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j'ote me iifrer aw jewfimewt ie piwj pro/owJ Je wta fie, tw ie foir, ye

Im Dokument Le roman de Cécile Morel (Seite 28-31)

Jigère, je Jorjy je

fait,

je

fiewt,

je .rwir Jawr mow etat wor?wai.

Jwtre-/où,

towr ier

jewtiwewtj

Je mow ame te rejjewtaiewt Je ia iwtte gwe 179

Cécile Bandelier-Morel

/e .contenait contre mon panure ccenr, et

tont

mow être je détériorait.

Oit

/ gn'ii /ait

iron être /tenren;»

/

Comme o# deuient /aciiement meiiienr, comme on uondraif /aire 2>nrfici^>er

font

ce gni nont entonre

à cette /oie inférieure, à cette térénité par/aite, à cette irymne de reconnaittance, à ce /e ne

tait

gnoi gni t'appeiie : ;4ip/ronte, et gne /e porte

parfont

avec moi. (2 décembre 1842.)

Enfin, le 22 novembre 1842, cette évocation d'une heure mémo-rable de sa vie :

/i

y a att/onrd'/tni

uingt

et nn ant gne

/'ent

auec ma mère in

con-uertation

tniuante, préci-rémenf à ia pince on /e

t'écrit,

oit /e

tnit

tenie, on /e

i'ai

une uiure, .ron//rir et

monrir

:

« Céciie,

gn'nr-fn —

Pien, il/aman. —

fit

et

ti

ronge.

C'ett

gn'ii

m'a emirrattée.

Fraiment

Oni, en me dormant nn

petit

èongnet,

c'ett

ie

/onr

de Sainte Céciie.

Panure en/ant,

tn

en et irien émne.

O/r

/

à en prendre mai.

/e i'ai tenfi

dn ccenr

/ntgn'an

iront det doigft. -—•

Pt

gne

t'a-t-ii dit

—• Pien. 7i m'a

prite

par ia taiiie, et

ii

m'a emPrattée.

C'ett

nne épogne de ta uie. £?ne .Dien

te

/ntte

ia grace d'être tage, et

gn'ii

uertiiic uont nnir. »

7e n'onidierai

/amait

ce 72 nouemirre. Si

tn tauait

combien de

tonuenirt

m'attardent dant cette grande mniton oit /e

tnit

tenie

/

Ton-fer ier femmej doiuent auoir en ienr

/onr

pareii, mair pent-étre

n'a-f-ii

par été rZonné à Z>eanconp zZ'enfre eZZer rZ'en conrerner «» JOMü^nZr awrri

pnr

et

anrri

cönrtant. S'iZ pZaif à .Dien, ye Ze raconterai wn y'onr à ma /iZZe. 7e ne Zni cZirai gne Ze

/ait,

eZZe y /era Zer commentaires.

* * *

Il

m'a paru souhaitable de faire revivre la figure attachante de Cécile Morel. Jeune fille parée de toutes les grâces et des dons les plus rares, aimante et dévouée, collaboratrice distinguée de son père, con-fidente et soutien de ses frères, elle éprouvait un amour ardent pour

son village de Corgémont. et pour sa patrie jurassienne.

A

l'exemple

de son père, elle la

voulait

prospère et heureuse. Elle

trouvait

Ban-delier « trop bernois », lorsqu'elle lui parlait de ses sentiments patrio-tiques en 1840 :

L'amonr

cZe Za

pairie

ne re raironne par : c'erf nn cnZfe, c'erf nne reZigion. /Z

m'erf

arriné rie penrer çne nonr rnccérZeriez à mon père r/anr rer a//ectionr ponr Ze payr, tZanr rer capacifér ponr en

traiter

Zer a//airer, et afanr ron conrfanf rZérir rie Zni être ntiZe.

/e

me

rnir

trom-pée, nonr n'en rerez yamair Ze zZé/enrenr. Je ziépZore d'antant

p/nr

notre manière tie noir <yne nor contréer

ri

pannrer à

tont

égarcZ, Ze

ront rnrfonf

en Pommer comme nonr,

ri

capaWer z/'inférerrer en Zenr /a-nenr et cZe Zenr renrZre fin reZie/.

