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Aptitude à l'ensilage de différentes «autres plantes»

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Station fédérale de recherches en production animale de Posieux

Directrice: Danielle Gagnaux http://www.admin.ch/sar/rap

Aptitude à l'ensilage de différentes «autres plantes»

des prairies intensives*

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U. WYSS et R. VOGEL, Station fédérale de recherches en production animale, CH-1725 Posieux E-mail: ueli.wyss@rap.admin.ch

Tel. (+41) 26/40 77 1 1 1.

Résumé

Dans cet essai, l'aptitude à l'ensilage de différentes «autres plantes» (c'est-à-dire les dycotylédones non légumi- neuses) des prairies intensives a été étudiée. Les espèces suivantes ont été suivies: la dent-de-lion, l'anthrisque des prés, la grande berce et les renoncules âcre et rampante. Comme témoins, nous avons choisi le ray-grass anglais, le dactyle (deux espèces de graminées) et le trèfle blanc. Les cinq «autres plantes» ont été ensilées en silos de laboratoire, individuellement et en mélange avec deux autres espèces (ray-grass et trèfle blanc, respecti- vement dactyle et trèfle blanc). Le fourrage provenait du premier et du troisième cycle de végétation.

La teneur en MS du fourrage après le préfanage était de 26% pour la première coupe et de 29% pour la troisième.

Comparativement aux graminées, la plupart des «autres plantes» présentaient des teneurs en sucre et en matière azotée plus élevées, et plus basses en ce qui concerne la cellulose brute. Les plus grands écarts ont été obser- vés dans la teneur en sucre entre les deux coupes: les teneurs de la troisième coupe ont toujours été plus basses que celles de la première.

Les deux ensilages réalisés avec les graminées seules ont montré des teneurs en acide butyrique assez élevées, les valeurs du dactyle étant cependant supérieures à celles du ray-grass. En conséquence, la qualité a été jugée mauvaise. La qualité fermentaire des ensilages comprenant les «autres plantes» et le trèfle blanc seuls a été jugée excellente pour la première coupe. En revanche, la qualité de ces mêmes ensilages a été variable pour la troi- sième coupe. En ce qui concerne les mélanges, les ensilages de la première coupe ont été d'excellente qualité;

ceux de la troisième coupe ont été plus mauvais que les «autres plantes» prises individuellement mais meilleurs que les graminées seules.

Les résultats de cet essai montrent que la qualité fermentaire des ensilages d'«autres plantes» était généralement meilleure que celle des ensilages de graminées"

Introduction

Dans la pratique, les ensilages prove- nant de prairies riches en «autres plan- tes» présentent souvent une mauvaise qualité fermentaire. C'est la raison pour laquelle les «autres plantes» sont considérées comme relativement diffi- ciles à ensiler. Les causes de cette si- tuation sont multiples. En général, les

«autres plantes» ont des teneurs plus élevées en protéines et en minéraux que les graminées (MEISTER et LEH- MANN, 1988). De ce fait, les acides sont tamponnés plus fortement, ce qui dimi- nue la baisse du pH. Les «autres plan- tes» sèchent moins rapidement (HÔHN,

1988), elles sont donc souvent ensilées

*Traduction de l'article «Siliereignung von Krutern aus intensiven Bestnden», paru dans Agrarforsciiling 6 (5), 185-188.

avec des teneurs en MS inférieures, ce qui peut avoir un effet négatif sur la qualité fermentaire. Une autre raison est que les prairies riches en «autres plantes» sont souvent lacunaires: le traitement intensif du fourrage sur le champ laisse ainsi beaucoup de terre, ce qui amène un grand nombre de bac- téries d'acide butyrique dans le silo. En outre, il faut mentionner que les prai- ries riches en «autres plantes» contien- nent d'autres graminées que par exem- ple les prairies temporaires au cours de Fig. 1. A l' image de la dent-de-lion, les D

«autres plantes» provenant de prairies dont l'intensité d'exploitation est moyenne à in- tensive fournissent des ensilages de bonne qualité fermentaire. Il est cependant impor- tant de récolter le fourrage au stade optimal d'utilisation, de le préfaner et de l'ensiler le plus proprement possible. (Photo RAP, Po- sieux.)

