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Lectori salutem

Im Dokument Actes de la Sociét&eacute (Seite 109-115)

' QVVM EA SIT MORTAL1VM MISERIANT EX MEMO-RIAE IMBECILLITATE ET ANNORVM SERIE

plurima in

oblivionem deveniant vel alter alterum

in Civili

societate Contractibus Pactis Conventionibus aliisque negotiis decipiat ac circumveniat : Sic

ut

Maiorum imitandas

vir-tûtes laudandœ, res

fortiter

gestae, Leges juste latae et statuta ex aequitate sancita, maximam partem ignorantise tenebris

involuta

laterent,

nihilque certi in

Judiciis, Fo-rensibus, Civilibusque actionibus aut sequi aut statuere possemus ;

Ni

singulari Dei Ter Optimi Maximi beneficio

Ars literaria

inventa esset qua temporum

injuria

homi-numque vafritiae obviam

itur

medeturque atque

plurima

ad communem

utilitatem

olim sagaciterinventa, pieque ordinata ad Posteritatem

fideliter

transferantur. Ideo om-nibus seculis istius scriptoriae ac literariae artis

cultori-bus ac studiosis maximus

fuit

habitus honos, concessaquo ab Augustissimis Imperatoribus et Regibus

privilégia

non condemnenda. Quocirca cum

Illustris

Heros Dominus FERRANDYS DE AMADIS

Imperialis

Commissarius, Sa-crie Cœsareœ Maiestatis, totiusque Romani

Imperii

110-mine Dominum Parentem meum 'JOANNEM JACOBVM GRASSERVM nunc pie

vita

defunctum et me

filium

Eius progenitum EQ"VITES AVBATOS CIVES ROMANOS, ET SACRI

PALATII

IMPERIALIS COMITES, ex augustis-simo suorum a Divo CAROLO QVARTO ROMANO

IMPE-— 154

-RATORE concessorum

privilegiorum lmperialium

tenore, solenniter creaverit confirmaveritque, et

inter

alia

spien-dida privilégia potestatem fecerit amplissimam, TABEL-LIONES SEU NOTARIOS IMPERIALES iuratos creandi, omniaque et singula faciendi et exercendi, quae caeteri

Aurati

Equités, Cives Romani et Palatini Comités de Jure et consuetudine faciunt,'exercent et operantur, Ut ex pu-blico patet diplomate, cuius Datum est Pataviij Anno Christi MillesimoSexcentesino septimo, Décimaquarta die Decembris : Praestantissimum ac Ornatissimum

Virum

ABRAHAMUM SCHOLL CIVEM BIELLENSEM, a

iuuen-tute

bonis ac liberalibus artibus imbutum indefessostudio Juris Civilis egregià

notitiâ instructum,

et ex diversis pe-regrinationibus et praecipuarum Germaniae Superiorisac

Inferioris

sive Belgii, Galliae ac Angliae Academicarum Yisitationibus varia experientiâ ornatum, prœeunte exa-mine Tabellionem seu Notarium Juratum Caesareum et Judicem Ordinarium, meliore de forma, constitui,

pro-nunciaui, Eique omnia et singula

priuilegia

solenniter concessi, quibus omnes

alii

Tabellionesseu

Notarii

Caesa-rei

et Judices Ordinarii per Universum

Imperium utuntur

et

fruuntur, nullo

nec Ecclesiastico nec

Politico

impe-diente Magistratu, sub poena Cœsareo Diplomati inserta.

Ne vero de üde, sinceritate etdiligentia

quisdubitetsolito

ipsum obstrinxi Juramento, se Cœsarese Maiestati, Sa-croque Imperio Romano fidelemet obedientem

permansu-rum,

Instrumenta tarn publica quam priuata, Ultimas Vo-luntates, Testamenta, Codicillos, quaecunque Judiciorum acta, atque alia et singula quae sibi scribenda facïendaue

occurrerint,

iuste, pure, caste, integreque, sine ullo dolo ac fraude, ac sine

ulla

simulatione, aut machinatione

fal-saria,

scripturum, lecturum, dictaturum, in

medium

al-laturum, nihil

obstante odio, fauore, amicitia, pecunia, muneribus, aut aliis quibuscunque corruptionibus, aut animi morbis atque affectibus. Scripturas vero quas

in

publicam redacturus sit formam,

in

membranis, papy-risque sinceris non abrasis, contemeratisue exaraturum

chartis, quin etiam omnia coram se gesta

in

Protocollum quod diligenter vel post mortem adseruetur, bona fide

relaturum,

Causas Hospitalium et Miserabilium

persona-rum

legitime et

fauorabiliter

proviribus' promoturum, nec non pontes et vias

publicasinstaurariprocuraturum.

