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Situation à promouvoir

Im Dokument et de (Seite 48-57)

La mise sous protection intégrale des tourbières de Suisse s'impose de toute urgence. Elle doit tenir compte des points suivants:

1. Le maintien de l'amplitude de distribution des tourbières (fig. 26) exige la protection égale-ment des nombreuses petites tourbières (fi-gure 28). Cela correspond du reste

à

la recom-mandation du Conseil de l'Europe relative

à

la conservation des tourbières (annexe 3, point Il, 6).

2. La protection destourbièresgrève très inégale-ment les cantons. Certains, et parmi eux des cantons financièrement peu nantis, comptent beaucoup de tourbières, d'autres, surtout des bien nantis, aucune (voir chapitre 533). C'est pourquoi il conviendrait de coordonner la protection des sites retenus dans l'inventaire des tourbières de Suisse

à

l'échelon national. retenus dans l'inventaire n'affecterait que 0,12 pour cent de la superficie de la Suisse (fig. 39). Soit un tiers de tourbières propre-ment dites pour deux tiers de zones de con-tact vitales. Près de la moitié de l'étendue des tourbières au sens strict bénéficie aujourd'hui d'une protection légale. Dans la plupart des cas cependant, celle-ci ne garantit guère leur conservation

à

long terme par manque soit d'une zone tampon soit de mesures pratiques

suffisantes.

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50

41287,9 km2 100% superficie totale de la Suisse dont

5,1 km2 0,012% tourbières quasi intactes

9,5 km 2 0,023% tourbières altérées

36,5 km 2 0,088% zones de contact

Figure 39

Participation des tourbières à l'étendue de la Suisse à l'échelle de la carte dessinée.

4. Les zones de contact nécessaires au maintien des tourbières (voir chap. 262) ne touchent que quelque 330 ha de terrains agricoles et quelques hectares de reboisements d'épicéas, d'ailleurs pour la plupart estimés peu produc-tifs. Sauf quelques cas où une extensification s'impose, elle entraînerait alors une certaine baisse de rendement, leur exploitation peut en général être poursuivie telle quelle. Quant aux environs des tourbières, l'intensification de leur exploitation n'est en rien souhaitable. A l'heure qu'il est d'ailleurs, l'économie pu-blique n'offre aucun argument susceptible de la justifier.

5. Afin de compenser les énormes pertes de tour-bières (voir chap. 52) tout autant que réduire l'ampleur des soins d'entretien, il convient de tenter la régénération des tourbières (voir chap. 26).

6. La pollution de l'atmosphère en oxydes d'a-zote, qui multiplie l'apport d'azote dans les tourbières, ainsi que les apports d'autres élé-ments nutritifs, tels que phosphore et potasse, doivent être radicalement réduits.

7. Il faut interdire l'extraction industrielle de la tourbe dans l'ensemble du pays, hormis en temps de crise, et réduire énergiquement la consommation excessive de tourbe elle atteint à l'heure actuelle 15 kg par habitant et par an - en la remplaçant par des produits comme le compost ou en y renonçant.

8. Les efforts de protection doivent s'attaquer en premier aux sites les plus menacés, en par-ticulier à ceux du canton de Neuchâtel (me-nacés par l'exploitation industrielle de la tourbe) et de Lucerne (menacés par l'intensifi-cation agricole). Quelques tourbières d'autres cantons sont également en grave danger. Les expertises des hauts-marais et marais de tran-sition de chaque canton, partie intégrante de l'inventaire des tourbières (Grünig et Vetterli, 1986), fournissent des renseignements précis sur ce sujet.

1

Résumé

Les hautsmarais et marais de transition de Suisse -résultats d'un inventaire

Les tourbières - résumant ici hauts-marais et ma-rais de transition - constituent un habitat extrême.

Leur teneurs parcimonieuses en éléments nutritifs et en oxygène, leur acidité élevée et leur micro-climat peu équilibré ne permettent qu'à des espèces hautement spécialisées de s'y épanouir, par exemple les sphaignes et les rossolis insectivores. Plusieurs de ces espèces végétales, et quelques-unes animales comme le papillon nacré (Bo/aria aquilonaris), sont inaptes à vivre en dehors des tourbières et figurent aujourd'hui dans la "Liste rouge" des espèces me-nacées. Par ailleurs pour quelques espèces, en fait originaires d'autres habitats voués à la disparition ou fortement dégradés, les tourbières et leurs envi-rons, en particulier si elles sont exploitées cons-tituent des témoins absolument irremplaçables. Si, au contraire des zone rurales et des forêts, quelques tourbières ont survécu jusqu'à nos jours à peu près intactes et non exploitées, c'est grâce à leur pro-ductivité quasi nulle. Elles constituent ainsi, avec les prairies alpines naturelles, les ultimes témoins des paysages primitifs de notre pays.

