)/27.

-Pour davantage de précisions sur les prérogatives et obligations des régiments suisses, sur leur formation et leur administration, on se référera par exemple à la thèse de l'Ecole des Chartes de Germain HAUSMANN, Sa/ssesau service r/e France: e'mr/ee'conom/rpte et socio-/ogir/ue 776J-/792,Paris, 1980[thèsedactylographiée non publiée].

'En fait, deux périodes semblent se dégager: avant les campagnes d'Allemagne, terminées

en 1763, le régiment compte 1300-1400 hommes; il est aucomplet. Parla suite, l'effectif, ré-duit. oscilleentre 800et 1000hommes. Si de 1768 à 1771 on dépasse le nombre de 1100, on le doitàlacampagnedeCorse qui nécessitaitdu monde.

*AAEB,B 241 a/1.

'Etienne-François,comtede Stainville puis duc de Choiseul (1719-1785). 11 occupa leposte de secrétaire d'Etat de la guerre. De 1762 à 1771, il exerça également la fonction de colonel-général des Suisses et Grisons, sorte d'intermédiaire entre les troupes suisses et le gouverne-ment français.

La guerre de Sept ans avait démontréla nécessité d'opérerune réformeradicalede l'armée française. Ceà quoi s'attela Choiseul. Ilfallut réaliser des économies en dégraissant les effec-tifseten dissolvant les régiments en surnombre. Choiseul insistait sur la formation et l'instruc-lion des officiers. Pourlesoldat, cette réforme setraduisit parun entraînement physique et mi-litaire intensifet une discipline accrue: tout cequi faisaitlecharme du fameux «drill à la prus-sienne»

"Sur la fin des régiments suisses en France, voir la thèse d'Alain-Jacques CZOUZ-TOR-NARE, Lex/roapesjH/ssescap/tu/eese< /e.y re/af/o«.s/ra;rco-/te/ve7(t7i/e4' à /a .//« r/itXW/P

j/è-c/e,s.l., 1996,2 vol.

'Voir lalettredu Duc deChoiseul auprince-évêque de Bàle. De Versailles, le 9juillet 1769 (AÀEB, B 241 a/8).

"Casimir FOLLETÈTE, Le regime»/r/e/'Fvêc/tér/e Frî/e au .verv/ce r/e France /75S-/792, Lausanne, 1939 (2"éd.).

^Damien BREGNARD, Le* Jm comfo/MrwA Le regime/rt c/e /'LVecTze Je #J/e m/

.servicer/eFrance/orse/e/a campagner/eCorse(7765-/770), Neuchâtel (Université), 1997.

Cette étude s'inscrit dans le courant développé parAndré CORVISIER, L'armée/rattpa/se

r/e /a/in r/iiXV//'' siec/e an ministère r/e C/ioi'.veii/. Le so/r/a/, Paris, 1964, et poursuivi, pour le mercenariat helvétique, par Walter BÜHRER, Der ziïrc/ier So/rM/ensZ r/es /S. ,/a/rr/uinr/er/s.

5ozia/- nur/ VVir/sc/ia/lsgesc/iic/il/ic/ie AspeL/e, Berne et Francfort-sur-le-Main, 1977, et par

Willy PF1STER.Arirgriner in/remr/en ATriegsr/i'ens/en, Aarau, 1980(vol. I)et 1984(vol. 11).

"'Aux AAEB sont déposés presque tous lescontrôles de troupes du régimentd'Eptingue, de 1764à 1788. Les contrôles de même nature figurant au Servicehistorique de l'arméede terre (SHAT) àVincennes permettentdecomplétercertaines lacunesde lasérie dePorrentruy; ils se poursuivent par exemple jusqu'en 1792. On trouvera aux Archives de la ville de Bienne quel-ques contrôlesdescompagnies biennoises du régiment.

"Cet extrait ainsi que les suivants sont issus des actes concernant le régiment (AAEB, B 241 a/8-9, 1768-1774).