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Tableau 1. Teneurs en MS et en nutriments des différentes espèces lors de l'ensilage de la première coupe.

MS (%)

Cendres (g/kg MS)

Matière azotée (g/kg MS)

Cellulose brute (g/kg MS)

Sucre (g/kg MS)

Ray-grass anglais 26,4 93 143 219 151

Dactyle 26,2 97 150 261 110

Trèfle blanc 26,2 108 265 133 135

Dent-de-lion 22,9 107 168 137 216

Anthrisque des prés 2390 99 155 206 205

Grande berce 24,3 105 216 127 249

Renoncule âcre 2619 95 148 239 178

Renoncule rampante 26,7 126 158 135 220

Tableau 2. Teneurs en MS et en nutriments des différentes espèces lors de l'ensilage de la troisième coupe.

MS (%)

Cendres (g/kg MS)

Matière azotée (g/kg MS)

Cellulose brute (g/kg MS)

Sucre (g/kg MS)

Ray-grass anglais 30,5 97 157 241 66

Dactyle 28,7 91 122 309 53

Trèfle blanc 30,0 131 227 189 89

Dent-de-lion 2716 135 168 141 119

Anthrisque des prés 2711 155 158 145 107

Grande berce 26,4 129 158 175 132

la première année d'utilisation. Dans la pratique, la moins bonne aptitude à l'ensilage de telles prairies peut donc aussi provenir des graminées.

En ce qui concerne plus particulière- ment la qualité de fermentation des en- silages contenant des «autres plantes», des essais antérieurs réalisés à la Sta- tion fédérale de Posieux montrent que les ensilages contenant des dents-de- lion sont de très bonne qualité (FAG, 1983). Lors d'une comparaison entre des fourrages de composition botanique différente (ensilages réalisés à la pre- mière et à la troisième coupe, chaque fois à deux stades d' utilisation diffé- rents, mais à teneurs en MS semblables), les prairies riches en «autres plantes»

et en trèfle ont présenté une meilleure qualité que les prairies riches en grami- nées (VOGEL, 1994). MAINz et al.

(1996) ont démontré qu'au printemps les premières coupes préfanées des prairies riches en «autres plantes» pou- vaient être ensilées pratiquement sans problèmes. Lors de la deuxième coupe, la fermentation des «autres plantes» a par contre été moins bonne que lors de la première coupe. Dans une étude ap- profondie, WEISSBACH (1998) a analysé l'aptitude à l'ensilage et les paramètres de fermentation de 52 espèces d' «autres plantes». Il a montré qu'avec ces der- nières, le processus de fermentation pouvait être influencé non seulement par une teneur plus faible en sucre ou un pouvoir tampon plus élevé, mais également par l'action antibiotique po- tentielle de métabolites secondaires, qui présente aussi bien des effets positifs que négatifs.

Le travail présenté ici porte sur l'apti- tude à l'ensilage et la qualité fermen- taire de quelques «autres plantes». Les espèces étudiées sont caractéristiques des prairies dont l'intensité d'exploita- tion est moyenne à intensive.

Déroulement de l'essai

Pour les essais d'ensilage, nous avons utilisé les «autres plantes» suivantes: la dent-de- lion, l' anthrisque des prés, la grande berce ainsi que la renoncule âcre et la renoncule rampante. Comme témoins, nous avons choisi le ray-grass anglais, le dactyle et le trèfle blanc. Les cinq «autres plantes» ont été ensilées individuellement d'une part et dans deux mélanges d'autre part. Dans ce deuxième cas, la proportion d' «autres plan- tes» s'est élevée à 50%; 10% de trèfle blanc et 40% de ray-grass anglais ou de dactyle ont complété le mélange. Ces proportions sont basées sur le poids frais directement après la coupe.

Le fourrage provenait aussi bien de la pre- mière coupe (7 mai) que de la troisième coupe (23 août). Dans la troisième coupe, seules trois «autres plantes» ont été prises en compte. Le fourrage a été prefané (objec-

tif: 25% MS), haché court et ensilé dans des silos de laboratoire d'un litre et demi. Deux silos ont été remplis pour chaque variante.

