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Diverses espèces de cécidomyies sont capables de provoquer des dégâts sur les feuilles et sur les fruits des pommiers et des poiriers. Cécidomyies

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Academic year: 2022

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Fiche: 107

Cécidomyies

Diverses espèces de cécidomyies sont capables de provoquer des dégâts sur les feuilles et sur les fruits des pommiers et des poiriers.

Auteurs: A. Stäubli et H. Höhn

Cécidomyies des feuilles. Cécidomyie des feuilles adulte (env. 2 mm). (Photo A. Staub.)

Feuilles déformées avec bords enroulés.

(Photo A. Staub.) Cécidomyie des feuilles du pommier

(Dasineura mali Kieffer) Description

L'adulte, un moucheron brun foncé à rougeâtre, avec deux ailes larges et poilues et des pattes longues et minces, mesure de 1,5 à 2,5 mm de longueur.

Les œufs, de couleur rouge orange, sont très petits et allongés en forme de cigare.

Les larves sont des asticots d'abord crème puis orangés, sans capsule céphalique, et mesurent jusqu'à 3 à 4 mm de longueur.

Biologie

Dès le début de la floraison, les femelles pondent plusieurs œufs, généralement groupés à l'aisselle des petites feuilles encore enroulées du pommier. Quelques jours plus tard apparaissent les jeunes larves qui commencent à se nourrir à la face supérieure des feuilles, provoquant leur enroulement.

Après 2–3 semaines de développement, les larves âgées se laissent tomber au sol, pour se nymphoser à faible profondeur dans un petit cocon terreux. Les nouveaux adultes apparaissent environ 2 semaines plus tard. On compte normalement 3 générations par an. Les cécidomyies de la dernière génération hivernent à l'état larvaire à l'intérieur d'un cocon enfoui dans le sol, la nymphose n'ayant lieu qu'au printemps.

Dégâts

Les jeunes feuilles, particulièrement à l'extrémité des pousses et sur les gourmands, sont déformées: les bords des feuilles s'enroulent de manière très serrée, se gaufrent, deviennent cassants et rougeâtres, puis noirâtres. En cas de forte infestation, dès le mois de juillet, toutes les feuilles de l'extrémité des jeunes pousses sont enroulées, se dessèchent et peuvent tomber. L'entrave qui peut en résulter pour la nouvelle végétation et la maturation des jeunes rameaux est parfois considérable, surtout dans les pépinières et dans les jeunes cultures.

Contrôles et lutte

Voir cécidomyie des feuilles du poirier.

Cécidomyie des feuilles du poirier (Dasineura pyri Bouché)

Description:

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L'adulte est un moucheron de 1,5 à 2 mm de longueur, de couleur brune, avec des bandes transversales noires sur la partie postérieure du corps.

Les larves sont des asticots blanchâtres mesurant jusqu'à 2 mm de longueur.

Biologie

Comme celle de la cécidomyie des feuilles du pommier.

Dégâts

Les jeunes feuilles déformées et enroulées se colorent progressivement en jaune rougeâtre, puis en noir.

Lorsqu'on déroule le bord des feuilles, de nombreuses larves apparaissent. Dans les cultures commerciales de poiriers d'un certain âge, il est possible de tolérer des attaques assez importantes. Par contre dans les pépinières, ainsi que dans les jeunes plantations, des dégâts importants sont à craindre.

Contrôles et lutte

C'est avant tout l'infestation constatée l'année précédente qui est déterminante pour décider d'une action de lutte. Des contrôles visuels vers la fin de la floraison permettent de confirmer la présence du ravageur. Quelques insecticides de synthèse sont à disposition pour le combattre. Le meilleur moment pour intervenir se situe juste avant la floraison, de manière à abaisser sensiblement les populations de la première génération.

Cécidomyie des poirettes (Contarinia pyrivora Riley) Description

L'adulte est un petit moucheron brun-noir mesurant 2 à 3 mm de long, avec deux bandes longitudinales. II possède des antennes brun-jaune et des ailes foncées.

La femelle est dotée d'une tarière de ponte rétractable, aussi longue que son abdomen.

Les larves sont de petits asticots de couleur crème, longs de 3–4 mm.

Biologie

Les cécidomyies des poirettes apparaissent en avril, et la ponte a lieu dans les boutons floraux encore fermés, dès que devient visible le bout blanc des pétales. A l'aide de leur tarière qu'elles insinuent entre ces derniers, les femelles déposent leurs œufs, groupés en paquets, sur une anthère ou le pistil. Après l'éclosion, les larves descendent dans l'ovaire, dont elles détruisent l'intérieur. Après environ 6 semaines de développement, les larves quittent les fruits, avant ou après la chute de ceux-ci, puis s'enfoncent en terre à 5–

10 cm de profondeur et y tissent un cocon dans lequel elles vont se métamorphoser. Ce sont les pupes qui hivernent et les insectes parfaits sortent au printemps suivant. II n'y a donc qu'une génération par année.

Dégâts

Sous l'effet des piqûres, les fruits atteints s'hypertrophient, deviennent plus gros que les fruits sains tout en prenant la forme d'une calebasse.

Lorsqu'on ouvre les fruits déformés, on y trouve les petites larves. Plus tard, ces fruits sont stoppés dans leur croissance, ils noircissent puis se dessèchent et finissent généralement par tomber.

Contrôles et lutte

Lorsqu'on constate la déformation des fruits, la lutte contre la cécidomyie des poirettes n'est plus possible. II faut donc se baser sur les infestations de l'année précédente pour décider d'une intervention. Dans tous les cas nécessitant un traitement insecticide, il faut que ce dernier soit effectué avant le début de la floraison, au

Larves jaune-orange (env. 3 mm) de la cécidomyie des feuilles dans l’enroulement des feuilles.

(Photo A. Staub.)

Cécidomyie des poirettes. Dégât primaire de la cécidomyie des poirettes. (Photo R. Rohner.)

Poires arrondies, hypertrophiées avec coloration noire:

dégâts typiques de la cécidomyie des poirettes.

(Photo U. Remund.)

Larves blanc jaunâtre (env. 3,5 mm) de la cécidomyie des poirettes à l’intérieur noirci d’une jeune poire.

(Photo U. Remund.)

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plus tard lorsque, dans les inflorescences les plus avancées, les sépales des boutons floraux laissent entrevoir le blanc des pétales.

II est aussi recommandé, dans la mesure du possible, de récolter les poires «calebassées» dès qu'on peut les distinguer des fruits sains, et de les brûler.

Elaboré par Agroscope RAC et FAW Wädenswil.

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