Sen-tentias item et dicta Testium, quoad publicata

fuerint,

se-creto atque taciturne penesseretenturum, Omnia denique et singula, quae ad Officium

Notarii

et Tabellionis

publici

Judicisque Ordinarii spectent et pertineant, de Jure vel Consuetudine

fideliter

prœstiturum.

In

quorum Omnium et singulorum fidem atque testimonium, hasce mea manu subsignare,

sigillique

mei appensione communire

volui.

— Actum Biellae

in

Aedium Parochialium Hypocausto su-periore, prsesentibus Testibus, Generosis, Nobilissimis, Strenuissimis, Amplissimis, Prudentissimis, Prsestantissi-mis, Honestissimis Dominis, Domino Ernesto Frederico à

Berenfels, Civitatis Bielensis Maiore, D. Christophoro à Luternau Dynastœ in Schœfland,

Militum Tribuno,

D.

Wilhelmo

ab Ernau in Mosburg et Glanegg, Domino Johanne Scholl, Archigrammateo Bielensi, Dno Johanne Henrico Thellonio Centurione, Dno Sebastiano Eggsio Med. Doctore, Dno Dauide Tschiffelio Not. Cœs. Jur. Dno Benedicto Scholl, D. Jacobo Vuisardo Civibus Bielensibus, ad hoc

singulariter

rogatis atque vocatis. Anno Domini NostriJesuChristi, MillesimoSexcentesimo quinquagesimö primo vigesima Octaua die

Aprilis styli

Yeteris, Indictione Quarta, Régnante FERDINANDO TERTIO Romanorum Imperatore.

Johannes Jacobus Grasserus, Sacr. Caes. Pal. Comes, Equ.

Aur.

Civ. Rom. manu propria subscripsit.

L.

S.

Le présent diplôme est écrit, en fort belle écriture, sur un grand parchemin;

il

est revêtu du sceau de J.-J. Grasser, renfermé dans une boiteenbois et suspendu par un cordon jaune et noir. Le sceau

156

de cire rouge, porte l'aigle impériale tenant dans ses serres deux écussons dont les figures sont peu distinctes, avec la légende :

J. GRASSERVS. COM. PALAT. EQVES. AVR, CIV1S. ROM.

Le titre de comtepa/a/in, qu'on peut s'étonner de voir conféré àun noble d'aussi fraîchellate que J.-J. Grasse*, a été fort prodigué au dix-septième siècle par les empereurs d'Allemagne.

Quant à l'expression de Fpues Aoratiis, il ne faut pas la rendre par

v chevalier de la Toison d'or,

ï

(ordre fondé en 1430 par Philippe le

Ron, duc de Bourgogne) — opinion qui serait du reste réfutée par.la mention de l'empereur Charles IV de Luxembourg(1346-1378);cette expression indique seulement unchevalier ayant le droitde porterdes éperons dorés.

Grosser.— La famille Grasser, originaire de Râle,n'estpasancienne.

Jcan-Jacpues Grosser (père de celui dont

il

s'agit ici) naquit le 21 fé-vrier 1579. Après avoir voyagé en Suisse et en France,etoccupé pen-dant trois ans une chaire de professeur à Nismes, il se renditenItalie pour y poursuivre ses études archéologiques. A Padoue, il fut créé, le 14 décembre 1607, par l'entremise du commissaire impérial Ferrand de Amadis. comte, s cpues aura/«s » et citoyen romain ; de là,

il

se

rendit en France et enAngleterre, puis, de retour en Suisse, devint,

en 1610, pasteur à Bennweil ou Bennwyl, près de Bâle, puis, en 1613 sufTragant de l'Eglise de St-Théodore ou S'«-Clara, à Bâle. Gustave II

Adolphe, roi de Suède, le choisit pour son historiographe'etlui fournit tous les documents nécessaires ; mais le mauvais état de sa santé ne permit pas à Grasser de se consacrer à celte nouvelle tâche.Il mourut le 21 mars 1627, et a laissé de nombreux ouvrages :

BescAreiAnnp denAioù'rdiper SscAen so sicA in /ia/ien, FranArc/cA und con ^ln/anpder Weit Ais au/" diesen Tap AepeAen. (1605).

