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Academic year: 2022

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Tableau 1. Doses hebdomadaires tolérables de métaux lourds pour l'homme.

mg/kg poids corporel mg/adulte de 60 kg Organes cibles

Hg 0,005* 0,3* foie, reins, cerveau

Cd 0,0067 à 0,0083 0,4 à 0,5 foie, reins, poumons, os

Pb 0105 3,0 sang, foie, reins, cerveau, os

*Hg total; sous forme de méthyl-mercure: au maximum 0,2 mg Hg/semaine pour un adulte de 60 kg.

ooa -= Station fédérale de recherches en production végétale

de Changins

Directeur: André Stâubli

Phosphore et méetaux lourds

dans quelques espèces de champignons

J.-P. QUINCHE, chemin de la Croisette 38, CH-1260 Nyon

Résumé

Nous avons analysé 51 espèces de champignons mycorhiziens; elles présentaient une teneur moyenne de 0,605% P/matière séché (s = 0,159);

pour 42 espèces de champignons saprophytes, la teneur moyenne était de 1,366% P/m.s. (s = 0,422). La différence entre ces deux moyennes était hautement significative (p < 0,001).

Pour l'espèce Lycoperdon perlatum, nous avons observé un taux moyen de phosphore dans les carpophores significativement plus élevé chez les échantillons récoltés dans des prairies, des pelouses et des pâtura- ges (1,426%/m.s.; s = 0,123) que chez ceux prélevés dans des forêts (1,211 %/m.s.; s = 0, 123). Nous y voyons un effet des fumures appliquées en général sur les sols enherbés.

Pour 43 sites de prélèvements et 15 espèces, nous avons dosé le P total dans les terres où se développaient les mycéliums et dans les carpo- phores; on a calculé un coefficient de corrélation de puissance haute- ment significatif entre les facteurs d'accumulation du P et les taux de P total des terres (r = —0,837; p <0,001).

A partir d'analyses de métaux lourds et de P dans 35 espèces de cham- pignons, nous avons calculé des coefficients de corrélation de puissance qui étaient hautement significatifs pour les paires: Hg/P (r = 0,724); Cu/P (r = 0,636); Pb/P (r = 0,630) et Mn/P (r = 0,593); ils étaient significatifs pour les paires: Fe/P (r = 0,519) et Zn/P (r = 0,393). Pour le couple Cd/P, le coefficient de corrélation n'était pas significatif (r = 0,241).

alimentarius (1973 ) a fixé des normes relatives à l'ingestion des métaux lourds par l'homme; dans le tableau 1, nous avons indiqué les doses hebdomadaires tolérables de Hg, Cd et Pb, ainsi que les principaux organes cibles. L' inges- tion de petites doses répétées de métaux toxiques peut causer des maladies d'ap- parition lente et insidieuse (mercure:

hydrargyrisme, maladie de Minamata;

plomb: saturnisme; cadmium: maladie

«itaï-itaï»).

Ce sont surtout les espèces de champi- gnons saprophytes (qui tirent leur nour- riture du sol ou de déchets en décom- position tels que fumiers, boues d' épu- ration, etc.) qui peuvent accumuler les métaux lourds; par contre, les espèces de champignons mycorhiziens (qui for- ment une association symbiotique avec des végétaux supérieurs) présentent en général des teneurs en métaux lourds plus faibles que le groupe précédent.

Matériel et méthodes Introduction

En Europe surtout, de nombreux tra- vaux ont été consacrés à l'étude de la contamination des champignons supé- rieurs par les «métaux lourds». Pour la Suisse, citons ceux de STIJVE et al.

(1974, 1976) et de QUINCHE (1976, 1987). Les études bibliographiques de MEJSTRIK et al. (1993) et de WONDRAT- SCHEK et al. (1993) mentionnent de nombreuses références relatives à ce sujet. Dans le présent travail, nous nous sommes proposé d'examiner les relations éventuelles entre les taux de phosphore (P) des carpophores de di- verses espèces de champignons et leurs teneurs en mercure (Hg), cadmium (Cd), plomb (Pb), zinc (Zn), cuivre (Cu), manganèse (Mn) et fer (Fe). Les oligoéléments Fe, Cu, Mn et Zn sont nécessaires au métabolisme des cham-

pignons (COCHRANE, 1958). Cepen- dant, la sélectivité du mécanisme d' ab- sorption n'étant pas parfaite, des traces de métaux lourds toxiques sont égale- ment prélevées à partir du sol (Hg, Cd, Pb). Le phosphore est un macroélément qui est absorbé en grandes quantités par le mycélium des champignons; il pourrait donc jouer un rôle d'entraîneur dans l'absorption et l'accumulation des métaux lourds chez les champignons.

