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Universitäts- und Landesbibliothek Sachsen-Anhalt

Digitale Bibliothek des Sondersammelgebietes Vorderer Orient

Reise nach dem Morgenlande

[in den Jahren 1817 und 1818]

Forbin, Auguste de Prag, 1825

urn:nbn:de:gbv:3:5-79041

(2)
(3)
(4)
(5)
(6)

VOYAGE

DAKS

LE LEVANT,

EN 1817 ET 1818«

91 e i f e

in

bc

m

^orgeníanbc

in ben Stolen ^317 unb iqiq.

(7)

V O Y A G E

I) A N

S

LE LEVANT,

PAR

M. EE COMTE DE FORBIN.

Moettus erani, requiesque mihi, nou Tama, petita est, Mem intenta suis ne foret usque malis.

(Orid. Trist. Mb. IV. Eleg. i.)

Quatrième Livraison,

P r a g u

Chez lei héritiers

e 1825.

dc Pierre H ohm a1111.

(8)

§K e i f c

i

n

b c

m

o r g c n í a n ï> c

» o

n

b e

m

$♦ ©rafen t>on Sorbin.

HuS b em

gron jôfi fd)«n in bas Seutfdj« fibfrfefct con

gerfctnanb Seopolb Stammfietn.

8Í í ( t t { fiteferung.

r a g i s 2 5-

Sei $ et e r B t ( tu t n n i (î t b

«

lu

(9)

. N o t e s

¿ r* i •'- «. - if-1

M. le O de F o r b i ru

i i de Meló

J-J lie de 31 e ] os parait avoir ou des Phéniciens pour pre¬

miers habitans. Pestas dit qu'elle prenait son nom d'un cer¬

tain 31élu s qui "venait de la Phénicie ('), et leSyncelle fait remonter cet établissement des Phéniciens au temps où le premier Minos, Ii 1s d'Europe, régnait en Crète Les Phé¬

niciens lui donnèrent plusieurs noms. Bochart prétend que celui de 3.1e 1os n'était pas même celui d'un homme; mais que ce nom , dans la langue des fondateurs de cette île, si¬

gnifiait plénitude, par la raison que, lorsqu'on y faisait des fosses , le creux se remplissait par de la terre qui était soulevée du fond du sol (3). Cela pourrait avoir eu lieu dans quelques parties de l'île j parce que le terrain en est volca¬

nique , et qu'il S'y fait encore des boursouflures près d'un cratère que 31. Olivier le voyageur a visité (*)': mais il ne pouvait pas en être de même de toute l'île ; sans quoi l'on n'aurait pu y asseoir aucune construction. Néanmoins 15o- charl dérive de ce môme nom de 31 e1o s ceux de 31 i m a II i s et de Byblis qui lui sont donnés par Pline, Etienne de Byzance et llésychius ( 5) , et il tire encore du phénicien

(') Festus, verbo M el o s.

( :) Georg. Syliceti. Annal. (>. 158.

(3) Tiotliart, (' h a11 a a 11, lib. 1 , cnp. i4>

( 4) Üüvier, V'Oya.g« dans l'Empire ottoman.

( J) l'lin. Hisi. nal. lili. IV., rap, 12.; Siepli. verbo Bv6AOÇ Hesych. verbis HitlfittMç et l\ltitp).li¿.

(10)

35 e Iii í r ï u il Q c n

b f «

$rn* (S5t\ Don Motrin tu

gnfei Sfteloö.

It Snfil €D?c(c5fchetnt sph'mtfcr jiu ecftcn 33c»of>nern gehabt SU fyaberi. ^efrus fagt, baü fíe ihren Diarnen Von einem peanjTeu SJîetuê nefyme, ber auë spbó'mven (') fam , unb ©imceUuS [apt biefe 9?ieberlaffiing ber spbó'níjier big $u ¡>'n áeiten , wo bei- erfie 9J?inoê, ©ohn ber Gruropa, in (Ireta henfebte ( z), hinaufffeigen.

Sie spbó'ntjier gaben ibr me()rere Flamen. Sod)nrt behauptet, baß ber 9? etme SEJî e í o ê nicht einmal berjeniue eines SWanneë fepe; betfî aber btefec 9?ame in ber ©pradie ber ©ri'tnber biefer Snfel bebeute

„giille"» auê ber Urfeld)«» »eil» als mm bafeíbft (graben machte, bie í)?blung burd) Sebe , bte auê bem ©runbe be« SSobenâ empor gehoben rcurbe, ftcb »ieber anfüllte ( 3). iDiefeâ fonnte an einigen Sheilen ber 3nfel ©tatt gefunben haben, »eil ber Soben berfelben

»ulfanifdi ift, unb fich bei einem Ärater, ben -£).Ölimer ber 9?eifenbe unterfudu hat(*), noch itgt 2íufblafungen geffalten.

So fonnte «6 aber nicht auf ber ganjen 3f»fel fepn; fonfi hatte man gar fein ©ebaube bafelbji aufführen fennen. Sennod) leitet SSochart uon bemfelben 9?amen 53î? e 1 oi jene »on SRim a ! I i ë unb

S3 i>b ( iê her, bie ihr burd) $pttntu(i, ©tephan toon SSpjan^ unb

¿pefpcbiuá ( s) gegeben »erben, unb et jiebt ncd) ctuâ bem ^honijb (') ge|htS, bet bem SBorte ?OcetoS.

('') ©eorgiuê ©çncettuê2Cnnaten, S. 153»

( 3) S3od!art, Sbanaan, 1.SSucb, i4 @ap-

( 4) Oitoier, Sîeife im ottomanifcbenSîeidje.

( ) spiimitê STCaturgefcbicfete, IV., Sud), 12 <5ap.©tepftanfcetbemSorte ñvfíh>-¿ -peftdjiu«M ben SBövtern Miik<Iiç tmi>Mßfi tp.ig,

(11)

6 Voyage dan» le Levant.

celui de Zephiria que lui donnait Avistóte , selon Pline (') ; quoique ce dernier puisse signifier seulement que cette île e'tait la plus occidentale des îles Cyclades, comme elle l'est en effet par sa position. Elle portait encore le nom de Las tu s, selon le même Ilésychius ( 2 ) , et même ceux de S ip h non et Acyton, selon Héraclide dans Pline ( 3).

Peu de temps après l'établissement des Doriens dans le Péloponnèse, cette île reçut une colonie de Lace'de'inouiens, ou plutôt de peuples venus de la Laconie. Des Miriyens, qui s'étaient habitue's près d' Am y cl a e, s'e'tant révoltés contre les Lacédémoniens, ceux-ci, après les avoir vaincus, les envoyèrent en colonie dans l'île de Crète; mais, pendant leur navigation , ces colons s'e'tant approchés de l'île de Melos, une partie s'y établit, sous la conduite d'un nom¬

mé Crathoeis, Lacédéinonien ; en sorte que cette île fut depuis regardée comme une colonie de Lacédémone (*)

Il paraît qu'elle parvint à un état florissant ; car , au temps de la bataille de Salamine , elle était assez puissante pour fournir aux Grecs deux pentécontères (*): mais cet état ne dura pas; et, environ sept cents ans après sa fonda¬

tion par les Lacédémoniens, elle fut presque anéantie par les Athéniens, en haine de sa métropole ( s).

Les Méliens étaient très-attachés à leur mère-patrie (').

Les Athéniens, dans la guerre du Péloponnèse, tentèrent de les en séparer. D'abord, ils envoyèrent une flotte pour ravager leur île ( 8) ; mais, dix ans après , ils pri¬

rent la résolution de les subjuguer entièrement. Ils firent une descente dans l'île avec des forces considérables , et sommèrent les habitans de se rendre leurs tributaires et de leur fournir les troupes qui leur seraient demandées,

( l) Arist. a p u d P 1 iil i u m , ibid.

(') Hesych. Terbo Ac(ÇOS<

(*) Plia. ibid.

Plutarch, De virtut. muí. t. II., p. 247. Conon. Narr. 36.

Clavier, Histoire des premiers temps de la Grèce, torn. II. , pag. 143. Raoul Rochelte, Histoire des colonies grecques, torn. HI. , pag. 61.

(*) Herod. Hist. lib. VIII., cap. 48.

( s) Thucyd. Hist. Hb. V. , cap. 112 et u6, (') Xeuoph. Hellen. lib. II.

(»> Diod. Sic. Bibl. hist, lib, XII.

(12)

{Rfife

in

bem

Wcrgenlatibe,

fd)en jenen «on 3 c p í> i c i a

,

welchen ibr2ír¡ffote!es,bem spiinius

(')

5Ui?íolge,beilegte

;

obgleich biefer lentece nuc bebeuten fó'nnte, bafi

bte=

fe

Snfcl

bie roeftlicbftebec Gpdaben ferie,

trie

fíe

es audi in

bec

SEbat

bued) ibee Sage

ill. Sie trug

auchnoel) ben

9ïamen

£ a fi u é

, nad)

bem nämlichen

^efpcbius (*) unb felbjt jene »on

©i p b n o

n unb Pepton, nad)

«^ernclibe«

in

spiinius ( 3

).

