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Schlaepfer, R., Hämmerli, F., & Dousse, M. (1990). Le dépérissement des forêts en Suisse vu sous un aspect actuel. Arguments de la recherche, 1, 4-13.

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Academic year: 2022

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ARGUlVIEN'l'S

DE LA RECHERCHE

Le dépérissement des forêts en Suisse vu sous un aspect actuel:

4

NOUS SAVONS MAINTES CHOSES, MAIS SOMMES LOIN DE TOUT SAVOIR fnp/ Ce phénomène que le large public conna.it sous le nom de «dépérissement des forêts» «ou dé­

gâts aux forêts d'un genre nouveau» se traduit par une dégradation de l'état sanitaire (diminu­

tion de vitalité) de l'écosystème forestier, des arbres en particulier, dégradation dont les cau­

ses ne sont pas facilement identifiables. A la différence des dégâts aux forêts classiques, de caractère souvent local, cette maladie complexe s 'observe dans les forêts de certaines régions d'Europe, d'Amérique du Nord et d'Asie. Le phénomène touche de nombreuses essences. Il se caractérise d'abord par une diminution de la masse foliaire du houppier.

Diverses méthodes nous aident à observer et à étudier le phénomène. Cette recherche est rendue difficile pour plusieurs raisons. Dans cet écosystème forestier si com­

plexe, les travaux scientifiques entrepris en vue de prouver l'existence d'une relation de cause à effet entre les nombreux facteurs d'influence et les dommages observés sont longs et compliqués. L'inventaire national des dégâts aux forêts, malgré certaines erreurs, nous livre une estimation fiable du développement de la vita­

lité des forêts.

Evolution des dégâts moins dramatique qu'on le supposait

L'évolution des dégâts en Suisse et dans les régions voisines n'a pas suivi le cours dramatique qui était à craindre au début des années 80. En Suisse, la propor­

tion d'arbres dont la perte de masse foliaire dépasse 10%, resp. 25%, a diminué pour la première fois en 1988.

Depuis lors, elle est restée stationnaire. L'évolution à moyen terme des dégâts est différente de région à région et d'essence à essence. Le dépérissement des forêts est empreint de diverses formes qu'il convient de prendre en considération.

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ARGUMENTS

DE LA RECHERCHE

5 Transparence du houppier: Un critère parmi tant d'autres

Il est difficile de dire si l'actuel degré de transpa­

rence du houppier est normal ou non. Nous ne savons pas non plus s'il est plus élevé, identique ou plus bas qu 'au cours des décennies passées. Nous devons dès lors rechercher d'autres critères pour évaluer l'état de

santé de la forêt. Au stade actuel des connaissances sur la recherche en matière d'accroissement, il n'est pas possible de prouver que la forêt suisse aurait eu ten­

dance à diminuer son pouvoir d'accroissement jusqu'au milieu des années 80. Par contre, des recherches détail­

lées effectuées dans quelques entreprises forestières du Plateau révèlent certaines anomalies d'accroissement.

Selon l'inventaire national des dégâts aux forêts, la diminution du nombre d'arbres causée par la mortalité reste dans les normes, tout comme le taux d'exploitation des arbres vivants. Dans les Alpes, 2% de la surface fo­

restière abrite des peuplements effondrés ou en voie de l'être. Une enquête faite auprès des services forestiers attribue ces dommages au bostryche, à la neige et proba­

blement aussi aux irnmissions et aux soins tardifs. Il n 'existe en Suisse aucun effondrement de forêt dont l 'étendue modifie le paysage. Des événements comme les tempêtes de février 1990 sont possibles; espérons qu'ils ne soient qu 'une exception!

L'augmentation du nombre d'arbres exploités dans la fo­

rêt suisse n'a pas dépassé la moyenne ces dernières an­

nées. Un inventaire enregistre, de l'échelon local à ré­

gional, le nombre des exploitations forcées à la suite d'une perte de vitalité d'un genre inconnu. Il est tou­

tefois prématuré de vouloir en interpréter les résul­

tats. Nous savons avec certitude par contre que le gi­

bier est la cause principale des problèmes de rajeunis­

sement de la forêt.

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ARGUMENTS

DE LA RECHERCHE

intempéries

sylviculture

pollution atmosphérique

Représentation graphique du phénomène de la mort des forêts

(d'après BONNEAU, LANDMANN, 1988)

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ARGUMENTS

DE LA RECHERCHE

7

Des recherches analytiques sur la végétation montrent que les propriétés du sol se sont modifiées ces 20 à 50 dernières années. On le remarque dans divers endroits du Plateau, des Préalpes et des Alpes. Outre la variabilité naturelle et l'exploitation de la forêt, les dépositions acides et les immissions d'azote pourraient figurer à la liste des causes possibles de ces modifications.