La Commission FAO/OMS du Codex

Les échantillons de champignons utilisés pour nos analyses ont été récoltés de 1975 à 1995 en Suisse romande, principalement dans les cantons de Vaud, de Genève et du Valais, ainsi qu'en France voisine. Ils ont été prélevés dans leur milieu naturel à l'ex- ception de cinq échantillons de champi- gnons de Paris (Agaricu s bisporus) achetés dans le commerce de détail et qui prove- naient de cultures industrielles.

Les carpophores ont été nettoyés à laide de papiers Tela humectés d'eau déminéralisée ultrapure, préparée à l'aide d'un appareil

(2)

Milli-Q de Millipore. Ils ont été découpés en fragments grossiers avec un couteau à lame en acier inoxydable ou en céramique, puis séchés dans des dessiccateurs cubiques Gallenkamp à la température ambiante (20 à 25 °C), en présence de silicagel. Finalement, ils ont été moulus à l'aide d'un broyeur à billes d'agate (pulverisette Fritsch). Dans le cas des coprins chevelus (Coprinus coma- tus), les échantillons ont été lyophilisés.

Quelques échantillons de terre ont été pré- levés dans la zone du mycélium avec une petite sonde cylindrique en acier (diamètre intérieur: 18 mm; longueur utile: 250 mm).

Ils ont été séchés dans des bacs en alumi- nium à une température de 40 °C dans une étuve ventilée, broyés dans un mortier en porcelaine, puis passés à travers un tamis en matière plastique à mailles carrées de 1 mm de côté.

Pour le dosage du phosphore total dans les poudres de champignons et dans les terres fi- nes, nous avons utilisé une méthode spectro- photométrique décrite dans une publication précédente (QUINCHE, 1992). Elle consistait à former, après une mise en solution adéquate de prises d'échantillons, une combinaison du phosphate avec le molybdate d'ammo- nium et le tartrate double d'antimoine et de potassium, suivie d'une réduction par l'acide ascorbique en un complexe coloré en bleu (mesures d' absorbance à 882 nm, spectro- photomètre Beckman DU-65).

Pour le dosage du mercure, des prises de 0,02 à 0,20 g de poudres de champignons ont été chauffées en présence de 10 ml de mélange sulfonitrique dans des bechers en té- flon contenus dans de petits autoclaves Per- kin-Elmer, durant une heure à 150 ± 5 °C.

Après refroidissement, la détermination du mercure a été faite par spectrométrie d'ab- sorption atomique d'après la technique de la vapeur froide, selon HATCH et Urr (1968) à l'aide d'un spectromètre Perkin-El mer 306 (mesures à 253,7 nm; lampe EDL).

Dans le cas des dosages des éléments Fe, Cu, Mn, Zn et Cd, des prises de 0,5 à 1,0 g d'échantillons de champignons ont été cal- cinées dans un four à plasma d'oxygène Tracerlab; les cendres obtenues ont été mises en solution avec 0,8 ml d' HCl 30%

Suprapur (Merck n° 100318). Après dilu- tion avec quelques ml d'eau, on a filtré dans un entonnoir en quartz sur un petit tampon de coton, puis amené à 40 ou 50 ml avec de l'eau ultrapure.

En vue du dosage du plomb, nous avons pesé des prises de 2,0 g de champignons dans des capsules de platine; elles ont été précalcinées sur une rampe de chauffage électrique puis calcinées dans un four élec- trique à moufle Gallenkamp durant huit heures; les cendres ont été ensuite mises en solution avec HCl 30% Suprapur; après fil- tration sur coton, les solutions ont été di- luées à 25 ml avec de l'eau Millipore.

