rerte fidèZe à
ta
race.-/4mi, ne rongir par de ton EnmEZe origine ;
Ee
modertet wertnrraient tonr
Zer Zanrierr ;Et
cen'ert
par trop maZ qne d'nnir, J'imagine,t/n
cœwr de gentiZ/tomme an nom d'nnrofnrier.
''«
Etre
soi-même, sans fausse modestie et sans pose, demeurer près de la nature et de sa race, parce que c'est là levrai
secret de la force. »'
Il
a donné la primaîtté an# uaZenrr moraZer et déterté Ze maté-riaZirwe.Patter
Comme nne omEre c/tinoite a«, mwr,
tant
rien Zaitter(2«e det piZer d'écnt, det Ziattet de
titrer,
Et
rendre àter
en/antt, çnand Za -»tort frappe anx witret,y4n Zien d'nn nom qn'on
fit
intègre on gZorienx Ca cZef dn coffre-fort Zégnée par Zet aïen»... ®Et
voici Ze pZnrrnr
conreiZ de Za tagette : Eeméprit
de Z'argenttoit
ta renie ric/rette. ®1 tltt cœur rte ta fie, Préface.
2 cœur
^
/# fîV, Préface.3 Op. cit. p. 60.
4 Eugène Eam&ert, p. 642.
5 Poérier, Ee reconcte fencnette, p. 216.
6 ylu cœur cie /a fie, p. 69.
(Ltte t/eTOa»t/ero».r-»oM.r à /a wie i?.rt-ce
/'or
Let
LoMMettrj Le 2>/ai.rir A^o», to-at ce/a. »owj woi/eDer
ic/éa/j ^>/».r jai».r et c/e ^/tw/tattfj trejorj.
*La /ort»«e et
jo»
/w«e oitjo»
wertige A^o».-/e
»eji«j
^>ajit»
/to?»roe c/e /i«a»ce. *Dans la préface du Pew^/e rot, Louis Barthou se plaît à recon-naître la loyauté de
Virgile
Rossel, etil
ajoute : « A l'Ecole deVir-gile Rossel, le goût de la vérité, loyalement dite, devient un devoir et le plus aisé de tous. » Dans ce livre,
Virgile
Rosseldit
que la mo-raie confère aux nations et aux individus ledroit
de se respecter, etil
sefait
le chaud défenseur de la morale pour les individus etl'Etat
;de même dans C/éroe«t Roc/tard. Ailleurs,
il
écrit encore : « L'hon-neur et le devoir avant tout. » ' « Dédaigne le succès quandil
coûteà l'honneur. » •' Dans la préface des Poé.rie.r,
il dit
que la patience est la suprême vertu du talent, et, dansDirtigwej
(p. 54),il
s'exclame :La g/oire, toc
t/L-t» La
g/oireDrf-i/
e» joromet/»
c/re/-</'a?«we roei//ew çm'îmîc a-roc t/'/to»»éte /towroe Un homme quifit
une carrière aussibrillante
queVirgile
Rossel pouvait facilement céder à l'orgueil. Combien sont-ils dont l'existence reste à peine perceptible, mais qui ont été dominés par ce sinistre défaut Rien de semblable cbezVirgile
Rossel.Il
est resté modeste toute sa vie. Dans les préfaces de ses livres ®,il
se présente souvent modestement, certaines fois presque trop modestement, en reconnais-santqu'il
n'a pas épuisé son sujet,qu'il
a pu oublier quelque chose,qu'il
n'afait
qu'un livre au lieu de faire un ouvrage,qu'il
n'afait
qu'un essai au lieu d'unlivre
de pure science. Dans Le A/altre, par exemple,il
va jusqu'à dire : « Si mon volume ne donne pas l'impres-sion de la vie, la faute en sera, non à l'insuffisance du labeur ou de la volonté, mais aux lacunes du talent. » C'est surtout dans son der-nier volume de poésies, publié après samort
:A»
ccetcr t/e /a wie,qu'apparaît, très édifiante, sa modestie sur son œuvre et celle de
tout
homme :
/'ai
^arcowr» »ta rotefe et;'ai
fe»w roa ^>/ace0«a»t/
roo» œiwreici-èar
»'ettt /airre gwe /a trace De TOer ^>ajj»r
/a toomjjc oit tZ'«» oûeaw c/a»j /'air. *1 Op. cit. p. 57.
2 Op. cit. p. 69.
3 Préface de Zö CWjjtf Zw- Ccwrte/ary.
4 /Voue«//« èmioijvj, 5/a«c/tc icw, p. 137 et suiv.