"L'abbé de Raze (du nomde son village d'origine, près de Vesoul en Haute-Saône) était le ministre du prince-évêque à la cour de Versailles. Michel HOF lui a consacré un intéressant mémoirede licence intitulé L'a/rLc r/e A'aze. Ami>ax.s'ae/e«r r/esprinces-ever/aesr/e Fâ/eàParis r/e /75/à 7793, Neuchâtel(Université) 1996.

"Datéedu 7 mai 1768.à Besançon(AAEB, B 241 a/7).

"AAEB.B 241 a/8.

"C'està Neiif-Brisach qu'onassemblaitles recrues. Quand elles étaient suffisamment nom-breuses, on formait un «convoi» qu'on envoyait rejoindre le régiment dans sagarnison ou sur lethéâtred'opérations.

"'AAEB, B 241 a/8, 23 sept. 1769: lettre du capitaine Prudon au prince-évêque. Pierre-Jo-seph Besenval (1721-1791), de Soleure, exerça la fonction d'inspecteur-général des Suisses et Grisonsau servicede Francejusqu'en 1769. C'est Antoine de Salis-Marschlinsqui lui succéda.

"AAEB, B 241 a/9, 16 nov. 1769. Les «nationaux» sont, bien sûr, les sujets du prince-évêque deBâle. Quant aux recrues «d'une espèce moindre», il faut probablement comprendre:

detaille, deforcemoins importante.

"Lettre d'Altermattau prince-évêque (AAEB. B 241 a/9). Et ce n'est pas pure vantardise d'Altermatt: Salisconfirme auprince-évêque le lendemain.

'"Lettredu 20avril 1760(AAEB, B 241 a/3).

-"Casimir FOLLETÊTE, Le regime;;/ de /'£Vêc/;e' de ßn/e, p. 33. Ceci étant, Folletête ne donne pasdechiffresprécis: quelle étaiten 1758 la partd'étrangersdans le régiment?

-'Henri-Louis Robert, de Renan, s'est engagé mais a refusé de partir. Il a trouver une autre recrue pourle remplacer, sedisant du canton de Fribourg mais «devant être de la Bour-gogne» (Rapport deJ. Moser concernantdes enrôlements sans patente effectués en Erguël, 20 décembre 1769.Archivesdelavillede Bienne,XCVIIi/111 : Serviceétranger, actes decontenu divers). Les Français n'osaientpas servirdans un régimentsuisse maisles soldes généralement plus élevées lesy incitaient.

--Lettre de l'officier Dominique-Hubert Dubois-Cattin à son frère abbé et promoteur de l'Evêché, datéedu25janvier 1761, depuis Saint-Denis(AAEB, 3J17/4. FondsFolletête).

A ce moment, Dubois-Cattin ne sert pas encore dans Eptingue. Il est aux Gardes suisses, après avoirégalement servi dans le régiment suisse de Diesbach. En 1779. Dubois-Cattin sera porté comme déserteur du régiment du prince-évcque pour dettes et fausses lettres de change.

La correspondanceéchangée avec son frère le promoteur révèlelesdifficultésfinancières chro-niques de l'officier. Au lieu d'utiliserl'argent quel'abbé lui envoie pourfaire des recrues, il le joue à la«loteriede l'Hôtel deville deParis» (AAEB,3J174, lettre del'officieraupromoteur du 20 août 1761). Une partie de la correspondance de cet officier a été publiée sous le titre

«Correspondancedu capitaineD.H.G. Dubois-Cattin pendant la guerre de Septans»,dans

S/;/-c/a/.v m/serv/ceerraragér, Genève, 1919.

"Les contrôles de troupes de Vincennes m'ont été utiles pour pallier, dans la mesure du possible, aux lacunes de la série des AAEB. Mais je n'en ai pas retrouvé pourles années 1765 et 1791. Le contrôle de 1780 ne figure pas aux AAEB. Dans l'exemplaire de la même année conservé àVincennes, le rédacteur s'est contenté derajouterles recrueset de bifferles partants depuis 1774; il aurait doncété difficiledereconstituerl'effectifprécis de 1780.