Les concentrations en métaux lourds des solutions ainsi préparées ont été mesurées par spectrométrie d'absorption atomique en flamme air + acétylène, à l'aide de spec- tromètres Perkin-Elmer (modèles 306 et 1100B) aux longueurs d'ondes suivantes (en nm): Fe (248,3); Cu (324,7); Mn (279,5);

Zn (213,9); Cd (228,8) et Pb (217,0). On a utilisé une lampe à cathode creuse multiele- ments pour Fe, Cu, Mn, Zn et des lampes de type EDL pour Cd et Pb.

Tableau 2. Teneurs en phosphore de 68 espèces de champignons.

Espèce (nombre d'échantillons)

Teneur en P (% P/m.s.)

s C.V. nos

moyenne minimum maximum

Tuber uncinatum (3) 0,80 0,71 0,88 0,085 10,6

-

Morchella rotunda (2) 1,41 1,29 1,52

- - -

Morchella vulgaris (7) 1,43 1,16 1,65 0,178 12,4

-

Mitrophora hybrida (4) 1,54 1,43 1,77 0,156 10,1

-

Lycoperdon perlatum (73) 1,28 0,90 1,64 0,164 12,8 18 Lycoperdon piriforme (25) 0,89 0,57 1,48 0,227 25,5 20 Calvatia utriformis (6) 1,26 1,14 1,41 0,114 9,0 19 Bovista plumbea (30) 1,74 1,47 1,97 0,124 7,1 21 Phallus impudicus (2) 0,38 0,35 0,41

- - -

Cantharellus cibarius (8) 0,50 0,36 0,68 0,089 17,8 10 Cantharellus lutescens (1) 0925

- - - -

34

Craterellus cornucopioides (2) 0940 0,40 0,40

- - -

Hydnum repandum (17) 0951 0,36 0,63 0,072 14,1 8 Sarcodon imbricatum (12) 0954 0,45 0,66 0,065 12,0 9 Albatrel/us ovinus (6) 0953 0,28 0,73 0,169 31,9

-

Boletus edulis (25) 0961 0,44 0,91 0,124 20,3 1 Boletus luridus (6) 0977 0,45 1,08 0,224 29,1

-

Boletus radicans (2) 0961 0,58 0,63

- - -

Boletus erythropus (2) 0959 0,50 0,67

- - -

Leccinum carpini (8) 0155 0,42 0,75 0,121 22,0

-

Leccinum aurantiacum (3) 0559 0,51 0,76 0,144 24,4

-

Boletinus cavipes (3) 0953 0,44 0,67 0,120 22,6

-

Xerocomus chrysenteron (32) 0578 0,56 1,06 0,152 19,5 2 Xerocomus badius (8) 0556 0,43 0,81 0,114 20,4 5 Suillus granulatus (6) 0569 0,52 0,89 0,118 17,1 4 Suillus aeruginascens (2) 0966 0,63 0,69

- - -

Suillus grevillei (11) 0965 0,55 0,77 0,071 10,9 3 Gyrodon lividus (2) 0164 0,59 0,68

- - -

Lactarius piperatus (27) 0146 0,39 0,58 0,049 10,7 12 Lactarius vellereus (18) 0945 0138 0,55 0,053 11,8 13 Lactarius deterrimus (20) 0960 0,42 0,87 0,108 18,0 14 Lactarius volemus (8) 0939 0,32 0,47 0,042 10,8

-

Hygrophorus marzuolus (9) 0935 0,31 0,43 0,049 14,0

-

Hygrophorus russula (3) 0944 0,35 0,57 01114 25,9

-

Russu/a cyanoxantha (19) 0947 0,37 0,55 0,046 9,8 11 Russula olivacea (3) 0550 0,46 0,55 0,045 9,0

-

Agaricus campester (37) 1996 1,15 2,65 0,410 20,9 23 Agaricus bitorquis (59) 1501 0,75 1,54 0,149 14,8 24 Agaricus silvicola (33) 1,52 1,22 2,12 0,241 15,9 26 Agaricus silvaticus (6) 1980 1,19 2,24 0,378 21,0

-

Agaricus arvensis (7) 1946 1,11 1,89 0,281 19,2 25 Agaricus xanthodermus (4) 1959 1,32 1,99 0,301 18,9

-

Agaricus bisporus (11) 1934 1,01 1,72 0,190 14,2

-

Amanita muscaria (18) 0957 0,43 0,82 0,119 20,9 6 Amanita rubescens (28) 0970 0,45 1,03 0,137 19,6 7 Amanita spissa (4) 0955 0,42 0,66 0,102 18,5