Descripiio coni/jendiosa rernm Po/onicarum.

Commenian'us in//oratium.

Disserlaiio de aniipuita/iAus WemausensiAws (1607).

//a/ieniscAe, /i'aniœsiscAeund cnp/iscAe ScAateAammcr(1609 et 1610).

F/apc/icder des PropAeie» Jeremias (1613).

Speculum TÄeo/opiae A/psticae (1618).

iiescAreiAunp des im Il'in/ermonai 16/S erscAienencn Fome/eu (Basel 1618).

//imm/ise/ier See/en(iscA (Strasbourg 1620).

LcieAenpredipi con der G/neuAipen Geduid in a//erAand TriiAsn/ (Basel 1622).

117//denser- CAro«iA (1623).

//i«c)ïTi'ii/m Aisiorico-po/iticum (Basileae 1624 8°).

ScAieeizeriscAes ÄeWenAucA (1623).

Commen/anitf in Danie/ew. elc.

Od trouvera dans le Dictionnaire biographique de Leu la liste com-plète des ouvrages historiques, théologiques etscientifiquesde Grasser, dont le lecteur peut déjà apprécierparles titres quenouscitons,

l'éru-dition variée. Son fils, duquel émane le diplôme ci-dessus, s'appelait aussi /ean-Jacgnes Gnwser. dans les premières années du XVII»

siècle, il fut en 1638 pasteur à Jonschweil, Kilchberg et Leulisprug, dansle Toggenbourg ; puis en i641, pasteur à Gais, dansl'Appenzell ;

en 1647, il passa, comme ministre de camp, au service de France ; puis fut, en 1631, pasteur 5 Dienne et de 1639 à 1671 à Diez et inspecteur à Dielstein Il mourut à l'âge de 73 ans vers l'année 1683. Il a laissé des commentaires théologiques et des sermons.

Jo/wcAii'eif et /û'/cAAerj, petites localités dans le Bas-Toggenhourg.

JLeufis/irug ou Aù7is6«/y/, petit endroit voisin des précédents et situé sur la Thür.

Qm's duôîïeL—Ces deux mots sont presque effacéspar suite du plidu parchemin ; ce sont du reste les seuls peu lisibles et le sens de la phrase est clair.

zlàraAa;» ScAo/L Voir sur la famille ScAo/î(anciennement CAo/j, le Dictionnaire généalogique de Leu et le supplément ; les archives dela Bibliothèque nationale de Paris, etc.

Celui dont il s'agit ici fut gentilhomme de Charles II roi d'Angle-terre, ainsi qu'il ressort d'une lettre de ce prince datée de La Ilaye, 17 septembre 1648, lettre dontje possède plusieurs copies. Il accom-pagna ce prince dans sa fuite d'Angleterre en Hollande, puis devint son envoyé à la cour de France en 1648 et 1649. De retour à Bienne, Abraham Scholl y remplit diverses fonctions et devint bourguemaîlre en 1681 ; il représenta la ville de Bienne à Paris en 1663 lors du

re-nouvellement de l'alliance entre celle république et Louis XIV; il fut encore employé dans plusieurs négociations diplomatiques, et refusa la charge de chancelier de la principauté de Neuchâlel et Valengin, qui lui avait été offerte. Ne pas le confondre avec son fils le chan-celier, puis bourguemaîlre zlAraAcrm ScAo// (1731 ou 1733J, quialaissé plusieursouvrageshistoriquesmanuscritsprobablementperdus; ni avec son petit-fils le maire AAraAam ScAoH (né 1700 ou 1772), tous deux capitaines au service de France avant de remplir des fonctions civiles ou après les avoir remplies.

Jeim ScAo//, grand-père du premier bourguemaîlre Abraham, men-tionnédans l'acte. Jean fut chancelier de la ville de Bienne en 1632 ;

il

prit part à l'expédition contre les Suédois, lorsde leurinvasiondans

158

l'évêclié de Bâle (1637), ainsi que son frère et son neveu, nommés tous deux C/tris/op/je. Il mourut en 1661.

