Extension Gemüsebau
Info Cultures maraîchères 03/2017
29 mars 2017 Prochaine édition le 05.04.2017
Vol de la mouche du chou : à surveiller dès le début de la floraison des cerisiers !
Jusqu’ici, nous n’avons relevé aucune capture de mouche du chou dans nos pièges jaunes ni constaté aucune ponte au pied des crucifères contrôlées.
Les séries de données provenant de deux sites d’observations en Suisse alémanique suggèrent que le vol d’invasion de la mouche du chou en plein champ débutera probablement en même temps que de la floraison des cerisiers.
Il est donc opportun, dans les autre sites également, de relever attentivement les pièges de suivi de la mouche du chou dès que les cerisiers commenceront à fleurir.
La ponte des mouches du chou commence un certain temps après le vol. Nous vous tiendrons au courant en temps utile.
Photo 1 : La floraison des cerisiers va commencer incessamment (photo C.
Sauer, Agroscope).
Le temps de la plantation est aussi celui de l’hygiène au champ !
Photo 2 : À surveiller dès la levée ! Dès que les premiers capitules présentent des aigrettes blanches (tel qu’au milieu du cliché), il est définitivement trop tard pour espérer lutter efficacement contre le séneçon commun (Senecio vulgaris) ! (Photo : R. Total, Agroscope).
Photo 3 : Les résidus des cultures récoltées doivent être enfouis au plus tôt. Il y a déjà une forte multiplication de maladies du feuillage (par exemple la maladie des taches noires Alternaria brassicae), et aussi de la mouche blanche du chou (Aleyrodes proletella) sur les plants de choux de Bruxelles hivernés, mettant en péril les jeunes cultures de brassicacées voisines (photo : R. Total, Agroscope).
Table des matières
Surveillance de la mouche du chou dès le début de la floraison des cerisiers 1 Le temps de la plantation est aussi celui
de l’hygiène au champ ! 1
Bulletin PV Cultures maraîchères 2
Info Cultures maraîchères
2 Extension Gemüsebau | 03/2017 | 29 mars 2017
Bulletin PV Cultures maraîchères
La mouche mineuse du poireau est déjà active sous tunnels
Dans les régions habituellement sujettes aux attaques, la première génération de la mouche mineuse du poireau apparaît dans les cultures d’oignons à botteler sous abris. Les premières pontes ont déjà eu lieu. Il est recommandé de récolter le plus rapidement possible les cultures touchées. Traiter préventivement les parcelles environnantes de ciboulette ou de plantons de poireaux avec lambda- cyhalothrine (divers produits ; poireaux : délai d’attente 2 semaines, herbes condimentaires : délai d’attente 1 semaine) ou avec spinosad (Audienz; poireaux et ciboulette : délai d’attente 1 semaine). On peut aussi couvrir les plantons avec des filets anti-insectes. Le vol n’a pas encore commencé en plein champ, mais la situation devrait rapidement changer si la douceur actuelle des températures perdure. Notons que les cultures couvertes de voiles thermiques (non troués !) sont protégées.
Photo 4 : Points de succion en rang de perles de la mouche mineuse du poireau (Napomyza gymnostoma) sur une feuille de ciboulette (photo : R. Total, Agroscope).
Attention : les pucerons s’établissent maintenant sur les cultures de légumes fruits !
Dans les serres et dans les tunnels, la hausse actuelle des températures accélère le développement des pucerons. Quasiment toutes les espèces de pucerons habituelles des légumes fruits sont déjà actives (en annexe au courriel du présent bulletin, vous trouverez une notice [en allemand] sur la détermination des espèces de pucerons. Parmi ces espèces se trouve le redoutable puceron du melon et du cotonnier (Aphis gossypii), qui peut devenir rapidement problématique, notamment dans les cultures de concombres et de courgettes.
Surveillez de près vos cultures et marquez les éventuels foyers d’attaques.
Vérifiez si les hyménoptères parasites (auxiliaires) que vous avez introduits en sont en activité et s’il y a des pucerons parasités (momies). Si ce n’est pas encore le cas, faites immédiatement une nouvelle commande d’auxiliaires.
Photo 5 : Puceron ailé sur une feuille de tomate (photo : R. Total, Agroscope).
Photo 6 : À gauche, un puceron vivant, accompagné de deux «momies» jaunes, cadavres de pucerons parasités contenant la pupe du parasitoïde. L’adulte de ce dernier (une micro-guêpe du genre Aphidius) est visible au-dessous des momies (photo : Agroscope).