-

Amanita solitaria (5) 0994 0,56 1,23 0,255 27,1

-

Amanita pantherina (2) 0968 0,68 0,68

- - -

Amanita citrina (2) 0968 0,56 09 79

- - -

Coprinus comatus (25) 1909 0,75 1,56 0,220 20,2 29 Coprinus atramentarius (7) 1925 0,95 1,48 0,189 15,1

-

Calocybe gambosa (30) 0995 0,77 1,54 0,162 17,1 30 Tricholoma terreum (6) 0984 0,43 1,00 0,205 24,4

-

Lepista nuda (21) 1985 0,91 2164 0,331 17,9 22 Lepista sordida (11) 2930 1,75 3,59 01506 22,0 27 Lepista irina (2) 1969 1,65 1,72

- - -

Lepista nebularis (18) 1930 1,07 1,60 0,141 10,8 28 Clitocybe gibba (2) 1923 1,09 1,36

- - -

Clitocybe geotropa (5) 1921 1,07 1,52 0,181 15,0 35 Marasmius oreades (17) 1,33 0,94 1,97 0,239 18,0 17 Lepiota procera (18) 1507 0,72 1,83 0,302 28,2 31 Lepiota rhacodes (7) 1925 1,14 1,44 0,100 8,0 32 Leucoagaricus naucinus (14) 1562 1,28 1,89 0,159 9,8 33 Cortinarius praestans (8) 0945 0,39 0,49 0,033 7,3 15 Rozites caperata (2) 0941 0,38 0,44

- - -

Laccaria amethystina (7) 0976 0,47 1,38 0,405 53,3 16 Stropharia aeruginosa (2) 0965 0,55 0,74

- - -

Gomphidus glutinosus (2) 0964 0,56 0,71

- - -

s = écart-type. C.V. = coefficient de variation (%). Les numéros à droite correspondent aux points représentatifs des figures 3 à 9.

(3)

Résultats

Tous les résultats des analyses ont été calculés sur la matière sèche. Dans le tableau 2, nous avons indiqué les te- neurs moyennes et extrêmes en phos- phore, ainsi que les coefficients de va- riation et les écarts-types de 68 espèces de champignons. Pour 25 autres espèces pour lesquelles nous n'avons analysé qu'un échantillon, les teneurs en phos- phore (en % P/matière sèche) sont don- nées ci-après: Tuber rufum: 0,85; T. un- cinatum x aestivum : 0,94; T. nitidum : 0,68; Morchella elata : 1,72; M. conica : 1,76; Gyromitra esculenta: 1,46; G. gi- gas: 1,32; Helvella leucopus: 1,42; Oti- dea onotica : 0,56; Pe ira aurantia :

1,44; Sarcosphaera eximia: 0,84; Bole- tus felleus: 0,40; B. calopus: 0,59; B.

satanoides: 0,76; Hygrocybe punicea:

0,40; Agaric-us haetnorrholdarlus : 1,71;

Amanita echinocephala : 0,77; A. i~agi- nata : 0,64; A. cae sarea : 0,73; Tricho- loma sulfitreum: 0,69; Lyoph_yllum de- castes: 0,58; Laccaria laccata : 1,00;

Mvicena pura: 1,23; Collybia peronata:

1,16; Vol maria speciosa : 2,49. Ce der- nier échantillon, particulièrement riche en P, provient d'un champ cultivé à Nyon.

En nous basant sur des publications de KRAFT (1976) nous avons réparti les es- pèces étudiées en deux groupes: cham- pignons mycorhiziens (A) et champi- gnons saprophytes (B). Les histogram- mes correspondants sont représentés dans la figure 1. La teneur moyenne en phosphore des 51 espèces mycorhizien- nes est de 0,605% (écart-type s = 0,159;

coefficient de variation c.v. = 26,3%) tandis que celle des 42 espèces sapro- phytes est de 1,366% P (s = 0,422;

c.v. = 30,9%). Une analyse statistique (test des moyennes) montre que la dif- férence entre les teneurs moyennes en P des deux groupes A et B est haute- ment significative (p < 0,001).