Les tourbières de Suisse couvraient à l'origine quelques 10000 ha, soit environ 0,25 pour cent de la surface du pays. Leur aire actuelle est exacte-ment connue sur la base de I' Inventaire des hauts-marais et hauts-marais de transition de Suisse, inventaire commandé par la Ligue suisse pour la protection de la nature (LSPN) et par le World Wildlife Fund (WWF, section suisse) et réalisé entre 1978 et 1984 avec le soutien de l'Office fédéral des forêts et de la protection du paysage. Aujourd'hui leur extension ne s'élève plus guère qu'à 1460 ha, soit à 0,035 pour cent de la surface de la Suisse, ou encore à 2,2 m2 par habitant. Cela correspond à une réduction à 10-20 pour cent de leur aire primitive, c'est-à-dire à peine à l'étendue originelle du seul complexe de tourbières des Ponts-de-Martel (Jura Neuchâtel ois), jadis le plus vaste de notre pays. Les tourbières dis-parues ont fait les frais de mesures d'améliorations agricoles, de reboisement, de travaux de génie civil principale-ment par l'intensification de l'exploitation agricole, l'extraction de tourbe, les constructions de toutes sortes et les aménagements touristiques, de même que par la pollution atmosphérique.

A l'heure actuelle, il n'y a guère que la moitié de la surface globale des tourbières qui soit proté-gée - et le plus souvent bien insuffisamment. Une protection intégrale s'impose. Elle doit comprendre les points suivants:

1. Même les petites tourbières d'à peine 0,1 ha sont dignes d'être protégées, puisqu'il s'agit de garantir aux tourbières le maintien intégral de leur amplitude de distribution.

2. La distribution inégale des tourbières requiert une coordination et un encouragement des mesures visant à les protéger au niveau na-tional.

3. Les tourbières intactes (en tout 506 ha) sont à protéger sans restriction aucune. Quant à celles influencées par l'homme ou partielle-ment dégradées (953 ha), elles réclament, en plus de la protection, des soins et autant que possible une réduction des influences néfastes.

4. Pour chaque tourbière, la protection doit s'étendre à ses alentours immédiats. Pris en-semble, ceux-ci comprennent quelques 3650 ha, soit 0,088 pour cent de la surface de la Suisse, et cela dans des zones le plus sou-vent incultes ou extensivement cultivées. Ainsi

la protection intégrale des tourbières ne

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Zusammenfassung

Die Hach und Übergangsmoore der Schweiz -eine I nventarauswertung

Hochmoore sind extreme Lebensraume, die infolge ausgepragter Nahrstoff- und Sauerstoffarmut, ho-hem Sauregrad und unausgeglichenem Kleinklima nur von hochspezialisierten Pflanzenarten besiedelt werden konnen. Zu ihnen gehoren Torfmoose und der i nsektenfressende So nnentau. Mehrere d ieser Pflanzenarten sowie auch einige Tierarten, wie zum Beispiel der Moosbeeren-Perlmutterfalter {Bo/aria aquilonaris), sind aur?,erhalb des Hochmoors n icht lebensfahig und mur?,ten in die ,,Roten Listen" ge-fahrdeter Arten aufgenommen werden. Für weitere, ursprünglich nicht hochmoorbewohnende Tier- und Pflanzenarten gelten vor allem die landwirtschaft-1 ich extensiv genutzten Hochmoore sowie die Hochmoorumfelder ais letzte Ersatzbiotope für ihre verschwundenen oder stark beeintrachtigten Lebensraume. Aber auch für die Wissenschaft sind Hochmoore hochst wertvoll: lhre Torflager sind na-türliche Archive der Vegetations- und Kulturge-schichte unseres Landes, die durch nichts ersetzt werden konnen. Dank fast fehlender Produktivitat blieben bis heute einige Hochmoore im Gegensatz zu Kulturland und Wald ungenutzt und in urtüm-lichem Zustand. Nebst den alpinen Urwiesen ge-horen sie zu den letzten Zeugen unserer Urland-schaft.

