Nr. 7. 27. Januar : Schulklasse bei Bedretto durch Lawine verschüttet. Der nachfolgende, sehr glücklich verlaufene Unfall hätte nicht an die Oeffentlichkeit gelangen sollen; so hatte es die Dorfschaft von Bedretto beschlossen. Nach geraumer Zeit ist die Angelegenheit doch durchge -sickert. Dem Korrespondenten des Tessiner Blattes „Popolo e Liberta" verdanken wir die nach-stehenden Angaben. Erst später waren von unserer Vergleichsstation in Bedretto Einzelheiten über den Hergang zu erfahren.
Am Vorabend der Tessiner Langlaufmeisterschaften wurde die Schule von Bedretto zur
Vorbe-reitung der Piste aufgefordert. Oberhalb Villa querte die aus einem Mitglied des Skiclubs, dem
Lehrer und 8 Schülern im Alter von 5 - 13 Jahren bestehende Spunnannschaft einen Steilhang
und löste dabei ein Schneebrett aus. Die 40 m lange und 80 m breite Lawine deckte alle 10
Per-sonen zu. 20 Minuten später folgte ein 60jähriger Mann, der sich ebenfalls zur Vorbereitung
die-74
ses Skifestes zur Verfügung gestellt hatte, auf der selben Piste. Er war erstaunt, an dieser Stelle auf einen Lawinenkegel zu stoßen und entdeckte zu seinem Erstaunen eine Hand zwischen den Schneeschollen. Sogleich vermutete er ein Unglück und rief Hilfe herbei. In rascher Folge konn-ten die Verschüttekonn-ten befreit werden, zuletzt nach 45- 50 Minukonn-ten zwei Knaben im Alter von 5 und 9 Jahren sowie ein 10jähriges Mädchen. Sie lagen im 3 m hohen Lawinenkegel bis 1,50 m tief begraben. Verletzt war niemand.
Nr. 8. 27. Januar 1956: Straßensperrung im Goms. Durch den Niedergang der Hilpersbach-Lawine wurde die Talstraße zwischen Blitzingen und Selkingen für einen Tag gesperrt.
Nr. 9.
1.Februar: Verschüttung im Parsenngebiet. Unter Führung eines Skilehrers begab sich eine Gruppe von Skifahrern auf die bei den herrschenden Verhältnissen sehr gewagte sog .
.,Hüh-nertäliroute" , eine abseits der Piste gelegene Abfahrtsmöglichkeit von der Parsennhütte nach Wolfgang. Dabei trat die Partie eine 40 m breite und am Anriß 90- 100 cm mächtige Schneebrett-lawine los. Die Länge der Lawine betrug 70--80 m. Eine Person wurde verschüttet, konnte jedoch ohne Schaden gerettet werden.
Nr. 10. 7. Februar: Verschüttung im Parsenngebiet. Auf seiner täglichen Tour zur Bedienung des Standardversuchsfeldes wurde der Mitarbeiter F. B. unseres Institutes oberhalb des Seeli ver-schüttet. Ueber die Nacht hatten sich dort umfangreiche Triebschneemassen angesammelt, die F.
B. bei seiner Durchfahrt durch den kurzen Steilhang auslöste. Die großen blockförmigen Schollen deckten F. B. bis zum Kopfe zu, so daß er sich nicht selbst befreien konnte. Das Verschwinden des Mitarbeiters wurde nach rund zwei Stunden festgestellt. Mit der ersten Hilfe war innert einer Viertelstunde auch ein Lawinenhund auf der Lawine . F. B. konnte unverzüglich ausgegraben und mit Ausnahme eines geringen Kälteschocks unversehrt geborgen werden. (Vergleiche dazu auch
Seite
106.)Nr. 11. 26. Februar:
Lawinenunglück am Torrenthombei
Leukerbad.Verunglückt: Remy Gerevigny, 40jährig, ledig, Martigny. Ueber diesen Unfall berichtet der Tourenkamerad des Ver-unfallten folgendes:
Nous etions partis
a
ski, samedi 25 fevrier, Mrs. M. Ch., Remy Gerevigny et moi-meme, pour montera
l'Hötel Torrenthorn depuis Loeche-les-Bains, afin de verifier son etat et en meme temps de profiter d'une belle excursion ä skis. Deux jeunes skieurs de Loeches-les-Bains nous avaient precedes, afin de chauffer Je bureau de l'hötel et nous preparer du the. Apres notre arrivee, vers !es 18.00 h., !es deux jeunes redescen-dirent en passant par Albinen pour rejoindre Loeche-les-Bains, chemin que nous devions suivre le lende-main. Le dimanche le temps etait magnifique, aussi nous dinions plus töt afin de pouvoir skier sans se presser dans Je magnifique alpage de Chermignon.