Toutes les données sont fournies sans garantie. Pour l’utilisation de produits phytosanitaires, respecter les consignes d’application, les charges et les délais d’attente. De nombreuses indications et charges sont révisées dans le cadre du réexamen des produits phytosanitaires autorisés. Il est recommandé de consulter DATAphyto ou la banque de données de l’OFAG avant toute utilisation. Pour consulter les résultats du réexamen ciblé, voir :
https://www.blw.admin.ch/blw/fr/home/nachhaltige-produktion/pflanzenschutz/pflanzenschutzmittel/zugelassene-pflanzenschutzmittel.html
Info Cultures maraîchères
Extension Gemüsebau | 03/2017 | 29 mars 2017 3
Mentions légales
Contributions: Daniel Bachmann, Strickhof, Winterthur (ZH) Suzanne Schnieper, Liebegg, Gränichen (AG) René Total, Agroscope
Éditeur: Agroscope
Rédaction : Cornelia Sauer, Matthias Lutz, Serge Fischer, Lucia Albertoni Mauro Jermini (Agroscope) und Martin Koller (FiBL) Coopération: Kant. Fachstellen und Forschungsinstitut für biologischen
Landbau (FiBL) Adaptation
française: Serge Fischer, Christian Linder (Agroscope) Copyright: Agroscope, Schloss 1, Case postale, 8820 Wädenswil
www.agroscope.ch Changements
d’adresse, Commandes
Cornelia Sauer, Agroscope cornelia.sauer@agroscope.admin.ch
Merkblatt
Unterscheidung und Bekämpfung von Blattläusen im gedeckten schweizerischen Gemüsebau
Unterscheidung und Bekämpfung von Blattläusen
Es ist wichtig, die einzelnen Blattlausarten zu unterscheiden. Bei der chemischen Bekämp- fung sind die unterschiedlichen Resistenzen von Bedeutung, bei der Bekämpfung mit Nützlingen die Wirtsspezifität einzelner Nütz- linge.
Blattläuse setzen ihre Jungen lebend ab. Die Jungtiere sind nur durch Spezialisten unter- scheidbar, weshalb in der Regel nur die Körpermerkmale der ausgewachsenen Läu- se zur Bestimmung verwendet werden.
Die Kartoffelblattläuse können bereits früh im Jahr auftreten, die Gurkenblattlaus dagegen findet sich erst im Mai ein. Das Auftreten aber kann von Betrieb zu Betrieb je nach Klimabedingungen und den Überwinte- rungsmöglichkeiten variieren.
Alle Stämme der Gurkenblattlaus in Europa sind resistent gegen Pirimor, bei einigen Stämmen der Pfirsichblattlaus ist die Resis- tenz gegen Phosphorsäureester und Pyrethroide bekannt.
Beschreibung der häufigsten Arten von Blattläusen
Die Beschreibung der Blattläuse in der Ta- belle bezieht sich auf die flügellosen, aus- gewachsenen Stadien, die sich meist stark von den geflügelten unterscheiden. Diese haben durch die Flügel einen anderen Kör- perbau und meist sind Kopf und Brust dunkel oder schwarz gefärbt. Zur Bestimmung ist anfangs eine Lupe mit einer 10-fachen Ver- grösserung hilfreich. Gemäss der Abbildung 1 sind Körperlänge, -form und -farbe, die Fühler, die Hinterleibsröhrchen, der Schwanz und weitere besondere Merkmale von Bedeutung.
November 2008
Autoren Marcus E. Schmidt Cornelia Sauer Erich Städler
Impressum Herausgeber:
Extension Gemüsebau Forschungsanstalt Agroscope Changins-Wädenswil ACW, 8820 Wädenswil
www.agroscope.ch
© 2010, ACW
Fotos ACW
Schwarze Bohnenblattlaus (Aphis fabae)
Pfirsichblattlaus (Myzus persicae)
Grüngestreifte Kartoffelblattlaus (Macrosiphum euphorbiae)
2 Blattläuse | November 2008 Merkblatt
Beschreibung der fünf im gedeckten Anbau häufigsten Arten von ausgewachsenen, ungeflügelten Blattläusen
Länge/Form Farbe Fühler Hinterleibs- röhrchen
Schwanz Besonderheiten Pfirsichblattlaus (Myzus persicae) 1,5–2,6 mm,
birnenförmig
Variation von hellgrün bis rötlich
hell, etwas kürzer als der Körper
an der Spitze leicht keulen- förmig und dunkel
mittel Weder farblich noch sonst von Auge erkennbare beson- dere Merkmale.
Grüngestreifte Kartoffelblattlaus (Macrosiphum euphorbiae)
2,7–3,6 mm, birnenförmig, länglich
Hauptsächlich grünlich glänzen- de, aber auch rötliche Formen, z.
T. mit Wachs, rötliche Augen
1,2 mal so lang wie der Körper
sehr lang lang Bei grünlichen For- men ist ein dunkel- grüner Längsstrich in der Mitte des Rü- ckens deutlich sicht- bar. Lange Beine.
Grüngefleckte Kartoffelblattlaus (Aulacorthum solani)
1,8–3,0 mm, eiförmig
blass- oder hell- grün, auch dunkle- re Formen
1,3–1,5 mal so lang wie der Körper
lang, nach innen gerich- tet
mittel Am Ansatz der Hinterleibsröhrchen ist jeweils ein dun- kelgrüner, runder Fleck.
Gurkenblattlaus (Aphis gossypii)
1,4–1,8 mm, rundlich
Variation von blass-graugrün bis fast schwarz
0,7 mal so lang wie der Körper
kurz und dunkel, sie heben sich deutlich von der helleren Körperfär- bung ab
kurz, heller als Röhrchen
Bei den Larven ist der Rücken mit hellem Wachspuder bedeckt.
Schwarze Bohnenblattlaus (Aphis fabae)
1,5–2,6 mm, rundlich
Gräulich-
mattschwarz, helle Fühler und Beine
kürzer als die Körperlänge
kurz, schwarz, stark nach aussen ge- richtet
kurz und dunkel
Ältere Larven kön- nen mit einem weis- sen Wachspuder überzogen sein und wirken dann grau.
Gurkenblattlaus (Aphis gossypii)
Abbildung1: Ungeflügelte Blattlaus
Grüngefleckte Kartoffelblattlaus (Aulacorthum solani)