Pour 48 échantillons de carpophores de vesses-de-loup perlées (4ycoperdoti perlatum) récoltés dans des forêts, nous avons calculé une teneur moyenne en P de 1,211 % (s = 0,123; c.v. = 10,2%);

pour 24 échantillons de la même espèce prélevés dans des prairies, des pâtura- ges ou des pelouses, la teneur moyenne en P était de 1,426% (s = 0,123; c.v. _ 8,6%). L'analyse statistique a montré (test t) que la différence des moyennes était hautement significative (p <::~ 0,001).

La plus grande richesse moyenne en phosphore des champignons poussant dans des sols enherbés peut s'expliquer par l'effet des fumures organiques et/ou minérales appliquées généralement sur ces surfaces.

VETTER (1994) a analysé 59 echantil-

Fig. 1. Histogrammes des teneurs en phosphore de deux groupes de champignons supérieurs:

espèces mycorhiziennes (A) et espèces saprophytes (B); n = nombre d'espèces analysées.

Tableau 3. Accumulations de phosphore dans quelques espèces de champignons.

Les teneurs en phosphore des carpophores et des terres sont exprimées en mg P/kg matière seche (f = facteurs d'accumulation).

Espèces Lieux de prélèvement

Teneurs en P carpophores terres

f

A. arvensis Fiez, prairie naturelle 16 200 1027 15,8 A. silvicola Bullet, La Frêtaz, pâturage 20 400 1594 12,8 A. bisporus Nyon, lisière de forêt 14 050 1177 11,9 A. bitorquis Gland, lisière de forêt 11 400 588 19,4 A. bitorquis Lausanne, Le Signal 7 900 805 9,8 A. bitorquis Nyon nord, pelouse 9 643 1283 7,5 A. bitorquis Nyon sud, pelouse 10 540 1828 5,8 L. naucinus Nyon, Changins, vigne 17 500 1085 16,1 L. naucinus Nyon, Changins, pelouse 14 600 912 16,0 R. saevus Genève, rue Liotard, pelouse 21 433 799 26,8 R. saevus Fiez, prairie naturelle 20 500 1080 19,0 L. nuda Satigny, bois du Château 16 500 326 50,6 L. nuda La Sarraz, forêt 19 600 410 47,8 L. nuda Vernand-Dessus, forêt 19 900 445 44,7 L. nuda Colombier NE, forêt 20 100 527 38,1 L. nuda Genève, rue Liotard 16 100 799 20,2 L. nebularis La Sarraz, forêt 13 500 410 32,9 L. nebularis Vernand-Dessus, forêt 12 200 445 279 4 L. nebularis Colombier NE, forêt 14 300 527 27,1 L. nebularis Signal de Bougy, forêt 10 700 414 25,8 L. nebularis Bullet, La Frêtaz, forêt 10 900 594 18,4 L. nebularis Col du Marchairuz, pâturage 15 500 1490 10,4 C. comatus Nyon, Changins, champ 13 500 822 169 4 C. comatus Nyon sud, pelouse 12 500 1466 8,5 C. gambosa Nyon, Boiron, forêt 9 883 845 11,7 C. gambosa Genève, rue Liotard, pelouse 8 486 799 10,6 C. gambosa Lausanne, Vidy, pelouse 8 150 733 11,1 A. campester Monthey, prairie 17 880 1453 12,3 A. campester Nyon, Changins, prairie 19 900 1232 1612 A. campester Nyon, Changins, pelouse 21 800 912 23,9 X. chrysenteron Bullet, La Frêtaz, forêt est 7 050 594 11,9 X. chrysenteron Bullet, La Frêtaz, forêt sud 7 695 1020 7,5 C. utriformis Nyon, Changins, vigne 11 450 1102 10,4 B. plumbea La Barillette, pâturage 17 375 1362 12,8 L. perlatum La Sarraz, forêt 13 266 410 32,4 L. perlatum Signal de Bougy, forêt 12 060 414 29,1 L. perlatum Colombier NE, forêt 11 300 527 217 4 L. perlatum Nyon, Changins, pelouse 14 620 912 16,0 L. perlatum Lausanne, Montmeillan 2, forêt 10 850 765 14,2 L. perlatum La Barillette, pâturage 12 300 1362 9,0 L. perlatum Mont-Tendre, pâturage 12 966 1468 8,8 L. perlatum Col du Marchairuz, pâturage 12 400 1490 8,3 L. perlatum Lausanne, Montmeillan 1, forêt 10 533 1470 7,2

(4)

15 ppmH9

Y = 2,184. X 2,008 25 r = 0,724

10 35

30 •32

23 31 ~8 •6 22 •

5

24• 18 12 19

7

11 61 16 33 •21 13r86 14 • 20 • 29 • 0 34 15• •R 2

0 10 3 4 1 2

0 Fig. 3. Corrélation entre les teneurs moyennes en mercure et en phosphore des carpophores de 35 espèces de champignons (no,'; des espèces: voir le tabl. 1; ppm = mg/kg m.s.).