-"Jean GRESSOT, «Les traditions militaires de l'Evêché de Bâle», dansA/manac/i cn//;o-/ir/uer/niura(1928), p. 68.

•"WillyPFISTER,Artrgriuer m/remde/t Lfriegif/ienr/en, vol. I. p. 53.

-''Lettredu 19mai 1768 (AAEB B 241 a/7).

-'Onrecense8 Français, 6 Savoyardset un Piémontais. Pourles autres, laprovenance exac-ten'estpasmentionnéeou reste incertaine.

'"J'appelle «Allemands» les sujetsde l'empereur.

"Willy PFISTER, Aargnucr m/remrfeii S"rieg«/i'e;;.v/eii, vol. I,p.54.

'"Sous l'Ancien Régime, la Principauté se composait de deux parties: la région septentrio-nale, dite germanique parceque dépendant directementdu Saint-Empire,et la région voisine de la Confédération, que l'on qualifie d'helvétique en raison de diverses alliances avec les can-tons. Le Nord comprenait entre autres les bailliages suivants: Ajoie, Saint-Ursannc, Delémonl, Franches-Montagnes ainsi que les «bailliages allemands» (Laufonnais; Schliengen, aujour-d'huienAllemagne). Le Sudétait constitué dela Prévôté de Moutier-Grandval,des seigneuries d'Erguël et de La Neuveville, delamontagne deDiesse, de laseigneurie d'Orvin etde la ville

de Bienne.

"Décompte montrant les avantages pour le prince-évêque d'un traité de subsides avec la France (AAEB, B 119/14 ad: Alliances avec la France, 1739-1785). Ni daté ni signé, ce docu-menta pu êtrerédigé vers 1755 ou 1756.

"Hsubsisteun hommedont laprovenance n'est pas assurée.

"Théophile-Rémy FRÊNE, ,/oarao(rtema vie, 5 vol., Porrenlruy-Bienne, 1993; samedi 26 juillet 1777, vol. II. p. 326. Propostenus parlepasteurdeTavannesaprès qu'ileut rendu visite

aucapitaine DavidBuecheà Malleray.

"Les chiffres de population totale et de population active sont issus de l'article d'Etienne WICHT, «L'Evêché de Bâle à la fin de l'Ancien Régime. Etude socio-économique principale-ment d'après ledénombrementde 1770», dansActesdela Société jurassienne d'Emulation 85 (1982), tableaux 1 et 2, pp. 32et37.

"'Plutôtque decomparer les effectifs militaires à lapopulation totale, Corvisierpropose de seréférer à lapopulationmasculine adulte, quiconstituerait grosso modole quartde la popula-lion (André CORVISIER, «Une armée dans l'armée: les Suisses au service de France», dans Ct/tf/ st'èc/es r/e re/arions /ranco-stasses. Me/anges en /'/tanneur r/e L.-/L Äati/er, Neuchâtel, 1984, pp. 87-98.) Ainsi 5% de la population masculine adulte de l'Evêché servirait dans Ep-tingueen 1770.

"Walter BÜHRER, Derzürc/ierSo/dd/enst, p. 12.

"Je n'ai pas calculé le rapport nombre de soldats/population active pour la Montagne de Diesse car elle ne figure pas dans le dénombrementde 1770. En raison d'effectifs trop réduits,

j'ai réuni les seigneuries de Zwingen-Laufon, de La Bourg, de Pfeffingen, de Birseck et de Schliengen en une unité appelée «bailliages allemands»;j'ai procédé de même pour les sei-gneuriesdeBienne, d'Orvinet deLaNeuveville.