Die Hochmoore der Schweiz waren

ursprüng-1 ich insgesamt rund 10 000 ha gror?,, bedeckten also etwa ein Viertelprozent der Landesflache. lhre heutige Ausdehnung ist aufgrund des Hochmoor-inventars der Schweiz, das im Auftrag des Schwei-zerischen Bundes für Naturschutz (SBN) und des World Wildlife Funds (WWF) Schweiz und mit Unterstützung des Bundesamtes für Forstwesen und Landschaftsschutz in den Jahren 1978-1984 er-stellt wurde, genau bekannt. Sie betragt noch 1460 ha, also nur 0,035 Prozent der Landesflache oder 2,2 m2 pro Einwohner. Dies entspricht 10 bis 20 Prozent des ursprünglichen Bestandes oder ins-gesamt knapp der Flache der ursprünglich gror?,ten Hochmoorlandschaft in Les Ponts-de-Martel im Neuenburger Jura. Der Rest fiel landwirtschaft-lichen Meliorationen, Aufforstungen, dem Hoch-und Tiefbau sowie der Torfausbeutung zum Opfer.

Die inventarisierte Hochmoorflache verteilt sich auf knapp 500 Objekte und ist nur noch zu einem

Drittel in naturnahem Zustand. Sie ist sehr un-gleichmar?,ig auf das Land verteilt. Die Verbreitungs-schwerpunkte liegen in den nordlichen Voralpen und im Westschweizer Jura. Der Anteil der Hoch-moore an den einzelnen Kantonsflachen schwankt zwischen 0 und 0,35 Prozent.

1 n der Schweiz ist heu te der gesamte Lebens-raum Hochmoor gefahrdet. Die wichtigsten Gefah-ren sind die lntensivierung der landwirtschaft-lichen Nutzung, die Torfausbeutung, bauliche Ein-griffe sowie die touristische Erschlier?,ung und die Schadstoffbelastung aus der Atmosphare.

Heute ist nur etwa die Halfte der gesamten Hochmoorflache geschützt, vielfach jedoch in un-zureichendem Mar?,e. Ein umfassender Hochmoor-schutz ist notwend ig. Dies bedeutet:

1. Auch kleine Hochmoore von blor?, 0,1 ha Gror?,e sind schutzwürd ig. Nur durch ihren umfassen-den Schutz kann das gegenwartige Verbrei-tungsmuster erhalten werden.

2. Eine nationale Koordination und Forderung der Schutzbestrebungen ist wegen der un-g leichmar?,iun-gen Hochmoorverbreitunun-g erforder-1 ich.

3. Naturnahe Hochmoore (506 ha) sollen inte-gral geschützt werden. Vom Menschen beein-flur?,te oder gestorte Hochmoore (953 ha) sal-ien ebenfalls geschützt werden. Sie bedürfen aber der Pflege und wo moglich einer Ver-minderung der sie beeintrachtigenden Ein-griffe.

4. Für aile Hochmoore ist ein Schutz der unmit-telbaren Umgebung notwendig. Dadurch wa-ren 3650 ha, das heir?,t 0,088 Prozent der Landesflache, in weitgehend nicht oder nur extensiv bewirtschafteten Gebieten betroffen.

Ein umfassender Hochmoorschutz trifft samit blor?, 5100 ha, also rund 0,12 Prozent der Lan-desflache.

5. Der gegenwartige Torfverbrauch soli stark re-duziert werden.

6. Sallen die Hochmoore langerfristig erhalten werden, so mur?, die Schadstoffbelastung der Atmosphare massiv reduziert werden.

Riassunto

Le torbiere alte e intermedie della Svizzera -risultati di un inventario

Le torbierealte sono ambienti naturali estremi. Pos-sono essere colonizzati solamente da piante alta-mente specializzate capaci di sopportare l'estrema carenza di nutrienti e ossigeno corne pure l'elevata acidità e le notevoli variazioni microclimatiche. Tra queste specie vegetali spiccano gli sfagni corne pure una pianta insettivora, la rosolida (Drosera rotundi-fo/ia). Esse corne pure numerose specie animali, ad esempio la farfalla Bo/aria aquilonaris non possono sopravvivere in asseza di torbiere e dovettero essere incluse, almeno in parte nelle "Liste Rosse" delle specie minacciate. Per aitre specie che originaria-mente colonizzavano biotopi oggi modificati o scomparsi, le torbiere, sopratutto quelle sottoposte a uno sfruttamento agricolo estensivo, e i loro im-mediati dintorni son divenuti un ultimo rifugio.

Anche per la ricerca scientifica le torbiere alte rivestono il massimo interesse: i giacimenti di torba costituiscono degli archivi naturali insostituibili sia della storia della vegetazione che dell'insediamento umano.

