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Der Gemüsebau/Le Maraîcher – 5/2013 – 4. 10. 2013 a c t u a l i t é

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Stratégies de lutte contre les acariens sur tomates

d’en évaluer l’efficacité dans la lutte con- tre l’acarien tétranyque mais aussi afin d’étudier sa compatibilité avec la présence de M. pygmaeus utilisé pour la lutte contre la mouche blanche. Étudier cette compa- tibilité revient à regarder si le P. macropilis ne devient pas la proie du M. pygmaeus, ce qui pourrait diminuer son efficacité et re- mettre en question son introduction dans les cultures de tomates.

Les premiers résultats obtenus mon- trent que la présence de Macrolophus ne pénaliserait pas le développement de la population de Macropilis. La présence de Macropilis montre une efficacité significa- tive dans la lutte contre les acariens tétra- nyques, cette efficacité est égale voire su- périeure lorsque la présence de Macropilis est combinée à celle de Macrolophus. Alors que les plantes infestées avec le tétranyque finissent par être totalement envahies par le ravageur et recouvertes de toiles, celles inoculées avec P. macropilis présentent peu de dégâts. Actuellement, ce nouvel au- xiliaire prédateur n’est pas homologué en Suisse mais des firmes internationales pro- posant des solutions de lutte biologiques attendent des résultats de tests concernant ce prédateur afin de peut-être entreprend- re des démarches d’homologation et de

mises sur le marché. n

la lutte biologique

Les auxiliaires homologués en Suisse et pouvant être utilisés pour la lutte contre l’acarien tétranyque sont au nombre de 3:

Phytoseiulus persimilis, directement utilisé pour la lutte contre les acariens, Amblysei- us cuccumeris et Macrolophus pygmaeus, efficaces respectivement contre les thrips et la mouche blanche, mais ayant un effet secondaire partiel sur les acariens tétra- nyques. Aujourd’hui, l’efficacité de P. persi- milis est critiquée car le prédateur ne per- mettrait pas la maîtrise des acariens dans des conditions estivales présentant de for- tes chaleurs et une faible humidité relative.

Or, c’est à ce moment précis que l’acarien tétranyque trouve les conditions clima- tiques optimales lui permettant d’envahir les cultures de tomates.

Essais sous serre

Entre 2012 et 2013, le centre de recherche Conthey d’Agroscope en collaboration avec hepia, haute école du paysage, de l’ingénierie et de l’architecture de Genève, a testé un nouvel auxiliaire, spécialiste de l’acarien tisserand, qui semblerait mieux adapté aux conditions estivales rencont- rées dans les serres de production. Il s’agit de Phytoseiulus macropilis, originaire du Brésil mais aussi présent en Europe et aux îles Canaries. Cet auxiliaire a été testé afin

Dans les tests, le prédateur natu- rel Phytoseiulus macropilis, pas encore autorisé, a montré une bonne efficacité dans le contrôle des acariens.

cédric camps et Pierre Massot, agroscope changins-Wädenswil acW, cH-1964, conthey.

Vincent Gigon, hepia, route de Presinge 150, cH-1254 Jussy.

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epuis le début des années 2000, les attaques de tétranyques tisserand causent régulièrement des dégâts en culture de tomates en Suisse. Cet acarien se développe particulièrement bien du- rant les chaleurs d’été étant donné que son développement est optimal entre 30°C et 32°C. Les premiers moyens d’interventions permettant de lutter contre ce ravageur consistent dans des méthodes prophyl- actiques . Ces méthodes sont nécessaires mais insuffisantes. Il faut souvent interve- nir de façon curative lorsque les cultures commencent à être infestées. Pour cela, il y a la lutte chimique et la lutte biologique.

la lutte chimique

Plusieurs matières actives sont actuelle- ment homologuées en Suisse pour lut- ter contre les acariens : Abamectine, Di- afenthiuron, Etoxazole, Fenpyroxymate et Pyréthrine. L’efficacité de ces matières actives est prouvée mais leurs utilisations posent certains problèmes. Entre autres, des résistances peuvent apparaître ce qui rend moins opérants certains produits du marché; leur utilisation est souvent limitée à une application par saison et elle est sou- vent incompatible avec la lutte biologique.

Une lutte plus «douce» existe. Elle con- siste dans l’utilisation de produits à base de substances végétales naturelles ou encore des savons . Leur efficacité est partielle, de l’ordre de 20 à 30%, et ne suffit pas pour lut- ter efficacement contre le tétranyque tisser- and. Elles ont cependant les avantages d’être compatibles avec la présence d’auxiliaires prédateurs (acariens ou insectes) et de ne pas avoir de limitation concernant le nomb- re d’applications au cours de la saison.

Phytoseiulus Macropilis (rouge orangé) dévorant un acarien tétranyque (transparent) sur une feuille de

tomate. Agroscope

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