Sßenige Seit nad) ber gefffeijung ber iDorier

in

bem

speloponne«

fus

, erhielt

biefe

5nfet eine

2infiebelung

»on Sacebamonicrn, ober

»ielmebt non

SSötfern

bie aus Saconien

gekommen

toaren. Wly- niec,

bie fiefa

nahe

bei 2fm»c(a'

angebaut, unb

fid)

gegen

bie

£ace=

bá'monier

empört b.nten,

würben, nad)bem fie

»on

ben l'e&tern

über«

tounbenroorben

waten,

»on benfelben

als

eine Qolonie

nad)

bec

Snf'l Gceta

gefenbet

; aber

wá'brenb

ibrer

«Scbifffahrt,

ba fid)

biefe

Go:

loniften

bec

Snfel 9J?e(os

gená'bett

batten,

fefcte

fi* ein

Ätjeit

un»

ter

ber Tínfñbrung einesCacebá'moniers

, Gratboeis genannt, ba»

felbft

feft; bergeftalt, bag

biefe

Snfel feitbem als

eine Colonie

ber

Sacebá'monier angefeben mürbe

(*_).

Gs

febeint,

bag

fie

in

einen biíífjenben

Suflanb

!am

; benn, }«

ber Seit ber

©cblacbt »on

©alamine, war fie

má'cbtig

genug, um

ben ©riechen jroei ©aleeren

mit

fündig

Ruberem ju

liefern

(*); aber tiefer Suftanb war nid)t von Dauer; unb, ungefähr fiebenbunbert Sabre nad)

¡bree

©cûnbung

bued) bieracebá'monier ,,

íourbe

fie

faft

gänjlicb bued) bie 2M)ener

aus £a|

gegcB

ihre Urfprungsfrabt »er»

nichtet

(«).

3Die

Shelter waten

ibeem SOîutterfanbe

febr

ergeben

(')• Sie

2itbener feaebteten

in bem

peloponnefifcben

Äriege

fíe ba»on flu

tren?

nen. 3uer(t

fd)icften

fie

eine

flotte aus, um ihre Snfel ju »erwüs ften (»); aber

jehn

Sabre nachher, faften fíe

ben

Gntfcblufj, fie ganjlicb ;u unterjochen. Sie mad)ten

eine

Sanbung auf

ber

Snfel mit

einem beträchtlichen Jpeere,

unb

forberten bie Ginmobner

auf, fid) als

if>re Sfnspfittfttfge

ju erflären, unb ihnen

bie

Gruppen,

bie

»on

ihnen

»erlangt

»erben

würben, ju

liefern, ober

als

Uiberrounbene

ft'd)

(•)

2fnftote(es

bei

$>imtu6,

ebenb, (*)

&efod)iu8

bei

bem Söorte

Accçoç, (') Junius, ebenb.

(♦)

Rutara) »

». b.

Sugenben berSBctbet,

Ii, St)., Seite 547. So*

none

Grjäijl. 57. Oltoier

©efd). b. erfren

Seiten ©rietfjenlanbS, II. at).,

J

45-

3taoul*3(oct)ette, ©efebtebte6er griecbifcbeii

So;

Ionien,

III.

St)-/ ®-

&l«

(i)

£ecobotê©efditájte,

VIII, Sud), 48- Sap.

( s

)

at)ucpbibe« ©efd)td)te,

V, Sud), na,

unb

m

j.

Sap.

(7)

a-enopbonêe¡ r£ed)cn,

H. Sud).

(») »tebos 0.

©ictiien

pift

St'bl.

XII. Sud).

(13)

5 Voyage dans le Levant,

ou de subir, comme vaincus, la loi qu'ils leur imposeraient.

Les Méliens leur représentèrent qu'ils étaient allies par le sang avec les Lacédémoniens , et que, par cette raison, ils ne pouvaient porter les armes contre leurs pères; que, s'ils voulaient leur permettre de rester neutres, ils se rendraient

à leurs désirs. Les Athéniens, usant de leurs forces, leur dirent qu'ils n'avaient point à choisir; qu'il fallait qu'ils se rendissent tributaires , et qu'ils les suivissent par-tout où ils Jes mèneraient, ou bien qu'ils devaient se résoudre à sup¬

porter lotis les maux que pouvait leur apporter la guerre.

Les Méliens, espérant qu'ils seraient secourus par les Lacédémoniens , prirent le dernier parti. Aussitôt les Athé¬

niens, avant déharqné leurs troupes, entourèrent la ville de fíelos par un mur de circonvallalion ; ils partagèrent le travail entre les troupes des différens peuples qui étaient à leurs ordres, et, ayant laissé un assez grand nombre d'Athé¬

niens et d'alliés pour veiller au blocus delà place, ils rame¬

nèrent le reste de leurs troupes à Athènes.

Les Méliens, de leur côté, firent tous leurs efforts pour rompre la ligne des Athéniens; ils attaquèrent, de nuit, la partie du mur qui regardait l'Agora ou place du marché, ils tuèrent les hommes qui le gardaient, et ils firent entrer dans la ville tout ce qu'iis purent de vivres et d'eiFets. Les Athéniens firent depuis jneilleure garde; mais, leur nombre, diminuant, et les Mêlions ayant quelquefois des avantages, ils firent alors venir d'Athènes de nouvelles troupes, et la place fut plus étroitement serrée.

C'était le second été que le siège durait, et les Méliens ne recevaient point de secours du dehors. Les Lacédémo¬

niens, dont ils avaient imploré l'assistance, semblaient les avoir abandonnes à eux mûmes: le découragement et l'abat¬

tement s'emparèrent des hahitans; et, la trahison s'y étant jointe, les Méliens, hors d'état de résister, furent obligés de se rendre àdiscretion aux Athéniens, qui, irrités de la longue résistance qu'ils avaient faite, les traitèrent avec une inhu¬

manité que né méritait pas leur beau dévouement (').

L'île fut soumise, dit l'élégant historien d'Anacharsis ;

i(mai6 la honte fut pour les vainqueurs: ils avaient com-

5>mence laguerre par une injustice, ils la finirent par un trait

„de barbarie. Les vaincus furent transportés dans l'/Vllique:

„od fit mourir, de l'avis d'Alcibiade, tous ceux qui étaient ('1 Thac.yd. Hist. Üb. V., can. 84 et sei,;.

(14)

Steife in bem sOcorgenianbe. y bem ©efefse, ba§ ft'e ihnen auflegen mürben, 511 unterwerfen. Sie Sflelier fiellten it)nen cor, bafj fie burd>bae355tut mit ben Sacebamos ntern oerbunben fepen, unb bafj fie aué biefem ©runbe, bie SBSaffen niet)t gegen ihre Sater tragen fonnten ; bag, wenn fie teilen erlaüs ben wollten, neutrat ju bleiben, fie fid) if)cen $Sünfd)en fügen roürf ben. Sie '2ftl)ener, pon ihrer ©teirce ©ebrauch mad)enb, fugten ihnen, bag fíe nicht« ju recíblen fatten; bafi fiefid) 51t 3ínnápfíid;s tigen ergeben unb ii)nen überall, wo fiefíehinführen würben, folgen müßten , ober aber bafj fie fid) entfcbjteßen follten, alle Uibel bie ¡1}=

nen ber Ärieg zubringen fó'nnte, 5U ertragen.

Die SJîelier, tnbem fie t)often baß bie Sacebá'monierfíe unter»

iíü(senroûrben , faßten ben legten Grntfcbluß. 2ilfobalb umgaben bie 2itbcner, weídie if>rc Ätiegec nttégefd)ifft hatten, bie ©tabt iDceloâ mit einer SinftließunaSmauer ; fie uertl)eiltenbie Arbeit $wtfu)enben Kruppen ber »erfdyebenenSSotÜer bie &uihren SSefcbtcn waren, un,b, naebbemfieeine bintängtid) große 3af)l 2itbenet unb SSerbünbete ju.-.

tücf gelaffm batten, um über bie S'infdilteßung ber ©tabt $u wachen, führten ft'e ben übrigen 2betl ihrer ©treiter nad) íítíjen jurücf.

Sie gelier, oou ibrer Seite, ftrengten alle if)re Steifte an, um bie Sitúe ber tfthener $u burcbbred)en; ft'egriffen jur ^cadjt^eit, ben ïbeil ber ÍÜÍauer an, rceteber ber Vigora ober bem SBatftpUl^

gegenüber ftanb ; fie tó'bteten bie Srteger, roeldje biefelbe bewad)ten unb fd)aften SebenSmittet unb anbere ©egenftá'nbe fo tuetft'e konnten nad) ber ©tabt. Sie 2£tbenet rearen feitbembeffer auf ií)rer Sputi) ; ba aber ihre ßal)t geringer rourbe, unb bie ïKelier manchmal öov=

tbeile erfochten, fo ließen fie »on 'Mtben neue Gruppen fommen, unb bet 9)la(s würbe enger etngefchloffen

■DieBelagerung bauerte fefconben ^weiten ©ommer, unb bie COîeliererhielten feine Ittiterftüßuug «on 2fußen- Sie Sacebá'momer, beren Öeiftanb ft'eangefleht hatten, fdjienen jte fid) felbft übertajj«^

51t haben: bie (Sntmutbigung unb bie 9ciebergefd)lagenbeit bemadis tigten fid) ber ©inroobner; unb ba bie 23errá'tf)erei fid) baju gefeilt hatte, fo mürben bie 'Kelter, außer ©tanb $u roiôerjîehen, genó'thiget, fid) auf S5nabe unb Ungnabe ben Athenern $u ergeben, welche, aufs gebracht über ben langen 33iberftanb, ben fie geleiftet hatten, fie mit einer Unmenfcbltdjr'eit behanbelten, bie ihre fdjoue Eingebung nicht öerbiente (')•

„Sie 3nfel würbe unterworfen, fagt ber zierliche ©efdiidit«

„febreiber bes 2liiad)arfiS; aber bie ©cbanbe blieb ben Uiberwtnbern :

„ft'e hatten benÄrieg mit einer Ungerechtigkeitangefangen, fie enbtgten

„ihn mit einem Buge ber Sarbacei. Sie Uibcrwunbenen würben

„nach Tittitagebracht: 9?acb bem Oïatbe beâ 2ílctbtabe8tó'bete man alle (•) Sfjuajbioeé©efctjtdjte,V. Sîitcîj, ßi Sap. unbgcïge.