4 Fig. 2. Corrélation entre les teneurs en P total des terres (X) et les facteurs d'accumulation du phosphore (Y) pour 43 échantillons de champignons et de terres.

27

%P

Ions de champignons comestibles appar- tenant à 40 espèces récoltées en Hon- grie dans des régions de montagne. Ils contenaient en moyenne 0,821% P dans la matière sèche m.s. (s = 0,412).

Pour les 93 espèces analysées dans notre travail, nous avons obtenu une te- neur moyenne de 0,948% P/m.s. (s = 0,488) qui est donc un peu plus élevée (+ 15,5%) que celle trouvée par Vetter.

Dans le tableau 3, nous avons donné les teneurs en phosphore de 15 espèces de champignons avec les taux de P des terres des sites correspondants, ainsi que les facteurs d'accumulation f. Ces derniers sont par définition le rapport entre la teneur en P des carpophores et celle des terres. On n'observe pratique- ment pas de corrélation linéaire entre

les taux de P dans les champignons et dans les terres (r = 0,05; n = 43). Par contre, on obtient un coefficient de cor- rélation linéaire hautement significatif entre les teneurs en P des terres et les facteurs d'accumulation f (r = — 0,747;

n = 43; p < 0,00 1). Mais une fonction de puissance de type Y = a.Xh (où a et b sont des constantes) s'adapte mieux aux résultats expérimentaux comme on peut le voir dans la figure 2 (n = 43;

r = — 0,837; p < 0,001) ce qui est com- patible avec la définition du facteur d'accumulation (Y = facteurs d'accu- mulation f; X = teneurs en P total des terres).

Si nous réalisons le même calcul de ré- gression de puissance, mais limité aux neuf récoltes de Lycoperdon perlatum

citées dans le tableau 3, nous obtenons l' équation suivante: Y = 13144 • X- ' ,01 (r = — 0,984; p < 0,001).

Pour l'étude des corrélations entre les teneurs en P des champignons et leurs taux de métaux lourds, nous avons choisi 35 espèces qui sont indiquées dans le tableau 1 par les numéros 1 à 35. Nous avons exclu les échantillons provenant de sites nettement contami- nés par des activités humaines (vignes, régions industrielles, etc.). Les résultats des analyses ont été reportés dans les figures 3 à 9, où chaque point repré- sente les teneurs moyennes en P et en métal lourd de plusieurs échantillons (sauf le n° 34, Cantharellus lutescens, où un seul échantillon a été analysé).

De faibles teneurs en P sont constatées

200 ppm cu

25 0,729 19 Y= 70,308. X • •26

r= 0,636

31 •8

32• 22

100 30 •28 •

160 e i2~ •29 0 23

13 20 21 •

• 10 27

12•• 5 •17 11 • 7 35 340 15 •9 • • 2 6.1 •4 3 3

8• 3

14 % P

0

0 1 2

Fig. 4. Corrélation entre les teneurs moyennes en cuivre et en phos- phore de 35 espèces de champignons.

8 ppmPb

31 ~8 6 Y = 2,185. X 0,851 2s 32

r=0,630 . ts 27 20 22

4-

17 1~ 30 21

2 •28 33

• 13 ~14 24• 29 23 34 • 55 1 i

i

0

• • 35 25

112/1Ô8 3 2 4 %P

0 1 2

Fig. 5. Corrélation entre les teneurs moyennes en plomb et en phos- phore de 35 espèces de champignons.

(5)

50 ppm Mn 220

40 160 Y= 16,31.X0,668 17• r = 0,593 20•

30 32 ~ 8

•• 18 27 20 30• 190 260

11 31 21•

10: 1 3 2: 350 2: •23

10 34 12 13 i 7 •2 029 33 15• 6 4

0

g % P

0 1 2

A Fig. 6. Corrélation entre les teneurs moyennes en manganèse et en phosphore de 35 espèces de champignons.

