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GESTION
En fonction du march6 du trauail
INVESTISSEMENTS EN TRAVAIL La plupart des exploitations laitiöres sont
confrontöes d'une maniÖre ou d'une autre au marchd du travail (main d'oeuvre engagde, membres de lafamille travaillant ä I'extdrieur). La probabilitd de travailler en dehors de
I'exploitation est d'autant plus grande que le chef d'exploitation est jeune, sa partenaire bien form6e et la consommation priv6e nettement supdrieure ä la moyenne.
Markus Lips
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travaillent-ils sur l'exploitation
Tableau: Quatre
types d'exploitation
Des membres de la famille travaillent-ils en de-horg de- !'exploitatiol?
Non
Non
Type 117 o/o
Auteur Markus Lips dirige le groupe de recherche Econon'e d entreo'ise ä la
nation de rechercl^e Reckenho z-räni,<on A?r, enrre aulres chargde du depouit,e-
nert centra.isö oes dornees con'prables.
Les familles paysannes ne sont pas
seulement confrontdes au marchö
du
travailpar
I'activitö qu'elles exercent en dehors de I'exploitation mais ögalement par la main d'euvre ex- terne qui travaille sur le domaine. ART s'est basd sur 1285 exploitations lai- tiöres issues du ddpouillement centra- lisd des donndes comptables pour d6- terminer quelles dtaient les imbrications des familles paysannes avec le marchd du travail. Les deux critöres retenus (tra- vail ä l'ext6rieur, main-d'ceuvre externe ä I'exploitation) ont donnd naissance äune matrice englobant quatre types d'exploitations (tab I eau):
.
Type 1 . seules 17 0/o des exploitations n'engagent pas de collaborateur ex- terne et ne comptent pas de main- d'ceuvre familiale travaillant en de- hors de I'exploitation..
Type2:
un quart des exploitations compte des membres de la famille travaillant ä I'extärieur, sans engage- ment de collaborateur externe..
Type 3: 230/o des exploitations ont des collaborateurs externes alors que la main d'oeuvre familiale travaille ex- clusivement sur I'exploitation.o Type
4: le
plus grand groupe, soit 350/o des exploitations, pratique les deux formes de collaborations (mem- bres de la famille travaillant ä I'ext6- rieur et collaborateur externe).ll
en ressort que la majoritd des ex- ploitations laitiöres sont 6troitement confrontöes au march6 du travail. Plusde la moitiö d'entre elles (types 3 et 4, au total 580/o) engage de la main
d'eu-
vre externe. Dans plus de la moitid des exploitations, soit dans 60% des cas (types 2 et 4), la main-d'euvre familiale travaille en dehors de l'exploitation.
Facteurs d'influence
Ence
qui concerneles
employds,il
ressort,comme pr6vu, qu'il existe un lien avec le volume de travail qu'implique I'ex- ploitation. Plus
il y a
d'UCBet
de branches d'exploitaiton, plus la proba- bilitö d'engagement de main-d'euvre externe est importante. Cette probabi-litd
ddpend dgalementdu
niveau de production laitiöre par vache.L'äge du chef d'exploitation joue un
röle important dans la probabilitd de travailler ä I'extdrieur. Plus le chef d'ex- ploitation est jeune, plus la probabilitd qu'il travaille ä I'extörieur estgrande. La
formation de sa partenaire, tant dans le
domaine
de
I'dconomie domestique que dans le secteur hors agriculture, aun impact döterminant. Le fait de dis- poser d'une formation professionnelle addquate augmente
la
probabilitd d'exercer une activit6 en dehors de I'ex- ploitation.ll
existe enfin une relation statistique positive avec le standard de vie (mesurde ä l'aide de la consomma- tion privde par unitd de consommation normale). ll n'est par contre pas possible de savoir si c'est le standard de vie qui motive I'activit6 hors exploitation ou, ä I'inverse, si c'est le fait d'exercer un tel type d'activitd qui se traduit par une augmentation du niveau de vie.Analyses de ART
Des analyses spdcifiques basdes sur les donndes comptables issues du d6pouil- lement centralis6 d'Agroscope Recken- holz-Tänikon (ART) sont prdsentds dans le cadre d'une sdrie d'articles, A compter de f6vrier 2014,|e ddpouille- ment centralis6 des donn6es comptables reprendra les chiffres fournis par des exploitations choisies de faqon al6atoire.
t objectif consiste ä 6valuer de maniöre fiable la situation des agriculteurs suisses. Des agriculteurs lecteurs de la Revue UFA seront peut-ötre contact6s par tdldphone pour y participer. ART se
rdjouit de votre participation.
www. e i n ko m m e n ss i tu ati o n. c h
Conclusion Les
exploitations lai- tiöres oü I'offre en travail est en parfaite addquation avec le volume de travail to-tal
fourni par Ia famille sont minori- taires. La plupart des exploitations sont en contact dtroit avec le marchö du tra- vail, que ce soit via la main-d'ceuvre ex- terne qu'elles engagent ou ä travers la main-d'euvre familiale exergant une activit6 en dehors de I'exploitation.La relation positive qui existe entre le standard de vie et une activit6 hors agri- culture indique qu'une activitd hors ex- ploitation constitue une option sdrieuse lorsque le revenu tird de I'activitö agri- cole ne suffit pas pour financer le stan- dard de vie souhaitö, en raison de la rä- mundration nettement supörieure qui ddcoule d'une activitö
annexe. I
Qvi Type 25o/o Type 3
23o/o
Type 4 35 o/o
REVUE UFA ,122013
Oui