(15)

Iii Voyage dans le Levant,

„eil etat de porter les armes ; les autres gémirent dans les

„fers, jusqu'à ce que l'armée de Lacédémone eût forcé les

^Athéniens à les renvoyer à Melos (')."

Lorsque les Athéniens furent devenus maîtres de Me¬

los, ils y envoyèrent une nouvelle colonie, formée de cinq cents des habitaos de leur ville ('■=): mais ces colons n'y re¬

stèrent pas long-temps ; car les eufans desMéliens, qui avaient été élevés dans l'esclavage , furent renvoyés dans leur patrie par Lysandre, aussitôt après la guerre du Péloponnèse ( 3).

C'était dans ce temps que vivait Diagoras, célèbre phi¬

losophe de cette île, qui , voyant les maux que souffrait sa patrie , nia l'existence des dieux après avoir été le plus re¬

ligieux des hommes, et finit par mourir dans un naufrage (").

S'il avait été témoin du rétablissement de ses compatriotes clans leur île, il se serait certainement réconcilié avec la Di¬

vinité.

Depuis ce temps, Biel os fut une île de peu d'impor¬

tance. On voit que, du temps d'Augusteil y avait quel¬

ques Juifs ( 5), qui avaient apparemment de l'affinité avec les anciens Phéniciens qui l'avaient peuplée. Dans le temps du christianisme, elle devint le siège d'un évëque , sous la mé¬

tropole de Rhodes; et aujourd'hui, ou du moins il n'y a pas long-temps, il y avait deux évèques l'un du rit grec, et l'autre du rit latin ( 6).

Dans le XIII. siècle, elle fit partie du duché de Kaxie, sous Marc Sañudo, premier duc de l'Archipel, qui vivait au temps de l'empereur Henri de Flandre , frère de Baudouin 1er; elle fui ensuite démembrée de ce duché par Jean Sa¬

ñudo, sixième duc de l'Archipel, qui la céd.^ au prince Marc, son frère; celui-ci la donna en dot à sa fille Florence, qui épousa François Crispo. Ce Crispo réunit en lui tout le du¬

ché de l'Archipel. Ensuite le capitán pacha Barberousso soumit Milo à Soliman II. ( 7).

( 1) Barthélémy , Voyage du jeune Anacharsii, chap. 76,

( 2) Thucyd. Hist. lib. V., cap. 116.

( 3) Xeiioph, Hellen, lib. 11. Plutarch, in Lysandro, Barthélémy , Voyage du jeune Ana cliarii»,

chap. 76.

{') Joseph. Antlqu. Jud. lib. XVII. ; de Bell. Jud. lib. iL

( 6) Oriens Christ, torn. I., col. 945.

(') Saunier dans Tournefort, Voyage, torn. I., pag. i4*>.

(16)

«Reife

in

bem

SOlorgentanbe.

1 1

„jene, bie im ©tanbe roaren,

bie SBaffen51t trogen

; bie anbern

„feufjten

in

ben geffeln,

bis

bas

$eer

ber Sfacebamonter bie 2tti)ener

ges

„jungen i>attc,

fíe nnet) SftcloS

jurücf

51t fenben

(■)."

2ÍIS bie 2itf)enec

Jöerrn »on StfeloS

geroorben

roaren, fdjicfs

ten fieeine

neue, aus fiinfbunbert Sinmobnern

it)tcr

©tabt gebilbes te

(Solonie bat)ia ( 2 )

:

aber biefe Œoloniften blieben

nidjt

lange

Seit

b.ifelbfr; benn bie üfaebfornmenber SOîclier, bie in ber ©flaoeret

erjogen

roorben

roaren,

rourben butd) Sofanber balb nad) bem

peloponnefifdjen

Kriege

in

if)r SSaterlanb snríícfgefenbet( 3

).

3¡n biefer Beit

lebte iDiagoraS,

ein

berííbmfer

Wlofopt) aus

biefer

©tabt,

roeldjer,

ba er

bie Uibel fat>e, bie fein SSaterlanb

litt,

bas ¡Dafepnber ©ó'tter lá'ugnete, nad)bem er ber religio'fefteber

3J?en*

feiert geroefen

roar, unb

fein Seben

in

einem ©ebiffbruebe

enbigte(«).

SBenn er

Beuge

»on ber

2Biebereinfei,sung fetner SanßSleute

in itjre 3n'el

geroefenroá're

,

fo

batte er

fid) gerotfj

mit

ber

©ottbeit auS=

gefó'bnt.

(Seit

biefer

Sett roar

Sfte10

S

eine

3nfet »on

geringer

5Bid)i tigfeit. üftan

ft'eijtbag

,

$u

îiuguftâ

Seiten

,

einige

3uben

bort

\va- ren (*), bie

ro.ii)tfd)einlicb

in

einiger 53crroanbtfcbaft

mit

ben

filtert

*Pl)oni$ternfíanben

,

roeldje

fie

beoó'lfert

batten. %n

ber

Seit beS

ébriftentbumá

,

rourbe

fíe

ber

©ig

eines

Sifcbofi unter

ber

Jpaupt:

firebe

tton

ÖibobuS

; unb beut

flu SEage

,

ober roenigftenS

»or nod)

niebt langer

Seit, roaren

bafelbft jroei53¡fd)ó'ffe

,

einer oom

gried)U

feben, ber aubère oom latcinifdien StitttS ( s

)

3¡n

bem

XIII. Sabrbunbert,

machte fíe einen STbeilbeS

-fjers

jogtbumS

9ïaria auS, unter

3Ji

arfuâ

©anubo

,

erftem -Çierjog

beS

3ítcbipelS, roe'.d)er

ju

ben

Seiten

beSÄaiierS Meineid) oon

glanbetn,

cineS SSruberS

Salbuinâ

beS

I.

lebte

; fie rourbe in

ber golge

burd) Sobann

©anubo

,

fecbfrem

-^eqoge

be? 2írd)ipele)

, uon

biefem

^)er«

jegtljum

abaerifíen

,

inbem

er

fíe

an

feinen 23ruber SWarfuS abtrat

;

biefer gab

fie

feiner 2!od)ter

florentina ,

bie ben

$ranj ßrifpo beira;

tt)ete, als üftirgifft. Biefer

Œrifpo oereinigte

in

fiel) baS ganje

£er«

jogtbum

beS

îirdjipelS,.

2¡nber golge unterroarf ber Äapuban

^afdja

33atbaro(Ta SßiloS bem

Ilten ©olimann (').

(')

Sartfjfíem»

, Steife beâ jungen ÎCnadjarft*,

76.

Äap.

( 2

)

Sbucçb. (üefdjidjte,R.SBud), 116.

Sap.

( 3

)

ïenopbenS Rellenen,

2. Sud;.

Mintard),in

Cçfanber,

( 4

)

ÜBarttjelertU), SI e i f

e

b e

« jungen

2C n a d) a t f i

6,

76.

Äap.

( s

)

Sofepíjtií

,

jübífdje ZCltertpmer

/ 17.

S3ud) 5 uonbem Äriege

bei Suben, 2. Sud).

(<)

2)er djrifttidfie

Orient, I. ££)., 945 ®cfpr.

(

7

)

«Saunier in SournefortsSteife,

I. St)., ©. i4S.

(17)

1 A. Voyage flans Le Levant.

L'île de Milo est, en général , très-productive , et Ton disait autrefois qu'il suJíisait d'y serner pour re'colter trente jours après (')• Ou attribuait la fertilité' de son sol à sa nature volcanique et à la grande quantité de soufre que l'on y trouvait ( z).

E p Ii

e

se.

L'Eclat dont a brille', pendant plusieurs siècles, Eplié- se, l'une des principales villes de l'Asie mineure, et qu'où regardait comme la métropole de l'ionie, n'a pas preserve' sa memoire des ravages du temps: il a jelé sur l'origine de cette ville un voile que nous ne pouvons plus espérer de sou¬

lever. Les auteurs que nous connaissons, nous laissent dans l'incertitude sur ce point comme sur tant d'autres, et nous avons perdu ceux qui auraient pu 1'écla.icir en nous donnant plus de détails: nous avons sur-tout à regretter les ouvrages de Xénophon d'Eplièse, qui avoit écrit nne liisioire de celle ville; celle de Créophyle, cité par Athénée; la description du temple, par Déinncrite d'Eplièse; celle de PhSIoii de !>y_

zance, dont ou n'a qu'un fragment ( 3); et le voyage du con¬

sul Macianus en Ionio : il était contemporain de Pline le na¬

turaliste, qui le cite avec éloge.

La fondation d'Ejihèse remonte à une époque très-re¬

culée, et se perd dans la nuit des temps mythologiques: le peu d'accord que l'on trouve dans les traditions, prouve sa hanté antiquité. Suivant quelques auteurs, et Jusiin est du nombre (*) , le.s Amazones, parties des plaines de Théinis- cyre sur les bords du TheemodoD, sous la conduite de leurs reines Lainpédo et Marpésia, s'emparèrent d'une grande partie de l'Asie mineure, y fondèrent plusieurs villes, entre autres Ephèse, à laquelle, suivant Etienne de Byzance , elles don¬

nèrent d'abord le nom de Smyrne, Amazone célèbre, à Marpésia succédèrent Antiope et Oritbye qd'Hygin nomme Otrora ( s) , et qu'il dit femme de .Mars; ce qui conveuait

(i) Tbeophrast. Hist, plant, lib. IV., cap. 12; lib, VIII., c. >

( s) Ilioscor. lib. V. Püii. Hist. nal. lib. XXXV. cap. 15.