Nous quittions donc l'hötel vers 12.30 h. en suivant les traces laissees par )es deux jeunes Ja veille. En contournant le Schafberg la neige etait tres dure. Vu que j'avais derape ä deux reprises sur plus de 20 m., M. Gereviny s'arreta et me dit: ,.nous allons te faire un peu Ja piste". M. Ch. partit le premier et s'arreta plus loin, sur un endroit un peu plus plat, pour nous attendre. M. Gereviny etait
a
une clizaine de metres devant moi et alors que nous traversions de flanc et qu'il arrivaita
une qu.inzaine de metres de M. Ch. (il devait etre 13.00a
13.15 h.) un craquement se produisit sous M. Gereviny. La neige se mita
glisser, l'en-trainant. M. Gereviny avait une position assise, les bras ecartes et bätons de skis en avant. Une quaran-taine de metres plus bas se trouvait un gouffre et M. Gereviny a ete pousse sur un promontoire qui etaita
cöte de celui-ci, je le crus sauve. Il resta dans cette position une ou deux secondes, en ayant l'air de regarder M. Ch., puis, sans un cri, il disparut dans Je gouffre. MaJgre notre epouvante, M. Ch. et moi glissämes vers la droite de ce promontoire et nous vimes notre ami etendu sur la neigea
200 ou 300metres
plus bas,a
une vingtaine de metres de la fin de l'avalanche (dans Je vallona
400 metres env. des mazots de l'alpage de Torrentalp). On l'appelaa
pJusieurs reprises et comme notre compagnon ne bougeait pas, nous remontames plus haut pour prendre un devaloir tres dangereux et nous rendre Je plus vite possible pres de lui. M. Ch. arriva le premier - une quinzaine de minutes apres - et constatait qu'il avait le haut du corps enfoui dans Ja neige. II lui degageait immediatement Ja tete et dut couper une courroie du sac pour pouvoir Je tourner et Jui faire Ja respiration artificielle. J'arrivai 10a
15 minutes plus tard. Lorsque je vis la tete de mon ami deja toute bleue, j'eus Je sentiment qu'il etait trop tard. M. Ch. me dil de vite lui degager Je bras droit qui etait encore enfoui dans Ja neige et retenu par le sac. J'ai immediatement sorti ma pellea
neige et degage le bras. Puis je Jui fis \a respiration artificielle. II n'etait pas du tout contracte, la machoire et la langue etaient tout a fait libres. M. Ch. continuaa
lui faire la respiration pendant plus de 2 heures; j'avais beau täter son pouls et lui ecouter le coeur, pas un signe de vie. Nous avons tout essaye pour Je ramener a la vie, mais rien n'y fit,n
etait 16.00 h. passe, je disa
M. Ch., il n'y a plus riena
faire et nous sommes obliges d'abandonner notre ami, si nous voulons arrivera
nous en sortir. Nous avons re-couvert son corps, pris ses objets de valeurs et son sac et plante ses skis droits ä cöte. Apres une courte75
priere nous abandonnions notre pauvre ami pour arriver, apres des
efforts
inouis (descente du Pas du Loup et traversee deJa
foret), vers 18.30 h.a
Loeche-Jes-Bains. Je m'enquisimmediatement
pour savoira
qui ilfallait
s'adresser pour avoir une colonne de secours. A 20 heures seulementje pus atteindre Je guide M.
G.Comrne
notre ami n'etait plus en vie, je demandais d'envoyer unecolonne
Je lendemain et de ramenerJe
corpsa
Albinen (Je trajet devait etre plus facile) et de le deposera l'Eglise
au cas 011 nous ne serions pas encore la.Le
Jendemain vers 15.00 h. nous etionsa
Albinen, mais la colonne n'etait pas encore arrivee.Nous sommes montes
a
Ja rencontre et l'avonstrouvee a
Ja sortie du village, direction TorrentaJp. La miseen
biere fut effectueea
Albinen,ainsi que !es formalites
d'usage. Le Docteur .B. nous assura qu'il etait morten
moins de 5minutes ensuite
d'evanouissementpuis
d'etouffement et qu'il n'avait pas souffert.g ,f~ •
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,;~ ~Fig. 12 Lawinenunglück bei Leukerbad, 1 : 50 000