Cécile Morel avait hérité de sa mère de réels dons littéraires.

Munie du seul bagage acquis dans sa famille, elle savait donner à ses

moindres récits une tournure qui leur confère un charme indéniable.

Elle a beaucoup écrit : d'innombrables lettres à ses parents de

partout,

et particulièrement à celui qui devint finalement son époux.

Certaines de ses lettres révèlent une profondeur de pensée et une har-monie qui les apparentent aux belles pages de la

littérature

française.

En rappelant à Alphonse Bandeher une visite qu'elle

fit

avec lui à

ses parents, elle lui écrivait ces lignes, particulièrement éloquentes (octobre 1828) :

T'ai zur notre mère,

/e

?i.'az>aZj- pZnr

/ait

ce cAemin zZe Ponte-net (Zepnir Ze y'onr on nonr nonr conaZnirzfer, PmiZie et moi, c/res nor pa-renfr.

C'était

an conrr cZe Z'/iiner, tont était gai anfonr et cZanr Za-mairon.

/'anair

garcZé prérent en ma penrée Ze ronnenir tZe cette y'onr-née çne Za une cZer mêmer Zien.%' ranimait. A/ainfenanf,

tont

était

cZf.angé.

/'entrai

anec précanfion par Za porte zZn y'arzZin.

/e

ne rencontrai perronne.

/'entr'onnrir

Za porte rZe Za c/ramZire on notu anionr cZiné.

DZZe était rZérerte,

mair

/e m'éZanfai nerr notre

portrait...

/e

montai anprèr rie notre mère,

/e

Za tronnai moinr maZ <yne ye

ne Z'anair craint. PZZe pZenra en me noyant entrer, ye

/nr

à eZZe comme

ye penrair ryne nonr y aZZiez nonr-méme, et ye Zni tenair Zer mainr

ranr

«Mterrora^re

jej /arwej

MMCM-«.« </M£.rtîOM : « Awez-voMj- Je

jej

MOM-weZ/ej

iVow,

waù

.tmû ÇM'ÎZ

ejf

Znen amzié. — Croyez-wowj, y<?

penjöw çm'î'Z était ma/atia, «'écrit 7>a.r. »

/c

/a ra.r.rMrai d<? mo#

miaM#, et ;« /a çMîttai ^j/mj- trawçwV/e.

Par suite de circonstances regrettables, la plupart des écrits de Cécile Morel demeurent introuvables. A

part

sa correspondance, nous ne possédons d'elle que quelques pages d'une « Histoire polonaise »,

dont sa tante Dupasquier disait :

7m Saurait te ^rocMrcr crtcorc çmc/çmcj

/tirtoircr

tic cc gcwrc,

ict

rétiiger

af

cc tow c/iarwawt Jtyic,

ci ict

/aire

imprimer

jomj- ie

titre

« A^OMZiei/ej ^o/onaire-f ». AÙJ cioMte çmc ce/a rte ^rocMrat gMeit/Me i»é-mé/ice à tej- wai/teMreM.v am«.

Elle avait écrit le « Journal de la Goguelisse », la ferme de la Montagne de Cortébert, héritage du pasteur Frêne, et qui

appartint

ensuite à la famille de Gélieu, qui venait y faire chaque année des séjours prolongés.

Il

y avait un clavecin dans la grange ; on y

rece-vait,

on

y

dansait, on y

jouait

la comédie. Comme on

voudrait

retrou-ver les pages que Cécile a consacrées à la belle ferme jurassienne

se déroulèrent

tant

de scènes mémorables

Cécile Morel

avait

rédigé la biographie de ses parents :

qu'il

serait précieux de posséder l'hommage de Cécile à la mère qu'elle adorait,

au père qu'elle estimait et comprenait mieux que personne Ces pa-ges, comme les autres, ont été dispersées et sont peut-être perdues à jamais.

Tant

de richesses auraient sans doute acquis à Cécile Morel

une notoriété comparable à celle de son père ou de sa mère.

Le souvenir de Cécile Morel mérite de survivre dans ce Corgé-mont qu'elle a

tant

aimé, dans ce Jura auquel elle avait voué un attachement généreux. Le souvenir d'une simple fille de chez nous, belle, intelligente et douce.

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