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Le tourisme de désert

Encadré 3 : Comportement des touristes

Respect de l’environnement naturel et culturel de la destination visitée - Environnement naturel :

« Le respect de l’environnement : notre souci premier est de respecter les sites que nous visitons. Nous nous refusons à transformer les montagnes et déserts du monde en dépôts d’ordures. Dans ce domaine, c’est l’action de chacun qui compte. En commençant par le souci

tout simple de ne pas laisser au fil de sa marche les traces désastreuses de son passage : mouchoirs, papier toilette, bouteilles d’eau, piles usagées, etc. » (ALLIBERT)

« Ne pas laisser de traces : Pas plus qu’une empreinte sur le sable…Il importe de ne rien laisser derrière nous car une quelconque négligence, un mouchoir en papier accroché à un épineux, un plastique qui devient le jouet du vent, ou pire encore une boîte de conserve abandonnée, souilleront les lieux pour un temps infiniment long. Nos équipes sont formées pour éviter cette forme de pollution, la plus visible. Elle n’est pas notre seule exigence en matière d’environnement : autant que possible, là où les ressources naturelles sont rares et menacées, nous ne les utilisons pas. À titre d’exemple, nous préférons cuisiner au gaz plutôt qu’au feu de bois, sans pour autant rompre à tout prix avec la tradition du thé bouillant sur quelques braises » (CLUB AVENTURE).

« Préserver des « Déserts propres » : D’un point de vue écologique, le désert est un univers minéral, stérile : c’est ce qui fait son immense beauté bien sûr, mais c’est aussi ce qui le rend particulièrement vulnérable à tout type de pollution. Nos équipes mettent un point d’honneur à effacer l’empreinte de nos passages. Aidez-les ! Pour aller au bout de nos convictions, nous avons participé à la rédaction et à la diffusion d’une charte pour un désert propre. L’ensemble de nos équipes sahariennes respecte la charte « Déserts propres ». Lors des circuits, ils collectent systématiquement les déchets non dégradables et les rapportent dans des lieux où ils seront traités » (CLUB AVENTURE), (cf. Annexe 3)

- Environnement culturel :

« Se vêtir : Il est de bon goût d’adopter des vêtements plus conformes aux habitudes du pays visité qu’à un séjour bord de mer en France. Il est inconvenant pour les femmes de trop dévoiler ses jambes et ses épaules. Pour les hommes comme pour les femmes évitez les vêtements « révélateurs » et collants bien trop fréquents chez les européens en visite chez ces peuples accueillants et aimables et qu’il convient de respecter » (LA BALAGUERE)

« Charité et mains tendues : Pendant votre randonnée, vous serez en contact avec une population, laborieuse et amicale. Le plus grand service que vous pourrez lui rendre, c’est de ne jamais rien distribuer, pas de stylos, ni de bonbons, ni de pièces de monnaie…rien.

Donner, c’est inciter les enfants à faire la manche, activité plus lucrative et plaisante que la fréquentation de l’école. Les enfants grandissent, le sourire ne fait plus recette, et alors parfois, ils rackettent les plus petits : voie ouverte vers la délinquance…Le problème n’est donc pas de ne pas donner, mais de le faire avec humilité et intelligence. Privilégiez plutôt les dons aux écoles, à des communautés, à des responsables ou à ceux avec lesquels vous avez été en rapport pendant plusieurs jours comme l’équipe de chamelier-cuisinier-muletier-accompagnateur » (LA BALAGUERE).

« Photographier, oui mais… : être visé et mitraillé à chaque détour de chemin par des bataillons d’étrangers n’encourage pas les relations amicales. Demandez toujours l’autorisation avant de « prendre » un autochtone en photo. Et si on vous demande un bakchich, c’est la preuve que des mufles sont passés avant vous, refusez poliment et renoncez à votre cliché. Si vous promettez une photo, songez d’abord au respect que vous devez à votre sujet. Pour vous aider à ce respect, imaginez une dizaine de berbères vous mitraillant à la sortie de votre maison ou encore tentant de forcer votre porte pour « voir comment c’est à l’intérieur… » (LA BALAGUERE)

« Respecter les us, les coutumes et les croyances : Le voyage, c’est aussi l’école du respect.

Certaines coutumes pourront étonner, voire choquer, de même que certaines de nos habitudes pourraient provoquer l’hilarité locale. La règle est de se plier aux us et coutumes de nos hôtes : ne rien jeter dans le feu (il est dédié au thé), ne pas manger avec la main gauche, si vous n’êtes pas musulman, ne pas entrer dans les mosquées sans y avoir été invité … Nos guides seront là pour vous indiquer et vous expliquer ces notions. Elles sont souvent l’une des clés pour comprendre la façon de penser de certains peuples » (CLUB AVENTURE).

- Environnement naturel et culturel :

« Les déserts et les régions que vous visitez sont encore des pays jeunes en matière de tourisme. Aussi afin de respecter la dignité des populations que vous allez rencontrer, nous vous demandons de respecter ces règles :

- Remettez tous vos cadeaux (vêtements, fournitures scolaires…) à votre guide. En fonction des besoins, il se chargera de la répartition ;

- Ne photographiez pas les campements ou les villages sans autorisation de leurs habitants ou celle de votre guide ;

- Ne donnez pas directement de bonbons ou de gadgets aux enfants ; - Jetez tous vos détritus dans les sacs poubelles mis à votre disposition ; - Brûlez votre papier hygiénique » (DESERTS).