Se, contrariamente aile zone rurali e boschive alcune torbiere sono rimaste pressoché intatte cià è da attribuire alla loro produttività agricola e forestale minima. Accanto ai prati alpini esse rap-presentano le ultime vestigia del nostro ambiente originario.

Prima dell'intervento umano, le torbiere alte e intermedie (qui di seguito: torbiere) occupavano un'area di circa diecimila ettari pari allo 0,25%

della superficie del Paese. La loro estensione at-tuale è conosciuta con precisione graz ie al I' 1 nven-tario delle torbiere commissionato dalla Lega sviz-zera per la protezione della natura e dal Fondo mondiale per la natura, (WWF), sezione svizzera, sostenuto dall'Ufficio federale delle foreste e della protezione del paesaggio e realizzato tra il 1978 e il 1984. Seconda quest'inventario le torbiere si estendono su 1460 ettari equivalenti alla dimen-sione originaria delle torbiere più vaste a Les Ponts-de-Martel nel G iura neocastellano. Cià corrisponde allo 0,035% della superficie del Paese o a 2,2 m2 per abitante. Le torb iere risu ltano cos'1 ridotte al 10-20% della loro estensione originaria. Il resto fu sacrificato a bonifiche agricole, rimboschimenti, allo sfruttamento di torba e all'edificazione. Le

torbiere attuali sono disseminate in quasi 500 og-getti singoli ripartiti eterogeneamente nel Paese e si trovano solo ancora per un terzo in uno stato più o meno naturale. La concentrazione maggiore di torb iere si riscontra nel le Prealp i settentrional i e nel Giura. Riferita alla superficie dei vari cantoni la loro estensione varia tra lo zero e lo 0,35%.

ln Svizzera l'intero spazio vitale delle torbiere risulta attualmente minacciato. Su di esse incom-bono l'intensificazione dello sfruttamento agricolo, l'estrazione di torba, l'edificazione, la valorizza-zione turistica e l'inquinamento atmosferico.

Attualmente la metà delle torbiere risulta pro-tetta, per lo più perà in maniera insufficiente o inefficace. Una protezione globale si rende neces-saria e implica quanto segue:

1. Anche le torbiere più piccole, con un'area di 0,1 ettari o meno sono degne di protezione.

La loro conservazione è necessaria per salva-guardare la distribuzione attuale dell'insieme di tutte le torbiere.

2. La ripartizione eterogenea delle torbiere rende necessaria una coordinazione delle misure pro-tettive a livello nazionale.

3. Le torbiere più o meno intatte (506 ettari) de-vono essere protette integralmente. Le tor-biere modificate durevolmente dall'uomo

(953 ettari) richiedono una certa cura e nel li-mite del possibile una riduzione dell'inter-vento umano.

4. La salvaguardia delle torbiere dipende in buona parte dalla protezione di aree ad esse adiacenti nella misura complessiva di 3650 et-tari equivalenti allo 0,088% della superficie del Paese. Tali aree sono in gran parte incolte o sfruttate in maniera estensiva. La protezione delle torbiere e dei loro dintorni vitali è indispensabile ridurre massicciamente l'in-quinamento atmosferico.

Traduzione L. Vetterli 53

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Summary

The raised and transition bogs of Switzerland -findings from a national inventory

The raised bog is an extreme habitat. Marked pov-erty of nutrients and oxygen, h igh acid ity, and great variations in local climate render it habitable only by highly specialised plant species such as peat masses and the insectivorous sundew. Sorne of these plants, and also certain animais, such as the cranberry fritillary (Bo/aria aquilonaris), are unable to live elsewhere and have had to be in-cluded in the "red list" of endangered species. For a number of other plant and animal species, which were not originally typical inhabitants of raised bogs, the bogs and their immediate surroundings with little or no agricultural utilisation are now-adays the last remaining biotopes, since their native habitats have d isappeared or been severely im-paired. Furthermore, raised bogs are of particular scientific interest: their peat deposits constitute unique natural records of the vegetational and cul-tural history of our country. Thanks to their al-most zero level of commercial productivity for farmers and foresters, a number of raised bogs, in contrast to cultural land and forests, have remained unexploited and are still in their original, natural state. Together with the untouched alpine meadows they constitute the last witnesses to the original appearance of our landscape.

The inventory discussed here was commis-sioned by Pro Natura Helvetica (PNH), a joint organisation of the Swiss League for the Protection of Nature and the World Wild life Fund Switzerland, and was conducted between 1978 and 1984 with the support of the Swiss Federal Office of Forestry and Landscape Protection. This inventory has pro-vided accurate figures on the present situation.