Fig. 7. Corrélation entre les teneurs moyennes en fer et en D phosphore de 35 espèces de champignons.

i 2001 p p m Fe

0,481 23 Y = 69,937. X

r= 0,519

g 29 18 •22

100 ♦ 20 • ••17

10 16 • • 24 1900

•• 28 27

•34 2• 31 •21 1 • 35 • 26 15 •• ~7 30 • •33

5 61 4 32 25 11• •3

12•

13 •

0

g %P

0 1 2

chez les chanterelles (C. cibarius:

Conclusions

Remerciements

09,50%; C. lutescens: 0,25%) qui accu-

De nombreuses personnes nous ont ro- P P mulent en général peu les métaux

lourds. Des teneurs élevées P en se

Ob L' absorption d'ions dihydrogéno- curé des champignons; citons, en parti- trouvent dans les agarics: A. campester phosphate (H2PO.) de la solution du

sol par le mycélium des champi- culier, MM. R. REGAMEY, J.-C1. THIÉ-

(1,96%), A. silvicola (1,52%), A. selva- gg nons s' accom a ne d' une abso P g ~- BEAUx, Dr R. VALLOTTON, Dr M. GRA-

TIER. L'Office fédéral de 1 environne- - ticus (1,80%) qui sont aussi de bons tion de cations de macroéléments ment, des forêts et du paysagb e a financé accumulateurs de métaux lourds. A. ar- (K+, Ca'+, Mg'+), d'oligoéléments l'achat d un spectromètre P y d'absorption vensis et A. silvaticus sont même des (Fe~ , Cu , Mn~ , Zn ) et de me- ~+ 2+ ~+ 2+ atomique. Le Dr T. STUVE (Nestle Re- hyperaccumulateurs de cadmium (voir

la figure 9, oints 25 et 26, res ecti- g P P

taux lourds toxiques (Hg2+, Pb2+, Cd~ ). Ces éléments sont transférés ~+

search Centre) nous a envoyé de la -

vement). et accumulés dans les carpophores. documentation.

Les coefficients de corrélation de puis- lb Les résultats des calculs de corréla- sance entre les teneurs en métaux lourds tions entre les teneurs en P des fruc-

et en phosphore des champignons sont tifications des champignons et leurs Bibliographie les suivants: taux de Fe, Cu, Mn, Zn, Pb et Hg sug-

H /P• r = 0 724• < 0,001 fi ure 3 ;

Hg/P; ; Pg gèrent une certaine liaison entre l'ab- COCHRANE V. w., 1958. Physiology of fungi. John Wiley and Sons. New York, London, 524 p.

Cu/P; r = 0,636; p < 0,001; figure 4 sorption du phosphore des sols et cel- HATCH W. R. and OTr W. L., 1968. Determination

les de ces métaux. Dans le cas du Cd, of sub-microgram quantities of mercury by

Pb/P; r = 0,630; p < 0,001; figure 5 élément connu pour être particulie- atomic absorption spectrophotometry. Anal.

Mn/P; r = 0,593; p < 0,001; figure 6 renient mobile dans les sols (HORN- Chein. 40, 2085-2087.

HORNBURG V. und BRÜMMER G., 1989. Untersuch-

Fe/P; r = 0,519; p < 0,01; figure 7 BURG et al., 1989), un mécanisme ungen zur Mobilitât und Verfügbarkeit von

différent pourrait intervenir, utilisant Schwermetallen in Bôden. Mitteil. Dtsch. Bo- Zn/P; r = 0,393; p < 0,05; figure 8 d'autres ions d'entraînement, les denkundl. Gesellsch. 59/11(7),321-328.

Cd/P• r = 0,24 1 • non signg ificatif; chlorures C1 lei nitrates NO ( 3) et ( )~ ~_s

KRAFT M.-M., 1976. Les champignons du Bois de Chênes (Genolier VD, Suisse). Bull. Soc.

figure 9. les sulfates (SO, ) par exemple. hot. suisse 86 (1/2), 56-114.