( 3) Gronov. Thes, a 11ti<[. graec. toai. VIII.

(■») Mist. lib. 11., cap. 4.

( s) Fab. 50, 225, 2$j.

(18)

Sfeife

in

bem

SSorgenlanbe.

'fi

Sie Snfct

ÇOîilo

ift im

"JÜigemeinen fcíjr frucbtbringenb

, unb man fagt?

ebemalei

, bag

eê {itnrcitfie

bafelbft ju

faen

, um breifiig Sage nad)ber jti

eniMen

('). SHan mafi

bie

grudbtbarfeit tl)res

SSobenS einer vulfanifcben9?atur unb b« grojien 5fteng,e »cn

<Bchreefel bei,- ben

man auf tbr fanb

e

p Í) e f

u

Sec

©lanj

, roomit

rmt'brenb

mehreren 3abrf)unberfen, @pbe»

fué

, eine

bec »orsüglicbffen <2tá'bteJïleitioftens

, unb bie man al$

bie

£auptjtabt Seniens betraditete,

gefdjimmert

bat, fonnte

itir

7ín=

benfen nid)t öor

ben

äsetroüitunqen

bet"

3ett

beroabren

;

er

bat auf ben

Urfprung tiefer

©tabt

einen Schleier geworfen,

ben

ju

lüften rote

nicht mel)r

hoffen fönnen. Sie

alten ©dn-iftfteller, bie

wir fennen,

laffen

uns in

bee

Ungercifheit über

biefen

Çunft

fo

trie über »iele

anbere,

unb

rcir haben

jene terlcren

bie

ihn

erhellen

fönnten, inbem fie uns

mel)c etti^clne

Umftänbe

angeben

: tt)ic

f)afcen

íjauptfá'cbltcí) ju bebauern

bie

3B«fe bes ïenopbon ton

(5pf)efug

,

bec

eine ©es

fehiebte biefec

Stabt

gefdirieben batte

;

jene

bes

Greopbües, «on

îithei nous

angefühlt

;

bie 33efd)ceibung bes

Sempels, non Semociites »on

ÇpbefuS

;

jene bes

^bjlon

von

SBçpnfî

motion

man nur

ein

SStucï)*

ftücf hat (') ; unb

bie Steife beS

(lonfuls

Sftacianus in

Stnien : er war

ein 3eitgenofïe« ^piinius

bes

9îaturfotfd)ers

, bec ihn mit Sob anführt.

Sie

©rünbuna,

éon

Grpbefus

fíeígt ju einem

felir iridic?

gele=

genen Settpunf't

binatif unb

nevliert fiel!

in

ber

9?ad/t ber mi)!bolc=

gifeben

Seiten:

bie WenigeUibeveinftimmung,

bie man

in ben

Uiber*

lieferungen

ftnbet, beweift ibe

t)obeë

'Ülteitfcum.

Einigen

€d)rift;

ftellecn51t folqe

,

unb

3uftinus ift unter

biefer

3abt

( 4

), bemachtigs ten

ffcb bie

untec ihren

Königinnen l'anipebo

unb

ïDîarpefïa

aus bert

6'benen 00n

Sbtmiâcçtfl an

ben

Ufern

bes Sbermobons

weggesou,enen

"¿Imajonen

eines grofen

S£f)eti8

tton

itleinnfien

, grünbeten bafelbfi:

mehrere

©tabte, unter anbern

(5pl)efus,ireldhiec,

nad) ©tepban

o

ort

S3'p^an^,

fie suerjr

ben

tarnen ber ©mprna, einer berühmten 3(majone, gaben. Ser

STOarpe

fia

folgten '¿Intiope unb

£)titr,pa, wets che JpçginuS

D t c e c

a

( 5

) nennt unb für bie ©attin

&et

MavS

(')

Sbeopbrajïus<3efd)irf)te ber gjfCanjen, IV.

Sud),

12Gap.

YIIÍ. S3., ö S.

('•<) Sioëcoruê, V

Sud),

^(initié9catuvgefd>td).

XXXY Sud),

15

(Sap.

(3) ©ronociuê,

© d) a %

ber @ricd)tfd)en

2£ 11 e r- t b ü m t

t, YllL zt>u

(*)

@efd)iri)te,

II.

S3ud),

4 (Sap.

( 5

)

Sud) bev

gabeln, 50, 223, 225.

(19)

Voyage dam le Levant,

assez à une héroïne. Il paraît que ce fut sous leur règne que d'autres Amazones, poursuivies par Hercule et Thésée, vinrent chercher un asile dans le temple de Sm>rne, dont elles changèrent, dit-on , le nom en celui d'Ephése , eu me¬

moire de leur délivrance. On voudrait que du mot grec Aphesis, qui signifie de'livrance, on eût, parmi chan¬

gement de lettre et de terininaisou , formé le nom Kphe- sos (')• Thesce eut d'IIippolyte , soeur PAntiope, le bel

(') Ce changement n'est guère probable : il eût entièrement alté¬

lemot, eu substituant, dans sa composition, une preposi¬

tion ù une autre d'un sens différent (alto « CTiTt). Ou pourrait aussi bien supposer que le nom d'Epbèse vient du mot Eph e-

s i s , qu'où peut rendre par irrupton, et tjiii eût rap¬

pelé celle des Amazones. Au reste, ou sait combien les Grecs aimaient à rapporter à leur pays , à leurs dieux et et à leur langue , tout ce qui leur veuait d'autres nations plus anciennes qu'eux , et à qui ils devaient même tine partie de leurs connaissances ; c'est ce qui est arrivé au sujet des Amazones , dont l'existence est encore un pro¬

blème. Les Grecs, jaloux de toute espèce de gloire, out mis la leur à passer pour avoir combattu et vaincu des armées de femmes guerrières. Le Parthéuon et d'autres monumeus rappelaient ces exploits. Mais, supposé qu'un peuple de femmes, une nation où il n'y avait qu'un sexe, ait pu exister pendant plusiers siècles, est-il probable que, des bords du Thermodon , en tournant le Pont»

Euxin, après un voyage de six à sept cents lieues, et après avoir traversé plusieurs grands fleuves à leurs em¬

bouchures , elles soient veuue3 attaquer la Grèce et l'A¬

sie ; ou qu'elles aient été chassées des bords du Tanaïs et des contrées du Caucase par Hercule et par Ttiésée, qui seraient allés chercher des aventures dans des pays aussi éloignés de la Grèce, et dont elle avait à peine alors quelque notion? et, supposé même que ces expéditions extraordinaires aient eu lieu de part et d'autre, peut-on croire que ces nations Scythiques, qui certainement parlaient des langues tout-a-fait différentes de celle des Grecs, aient donné des noms grecs aux villes qu'elles auraient conquises ou fondées? Le nom d'A or pa ta ou tueuses d'hom¬

mes, que, selon Hérodote, se donnaient ces femmes guerrières, ne ressemble en rien à celui d'Amazones, sous lequel les Grecs nous les ont fait connaître; et ne serait-on pas leuté d'adopter l'élymologie proposée par Frérel, qui la trouve dans deux mots du tartare Kalmouk, acmé femme, et tsaïue ou saine, forte, courageuse?

(20)

«Reifein bem Siïïorgenlanbe, ir, auêgitt; roelcbeêfür eine #eibtn jiemlid) pnffenb war. Cr«fd)cint, bo|j unter ibrer Sïegierung anbete »on .ÇetfuteS unb Siefens »er*

folgte ííraojonen beibet famen , um in bem Sempet ju ©mptnn, beffen 9?af)m?n fie, trie man fagt, in jenen »on Œpbefuë, jum lin- benfen ibrer SSefreiutig »errcanbelten, <2dw& }" fu*cn. 3K«n wollte, baf auê bem griedjifdjen SBorte p í) e f iê , loelcbeá S3 efr eU

ix n g bebeutet, buteb. eine S3eranberung ber <Sd)rtft5«ict)en unö b"

Grnbfilbe ber éíame (5pt;efuê gebitbet rcorben fepe('). Sbefeuâ (') ©tefe SBeranberungift ntd&tfebr reabrfdjeintid)5 fie batte \¡aésffiort

ganoid) entfiellt, tnbemfie, in ibrer äufammenfe^ung, ein 25or*

roort einem anbern»on einemoerfdjiebenen ©inne unterlegte, (¿uno à oní) 93?an iönnte eben fo gut annehmen,bag ber Sftame (SptjefuS oon bemSBorte <Sp f> e f i ê, ireldjeê man burd) (S i n f a 11 er«

iiären fann, unb toetebeêan jenen ber tfmajonen erinnert, b cr» ïomme, Uibrigenê loeip man, rct'e fefcr bie ©riedjen liebten, auf ibre ©pradje alleêbaf-jenige ju belieben,rceldjeé ibnen »on anbern altern Stationen alé fie, jufam, unb benen fie felbfteinen3.i¡eU ibrer Äenntnige »erbanften ; biefeê ift in S3etref ber íímajonen

gefd)e&en, beren Safepn nod) eine stweifettjaftegrage ift. Sie auf jebe 2frt »on SRubm eiferfüd)tigen©riechen,b«ben ben tijrigen aud)

barem gefeçt , bafür ¿u gelten -peere »on friegerifdjen grauen beiämpft unb überrcunben ju Çaben. iDaê $>artbenium unb ans bere SDenfmale erinnerten an biefe Zt>atm, 2tber angenommen, bag eine Station in toeldjer nur ein ©efdjlectjt be(tanb, babe reäbrenb mehreren 3at)rl;unbertenbefletjen tonnen, ift eê rcabrs fdjeinlid), bag »on ben Ufern beê £b«moboné, tnbem fie baS fdnoarje SOîeer umgingen, nad) einerSteife confedjê btê fieben«

bunbert franjofifdjen Steilen , unb über mebrere groge ©tröme bet ibren SOîunbungengefegt batten, fie geiommenfepen, urn

