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Les aubergistes, en tête de la hiérarchie et métier de prestige

Le tourisme de désert

Encadré 14 : Exemples de deux circuits proposés par les chameliers à leurs touristes Circuit 1 Circuit 1

N. B : - Les points d’arrêt sont conditionnés par l’ombre pour le touriste et par les points d’eau et le fourrage pour les dromadaires

5.1.2.3 Les aubergistes, en tête de la hiérarchie et métier de prestige

Le métier d’aubergiste présente pour les acteurs locaux le métier idéal puisqu’il est le chef et il fait travailler avec lui le faux guide, le chamelier-cuisinier. La plupart des aubergistes sont issus du village de Merzouga et celui de Hassi Labied (BECKEDORF 2006), ils travaillent en famille mais depuis 2002 une rude concurrence les met à l’épreuve. Ils doivent soit innover et surmonter cette compétition soit s’essayer aux coups bas et créer de réelles tensions. Les aubergistes nous ont dressé un profil des différents touristes auxquels ils ont affaire, ils nous ont évalué leur métier (avantages et inconvénients) mais en général ils se sont montré très sceptiques quant à l’avenir de cette destination.

(A) - Perception des touristes

Ce qui nous importait dans un premier lieu lors des interviews semi-directifs menés auprès des aubergistes de l’erg Chebbi c’est leur perception98 des touristes : pourquoi selon eux, ces touristes viennent à l’erg Chebbi, à quoi aspirent-ils, comment voient-ils ces touristes, comment les définissent-ils et quelle typologie ils en font ?

Au début les actuels aubergistes étaient de simples spectateurs à de rares flux touristiques qui venaient d’Erfoud voir Ras el erg en coup de vent et repartir. Ils ne comprenaient99 davantage rien aux rares touristes qui venaient seuls aux villages, boire du thé, parler un peu avec la population locale et marcher un peu sur les dunes. Les offres n’étaient pas du tout organisées comme maintenant et les motivations du touriste n’étaient pas non plus cernées. Même maintenant, ils « jugent insensé de parcourir à pied, sans motif et sous un soleil de plomb, des dizaines de kilomètres sur des terres stériles éloignées de tout village – et qui plus est d’avoir payé pour cela » (CAUVIN VERNER 2007 : 149). Mais cette ancienne « folie » des tou-ristes, comme l’appelaient certains aubergistes, à venir au désert pour dépenser de l’argent et vivre autrement est actuellement une aubaine pour tous les acteurs locaux de l’erg Chebbi et principalement pour les aubergistes qui s’estiment en tête de la pyramide sociale et hiérarchique des acteurs locaux de l’erg Chebbi car ils gagnent plus (POPP 2004) et ils

96 Interview avec une touriste italienne à l’auberge Tombouctou, Hassi Labied, le 20 janvier 2007.

97 Du chamelier au propriétaire d’auberge – les auberges comme une forme d’ascension économique et sociale.

98 Il convient d’abord de signaler que pour les aubergistes étrangers ils décrivent leur propre perception du touriste car tous sont venus en tant que touriste au début avant de décider d’avoir leurs propres auberges et vivre constamment sur place.

99 Ceci nous rappelle l’attitude des montagnards vis-à-vis des touristes de montagne en Haut-Atlas : « Activité allogène, complètement ignorée par la population locale, le tourisme est considéré par celle-ci comme une perte de temps, une perte d’argent et une oisiveté insensée. « On ne comprend rien de ce qu’ils font », nous disait un montagnard. « Ils dépensent de l’argent pour peiner », nous déclare un autre » (AÏT HAMZA 2002 : 134).

deviennent de plus en plus indépendants du reste des acteurs. Mais comment perçoivent-ils les touristes100 actuellement ?

Les aubergistes interrogés perçoivent en général le touriste du désert comme quelqu’un qui craint la surfréquentation touristique, qui redoute d’être confronté à d’autres touristes, qui recherche le silence, le calme, la paix et qui ne souhaite pas le développement d’attractions ou d’activités qui lui rappelleraient la ville, se contentant d’un hébergement simple, en chambre rudimentaire ou en bivouac ou à la belle étoile mais paradoxalement il ne rejette pas des toilettes propres et des douches !