Les silos ont été entreposés à température ambiante (environ 20 °C) et pesés réguliè- rement pour déterminer les pertes gazeuses.

Les silos de laboratoire ont été ouverts après environ 150 jours. Nous avons déter- miné la teneur en MS et en constituants analytiques (cendre brute, matière azotée, cellulose brute et sucre) dans le matériel de base ainsi que dans les ensilages. De plus, dans ces derniers, les paramètres de fer- mentation ont été analysés (pH, acides de fermentation, éthanol et ammoniaque).

Résultats

Teneurs en sucre élevées dans les «autres plantes»

Après la coupe, les différentes plantes présentaient des teneurs en MS situées entre 10 et 19%, les valeurs les plus élevées ayant été enregistrées pour les deux graminées des deux coupes. Au moment d'ensiler, les teneurs en MS étaient situées entre 22,9 et 26,9% pour la première coupe et entre 26,4 et 30,5% pour la troisième coupe (tabl. 1 et 2). La durée de préfanage des

«autres plantes» a été plus longue que celle des graminées. Cela s'explique pour deux raisons: lors de la coupe, les

«autres plantes» présentaient des te- neurs en MS inférieures à celles des graminées et, d'autre part, leur com- portement au séchage est moins bon.

Lors de la première coupe, par rapport aux deux graminées, la dent-de-lion, l' anthrisque des prés, la grande berce et la renoncule rampante avaient des te-

neurs plus élevées en sucre et en matière azotée, et plus basses en cellulose brute. Pour la renoncule acre, les te- neurs en matière azotée et en cellulose brute se situaient entre les valeurs des deux graminées. C' est le trèfle blanc qui avait la teneur en matière azotée la plus élevée. Les teneurs en sucre de toutes les «autres plantes» étaient net- tement supérieures à 30 g par kg de matière fraîche, ce qui signifie dans ce contexte que l'on peut considérer tou- tes ces plantes comme étant faciles à ensiler. Selon WEISSBACH (1988), les cinq «autres plantes» analysées appar- tiennent aux «autres plantes» les plus riches en sucre.

Lors de la troisième coupe, bien que les teneurs en sucre aient été plus basses que lors de la première, les

«autres plantes» ont tout de même mon- tré des teneurs de l'ordre de 30 g par kg de matière fraîche. Par rapport aux deux graminées, les «autres plantes»

ont à nouveau présenté des teneurs plus élevées en sucre et inférieures en cellu- lose brute. Considérant la teneur en matière azotée, les «autres plantes»

avaient des teneurs semblables à celles des graminées. En revanche, les teneurs en cendres étaient supérieures.

Bonne qualité fermentaire des ensilages

d' «autres plantes»

Les ensilages des différentes «autres plantes» de même que ceux du trèfle blanc se sont caractérisés par une très bonne qualité fermentaire pour la pré-

250

(3)

Tableau 3. Paramètres fermentaires des ensilages (espèces seules et mélanges) de la première coupe.

MS

(%) pH Ethanol (g/kg MS)

Acide acétique (g/kg MS)

Acide propionique

(g/kg MS)

Acide butyrique (g/kg MS)

Acide lactique (g/kg MS)

N-NH3 (/°°) N-tot.