5 /WjiVj, Zû jecontfc p. 237.
6 Cf. p. ex. T/ùtoire (/« /«ra fcertîofj, Ma»««/ t/a droit ctVt/.
7 Sagej-je, p. 17.
Ac
/a/owrc ;pcr.rowwc et <7cmcwrc à tow mwg.CAommc
—
towf A.owwt—
awro/r
ow j'owvroYaja
iowti>c, Tswt-// été /c ^>/wj Acwrcw.» </cj /tommcr ow /c £/w.r grawJ,Ac /em
çwc /e èrwtt t/'wwc /cwt'/Zc gwf iomèc. */Ujcz t/'cfrc
ww timide aitwgwc
d'etre ww rot.i?A-
/
va dowc àPaw,
oitt'y
rewdratf /wrftce7'aime miew# être à moi, gwawd /e we
jeraù
riew.Ad /
/a/rjez-moi c/tawter rwr ma drawcde, vowj dir-;e,/e rejfe
dawr mow w/d et /em'y
trouve Zdew. -Per gewr d/rowt de Zwi : « Cet /tomme/itt
itw /wjfe,« 7/ a vécw Zowgtem^j et deawcow^» trava/ZZé,
«
Pt
/wrçw'aw derwZer joiV, d'ww œiZ Zdew éveZZZé,«
//
regarda /a vie et jow mystère awgwjte. »Ow dZra: « P'aswvre Pew/z.
/
MédaZZZe dé/à/rwjte /
« Dw
vrai
7?omawti, ZZ w'a^ar
jwje
dédrowZZZer,«
Maû
Ze dert/w w'avait ^>ajtro^
maioittiiié
« Cette wafitre ra/we et ce faiewt rodwrfe. »
PZwj tard, ow d/ra :
«Ttewr/
ce worn, (?wi dowc était-ce...«
Ad / /'y jitij,
itwaitteitr
à cowrwZter ^ar/ow;
« 7i
iairja
dej romawr,ii
commewta derioij
;« P'aw
^ajjé,
/eiiti /ü
ewcor ia ^oiitejj-e« Z)e ie d/re... » Ow d/ra ;
—
« Deiiti S'ii
m'ewjoitviewt
« Aftewdez/... Aow... »
Dt
^)itij ow we d/ra^iitj
riew. ^Par les chapitres précédents, on a vu que l'amour des humains,
de la patrie et des Alpes, de même que
l'amitié,
a tenu une large place dans sa vie.Il
n'a pasfui
la vie sociale.Il n'aimait
pas les fêtes populaires : « Nos fêtes sont trop souvent la foire de l'éloquence,a-t-il dit.
Nos tirs fédéraux spécialement. C'est là enparticulier
quel'exal-tation
chauvine, le pathos démocratique, la rage de haranguer les foules se donnent libre carrière. »'
Un sujet qui a poursuivi
Virgile
Rossel toute sa vie est le pro-blême de l'au-delà. Comme on l'a vu déjà ®,il y
est revenu sans cessedans ses poésies, dans ses romans, dans ses œuvres de
littérature
et de théâtre.Il fut
jusqu'à samort
tenaillé par le doute, mais par le1 ,4» cœ«r dz: /a vi«, p. 66.
2 j4» cœur da /a via, Dialogua, p. 38.
3 Op. cit. .EpWap/ra, p. 40.
4 -Rwcdonuet, p. 39 à 41.
5 Chapitre sur l'écrivain et l'historien, p. 71 et suiv. ci-dessus.
doute sincère.
Il n'aimait
pas laliturgie (il
parle ci et là de « fatrasliturgique
» et a déploré la mésentente entre les religions chrétiennes et leur impuissance à ramener tous les hommes dans le bien et à sup-primer les guerres) h Jean Rosseldit
à ce propos que c'est RobertCaze, féru de naturalisme à la Zola, qui éloigna son élève des voies traditionnelles de la foi chrétienne, et
il
ajoute : « Certes mon père, bien que sortant d'une famille pieuse, avait déjà senti que l'échafau-dage de ses croyances devenait branlant, mais l'influence de Caze en hâta l'écroulement. L'adolescent alla jusqu'à la négation de toute vie supérieure,tant
les malheurs épargnant les canailles etfrappant
lesbraves gens heurtaient son sentiment de la justice et
tant l'horri-pilait
l'hypocrisie de prétendus chrétiens. » Dans Le rowan. d'«««ewfre,