Action combinée d'influences possible

Les chercheurs supposent actuellement que les «dégâts aux forêts d'un genre nouveau» observés en Europe repré­

sentent un phénomène complexe qui serait dû à une action combinée d'influences naturelles et anthropiques. Les discussions engagées en République fédérale d'Allemagne au sujet de l'origine des dégâts se concentrent sur des hypothèses qui admettent que les immissions sont d'une importance déterminante dans les «dégâts aux forêts d'un genre nouveau». Des expériences faites en laboratoire et sur quelques arbres en forêt nous montrent que la pollu­

tion de l'air est susceptible d'endommager de jeunes arbres en exerçant son action par le sol, d'une manière directe ou indirecte. Les hypothèses les plus plausibles sont celles qui découlent de recherches détaillées

faites sur des types spécifiques de dégâts. Un complexe causal bien décrit sous cette optique est celui du jau­

nissement des aiguilles de vieux épicéas situés en haute altitude dans les Mittelgebirge d'Allemagne, tout comme celui des dégâts causés par l'ozone dans des forêts de sapins aux USA.

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12 g 13 12%

85 86 87 88

49 1213 12 11%

w� Wurtemberg

27

�� .

85 86 8/88 /

Alsace

Schéma 1: Evolution des dégâts en Suisse et dans les régions voisines (pour toutes les essences)

En Suisse, la proportion d'arbres dont la perte de masse foliaire dépassait 10%

(toute la colonne), resp. 25% (colonne hachurée) était très semblable aux autres pays. En Suisse, une comparaison directe des résultats annuels ne peut se faire que depuis 1986. Dès cette date, l'évolution des dégâts marque une tendance géné­

rale à la baisse dans notre pays et dans le Bade-Wurtemberg. En France voisine et au Tyrol, la proportion d'arbres ayant une perte de masse foliaire supérieure à 25% est restée au même niveau.

Proportion du nombre

d'arbres en pour-cent IDF Suisse

4,0 �----- 3,0

2,0 1,0

85 85/86 86 86/87 87 87/88

7%

� mort, sur pied

� mort, exploité

Schéma 2: Exploitation des arbres morts sur les placettes de

l'inventaire national des dégâts aux forêts, de 1985 à 1988 L'exploitation se fait aussi normalement sur les placettes d'échantillonnage de l'inventaire. Ainsi, non seulement des arbres sains, mais aussi d'autres malades ou morts, y sont abattus. Les arbres malades ou morts éliminés ne faussent pas le résultat de l'inventaire car ils ne représentent même pas le 1% du nombre total enregistré (8100 arbres-échantillons). La proportion des arbres morts encore sur pied n'a pratiquement pas changé de 1985 à 1987. Durant la période d'exploitation de 1985 à 1988, moins de 10% des arbres morts sur pied (dont quelque 15 arbres secs) ont été abattus en moyenne par année, soit 0,2% du total des arbres exploi­

tés.

(6)

ARGUMENTS

DE LA RE CHERCHE

Recherche des causes

plausibles seraient en Suisse:

prématurées

9 des hypothèses

Au stade actuel de la recherche sur les causes, nous ne pouvons pas encore formuler d'hypothèse plausible qui expliquerait le phénomène de transparence du houppier dans les régions forestières de la Suisse. L'influence de la pollution de l'air n'étant pas sans importance, il convient de supposer qu'en Suisse aussi les immissions pourraient avoir un certain poids aux côtés des autres facteurs naturels et anthropiques. Des expériences réa­

lisées en laboratoire et en forêt montrent que les concentrations d'ozone contenues dans l'environnement sont capables d'endommager certaines plantes sensibles, comme le trèfle des prés, les jeunes peupliers ou le pin. Elles montrent aussi que les valeurs limites des immissions prescrites dans l'ordonnance du 16 décembre 1985 sur la protection de l'air sont justifiées en ce qui concerne l'ozone. Cela ne signifie pas pour autant que l'ozone soit la cause des dégâts aux forêts.

La recherche doit être poursui vie

D'après ce que nous savons sur le phénomène du «dépéris­

sement des forêts» en Suisse, il n'y a pas lieu d'affi­

cher un optimisme exagéré ni non plus de s'imaginer des visions d'apocalypse. La science se préoccupe de l'évo­

lution possible de la forêt. Elle prend le problème au sérieux. Elle va renforcer l'observation des forêts et la recherche multidisciplinaire sur les causes des modi­

fications de la vitalité de la forêt. Cette activité est placée dans le cadre d'une recherche globale sur l'éco­

système. Elle comprend aussi l'étude des conséquences possibles des dégâts aux forêts ainsi que l'élaboration

de mesures qu'il est nécessaire de prendre afin de con-

(7)

ARGUMENTS

DE LA RECHE RCHE

10 server les multiples fonctions de la forêt. Elle con­

siste également à informer avec objectivité les auto­

rités, les praticiens et le public.