Ces traits contradictoires du « touriste du désert » sont souvent évoqués « les touristes veulent le désert, l’aventure mais avec le maximum de sécurité et zéro risque et ils n’aiment pas les tempêtes de sable !101 » ou encore « le touriste cherche du dépaysement mais avec un peu de confort quand même. Il veut être seul sur les dunes mais retrouver l’ambiance du personnel de l’auberge le soir. Il est venu pour voir le sable mais il faut qu’il fasse beau et qu’il n’y ait aucune tempête de sable et surtout qu’il ne retrouve pas du sable dans son plat !102».

Malgré le comportement paradoxal des touristes, les aubergistes essayent tant bien que mal, à chaque fois de s’adapter aux motivations contradictoires de ce touriste. « Avec l’expérience et les fréquents contacts avec les différents types de touristes on sait ce qu’ils veulent. En général, tout touriste a un rêve, à nous de le réaliser103 ».

Selon ces mêmes aubergistes les touristes qui viennent à l’erg Chebbi sont motivés par les célèbres dunes à la hauteur et aux couleurs spéciales, par les oasis, par les randonnées chamelières et surtout par la tranquilité. Pour cela, certains touristes préfèrent visiter l’erg Chebbi en dernière étape pour calmer leurs nerfs. « Les touristes veulent fuir les gens et le bruit104 ».

Les touristes en venant à l’erg Chebbi veulent aussi vivre comme antan, ils veulent monter à dos de dromadaires comme les anciennes caravanes « les touristes font un saut dans le passé en venant nous visiter ! 105». Les touristes aiment bien utiliser la bougie et ils préfèrent un mode de vie très simple. Certes le village de Merzouga est électrifié depuis 1998 mais lors de nos enquêtes, presque dix ans plus tard, certaines auberges ne sont pas encore électrifiées (Auberges Lac du Sahara, Africa, Lamane…). Alors le retard de cette électrification est mis sur le compte du dépaysement et les aubergistes concernés s’en sortent pas mal en proposant des bougies ce qui plaît bien au touriste « c’est vrai qu’en ayant l’électricité chez nous on passe plus le temps à lire ou à regarder la télé et là on se rend compte qu’on ne parle pas assez entre nous en famille. Alors que là sur la lumière des bougies on papote tranquillement et on ne voit pas le temps passer. Et puis ces petites chandelles donnent un air romantique à l’auberge et avec le calme du désert c’est parfait !106 ».

La volonté de fuir le bruit et de savourer le calme de l’erg Chebbi est souvent évoquée comme la principale motivation des touristes :

100 Faute de statistiques on ne peut avancer réellement combien de touristes sont accueillis annuellement par les auberges de l’erg Chebbi ni leur durée moyenne de séjour qui est estimée mais aléatoirement, par quelques aubergistes à 2 jours. En général, les aubergistes avancent que si le touriste commence son circuit par l’erg Chebbi, il reste une semaine alors que s’il termine son séjour au Maroc en passant par l’erg Chebbi il ne reste qu’une journée ou 2 et il programme de revenir une prochaine fois pour une plus longue durée.

101 Interview à l’auberge Kasbah des dunes, Hassi Labied, le 18 mars 2006.

102 Interview à l’auberge Sable d’Or, Chez Isabelle et Rachid, Hassi Labied, le 12 mars 2006.

103 Interview à l’hôtel Merzouga, Merzouga, le 09 mars 2006.

104 Interview à l’auberge Lamane, Merzouga, le 10 mars 2006.

105 Interview à l’auberge les Hommes Bleus, Ras el erg, le 11 mars 2006.

106 Interview avec un touriste français, auberge Lac du Sahara, Merzouga, le 17 mars 2006.

• « Le touriste est quelqu’un de stressé qui vient au désert pour se ressourcer. C’est quelqu’un qui vient voir les dunes, qui veut monter à dos de dromadaire, qui est en quête d’aventure, qui se lance sur les traces d’un « Lawrence d’Arabie ». Il y a aussi le touriste attiré par l’astrologie et qui vient admirer le ciel étoilé du désert 107».

• « Ce sont des gens qui viennent pour fuir le stress, pour méditer, pour se concentrer sur l’écriture d’un livre, ou sur la peinture. Le désert est un endroit qui aide beaucoup à se concentrer108 ».

• « Le touriste en venant à l’erg Chebbi aspire au calme, à la méditation et fuit toute concentration humaine et encore plus mécanique109 ».