« En outre, nous informons toujours notre clientèle sur ce qu’est vraiment le tourisme équitable et donc le respect de l’environnement : avoir une attitude responsable en toutes circonstances, en ne dénaturant jamais l’environnement avec l’abandon de déchets de toutes sortes. Le tourisme équitable c’est aussi, selon nous, comprendre et partager le mode de vie des populations locales » (NOMADE AVENTURE).

« Le Maroc et les Marocains vous accueillent, vous vous sentirez certainement « chez vous », mais souvenez vous que vous êtes chez eux. L’enrichissement que vous retirerez de votre voyage sera à la hauteur de votre respect de la population et de son milieu naturel environnant » (LA BALAGUERE).

« Un voyage avec Nomade Aventure c’est donc avant tout la découverte d’un autre (votre guide), des autres (les habitants, votre groupe) et des grands espaces traversés ensemble au rythme de la marche ou des moyens de locomotion que vous choisissez. Alors si vous aimez rencontrer de nouvelles têtes, vous endormir sous les étoiles ou vous émerveiller d’un coin de désert, si vos papilles apprécient les découvertes, s’il vous semble évident de respecter coutumes, hommes et paysages, et si enfin, vous marchez dans la bonne humeur, vous êtes des nôtres ! » (NOMADE AVENTURE).

Les TO consultés n’hésitent pas à impliquer les prestataires de service, dits acteurs locaux dans leur descriptif de consignes.

Encadré 4 : Implication des acteurs locaux - Choix d’une équipe impérativement « locale » :

« Ils sont pour la plupart du temps originaires de la région. Ce ne sont ni des savants ni des conférenciers mais des hommes de terrain. Ils veillent au bon déroulement du circuit et souvent avec l’aide d’un cuisinier assurent la préparation des repas. Guides, chauffeurs, chameliers vous font découvrir avec simplicité la réalité et la richesse de leur culture. A l’exception du guide, ils ne parlent pas tous le français mais sont cependant tous disponibles et prêts à communiquer. Il appartient à chacun de faire une partie du chemin qui sépare les deux cultures. Nous privilégions chaque fois le choix du guide du pays dès que le niveau de compétence est en adéquation avec nos critères de qualité. Nous sommes souvent responsables, en relais avec nos partenaires, de leur formation. C’est un choix que nous assumons aussi car il s’inscrit dans le cadre d’un tourisme durable » (DESERTS)

« Le respect du désert et de ses habitants : Notre relation avec le monde nomade s’inscrit avant tout dans le respect des hommes et de leur milieu. Nous vous privilégions un tourisme responsable et durable, valorisant les échanges économiques. Le meilleur prix n’est pas le plus faible, mais celui qui permet au chamelier de maintenir son activité dans la relation la plus équitable possible. Nous collaborons à la mise en place d’équipes locales à travers des programmes de formation, tant au niveau des guides, des cuisiniers que des chameliers…

nous privilégions les guides locaux, parce que ce sont les meilleurs témoins de leur culture et dans le but de mieux intégrer le développement touristique dans l’économie locale » (DESERTS)

« Nos guides : l’originalité de Nomade Aventure, c’est aussi la relation très étroite que nous entretenons avec les guides locaux. Pionnier dans ce domaine, nous restons convaincus qu’un guide local francophone est le compagnon idéal qui vous fera découvrir, comprendre et partager mieux que quiconque, la culture, les valeurs et les émotions du pays visité » (NOMADE AVENTURE)

- Contribution économique :

« Tourisme équitable : voilà une notion qui fleurit désormais en catalogue. On en fait même des chartes. Nomade aventure n’a pourtant pas attendu ce nouvel argument marketing pour savoir que la vigilance et le respect à l’égard des populations et pays visités étaient indispensables. Notre rôle a toujours été d’éveiller les consciences en ce sens. Les actes valent toujours mieux que n’importe quel beau discours, nous poursuivons notre démarche qui consiste à aider nos partenaires locaux en finançant leurs projets de développement, grâce à l’envoi de matériel logistique depuis la France. Nous préférons aussi que les produits alimentaires soient achetés sur place pour favoriser le développement de la production et de l’économie locales » (NOMADE AVENTURE).

« Acteur de l’économie locale : Loin de vouloir nous convertir en association humanitaire, nous participons, à notre façon, au développement des zones que nous parcourons : le type de voyage que nous organisons s’inscrit dans les économies locales, en créant des ressources.

Nous employons souvent des guides locaux, des cuisiniers que nous formons à la philosophie des voyages clubaventure. Nous louons aux paysans des animaux de bâts pour le portage. Là où les denrées agricoles sont abondantes, nous n’hésitons pas à faire nos achats de nourriture sur place et consommer ainsi les produits locaux… » (CLUB AVENTURE)

Les catalogues des TO spécialisés analysés ne manquent pas de souligner aux touristes que le voyage qu’on leur propose sort des sentiers battus.