©riedjenlanb unb Jift'enanjugreifen ; ober bag fie oon ben Ufern beêSanaiê unb auê ben ©egenben beê Saucafuê burd) -peifule«

unb Zi)(\eui »erjagt toorben fepcn, rceldje gegangen rearen um 2t6entíieuer in oon ©riedjenlanbfo entfernten ©egenben auf*

äufudjen, oonloeldjen fíe íaum einigeÄenntnigíjatten? unb ans genommen fogar bag biefe augerorbentlidjen ^eerjiige «on beiöen

©eiten ©tatt gefjabt baben, fann man glauben bagbiefe fcorifdjen Stationen, bie gemiß ganj oerfd)iebene ©pradjen oon jener ber

©riedjen rebeten, benen ©tiibten bie fieerobert ober gegrünbet Çaben folien , griedjifdje Sîamen gegebent)abtn? ber Scame 3iorpata ober üKänncrtöbterin, iteldjcn, nad)£erobot, fid)biefe íriegerifd)cn grauen gaben, gleidjt in nidjtê bemjenigen ber JCmajonen, unter roeldjem bie ©riedjen fie unê befannt

gemachtbaten; unbwürbe man niebt oerfud;t fepn, bie »on gretet

(21)

6 Vojragk dans U Levant.

iîippolyle. D'après Ja Chronologie de M. Larcher , Thësws régna depuis J'ai: i$a2 avant j. C. jusqu' à l'an 1295.

Ainsi, en suivant te récit de Justin, il semble qu'on pourrait placer la première expedition des Amazones vers ic com¬

mencement du XiV siècle avant J. C.

Tansanias (') Mai* qu'Ephèse eut pour fondateurs Cré- sus et Epbésus , Iiis du Cayslre, et qu'elle prit le nom dû dernier. Les héros inconnus, et qui devaient être regardes comme autochthones, lurent peut-être les premiers qui formè¬

rent quelques élablissemens sur les bords du Caystre; et ils pourraient l'aire reporter la fondation d'Ephèse à une époque plus reculée que teile, des Amazones.

J.es auteurs anciens ne disent presque rien des premiers temps d'Ephèse. Un sait qu'elle éprouva plusieurs révo¬

lutions qui la ruinèrent à différentes époques ; ce qui a pu tromper sur celle de sa fondation. INelée et Androclus, Iiis de Codi-us, dernier roi des Athéniens, ù la suite de dissen¬

sions et de ebangemens dans le gouvernement d'Athènes, vinrent, à la tète des Ioniens de PAftique (en 1150 avant J. G.) s'établir dans l'Asie mineure, et y fondèrent ou réta¬

blirent douze vill.es , parmi lesquelles se distinguaient Milet et Epbèse : ayant chassé de cette dernière les Leleges et les Lydiens ou Curiens qui l'habitaient, ils ne leur laissèrent que la ville basse et les environs du temple, qu'ils occupèrent avec quelques Amazones consacrées au service de la déesse.

A e m é- 1 s a ï 11e , .héroïne , rendrait l'idée que les Grecs avaient des Amazones ; et il serait inutile, pour expliquer ce nom , de supposer que ces femmes valeureuses s'extir¬

paient le seiu droit (a privatif, et mazos, sein) pour avoir le bras droit plus libre dans l'exercice de l'arc.

^\ucun monument ne les offre ainsi mutilées et privées du plus bel ornement de leur sexe.

Voyez, sur les Amazones, les Héroïques de l'hilostrate ; le président de Brosses , Académie des

belles-lettres, t. XXV., p. 504; Fréret , ibid.

t. XX]., p. 106"; et, dans le 1er volume des M o11u- mens inédits de M. Milliu, chap. XXVII., une dis¬

serliitlon sur uu très-beau vase grec, qui, de la collection t\e JVF;Durand , a passé dans celle de M. le comte James de l ;ourîalés - Gorgier.

■■') Ui'«fc¿< Decïipt. lib. Vil., cap. 2.

(22)

Steife

in

bem

SOÎorgenlanbe,

'7

befam «on

ber

^ippottjta,

Wntiopenê, ©cbroefter,

ben faenen .Spippos lituê. 9îad)

bec Seitrecbnung

beê íaceber,

regierte

Sbefeuê fett

bem

3«bre

!5

22

öor

S- 6t). biê sum Sabre 1293.

SBenn

man

(tifo ber @rjSí)tung beê

Suftin fílfltj

fo febeint

eê,

bag

man ben er=

fíen

Äriegäjug ber 2íma¿onen gegenben 2ínfang

beáXIV. 3abrburibert6

«or 3.

Œt). fegen

fó'nnfe.

spaufantaê

(') glaubt,

bag Grpbefuâ

ben

Œrefuâ

unb Crpbefué,

©ó'bne beâ Ganfterá,

ju ©rünbem

íjatte

, unb bag

fie ben

Sftamen

beê

Sentent annahm, ©¡efe

beiben unbekannten

gelben, unb bie até

bie Urbercobnecbiefer

©egenb

betrachtet

werben füllten, waren

vielleicht

bie erften,

rceldieeinige -Diicberlaffungen

an

ben Ufern

beS daçfierê

bilbeten

; unb fíe

fó'nnten

bie ©rünbung

von Êpbefuê

auf einen

á'ltern

Seitraum

als jenenber

2iniajomn

jurücr1 fuhren

laffen.

SM« alten ©djriftfteller fagen

faft

nicbtá

von

ben erften

Seiten

ber

©tobt

CipbefuS» 9J?annocif

, bag

fie mehrere Umreá'ljungen

ers fuhr, bie fíe

verfd)iebenen

Seiten ju ©tunbe richteten, unb bie über

ihre

©rünbung

in 3¡tttb

um führen fonnten. 9Meu§

unb

2ins

brocluê, ©ó'bne

beâ Œobtuê

lectern

SSntg

ber TCtfjeníenfec

, iamen, an ber ©pige ber Sonier au$ 2ittifa (im Sahre 1130

vor

3- 6b.)' um

ftcb

in Äletnaften

feft

ju fegen, unb grünbeten

ober (teilten

ba^

felbfí¡¡roolf

©tá'bte

roieber

ber, unter

roelcben fieb

Seilet unb @pl)es fus

auszeichneten

: ba

fie

auâ

biefer iîegternbie Seiegier

unb

bie

ßpbier

ober GEariec verjagt

hatten,

fo liegenft'e ihnen

nur

noch bie untere

©tabt unb bie

Umgebungen beâ

Sxmpelâ, ben

fie

mit

einigen bem

£>ienftc

ber

©ôttin

gewebten 2lma;onen

befegten. Sie ©teger nabmen ¡bren

»orgcfdilagene Verleitung anjunebmen,

ber

fie

in

jtvei

tartarifcb>

íalmuüfdjen Sorten fmbet, aeme äöeib, unb tfaine fiaré", nuttijig? Memestfaine,

-£etbin, würbe bie

3bee auëbritcfen,

weldjebie ©riedjen von ben Mmajonen batten 5 unb e§ wäre

un=

nü§, um

tiefen 9?amcn

ju erilären,

anjunebmen

,

bajs biefe

ta*

pfeen

grauen fid) bie

redjte SSrujl abnahmen

(a.

mangrlnb,

uni mazos,

aSufen), um

ben

redeten 2lrm

bei

ber Utbung

im SSo*

genfd)iepen

freier ju tjaben»

Äein 2)enítnat jeigt

fie

fo

Ber|tiim*

mettnnb ber fdjönften hierbe ifjreê ©efdjledjteê

beraubt, '

©eher

über

bie

Jimajonen, bie

-ipetbengebidite

von ipi)tlo<

ftratuê;

ben ^räft'bentenbe SSroffeê,Mía bem

te ber fdjönen SBiffenfcbaften, XXV,

S£b., «Seite

504 i greret, ebenba«

felbft,

21

£6.