Les touristes viennent également pour panser leurs blessures d’âme et pour oublier leurs soucis : « il y a des touristes qui viennent ici en sachant d’avance qu’ils ne seront plus les mêmes en visitant le désert. Donc ils sont prédisposés à vivre autrement, à rencontrer des

« gens du désert » et ils se plaignent moins110», alors que d’autres touristes viennent pour tester leurs véhicules tout terrain et leurs motos dans le désert et vivre l’aventure.

En effet, les aubergistes ont tendance à oublier ces autres touristes, pour qui le désert est un champ vaste où ils peuvent tester –sans zone délimitée quelconque, alors qu’il s’agit à priori d’un SIBE !- leurs engins en toute liberté et à toute vitesse, zone dunaire incluse :

• « Les touristes ne sont pas les mêmes. Il y en a qui partent à l’oasis pour être tranquilles dans un environnement calme mais ils se retrouvent nez à nez avec d’autres touristes qui viennent avec des Quads, des motos ou même des 4X4 111»

• « Les touristes s’attendent toujours à trouver « un Sahara avec personne en vue » et ils sont tout de suite déçus de voir les équipements de Merzouga, les auberges et d’autres touristes !112 ».

Même si les aubergistes estiment que le touriste a besoin d’un « minimum » de confort au niveau de l’auberge, ils s’accordent par contre à confirmer que le touriste du désert en général s’ennuie du confort « européen » :

• « Le touriste cherche en général le traditionnel comme les nuitées en bivouacs, l’inconfort et vivre différemment qu’en Europe ! 113».

• « Le touriste a tout chez lui, il vient justement pour sentir ce « rien » chez nous !114 »

• « Le touriste veut voir des choses différentes qu’il n’a pas chez lui comme le désert, les dunes, les dromadaires, les tentes, les nomades, certains oiseaux, les étoiles, le coucher et le lever du soleil sur les dunes, le lever de la lune…115 »

Jusque-là, mis à part l’envie de rencontrer des nomades116, ce sont les aspects naturels qui prévalent. Concernant l’intérêt du touriste pour la « culture du désert » les aubergistes n’ont pas pu réellement trancher. On reprend là quelques-unes de leurs réponses intégrales :

107 Interview à l’hôtel Merzouga, Merzouga, le 09 mars 2006.

108 Interview à l’auberge Tombouctou, Hassi Labied, le 14 mars 2006.

109 Interview à Riad Maria, Ras el erg, le 18 mars 2006.

110 Interview à l’auberge Tombouctou, Hassi Labied, le 14 mars 2006.

111 Interview à l’auberge Kasbah des dunes, Hassi Labied, le 18 mars 2006.

112 Interview à l’auberge Maison Merzouga, Hassi Labied, le 25 mars 2006.

113 Interview à l’auberge Nomad Palace, Chez Mouni, Tannamoust, le 20 mars 2006.

114 Interview à l’auberge Kasbah des dunes, Hassi Labied, le 18 mars 2006.

115 Interview à l’auberge Mohayut, Hassi Labied, le 11 mars 2006.

116 Beaucoup d’aubergistes confirment que la rencontre des « nomades » est souvent évoquée par les touristes et elle constitue un facteur important dans la satisfaction de leur séjour. « Je me rappelle de quelques touristes autrichiens qui sont venus l’année dernière, qui demandaient et dès leur arrivée si c’est possible de voir des nomades. Ils sont partis pendant 3 jours pour faire un circuit à l’erg Chebbi et quand je leur ai demandé s’ils avaient rencontré des nomades lors de leur circuit ils m’ont répondu : „ja, wir haben « einstweilige Nomaden»

getroffen aber die Begegnung war sehr interessant und wir sind zufrieden!**“ cela montre qu’il y a beaucoup de touristes qui sont conscients que les « vrais nomades » n’existent plus mais ils aiment bien croire que leurs

• « Ce sont des gens qui en venant au désert aspirent au calme, à la solitude, à la découverte du désert mais pas tellement à la connaissance de la culture locale117».

• « Les touristes veulent découvrir le désert et vivre comme les nomades. Chaque jour dans un coin et rencontrant des gens différents 118».