Pertes gazeuses

N

Points DLG

Ray-grass anglais 25,0 4,6 32 8 3 24 61 9 10,4 39

Dactyle 24,4 5,3 20 11 4 38 4 14 10,4 9

Trèfle blanc 26,5 4,4 10 21 1 0 96 9 4,3 92

Dent-de-lion 23,0 4,1 15 29 3 0 82 7 5,1 100

Anthrisque des prés 22,1 4,2 13 31 2 0 79 6 4,3 99

Grande berce 23,0 4,0 16 20 0 0 106 6 4,1 98

Renoncule âcre 2517 4,1 4 19 2 0 68 6 2,3 100

Renoncule rampante 25,3 4,3 10 24 1 0 94 6 4,1 96

Dent-de-lion/ray-grass 24,9 3,9 18 24 2 3 81 10 7,2 93

Dent-de-lion/dactyle 25,3 3,9 14 26 3 3 77 9 5,9 97

Anthrisque/ray-grass 25,0 4,1 14 26 2 1 79 7 5,5 100

Anthrisque/dactyle 25,6 4,0 12 20 0 5 69 7 5,6 90

Grande berce/ray-grass 24,4 3,8 12 20 1 0 99 8 4,5 98

Grande berce/dactyle 23,4 3,8 10 23 2 0 77 7 411 100

Renoncule âcre/ray-grass 25,9 3,7 7 13 0 0 83 5 3,0 91

Renoncule âcre/dactyle 27,0 4,2 7 16 2 0 74 6 3,2 96

Renoncule rampante/ray-grass 25,5 4,1 13 19 1 0 80 6 417 98

Renoncule rampante/dactyle 27,2 3,9 8 17 1 0 81 6 3,7 96

N-NH3/N-tot.: proportion d'azote ammoniacal par rapport à l'azote total.

mière coupe. Selon les critères d éva- luation DLG de WEISSBACH et HONIG

(1997), les ensilages ont atteint plus de 90 points sur 100 (tabl. 3). Les ensila- ges avaient des teneurs élevées en acide lactique et donc de basses valeurs de pH et ne contenaient pas d'acide buty- rique.

Avec la troisième coupe, la qualité de ces ensilages était différente (tabl. 4).

Les ensilages de grande berce, en rai- son de la présence d'acide butyrique, et les ensilages de dent-de-lion, en raison de leur valeur de pH relativement éle- vée, ont été considérés comme mé- diocres. Ces ensilages ont obtenu 51 et 56 points DLG. Ce sont les ensilages avec l'anthrisque des prés et surtout avec le trèfle blanc qui ont été les meilleurs. Ils ont atteint respectivement 83 et 99 points DLG.

Les différences entre la première et la

troisieme coupe s expliquent par des Fig. 2. Lors de la troisième coupe, la qualité fermentaire de l'ensilage de grande berce a été teneurs plus faibles en sucre. I1 est pos- moins bonne que celle de la première coupe. Cette situation pourrait résulter de la teneur in- sible que les teneurs plus élevées en férieure en sucre et de la proportion plus élevée de tiges. (Photo RAP, Posieux.)

Tableau 4. Paramètres fermentaires des ensilages (espèces seules et mélanges) de la troisième coupe.

MS (%)

pH Ethanol (g/kg MS)

Acide acétique (g/kg MS)

Acide propionique

(eg MS) Acide butyrique

(eg MS) Acide lactique (g/kg MS)

N-NH3 °

(/°) N-tot.

Pertes gazeuses

N

Points DLG

Ray-gras anglaiss 28,9 5,0 9 5 1 21 33 14 7,0 18

Dactyle 27,3 5,1 8 7 2 27 5 15 7,2 12

Trèfle blanc 29,0 4,1 2 21 1 0 57 9 2,4 99

Dent-de-lion 26,9 5,1 5 7 0 0 33 7 3,1 56

Anthrisque des prés 26,1 4,7 4 36 0 1 62 8 4,3 83

Grande berce 25,7 4,8 8 12 1 9 65 10 513 51

Dent-de-lion/ray-grass 28,7 4,9 4 25 0 3 64 10 4,2 73

Dent-de-lion/dactyle 27,5 5,1 3 15 0 25 33 10 6,2 24

Anthrisque/ray-grass 28,9 4,9 5 13 1 13 65 10 5,2 40

Anthrisque/dactyle 27,1 5,1 4 9 0 20 36 9 5,3 27

Grande berce/ray-grass 28,6 4,9 4 11 0 3 62 9 3,6 63

Grande berce/dactyle 27,7 5,0 5 10 1 12 39 8 4,7 41

N-NH3/N-tot.: proportion d'azote ammoniacal par rapport à l'azote total.