® c'

te

1()

6> unb in

bem

iten

S5anbe ber

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bruiíten ¿enfmale beâ

SKillin,

27 Äap„

eine 2C6b ant

"

lung über eine fetjrfdjöne grieebijebe SSafe, ¡veldje, auâ ber

©amm=

lung bcê

Siiranb

in

jene beê <p»©rafen Sameê »on

*pourt«leä

©orgiprübergegangen

ift.¡

(')

SSefdjreibung »on ©riedjenlanb,

YII,

33ud), 2

(Sap,

S3

(23)

V

,g Voyage dans le Levant,

Les vainqueurs s'établirent dans ]aAille hanle, où devait être la citadelle , qui leur dormait les moyens de se maintenir dans leur conquête. Androclus s'empara de Samos , qui resla, pendant quelque temps, sous la domination d'Ephèse , ainsi- que quelques autres îles voisines; mais, les Samiens ayant replis leur île, Androclus porta du secours à la ville de Priène , l'une des douze de la confederation ionienne , atta- que'e par les Cariens, anciens habitans du pays : il perdit une partie de son monde et fut tue; on enleva son corps, et, du temps de Pausanias, on voyait encore, entre le temple de Diane et celui de Jupiter Olympien, le tombeau d'Andro- clus, sur lequel e'tait sculpte' un guerrier armé. Les Ephé- siens qui avaient surve'cu à l'expe'dition d'Androclus, se sou¬

levèrent contre ses fils , et s'unirent aux habitans de Tens et de Carina, à qui ils permirent de s'établir à Eplièse et de faire partie de leurs tribus. Les plus anciens colons , pro¬

bablement les restes desLélèges et des Cariens, formèrent la tribu èp lié sienne; venaient ensuite celles des Te'iens, des C S-ri né e ris , de Bonn a et de E u ho ny m i a. Ces derniers avaient conserve' le nom de la tribu ou du dôme athénien d'où ils sortaient. Il y eut aussi , selon Strabon, des Ephésiens qui, du nom de Sisyrbé, autre Amazone, fu¬

rent appelés Sisyrbites (').

Pline ( 2) dit qu'Ephèse se nommait Al ope s, à l'époque du siège de Troie : mais la ville de ce nom , dont parle Ho¬

mère ( 3) , ne peut être une ville d'Ionie; car elle est au nombre de celles qui faisaient partie des e'tats d'Achille 5 et ce nom doit être Alopc', et non Alopês , qui est le génitif d'Alopê. An reste, sur ce passage de Pline, Saumaise ( 4) cite un vers qu'il attribue à Homère 1, et qui ne se trouve ni clans aucun de ses poèmes, ni dans les fraginens qu'on lui attribue. Pline ajoute qu'Ephèse s'appela aussi M orges, O r t ygi a, Smyrna T r a c h a e a , S am o r ;ii o n et Ptelea; mais il paraît que ces noms furent ceux de diffé-

( l) Voyez Pausanias, Groec. Descript. lib. VII., cap. 12.;

Steph. rïyzant. voc. Bevva/tia» H parait qu'il faut lire Bsvva, au lieu de B fvv a II i a , et que le nuit (.lia fait partie de la phrase Bévva Uln, Beuna une des cinq etc.

Voyez aussi M. Raoul-Rochctte , Ifist. des colonies grecques , torn. III. , pag. 75 et suiv.

(-) Hist. nat. lib. V., cap. 51. edit, Bipout.

(') liiad. lib. II. , v. 632.

(*) F.xercil. Fliu, pag. 810.

(24)

Steifein bem SRorgentanbe. » i<)

*fBofonftfcin bet obern ©tabt, reo b!c ©tabelle fepn folite, tic ibnen bie Littel gab, ft'cb in ifytet ßroberung ju bebaupieh. 2inbroclus bemächtigte ftob ©amoê , baS wá'brenb einiger ¿>ett unlet bet $err=

fdjaft «on dpbefuê blieb, fo reie einige benachbarteSnfein ; ba abet

bie ©amier if)re Snfel triebeterobert batten, fo 50g '¿ínbroclué ber ©tabt Atiene , einet bet Swó'lfen »on bem jonifeben 33unbe , bie »on ben ISariern, ben alten 33ereobnernbec? ifanbeê angegriffen reurbe, 51t pfiffe; et »etlor einen Sbeil fetner Eeufe unb rembe gefettet; man fübrte feinen jîé'rper mit fort, unb, 51t ber Seit beê ^)aufaniaê, faf)e man nod) , jwifchen bem Sianentempel unb jenem beä olpmpifchen Supiterê, baê ©tab beë 3inbroc!uê, auf Welchemein bewaffneter ftvi?.

ger ausgemalten rear. Sie ©prüftet, welche Sen 3ug b.á 2ínbr:cíué überlebt batten, empörten fid) gegen feine ©ebne, unb »ereinigten ftcbmit ben Èittwobnern »cn Seoâ unb Harina , benen ffe erlaubten fid) in Spl)efu6 nieberjulaffen , unb einen Sljell if>rer©lamme nuâ=

jumacben. Sie ättefien Œoloniften , reabrfdjeinlid) Utbergebliebene ber éelegiec unb (Sarier, bilbeten ben epl)efifd)en Stamm;

bernad) famen jene ber 5£ejer, ber (Sarinenfer, con SScnnaunb (Subos npmia. iDiefe leiteten tjntten ben 9?abmen beö atbenifeben ©tams mes obet SJerbanbeé »on bem fíe abfiammten , beibehalten. (S'S gab aud), ©trabo jufolgc, Upbefier, reeldie »on bem 9tamen bet ©ifnrbe,

einet nnbetn iirnnjone, ©ifçrbiten (■) genant reurben.

spitniuS (■»)fagt, baß Crpfjefuâ , ju ber Seit bet Belagerung HonSroja, fid) Slopes nannte : abet bie ©tabt biefeê CRamenS,

»onweichettyomn fpriebt( 3), fnnn Feine jonifebe ©tabt feçn; benn fie ift unter bet 3al>[ berjenigen , bie einen Sbeil ber ©taaten beê Hilles ausmachten; unb biefer Oíame foil '¿ííepe unb niebt 3f!opeá feçn, welches ber (iknitiu »on 2ilope ift. Uibrigcnê führt ©au=

Waife («) über tiefe ©telle beS ^liniuS einen 23erS an, welchen er bem dornet juftbreibt unb ber fufe webet in einem feiner ©efcidjtc, Hod) in ben ibm $ugefcbtiebirien S5riicbfrücfen finbet. $)íimttó fügt b'tiKu, baß Spbefuá auch SJÎotgeê, Ortçgia, ©m-prna, Stach cía, ©amotnion unb >p t e l ea fjeigej aber eS fdjeint,

(') @eb ?t spaufaniaê,58efd)t,». ©ttedjent., VII. 58., 12 Cap ©te:

pban ber ffinjantiner bei bem SBotte Bivvuiäu. fdjeint, bap man lefen mufi Béwa anjîatt BtvvauLa unb bap 6aê SBort (lía einen EEbettbes2Cuêbrtic£ê Bévva ¡da, Senna

cine » on ben gii n f en u. f. m. anêmacbt.

©ebet aud) 9¡aoul ; Síodjette , ©efd). ber gned)ifd)en S«te*

nien, 111. £í)l„ Seite 75 unb gotae,

(*) Maturgefdjicbte, "V. aSud),51. 6ap., iïreetbriicfetÎCuëgabe.

(') Stia'be, II. Sud), Öß'j.'aj.

( 4) Uibungen in piniuá, Seite g 10.

95 2

(25)

Voyage dans te Levant.

reus quartiers d'Ephèse : Morges ne se trouve que dans Pli¬

ne -, Je nom de S am or ni on se rapporte à celui de S m y rue. Strabon (') dit que le nom de Trachée (âpre, rude) était celui des flancs de la montagne de Coressus, aux environs de laquelle était situe'e l'ancienne ville , qui s'étendait vers l'Alhénée et la fontaine Hypelaeus. lia temps de ce géographe , la position d'Ephèse n'était plus la même: ces endroits étaient hors de la ville-, Je lieu nomme' Smyrne était près du gymnase, et derrière la ville, telle qu'elle existait alors , entre Trachée et L e pr é- act é, nom par lequel on désignait le mont Prion («), qui do¬

minait la nouvelle ville , et sur lequel était une partie des murailles. On appellait O pi s the - L ep r é (derrière la Lepré), les fonds de terre situés derrière le Prion. Ce mont parait être une branche du T m o1u s : l'épithète de Lepré (rude, escarpé) lui convenait ; ses contours découpés et rudes lui avaient fait donner , suivant Polybe , Je nom de Prion, qui, en grêc, signifie une scie. 11y avait, près de Carthage et en Sardaigne, des monts qui, pour la même raison , por¬

taient le même nom. Dans quelques auteurs, la montagne d'Ephése est nommée Pion, qui exprimait, dit-on, la fer¬

tilité de la contrée (3): mais il parait que le nom de Prion est le véritable ( 4). Celui de P tele a aurait été donné à Ephèse , selon Denys Periégéte, à cause de l'orme nrt/Jn, autour duquel Jes Amazones jetèrent Jes premières J'onda- tions du temple: mais, d'après Hérodote ( 5) et Pausanias, le temple était liors de Ja ville; et il est probable que ce nom venait des plantations d'ormes qui, autrefois, couvraient le terrain occupé depuis par ce quartier de la ville ( 6).

U est probable qu'Ephèse n'était pas encore très-célèbre du temps d'Homère, car il n'en parle pas; et cependant il est question, dans l'Iliade, des cygnes du Caystre , aujour¬

d'hui le Kit chick- Mei utter (le petit Méandre), qu'à cause de ses sinuosités on a quelque J'ois pris pour le Méandre.

(O Geogr. libr. XIV.

( 2) Tlian', gras.

(S) Voyez Saumaise , Excrcit. Plin, , et la traduction fran¬

çaise de Strabon.

Hist. lib. H.

(*) Voyez Etienne de Ryzance , voc. „EcfeOOÇ et JJtil.étt"

(') Voyez Spoil, Voyage du Levant, torn. 1., pag. 529.

(26)

J

Ii

«

I

ffietfe

in

bem

Çfïîorgcnianbe.

■<i

bafj tiefe 9?amett jene ber

tjerfcbiebenen

©tabtöiertel tton ©pbefu*

roacen

:

!J)îorgeê ftnbetft'd) nur in

^liniuê ;

bec

%ime ©amornion

bejieíjt ftd) auf jenen oon ©m n cn

a.