• « Il y a des touristes qui en venant au désert cherchent à fuir tout contact humain et veulent se retrouver seuls, en rendez-vous avec eux-mêmes. Et il y en a par contre ceux qui sont en quête du contact avec les locaux et tous les gens du désert 119»

Les aubergistes interviewés considèrent que le touriste visitant l’erg Chebbi veut voir les deux facettes du Maroc : la facette urbaine (les villes impériales) et celle rurale (montagnes et désert) et donc il veut apprécier la destination dans sa globalité. « Quand le touriste arrive au désert, il a déjà traversé une bonne partie du Maroc. Comme ça à son retour il peut prétendre avoir visité les coins reculés du Maroc et prétendre l’approcher davantage que la visite superficielle des grandes villes touristiques. Et généralement le touriste visite le désert en dernier lieu car c’est toujours de la dernière étape du voyage dont on se rappelle le plus et aussi pour déstresser et se calmer avant de reprendre le voyage du retour 120».

En général, les attentes des touristes de désert citées en ordre décroissant par les aubergistes interviewés se présentaient comme suit : fouler le sable des dunes de l’erg Chebbi, assister au lever ou au coucher du soleil, faire les randonnées chamelières, voir les nomades, conduire les 4X4 sur les dunes. Et ils ont scindé les touristes en deux grands ensembles, ceux qui combinent nature et culture et ceux qui combinent nature et aventure.

Par contre, toujours selon ces aubergistes, ces touristes n’apprécieraient pas les faux guides

« on prétend par exemple que mon auberge est fermée ou même que je suis mort et il détourne le touriste vers une autre auberge où il pourra obtenir une commission. Mais quand le touriste apprend la magouille, il s’énerve contre tout le monde et il veut seulement quitter les lieux !121».

Les aubergistes estiment aussi que les touristes n’apprécient pas non plus le nombre important des auberges et « l’urbanisation » de l’erg Chebbi: « les touristes ont souvent des photos des dunes avec du béton à leurs pieds, ce qui leur déplaît. Il y a même ceux qui n’apprécient pas le goudron et les infrastructures de base (le siège du caïdat, celui de la Gendarmerie royale, le dispensaire, la poste…), ça ne correspond pas à l’image qu’ils se faisaient du désert.

Surtout les Français certains d’entre eux ont toujours cet esprit colonial, ils veulent toujours le dépaysement au détriment du confort des locaux !122».

A l’instar des autres acteurs locaux, les aubergistes ont brossé à leur tour un tableau distinctif du touriste selon sa nationalité. Mais ces descriptions, contrairement aux autres déjà vues précédemment se voient contradictoires pour une même nationalité, ce qui montre que ceci reste entièrement subjectif et que les étiquettes collées aux nationalités dépendent et découlent de l’expérience personnelle de chaque aubergiste.

Commençons par les touristes français, premier marché touristique du Maroc et de l’erg Chebbi car « il y a une mode du désert, c’est exotique. Donc on vient au Maroc, à l’erg Chebbi, c’est proche de la France, et on parle Français, enfin un peu, c’est l’essentiel123 » Le profil des touristes français vacille entre les traits positifs et négatifs, reprenons quelques phrases intégrales :

propres rêves sont réalisés » (Maison Merzouga Hassi Labied, le 25 mars 2006) (**Oui, nous avons rencontré des nomades temporaires mais la rencontre était très intéressante et nous en sommes contents).

117 Interview à l’auberge Kasbah des dunes, Hassi Labied, le 18 mars 2006.

118 Interview à l’auberge Panorama, Merzouga, le 16 mars 2006.

119 Interview à Ksar Bicha Merzouga, le 16 mars 2006.

120 Interview à l’auberge Tombouctou, Hassi Labied, le 14 mars 2006.

121 Interview à l’auberge Lac du Sahara, Merzouga, le 10 mars 2006.

122 Interview à l’auberge Tombouctou, Hassi Labied, le 14 mars 2006.

123 Interview à l’auberge Ksar Sania, Chez Françoise, le 22 mars 2006.

• « Les Français aiment le calme. Une fois le dîner pris, les Français allument le feu de camp et ils posent beaucoup de questions et ils veulent que l’accompagnateur leur raconte les histoires du désert 124».