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cendre brute de la troisième coupe aient également influé négativement sur la Il

fermentation. Ces résultats confirment les essais de MAINz et cil. (1996), où les ensilages de printemps avec «autres plantes» ont présenté une meilleure qualité fermentaire que les ensilages d'été. On ne sait pas dans quelle mesure les métabolites secondaires des plantes sont responsables du bon processus de fermentation.

Pour les ensilages avec les deux grami- nées, nous avons constaté pour chacune des coupes des pertes gazeuses et des teneurs en acide butyrique relativement élevées, avec des valeurs pour le dac- tyle supérieures à celles du ray-grass (tabl. 3 et 4). La qualité a donc été notée comme mauvaise: les ensilages ont obtenu entre 9 et 39 points DLG. Il est étonnant que les deux graminées aient eu une qualité fermentaire aussi mauvaise. Le ray-grass, en particulier, est considéré comme facile à ensiler.

Par rapport aux «autres plantes», ce sont les teneurs inférieures en sucre et plus élevées en cellulose brute dans le matériel de base qui sont responsables de ce résultat. Un apport suffisant de sucre s'avère décisif pour la fermenta- tion lactique et l'abaissement du pH. De plus, il est connu qu'un fourrage ayant des teneurs plus élevées en cellulose brute se laisse difficilement comprimer.

De cette manière, la fermentation lacti-

que est moins intensive, ce qui entraîne une mauvaise fermentation (PODKowA et POTKANSKI, 1991). Les tassements ont varié entre 140 et 196 kg MS par m3. Ce sont les ensilages avec les grami- nées qui ont présenté les plus faibles compressions.

Les différents mélanges de la première coupe étaient de très bonne qualité, tous ont obtenu plus de 90 points DLG.

Seuls les mélanges avec la dent-de-lion et l' anthrisque des prés ont présenté de

faibles quantités d'acide butyrique. Le résultat de la troisième coupe était dif- férent. Dans ce cas, les mélanges étaient moins bons que les «autres plantes»

prises individuellement, mais meilleurs que les graminées seules. De plus, il est apparu dans toutes les variantes que les mélanges avec le dactyle avaient des teneurs en acide butyrique toujours su- périeures — et en conséquence moins de points DLG — que les mélanges avec le ray-grass.

Q Les

résultats de

cet

essai montrent que

les

«autres plantes»

ne

doivent pas

être

considérées, en général, comme difficiles à ensiler. A un stade d'utilisation et à un degré de préfanage comparables, la qualité fermentaire des ensilages contenant des «autres plantes» est même meilleure que celle des ensilages avec graminées. Avec des «autres plantes» moins riches en sucre, il est pos- sible que le résultat soit différent. En effet, les «autres plantes» étudiées pré- sentaient des teneurs en sucre relativement élevées.

J Pour les «autres plantes», tout comme pour les graminées, la première coupe présente la teneur en sucre la plus élevée. En conséquence, les ensilages de printemps sont plus faciles à réaliser que les coupes ultérieures.

J Les «autres plantes» sèchent moins rapidement et doivent donc être préfanées plus longtemps. De ce fait, les risques météorologiques sont plus élevés et les pertes par émiettement augmentent.

[J La condition essentielle pour produire de bons ensilages avec des «autres plantes» est de prendre un matériel de base jeune, non souillé et bien préfane.

Zusammenfassung

Siliereignung von Krâutern aus intensiven Bestânden In einem Versuch wurde die Silierbarkeit von einigen Krâu- tern von intensiven Bestânden untersucht. Dabei testeten wir die folgenden Krâuter: Lôwenzahn, Wiesenkerbel, Bâren- klau sowie scharfer und kriechender Hahnenfuss. Als Ver- gleich dienten die beiden Grâser englisches Raigras und Knaulgras sowie Weissklee. Alle Krâuter wurden allein und in einer Mischung mit Raigras und Weissklee beziehungs- weise Knaulgras und Weissklee in Laborsilos einsiliert;

dabei verwendeten wir den ersten und dritten Schnitt.