©ícabofagt

('),

bag ber

9îame

£rad)á'a (rauf), bart)

berjentge bec «Seiten beê Sôergeê

(Soceffuê

roac

, in

beffen Umgegenb

bie alte ©tabt

lag

, bie ftd) gegen baê

3it[jeneum

unb ben

S3cunnen

^npelauê crftceiite. S"

bec

Seit

btefeê©eogcapben

roac

bie Sage

bon

(5pt)efuS nicljt

mei)c

bie

nam:

lid)e

:

biefe

Dcte

roaren aufjcr bec©tabt

;

bec £)rt

©mnrna genannt, Wae nabe

bei bem (Spmnafíum

, unb bjnter

bec ©tabt

, fo

roie

fie

bamalê beftanb, jroifdjen

S raetjea unb

2 e p r e-- a c t e

,

ein

92ame,

burd) treiben man ben S3erg*p r i on ( 2 ) bejeicljnete, becbie neue

©tabt

befyerrfebte

, unb auf

roeldjem

ein Sbeil

bec 9J?auern

roacen. SJîan

nannte

£)piftbo=l

!

epce

(btntccbec 2epre), bie í)íntec bem

Çrtcn ge=

legenen

©cunbffinfe.

iDtefer

Seeg fdjetnt ein 2ífí beê £

m o lu

S

?u feçn

:

bec S3ciname Sepre

(raub,

fteit.) roar

ibm

angemeffen

; fei:

ue

burcbfcbnittenen

unb rauben

Utnrifje

batten

tfem

,

roie s

Polt;biué fagt,

ben

Sîamen ^)cton

gegeben,roeldbeâ

im

©eieebifebeneine

©a':

ge

bebeutet.

Qrê

gab,

nafye bet

$art()ago unb in

©arbinien

, Serge,

roeld)e

auê

bemfelben

©runbe ben namlicben 9îamen trugen. 5n

einigen ©cbriftftellecn

rcttb

bec

Sera

GrpbefuS

Çion genannt, roéis

d)eê

, roie man fagt,

bie

grudjtbarfeit

beê S3obenê auêbciicfte

('):

abec

eê fdjeint, baji ber 9îame Çrion

becroafyre í

ft (*). Die

^Benennung<p t e l e

a

roá'ce nael) iDtonpftuê

^eringeteê

bec

©tabt

Cïpbefuê roegen

ber

Ulme

mûJ.a,

gegeben rooeben

, um

roeldje

bie

'•tfmajonen

ben erfîen ©runbfîein beê SempelS

legten

: aber nact)

>Ç>erobot( 5

) unb ^aufaniaê

roac

ber £empel

außerhalb bec

©tabt ; unb eê ift

roabrfdiehilid)

, baß

biefec Oïame

bon Ulmenpflanjungen

berfam

,

roelcbe

ebematê ben Soben

bebetften

, ben

ijernacb.

btefeê

©tabtöiertel einnahm( 6

).

Grê

i

ft

roabrfcbeinlid),

bag

Crpbefuê

\\x Comerá Seiten nod) nidjt febr berühmt ronr, berin er fprtd)t ntd)t

baoon

; unb bennod) ift

in ber Sliabe bie Siebe

von ben ©ebrcanen

beê

(japfferê, heutsus

tage

bec

Ä i t f d) il '■ 27? e i n b e

c

(bec fieme ÜReanber),roelcben

man

Wegen fetner Ärümmungen manchmal

für

ben SSeanbec genommen

bat.

(')

Grbbefdjmbung,

XIV. sgud,,

(».) TIÍMV,

fett.

( 3

)

©e6et ©aumaife,Uibungen

in

íptim'uS, uubbie franjb'fifdje

Uiber«

fegung oon

©tvabo.

C)

©efd)td)te,

II. Surf).

( s

) ©ebet

©tfpfjan »on SBpjanj

, bei ben

Sffiovten

Eqtsaos, unb Ilw/Ja.

(")

©ebet ©pon;Keife

in

bcm gjlorgenfanbe,

I. á&t.,

Seite

329.

(27)

Voyage 'dans le Levant,

Si Homère rjaquit ù Smyrne , comme le croieni phi- sieurs auleurs , entre autres "Varron et Cicerón *), il serait singulier qu'il eût entièrement passe' sous silence Epbèse, qui, après avoir fabele Sinyrne , lui donna le nom d'un de ses quartiers. Le temple de Diane, sa statue, auraient mé¬

rite d'être chantes par le père des poètes , qui a célèbre' des villes et des lieux beaucoup inoins importans 5 et l'on est plus étonne de ce silence, si, comme le dit Pausanias ('-), il composait ses poèmes dans une grotte , à la source du Mêles, qui coulait entre Smyrne et Hplièse : il était na¬

turel qu'il en dit un mot dans son hymne à Diane (-*); le sujet devait le lui inspirer.

Il est vrai qu'il est plus que douteux que ces bvmr.es soient du chantre de l'Iliade: mais, quand même ils ne se¬

raient pas de lui, celui qui les a faits à une e'poque très-an¬

cienne , a dù les composer dans l'esprit d'Homère et avec les connaissances qu'il lui supposait; et il croyait probable¬

ment qu'a l'époque d'Homère, Epbèse n'était pas encore digne de ses chants: il s'était cependant écoulé déjà plus de deux cents ans depuis l'expédition des Ioniens (en liio).

Si, avec M. Larcber et d'autres chronologistes , on plai e Homère vers le milieu du X. siècle avant J. C. , Epbèse avait eu le temps de se relever de ses désastres , de faire parti* de son sein plusieurs colonies, et elle aurait dù s'at¬

tirer l'attention d'Homère.

On ne connaît pas le gouvernement d'Lphèse à ces époques reculées \ il est à croire qu'il changea plusieurs fois , et qu'il y eut des hommes puissans qui s'en emparè¬

rent. Lorsque Croesus tourna ses armes contre l'ionie, Epbèse lut la première ville qu'il attaqua; Pindare, ills de Mêlas, Y régnait alors. Prenant à coeur les intérêts de la ville qu'il avait asservie et qu'il gouvernait avec modération, il la détendit avec courage. Les fortifications étajent déjà entamées; une tour, surnommée la Traîtresse, s'était écroulée: frappé de cet événement d'un augure sinistre, et pressé par les assiégeans, Pindare crut n'avoir d'autre moyen de résistance que de mettre Epbèse sous la protection im¬

médiate de Diane, sa divinité tutélaire ; il conseilla donc de joindre par des cordes la ville aux colonnes du temple de Diane, situé à sept stades hors des murailles; et en même

(') Or. pro A r c Ii ia poëta , f. 8.

(-) Grace. Descript. lib. VIL, cap. 5.

(*) Hymu. VIII, et Frag». XXXV1H.

(28)

Keife

in

beut

SOtotaenlanbe.

5Benn 4?omer su Smçrna

geboren reurbe

, reie ti mehrere

©cbriftfîeller,

unter anbem

23arron

unb ©cero (') glauben, fo wäre ti

fonberbar, reenn

er

Cïpbefuà fianjttct)

mit

©tiltfcbreeigen

fibergans

gen batte

,

reeldjeá, naebbem ee>

@m»rna

gegrünbet batte

, bemfelben

ben

9îamen

eine§ [einer

©tabtoiertel gab, Ser

iïempel

ber Siana, ihr

©tanbbilb

, batten uerbient,

buret)

ben Sßater ber Siebter, br

reeit reeniger berüíjmre

Drte

gefeiert

fiat,

befungen ju. werben

; unb man

ift

urn

fo mehr erfîaunt über biefeê©tillfebreeigen, wenn

er, trie

spaufiiniaê fagt ( 2

),

feine

©ebidjte in einer ©rotte, an

ber

Suelte

beâ

Wl e í e ê

, ber

sreifcr;en

©mçrna unb Gpbefuê floß,

»erfaßte

:

reäre natürlich gereefen, baß

er

ein

3Bort

barüber

in feinet-4?pwe an Siana

( 3

)

fagte

;

ber ©egenfianb

mußte

eê tbm

einflößen.

di

ift

roabr, baß eê

mebr

alé

jrcetfetrjoft

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biefe

■Spym*

ren ton

bem

©anger

ber

Sliibe

fepen

:

aber felbft

bann,

roenn

fie

nicht

non ibm roá'ren,

fo

muß bod) berjenige,

ber fíe

in

einem

febr alten Zeitraum

gematbt

bat,

fíe

in

bem

©eifte £omerë unb rait ben Äenntniffen, bie er

bei

if)m »ornusfe&te, «erfaßt

haben

; unb et

glaubte rcabrfcbetnlici)

baß su Comeré Seiten

tëpijefuê feiner

©efänge

noef)niebt reürbig roar

: ti

rearen inbeffen fdjon

mehr alé

jreei

bun*

bert

Sabré feit

bem

3uge

ber

Sonier (1150)

»e-rfloffen.

SSenn, mit

Sareber

unb

anbern Seítrecbnern

, man $omer in

bie 9J?itte

beS

Sehnten

3a!)rl)unbertê »or 3.

G>l)r. fefct

, fo batte

Grpbefuá

Seit ge*

t);ibt

,

ftcf?

uon

feinen Unfällen ¿u erbolen

, auê

feiner SDîittc

mehrere

(Solonien

ju entfenben, unb

biefe

©tabt hätte

bie

2iufmerffamteit

.fiomei'ë

auf

ffeb sieben

foKen.