• « Les Français tu peux leur parler, discuter avec eux de tout et même sympathiser avec eux et à la fin du séjour ils se sentent comme en famille.125 »

• « Les Français connaissent beaucoup de choses sur le Maroc et on apprend énormément d’eux. Ils sont très communicatifs. Et vu qu’on parle plus facilement le Français que les autres langues le courant passe plus vite.126 »

• « Les Français même s’ils sont en vacances ils ont un système qu’ils respectent. Ils dînent par exemple tôt et se lèvent tôt et ils respectent en général les heures du manger.

Contrairement aux Espagnols qui mangent tard, veillent et se lèvent par conséquent tard !127 »

Par contre les critiques se faisaient cinglantes à leur égard, même de la part de leur compatriote (Françoise, Ksar Sania) :

• « Les Français sont chiants, plus on leur donne du confort et plus ils sont exigeants et quand ça ne marche pas c’est mieux, ils ont un motif pour râler !128 »

• « Les Français même en venant au désert n’arrêtent pas de critiquer. Par exemple les Français me disent surtout oh il y a trop de crottes de dromadaires par terre et c’est dégueulasse de marcher dessus par inadvertance !129»

• « Les Français ont une mentalité compliquée, une mentalité de critique. Les expressions telles que « oui, mais… » ou «mais pourquoi ? » sont fréquentes chez les Français !130 »

• « A la fin du séjour, je dois poser beaucoup de questions aux Français pour savoir s’ils sont satisfaits de leur séjour. Et si les points positifs excèdent c’est bien sinon, tu ne recevras que des critiques !131».

Quant aux Espagnols les clichés que les aubergistes en ont, vont dans la même direction que les descriptions précédentes des autres acteurs locaux :

• « Les Espagnols font beaucoup de bruit et adorent rouler en 4X4 et en motos132 ».

• « Les Espagnols aiment faire la fête en plein désert et danser sur le rythme de la musique locale.133 »

• « Les Espagnols sont très ouverts et ils sympathisent très vite avec le personnel de l’auberge, tu peux même boire du thé avec eux, il n’y a plus de barrière hôte/client.134 » Par contre, les points négatifs réservés à cette nationalité se résument dans la plupart dans ces deux phrases :

• « Les Espagnols ont la manie de trop marchander le prix des prestations, comme les Marocains !135 »

• « Les Espagnols ne dépensent pas beaucoup, comparés aux touristes suisses par exemple qui sont certes rares mais qui sont mes préférés ! 136».

124 Interview à l’auberge Yasmina, Ras el erg, le 11 mars 2006.

125 Interview à Ksar Bicha Merzouga, le 16 mars 2006.

126 Interview à l’hôtel Merzouga, Merzouga, le 09 mars 2006.

127 Interview à l’auberge Maison Merzouga, Hassi Labied, le 25 mars 2006.

128 Interview à l’auberge Ksar Sania, Chez Françoise, le 22 mars 2006.

129 Interview à l’auberge Ksar Sania, Chez Françoise, le 22 mars 2006.

130 Interview à l’auberge Tombouctou, Hassi Labied, le 14 mars 2006.

131 Interview à l’auberge La Belle étoile, Ras el erg, le 18 mars 2006.

132 Interview à l’auberge Ksar Sania, Chez Françoise, Merzouga, le 22 mars 2006.

133 Interview à l’auberge Tombouctou, Hassi Labied, le 14 mars 2006.

134 Interview à l’auberge Ksar Bicha, Merzouga, le 16 mars 2006.

135 Interview à l’auberge Lac du Sahara, Merzouga, le 10 mars 2006.

136 Interview à l’auberge Maison Merzouga, Hassi Labied, le 25 mars 2006.

• « Les Espagnols font beaucoup de bruit et ils dérangent nos autres clients qui viennent se reposer ici137 ».

La troisième nationalité qui reste énigmatique pour la plupart des aubergistes est allemande car :

• « Les Allemands ne font pas de bruit mais ils observent tellement que rien ne semble leur échapper, mais on ne sait jamais à quoi ils pensent !138».

• « Les Allemands ne parlent pas beaucoup mais ils observent minutieusement. Ils sont sérieux et ils ne font jamais de compliments139».

« Les Allemands sont attirés plus par la nature que la culture et ils observent plus qu’ils ne posent de questions. Ils prennent beaucoup de photos de la nature.140 »

• « Les Allemands ne sont pas émotifs, je ne sais jamais s’ils sont contents ou non, ils ont un

• « Les Allemands ne sont pas émotifs, je ne sais jamais s’ils sont contents ou non, ils ont un