Raised bogs originally covered some 10 000 ha, or about a quarter of one percent of the area of the country; today they caver only 1460 ha, or 0.035 percent of the country. That represents only 10 to 20 percent of the original area, or barely the extent of the former raised bog reg ion in Les Ponts-de-Martel near Neuchâtel in the Jura, which is still the largest in Switzerland. The other 80 to 90 per-cent have fallen victim to agricultural melioration, afforestation, construction work, and peat cutting.

The raised bog area registered in the inventory is d istributed over barely 500 locations, and only one third of it is still in a near-to-nature state. These

Throughout Switzerland the raised bog habi-tats are endangered. The main threats are agri-cultural extension, peat cutting, touristic develop-ment, and atmospheric pollution.

At present only about half of the total area is protected by law, and that quite often inade-quately. A comprehensive programme of protec-tion is needed. That means:

1. Even small raised bogs covering only 0.1 ha should be protected. Only through compre-hensive protection can the extent and dis-tribution of the existing raised bogs be pre-served.

2. Since the raised bog locations are so unevenly d istributed, efforts to protect them should be coordinated at the national level.

3. The near-to-nature raised bogs (506 ha) re-quire integral protection. Those affected by human activities (953 ha) require bath -protection and traditional management, and activities harmful to them should be reduced land-use. A comprehensive protection programme wou Id t hus affect on ly 5100 ha, that i s 0.12 percent of the country.

5. The present level of peat consumption should be drastically reduced.

6. If the ra ised bog habitats are to be preserved for any length of time, atmospheric pollution should also be drastically reduced.

Translation M.J. Sieber

s Glossaire

Atterrissement. Colonisation naturelle d'un plan d'eau par la végétation.

Bas-marais. Marais détrempé jusqu'à sa surface par de l'eau phréatique minérale. Plus riche en éléments nutritifs que le haut-marais (cha-pitre 21).

Butte (de haut-marais). Motte tourbeuse suscep-tible de s'assécher temporairement en surface

(chap. 31 et fig. 4 et 6).

Combe d'écoulement. Rigole naturelle dans la tourbe, drainant vers le marais de ceinture le trop-plein des eaux du haut-marais (chap. 31 et fig. 4 et 8).

Drainage par entailles. Assèchement artificiel d'une tau rb ière par creusement de fossés de

Eau météorique. Eau provenant des précipitations atmosphériques et de ce fait relativement pauvre en éléments nutritifs.

Environs de la tourbière. Alentours immédiats de l'objet cartographié envisagés sous l'angle des menaces' qu'ils pourraient signifier pour la tourbière. A distinguer de la "zone de con-tact''.

Extensification (agricole). Passage d'une exploita-tion agricole d'intensive à extensive en renon-çant à fertiliser et en réduisant le nombre de fauchages et l'intensité du pâturage. L'extensi-fication a pour but de retirer des éléments nutritifs au sol et d'en restreindre le lessivage dans les alentours.

Forêt marécageuse. Forêt périodiquement inondée et fortement conditionnée par les eaux sou-terraines. Constituée le plus souvent d'aulnes et de bouleaux. Peut correspondre

à

un stade

Gazon flottant. Radeau flottant ou marais trem-blant. Végétation flottante se composant d'es-pèces des gouilles et des combes d'écoule-ment, colonisant les eaux dormantes pauvres en éléments nutritifs (chap. 31 et 542, fig. 7).

Gouille (de haut-marais). Sillons et dépressions dans la tourbe quasi continuellement détrem-pés (chap. 31 et fig. 4 et 6).

Haut-marais. Synonyme de tourbière haute ou bombée. Marais dépendant au moins en sur-face des eaux météoriques tant pour son ap-provisionnement en eau qu'en substances nu-tritives et isolé des eaux phréatiques miné-rales. Teneurs minimes en éléments nutritifs et en oxygène, et acidité élevée, caractérisent de ce fait ce milieu extrême.

Haut-marais concentrique. Haut-marais logé dans une dépression ou sur terrain plat, formant une lentille bombée typique. Souvent formé à partir d'un lac atterri (chap. 433).

Haut-marais d'altitude. Haut-marais des régions élevées à précipitations abondantes, consti-tué de petits îlots de tourbe le plus souvent

à

la suite de l'érosion naturellement forte en altitude, et parfois entrecoupé de parcelles de marais ou de sous-sol minéral (chap. 433 et fig. 12).

Haut-marais de couverture (ou couvrant). Haut-marais dont la couche de tourbe plus ou

Haut-marais de couverture (ou couvrant). Haut-marais dont la couche de tourbe plus ou

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