SUîan

Mint

bie SiegierungéfotmDon S'pbefuê

in

biefen

entferns ten Seiträumen nidjt;

eS

ift su glauben,

baßfíefiel) mebreremal

»er«

á'nberte, unb baß eê fcafelbftmäditige

Scanner gab, »etfte

bie

#err=

febaft

an fíd) rifan

'¿ítS

(Mfuê

feine SQSaffen gegen

Sonicn wens bete, rear Spíjefug

bie erfíe

©tabt, bie

er angriff

; ^inbar, 9)îela§

©obn

,

regierte fie

bamalê. Sa er

fid? bae>Sßobl ber ©tabt

,

bie

et

unterworfen

batte, su fersen nabm,

fo t>ertl)cibigte

et

fie

mit Sftutb.

Sie

ftefíungéreetfe rearen fdion angebroeben,ein £()urm

, ber

S] e

v>

rät i)er genannt, rear eingefallen:

35on biefemGt'reigniß,

bas eine traurige

üBorbebeutung

febien, ergriffen, unb Bon

ben.

^Belagerern gebrängt,

glaubte

»Pinbar, fein

anbereê 5Biber-ftanbêmtttei

mebr SU baben, alë

(Spljefuê

unter

ben unmittelbaren Sd>»$ ber

Siana, feiner

©ebirmgottbeit, ju

fefjen

;

er

rietb baber,

bie

©tabt

mit ©triefen

an

bie

©äulcn

beëfteben ©rabien außerhalb

ber ©tabt

gelegenen

Stempele*

ber

Siana ju binbenj unb ju

gleid;er Seit fejjicîte er '¿íbgeorbnete

mit (')

ßicero für ben

poeten

2Crd)ia.

,

§.

{5.

( 2

)

S3efd)reifcuiiQ o. ©itedjenlanb,

VIII.

95ud),

5.63p.

O

#nnuien

Vlll

unb gtagmente

XXXVIII.

(29)

a4 Voyage dans le Levant,

temps il fit partir une deputation charge'e d'implorer la clé-

Ihencë de Croesus. Ce prince rit du pieux stratagème de Pindare, et, touche' de la confiance que les Ephe'siens avaient dans le secours des dieux , il leur accorda une capitulation honorable et la liberte de vivre selon leurs lois. Pindare renonça au trône , et , après avoir mis en dépôt son fils et ses richesses sous la sauve garde des Ephe'siens el de son parent Pasiclès, il se retira dans le Péloponnèse (').

Lors de la guerre des Perses , Xerxès s'empara d'E- , phèse; mais il la me'nagea et respecta ses monutnens. Pen¬

dant les troubles du Péloponnèse, les Ephèsieus avaient la prudence, ainsi que les autres villes d'Iouie, de se ranger du parti que favorisait la fortune. Après la victoire rein- porte'e par les Lacédémoniens sur les Athéniens à Asos- P otamos, les Ephe'siens consacrèrent à Olympie les sta¬

tues de Lysandre et de quelques ge'ne'raux Spartiates peu connus 5 et lorsque Conon eut battu la Hotte lacède'monienne près de Cnide, Ephèse s'empressa de lui faire élever àUlym- pie une statue d'airain , ainsi qu'à Timothc'e et à d'autres ge'ne'raux d'Athènes (*).

Soit par crainte , soit par flatterie ou par reconnaissan¬

ce, les Ephe'siens élevèrent aussi des statues à Philippe père d'Alexandre; et Memnou , général de Darius le rival d'Ale¬

xandre le Grand, ayant établi le gouvernement des Perses à Ephèse, il la soumit à de forts tributs, exila les principaux liabitans, les dépouilla de leurs richesses, pilla le temple de Diane, et l'on renversa la statue de Philippe. Mais , après la victoire du Granique, Alexandre chassa les Perses d'Ephèse, lui rendit la liberté, et remplaça l'oligarchie par la démo¬

cratie; il rappela ceux que Memnou avait exilés, et, pour faire éviter au peuple les excès auxquels il voulait se porter, il fit punir ceux qui avaient détruit la statue de Philippe et renversé le tombeau d'Uéropythus , bienfaiteur d'Ephèse

Il paraît, d'après Strabon, qu'à cette époque il y eut quelque changement dans l'enceinte de la ville. Lysiinaque, l'un des successeurs d'Alexandre, et roi de cette partie de la Thrace qui confinait à la Macédoine, après son expédition malheureuse contre les Gètes, et celle qui eut plus de succès contre Antigone, vint à Ephèse. H changea eu partie l'em-

(•) Aelian. Hist, v a r. lib. III., cap. 26; et Polyaeu. Stratag.

lib. VI. , cap. 5O1

( J) Paus. Graec. Descrip. lib. VI., cap. 5.

( 3) Voyez Jo. Freishem. Suppl. in. Curtiunt, lib. II. , cap. 6

(30)

Keife

in

bem

OTorgenlanbe.

bem

Auftrage,

bie Stfilbe beg

(MfuS anjufiefyen. Btefei ^ürft lacijte

«bec bie

fromme SriegSlift «ptnbatS

, unb, gen'ibrt »on

bem

33er;

trauert,

roeld)es> bie Grpbefteï

in

bie ^)ülfe bec ©ó'tter fegten,

bewilligte et

ihnen eineebrenbolle Uibergabe, unD bie

Freiheit,

nach ihren

©es

fegen t>u

(eben, ^inbat

»erdichtete auf ben

Shron, unb,

nadjbem

er

feinen

©obn

unbfeine Stetcbthümetbec 3ïettungêt»ad)ebec(Spbefter

unb

feines 53erroanbten ^3af;fleS

anoertraut

batte

,

50g ec fx'ct?in ben

Çe«

loponnefuêjuci'uf

(').

3u

bec

3eit

beé sperfetfrtegeê,bemächtigte fief)

ïecreê

bec

©tabt

CfpbefuS

, abet

ec febonte

fie unb hielt ihre £)en?male in (Sbretn

SBâbrenbbenUnruhen beê

^etoponnefuS,

batten bte (Spbefter

,

fo

rcie alie anbern

©tá'bte 3°nien§

/

bie Sîorficbt

,

ffcf)

auf bie ©ette bec

^Partbet

jtt

fiellen, roelche

baá ©IM begímffigte.

9?acb bem

Siege,

ben bie Sacebamonierbet 2igoê=^otamoê fiberbie 2fthenienfer

erfodjs ten , roeihten bie

(Spbeftec

ju Slçmpta bie ©tatúen £pfanbcrS

unb einiger roenig bekannten fpartanifeben

©cnerale;

unb

alê (Jonon bie

laceba'montfche

glotte bei ßnibuS

gefcblagen

hatte,

beeifet'te

fid)

(Spbefug

ihm ju Dípmpia

eine

Statue «on

(Ses errichten

ju laffen,

fo roie bem

Simotheuâ unb

anbeenathenienfifchen gelbherm

{'*)■

Sie

(Spbefter

, fepe eé aué gurcbt, fepe

e&

auê @cbmeid)e(ep

ober aus (Sttenntlidifeit, errichteten aud)

©tatúen

bem

Philipp, âîatec

îtleranbetê

;

unb ïOîemnon, gelbberr beé £)ariuê, bec Nebenbuhler

2iles ranberá

beá

©rofien,

naebbem er bie

Stegierung

bec

^erfer ju (Sphes fuá

eingefegt

hatte,

unterroatf bie

©tabt

großen

Abgaben, »erbannte bie

»oräüglicbfien (Sinroobner,

beraubte

fíe Mhret

Steidnbümer, plün=

becte ben

Sempel

ber

Siana, unb

ließ bie

©tatue Çbilippâ umftürs Jen.

2(ber, nad) bcm ©iege am

©canifuê,

»erjagte 2(leranber bie

Çerfec auê

(SpbefuS,

gab

ber

©tabt

bie

greirjeit, unb

erfegte bie

$errfcrjflft

ber ffiomebmem

burd)

bie 9SolEäherrfd)aft

; er

tief biejenigen

jitrücf,

i»eld)eSJiemnon

»erbannt hatte,

unb

, um

baá SSolc* bie

2íuáfct)i»eis fungen, ju

benen eâ geneigt

fepn wollte,

»ermetben

ju mad)en, ließ ec

biejenigen

beftrafen,

t»eld)e Çbilippâ

©tanbbilb jerftort unö baS

Qirabmal beâ.Çeropptbus, (Spbefuá Süßobltba'ter, umgeftürjt hatten ( 3

).

(Sê fd;eint, nach, ©trabo

, baß in

biefem

3ettpun6t

einige

SSers anberungen in

ber

Umgürtung

bec

©tabt uorgiengen. Spfimach'ué,

finer »on 2ileranberâ Nachfolgern, unb Äontg biefeSSbeilS »on

Sbrai

C'en

, ber an

Sßacebonien gránate

, fam

nach,

feinem unglücflicben

gelbjuge gegen bie

©eten, unb jenem

ber einen beffern Erfolg

gegen

3íntigonu6 fyatte, nad)

(Spbefué. (Sr

»eränberte

jum Shell

bie

2ln*

(')

ÎCettanuê oerfdjieb. ©efef).

Hi.

S3.,

26.

Gap. unb çpclianuê

©tratas

gerne, Vf.SSttcí),50.

Sap.

( 2

) paufaniaè

»efcfjr.

».

(3>rifd)ent. VI. 33.

5. Sap.

( 3

)

SKan fe§e greinêbem Supplimentc

juSucttuâ,

11.

Sud)

6.

Sap. ?

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