300 ppm Zn

s Y= 118, 6. X0, 274

5 r=0,393 200 • 19

32• 18 •2 5

26 7 20

14

15 6 • • •30 31

•17 21• 32 23 27

•1

100 34 16 • • •28

• 13` 10 ••4 24•2 9 35 3 3 12 11

8

0. %P

1 2

15 ppmCd 67,6 6,9

•6 0 499

Y=2,519.X ' 10 25 r = 0,241

26

2 •33 5 20 •30

15 12 • 16 24 31 23

~i 3 •28 • 1 34 1 11•5•14; 29•3 ~ •~17 • •22

0 1018 7 32~V19 21 2• % P

0 1 2

Fig. 8. Corrélation entre les teneurs moyennes en zinc et en phos- Fig. 9. Corrélation entre les teneurs moyennes en cadmium et en phore de 35 espèces de champignons. phosphore de 35 espèces de champignons.

(6)

Div la *

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ses activités:

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Anne Poutaraud et N. Champay 2.50 162 La culture du tournesol en Suisse romande

(8 pages) - P. Vuilloud 2.50

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KRAFT M.-M., 1976. Contribution à l'étude de la flore fongique d'une hêtraie. Bull. Soc. vaud. Sc. Nat. 73 (nl, 349), 67-90.

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Summary

Phosphorus and heavy metals in some species of fungi 51 species of fruit bodies of mycorrhizas fungi have been analysed; the average phosphorus content was 0.605% P/dry matter (s = 0.159). The average level for 42 species of sapro- trophs fungi was 1.366% P/d.m. (s = 0.422). The difference between the two averages was very significant (p < 0.001).

The average content of P in fruit bodies of Lyc-operdon per- latum was significand higher in samples from prairies, meadows and pastures (1.426%/d.m., s = 0.123) compared with wood-inhabiting fungi (1.211 %/d.m.; s = 0.123 ).

For 43 samples places and 15 species we analysed the total P contents in soils where mycelium is developped and also in fruit bodies; we calculated the potency correlation coefficient highly significant between the total P contents of soils and the accumulation factors of the P (r = - 0.837; p < 0.001).

Heavy metals and phosphorus in 35 species of fungi have been measured and we calculated the potency correlation coeffi- cients which were highly significant: Hg/P (r = 0.724); Cu/P (r = 0.636); Pb/P (r = 0.630) and Mn/P (r = 0.593); they were significant for the following elements: Fe/P (r = 0.519) and Zn/P (r = 0.393). For the last one Cd/P the correlation coefficient was not significant (r = 0.241).

Zusammenfassung

Phosphor und Schwermetalle in einigen Pilzarten Wir haben den Phosphorgehalt von 51 Mycorrhizapilzarten untersucht; der Mittelwert betrug 0,605% P/Trockensubstanz (s = 0,159); der Mittelwert von 42 saprophytischen Pilzarten war 1,366% P/TS (s = 0,422). Die Differenz zwischen diesen beiden Mittelwerten war sehr signifikant (Mittelwerttest;

p < 0,001).

Fruchtk6rperproben des Lycoperdon perlatttin welche aus Wiesen, Weiden und Rasen stammen haben einen deutlich h6heren P-Mittelwert (1,426%/TS; s = 0,123) als Proben aus Waldgebieten (1,211%/TS; s = 0, 123). Wir schreiben dies dem Di.inQun seffekt in Wiesen zu.

Der ~ot~lphosphorgehalt von 43 Fundstellen in welchen sich das Myzelium und die Fruchtk6rper entwickelten wurde in 15 verschiedenen Pilzsorten analysiert; wir haben einen sehr signifikanten Potenzkorrelationskoeffizienten zwischen dem Phosphoranretcherungsfaktor und dem Totalphosphorgehalt der B6den festgestellt (r = - 0,837; p < 0,00 1).

Die berechneten Potenzkorrelationskoeffizienten für 35 Pilz- arten waren ausgeprdgt signifikant für die Paare Hg/P (r = 0,724); Cu/P (r = 0,636); Pb/P (r = 0,630); Mn/P (r = 0,593);

sie waren signifikant für folgende Paare: Fe/P (r = 0,519) und Zn/P (r = 0,393). Für das Paar Cd/P war der Korrelationsko- effizient nicht signifikant (r = 0,241).

Toutes ces publications sont disponibles auprès du Service Information-Documentation de la Station fédérale de Changins, CH-1260 Nyon 1 ou tel. 022/363 4151 , fax 022/363 13 25.

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