Beim ersten Schnitt wies das Futter nach dem Anwelken einen durchschnittlichen TS-Gehalt von 26% und beim drit- ten Schnitt von 29% auf. Die meisten Krâuter hatten einen hdheren Zucker- und Rohprotein- sowie tieferen Rohfaser- gehalt als die beiden Grâser. Zwischen den beiden Schnitten gab es die grôssten Unterschiede beim Zuckergehalt, so waren die Gehalte beim dritten Schnitt stets tiefer als beim ersten Schnitt.

Bei den Silagen mit den beiden Grâsern konnten wir bei beiden Schnitten relativ hohe Buttersâuregehalte feststellen, wobei die Werte beim Knaulgras hôher waren als beim Rai- gras. Entsprechend wurde die Qualitât nach dem DLG-Be- wertungsschlüssel als schlecht eingestuft. Die Silagen mit den verschiedenen Krâutern und auch mit Weissklee zeich- neten sich im ersten Schnitt durch eine sehr gute Gârqualitât aus. Im dritten Schnitt war die Qualitât dieser Silagen unter- schiedlich. Die verschiedenen Mischungen vom ersten Schnitt waren von sehr guter Qualitât. Beim dritten Schnitt war die Qualitât der Mischungen schlechter als die der Krâuter allein, jedoch besser als die einzelnen Grâser allein.

Summary

Ensilability of some herbs of intensively used meadows The ensilability and the silage quality of some common herbs of permanent meadows were investigated. The following herbs were tested: Taraxacum officinale, Anthriscus sylvestris, Hera- cleum sphondylium, Ranunculus acer and Ranunculus repens.

Plant material of the first and third cut was ensiled in laboratory silos. For comparison, two grasses Lolium perenne and Dactylis glomerata as well as white clover (Rifolium repens) were also ensiled. Each plant species was ensiled separately as well as in mixtures with the two grasses and the clover.

The average dry matter content was 26% for the forage of the first and 29% for the third cut. Almost all herbs had a higher sugar, a higher crude protein and a lower crude fibre content than the two grasses. Some differences occurred between the first and third cut. In the third cut the sugar content was lower for all plant species.

The quality of the silages of the two grasses for the first and also the third cut was bad. High butyric acid contents were determined. The silages of the different herbs and the white clover showed an excellent quality with the first cut. With the third cut, the quality of these silages was not quite as good.

The different mixtures of the first cut showed an excellent quality. A deterioration of the quality of the different mixed silages was observed in the third cut.

However the trial showed that the silages with the tested herbs had an even better fermentation quality than silages with grasses.

Key words: clover, ensilability, fermentation quality, grasses, herbs.

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Bibliographie

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Informations agricoles

( I NOVARTIS

Un nouveau centre de recherche en Suisse

Le groupe Novartis a inaugurIl é à Stein, dans le canton d'Argovie, un centre de recherche biologique lié à la protection des végétaux. Situé près du Rhin, ce centre regroupe l'ensemble des sites de recherches disséminés dans la région bâloise ainsi que celui de Saint-Aubin (FR).

Novartis a investi 76 millions de francs dans cet outil de tra- vail qui comprend des bureaux, des laboratoires, des cham- bres climatisées et des serres. Le centre occupe une centaine de collaborateurs. Les chercheurs ont la tâche d'évaluer l'ac- tivité biologique de nouvelles molécules sur des végétaux.

Chaque semaine, environ 2000 substances sont testées sur 26 organismes différents, à la recherche d'un nouvel insec- ticide, herbicide ou fongicide. Selon Novartis, quelque 100 000 molécules doivent être testées de cette façon pour en trouver une qui sera commercialisée dans l'agriculture comme produit de traitement.

Avec un chiffre d'affaires de 31,7 milliards de francs suisses, Novartis est leader dans le domaine des sciences de la vie; la division «agribusiness» représente les 27% des revenus.

Dans ce secteur de recherche, elle investit 9% du chiffre d'affaires réalisé avec la vente des produits phytosanitaires.

Un tel engagement financier permet ainsi à Novartis d'être la première entreprise mondiale dans le domaine de la pro- tection des végétaux.

A. Maillard

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Renseignements: PRAGMATIC SA

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