"Mémoirepostdatéde 1757, non signé (AAEB, B 119/14 ad). Dans un autre mémoire non signé et postdaté de 1751. il estfait mention de 1000 sujets supplémentaires au service d'Es-pagne, de Naples, de Sardaigneet de Hollande (AAEB, B 119/14 ad, «Autres motifs que l'on

espèrede voirporter le RoiT [rès| C [hrétienj à répandredes bienfaits surle prince-évêquede Bâle sonallié»),

,"On doitce bref tableau à laA/ouve//e///sto/re duiura, Porrentruy, Cercle d'Etudes histo-riques de laSJE, 1984. Plusparticulièrement: Chap. 5 «L'AncienRégime», pp. 130-179.

"'JacquesHENRY, Les /taZutanfs deforrentruyen /S00, Genève, 1992.

"Etienne WICHT, «L'EvêchédeBâle àlatindel'AncienRégime», p. 34.

«AAEB, B 198/19-25.

"A propos du développementde l'horlogerie dans l'ancien Evêché de Bâle, voir: François KÖHLER, «L'horlogerie dans leJurabernoiset lecanton du Jura»,dans /29Z-/997, L7/omme c/ Le Tempset;Suisse, La Chaux-de-Fonds, 1991, pp. 135-142.

"Marius FALLET, «Le vieux Saint-Imieréconomique», dans /nte'rêts du Tara 20 (1949), pp. 123-124et /nte'rêtx du Tara 21 (1950),p. 22.

«A propos de la structure économiquede l'Evêché de Bâle au XVIIF s., voir l'article très utile d'André SCHLUCHTER. «Zur Bevölkerungsentwicklung und Bevölkerungsstruktur des FürstbistumsBasel, spätes 16.-18. Jahrhundert», dansMarkus MATTMULLER, Bevö/Lerungs-gesc/t/c/tte derSc/nve/z. Teil I. Wissenschaftlicher Anhang, t. 2, Bâle et Francfort-sur-lc-Main,

1987, pp. 621-653.

""Même si les capitulations de 1758 et 1768 garantissaient aux protestants le libre exercice de leur culte, il fautsavoir quetout n'allaitpas sans frottements dans ce domaine. Notamment parce que lacourdePorrentruy a tenté delimiter l'accès à certainsgrades aux protestants. Pour davantagedeprécisions,onconsulterales actesconcernantlerégiment(AAEB, B 241 a/1-12).

'"Les contrôles ne portant pas tous surune période égale ni surun nombrede compagnies constant, il fallait pondérer.

"André CORVISIER, «Vocation militaire, misère etniveau d'instruction au XVIII"siècle.

Les limites de la méthode quantitative», dans 93*' Congrès nat/ona/ des sodé/es savantes, Tours, 796S, Tours, 1971, t. 2, p. 280.

"Lettre de Ragué à Piquerez, depuis Neuf-Brisach, le 5 juillet 1768, dans «Registre de la recette en argent pour les patentes à faire des recrues pour le régiment suisse de S.A. de Bas-le», 1766-1769 (AAEB, B 241 a/13: Actes concernantles recrutements pourlerégiment suisse de l'Evêchéauservicede France, le partie: 1758-1792).

'"Source: Michel FRÉSARD, La co«rr/e.v à/«/m r/ttXV///''.sièc/e, Porren-truy, 1993. Tableaude salairesà lajournée,p. 89.

"/èirfem, Liste des prix des marchandises achetées [par la cour] vers 1780, p. 87. Mais il

fautsavoirque les bouchers livraientla viande à lacour àun prix plus bas qu'en ville. Consé-qucnce: avec 50 £ en ville, on achetaitprobablement un peu moinsde 190 kgde viande.

'-Jean-Paul BOVÉE,LVurie r/émogra/t/i/V/uec/'«nvi/iager/e /'ancien ÊvêcAé rießa/e: Coin-/aivre a» XV7/L'jièc/e, Genève, 1978 [mémoirede licence],

"Théophile-Rémy FRENE, ,/cutmfl/ r/e ma vie, vol. 4, vendredi 5 octobre 1798, pp. 281-282.

'