Benoît Sc/io/î, filsde Jean et père d'Abraham, leva en 1655 une com-pagnie pour le service de France.

Ernest Frédéric de Berai/è/s ou Breren/èîs, maire de Biennede1611

à 1656, mort à Bâle le 19 février 1687.

Christophe de Bu/ernaufut maire de Bienne de 1656 à 1660.

ScAœ/îand pu ScA'ae^t/andj seigneurie du bailliage de Lenzbourg, dont une partie passa en 1434 à Rodolphe de Luternau. Plus tard, cette famille acquit par achat le reste de la seigneurie, laquelle passa en 1655 à Wolfgang de Mulinen, puis, par mariage, à Jean Rodolphe May et

i

ses descendants.

Guillaume d'2?niau appartenait à une famille noble, qui reçut la bourgeoisie de Bienne. Je n'ai rien trouvé sur ce personnage. Jl/os-ionry ou Jl/oséer^ est un hameau dans le bailliage de Kybourg. Il y a aussi un Moosicrjf près de Bischofizell en Thurgovie.

Jean-ffenri TAettnnj fut capitaine au service de France (1641) et

prit part à la guerre de Trente ans. En 1653 il reçut de l'empereur Ferdinand III des lettres de noblesse avec le droit d'ajouter àson nom ceux de Cour/elar^ et deCormoref, villages qui lui payaient une rede-vance. En 1656 ou 1660, ilfut nommébailli d'Erguel, puis maire de Bienne, charge qu'il déposa bientôt toutefois, pour ne s'occuper que de son bailliage. En 1653 il avait commandé deux compagnies auxi-liaires du gouvernement de Berne menacé par la révolte des paysans.

Dai*id Tsc/u/fe/i était notaire impérial depuis 1646

IV'i/sard (Jacob), vivait encore en 1691. Sa famille, originaire de Crémine, dans le val de Moulier, reçut la bourgeoisie Bienne pro-bablementau commencement du XV"»e siècle.

Nota. — Depuis que ces lignés sont écrites, j'ai trouvé dans une

liste manuscrite des pasteurs de la paroisse allemande de Bienne,liste qui s'étend de 1524 à 1796 — la mention suivante qui ne con-corde pas avec les dates données plus haut d'après le Dictionnaire de Leu.

(20'"« pasteur.) JaioJ Grosser ward nach Biel beruften 1627... il/a-pister von Basel gebürtig. Er hat zu Gunsten der Stadt eine dpo%ia verfertigt. »

Il n'aurait donc eu que dix-sept ans environ en 1627 lors de son

premier appel à Bienne, où

il

serait revenu en 1651 si l'on admet la date de Leu La liste manuscrite n'en dit rien ; elle renferme, du reste, plusieurs erreurs.

Communiqué par M. J. Feune.

Ingénieur mécanicien, célèbre facteur d'instruments de

musique, est à Strasbourg le 5

avril

1752, et est

mort

au Châteaude la Muette, à Passyprès Paris le5 août 4831.

Son bisaïeul quitta la France à la révocation de

l'édit

de

Nantes pour cause de

religion.

Son /ils, le grand-père de Sébastien était établi à Porrentrtey, oit, comme

notaire-géomètre etpère cle sept /ils,

il jouissait

de certains

prii'i-Zèges. Le plus jeune des sept

fils revint

dans lamèrepatrie et se

fit

catholique, en s'établissant à.Strasbourg.

Sébastien était le plus jeunes des

trois

frères; l'aîné d'entre eux, .Antoine, resta dans la

ville

paternelle et

y

fonda une académiede dessin et de géométrie; c'està cette école que le général FTléber, strasbourgeois, puisa les

pre-mières notions qui, développées avec l'âge, en

firent

un des officiers les plus distingués. Le second frère, dean-.Baptiste, quitta la maison paternelle pour aller se

perfec-tionner

en Allemagne chez les facteurs d'instruments, et

revint

ensuite en France s'associer aux travaux de son frèreSébastien, dont

il fut l'ami

constant et le digne émule.

Sébastien,

tout jeune,

tourna de suite ses regards vers

l'intérieur

de la

France; il

n'avait pas

dix-huit

ans

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