Les connaissances que nous avons en Suisse sur le «dépé­

rissement des forêts» limitent l'argumentation d'une politique de l'environnement. Cependant même si l'état actuel des forêts suisses n'est guère un argument à évo­

quer lorsqu'on parle des valeurs limites prescrites dans l'ordonnance sur la protection de l'air (à l'exception de l'ozone), il importe de soutenir sans réserve les buts du Conseil fédéral à ce sujet (projet sur la pro­

tection de l'air du 10 septembre 1986) car la réa­

lisation de ces objectifs réduirait le danger qui menace nos bases vitales naturelles. La recherche sur l'écosys­

tème forestier reste à la tête des priorités du FNP.

Résumé de l'article «Das Waldsterben in der Schweiz aus heutiger Sicht» (Journal forestier suisse de mars 1990), de Rodolphe

Schlaepfer, directeur du FNP Birmensdorf et de Frank Haemmerli, ingé­

nieur EPFZ, collaborateur à la Direction du FNP. (Traduction de Monique Dausse, FNP Birmensdorf)

138 lignes à 50 caractères, Presse et Information FNP, vb/md

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ARGUMENTS

DE LA RECHERCHE

11 INFORMATION COMPLEMENTAIRE:

«Dépérissement des forêts», une notion difficile à concevoir

La forêt a toujours subi, et subit encore, des dégâts dont l'origine certaine est due à des causes biotiques, abiotiques et anthropiques. En plus de ces dégâts, sou­

vent locaux, une maladie complexe s 'observe dans les fo­

rêts de certaines régions d'Europe, d'Amérique du Nord et d'Asie. Le phénomène touche de nombreuses essences.

Il se caractérise avant tout par une diminution de la masse foliaire du houppier. Cette dégradation de la santé de l'écosystème forestier, de l'arbre en particu­

lier, dégradation dont la cause n 'est pas identifiable, est appelée «dépérissement des forêts» ou «dégâts aux forêts d'un genre nouveau». Cette perte de vitalité est susceptible de perturber non seulement la santé de l'arbre, mais aussi les multiples processus et inter­

actions qui s'exercent en forêt.

L 'écosystème forestier se compose d'un grand nombre d'éléments (sol, eau, air, végétation, faune, microorga­

nismes) liés par des relations complexes et souvent mal connues. Il est dès lors difficile de détecter et d'ob­

server le dépérissement des forêts. L'intensité des fac­

teurs d'influence par exemple n'est pas le seul é lément qui compte, mais la durée pendant laquelle ces facteurs agissent est aussi importante. Tout comme les immis­

sions, les associations d'arbres forestiers varient d 'une région à l'autre et leur composition aussi. Il existe de nombreuses connaissances phytophysiologiques concernant les plantes herbacées. Mais il n'est possible que sous certaines réserves d 'appliquer ces connais­

sances aux arbres. En même temps, la recherche se heurte à certaines difficultés d 'ordre naturel qui sont impo­

sées par la dimension et la longévité de l'arbre. Le travail des chercheurs sur le phénomène du dépérissement des forêts n 'est pas facile. Il exige beaucoup de temps et de patience.

Recherche sur les dégâts aux forêts: Différentes méthodes

La recherche sur le phénomène se fait à l'aide de diffé­

rentes méthodes. Celle des relevés au sol (inventaire des dégâts aux forêts) consiste à observer la perte de masse foliaire des arbres. Elle fournit des résultats valables sur une grande échelle. Les relevés photo­

graphiques aériens (photos infrarouges) nous donnent une indication précise des modifications de la forêt, de l'échelon local à régional. Mais des raisons financières nous obligent à limiter l'application de cette méthode.

Les observations intensives en forêt (études de cas) exigent de nombreux appareils de mesure. Elles ap­

portent des renseignements exacts à propos de l 'arbre, mais limités en ce qui concerne la variabilité des fac­

teurs dans l 'espace et leurs effets. Les essais en la-

(9)

ARGUMENTS

DE LA RECHERCHE

12 boratoire et les expériences en forêt (p. ex.

chambres de fumigation) nous aident à étudier l'effet de l'ozone sur les jeunes plantes ou permettent de tirer des conclusions relatives aux influences des pluies acides sur le sol. Citons aussi les études de cas sur le «dépérissement des forêts» où la cause est identifiable, comme l'épidémie des châtaigniers du Tessin ou les dommages causés à certains pins du Valais soumis aux influences locales du fluor.

Un dialogue nuancé avec le public

Les résultats des inventaires des dégâts aux forêts éta­

blis depuis 1984 ont été popularisés par les médias. Ce­

pendant, ils n'ont pas été considérés avec différencia­

tion. Le thème des classes de dégâts surtout n'a retenu qu'une faible attention. Si la nouvelle conception de la recherche s'imposait aujourd'hui en admettant qu'un taux de 25% de perte de masse foliaire appartient à une va­

riabilité naturelle de l'arbre (les pays de la CEE le désignent comme «classe d'alerte»), le public accueille­

rait cet argument avec un certain retard. Quoi qu'il en soit, une modification des conventions sur la limite des dégâts n'influence en rien les réalités biologiques de la forêt. Elle change bien les chiffres indiquant l'am­

pleur des dégâts mais pas les affirmations sur l'évolu­

tion de la situation.

Des données comparables font défaut

Si l'on considère le «dépérissement des forêts» comme une dégradation de tout l'écosystème forestier, il est nécessaire de tenir compte d'un certain nombre de va­

riables biologiques afin d'expliquer l'importance et les conséquences de ce phénomène. Lorsqu'on parle de trans­

parence du houppier et de jaunissement des ai­

guilles, il importe de ne pas oublier que nous ne sa­

vons guère aujourd'hui ce qui est considéré comme normal et ce qui ne l'est pas. Il nous manque des données com­

parables issues des décennies passées. Des études sur la production, des photographies et d'anciennes cartes pos­

tales nous fournissent certaines indications à ce sujet.

Elles nous apprennent par exemple qu'une partie des arbres des Alpes centrales - à l'encontre de ceux du Plateau et des Préalpes - ont déjà souffert de pertes d'aiguilles dans le passé. Il en ressort aussi que la santé des arbres était alors mesurée selon d'autres cri­

tères.

L'évolution de la croissance (accroissement) des arbres au cours des décennies peut être reconstituée à l'aide des cernes annuels. Les séries d'indications re­

cueillies durant une courte période subissent une forte influence des intempéries. Il convient dès lors de les interpréter avec prudence. Et les conclusions méritent d'être révisées depuis que nous possédons de nouveaux résultats valables sur une grande échelle. D'autres séries d'indications, plus détaillées, prouvent que des

(10)

A B G U M E NTS

D E L A R ECHE R CHE

13 épicéas et sapins de plus de 40 ans ont été épargnés de chutes de croissance répétées durant une longue période . Seuls les arbres du Plateau inscrivent un léger ralen­

tissement de croissance qui dure depuis les années cin­

quante. Cela signifie qu ' au stade act uel des connais­

sances en matière d ' accroissement, l'hypothèse d'une ac­

tion généralisée de la pollution sur nos forêt s ne peut être ni confirmée ni rejetée. Les autres facteurs qui influencent la croissance de l'arbre (par exemple le climat, les conditions météorologiques, l'exploitation forestière ou les différences sociales dans le peuple­

ment forestier) sont encore d'une grande importance . Il n ' est pas rare qu ' une relation soit ét ablie entre le taux de mort naturelle des arbres en forêt (mor­

ta1i té) et l ' ampleur des dégâts. D ' après l'inventaire des dégâts aux forêts, la mortalité et la diminut ion globale du nombre d'arbres en Suisse restent dans des proportions normales, même si quelques écarts sont pos­

sibles à l'échelon local ou régional. Il existe bien certains cas critiques de peuplements forestiers effon­

drés ou en voie de l'être. Les services forestiers pen­

sent que les principales causes en sont les immissions, les soins aux forêts tardifs, le bostryche et la neige . Si la quantité de boi s exploi té dans les forêt s suisses est en légère augmentation ces dernières années, elle n'a j amais dépassé la moyenne. La qualité du bois d'arbres endommagés n'est pas inférieure à celle des arbres sains. Par conséquent, ce bois peut être utilisé sans aucune réserve. Il est cependant possible que la capacit é d ' imprégnation du bois provenant d'épicéas dépérissants ou morts soit moins bonne . On peut aussi remettre en question son aptitude à être utilisé dans la production de pâte de bois .

En ce qui concerne les effets produits sur les fonc­

tions protectrices de la forêt (avalanches, chutes de pierres, inondations) et ses conséquences finan­

cières, nos connaissances sont encore lacunaires. Nous savons que le gibier est le principal responsable des problèmes liés au rajeunissement de la forêt en Suisse.

Il semble aussi que des indices révélateurs existent dans les influences exercées sur les qualités de la station forestière. Des études analytiques sur la végétation, réalisées dans les régions du Plateau, des Préalpes et des Alpes, nous montrent que la composition végétale du sol s'est modifiée dans diverses stations forestières ces 20 à 50 dernières années. L'enrichis­

sement du sol en nutriments par exemple, ou son acidifi­

cation, ne s'expliquent pas en invoquant les facteurs de la variabilité naturelle ou de l'exploitation fores­

tière.

Presse et information FNP Schl/vb/md

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