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1 nstitut fédéral

de recherches forestières CH-8903 Birmensdorf

ETHICS WSL

01000001855926

1

Eidg. Anstalt für das forstliche Versuchswesen

Bibliothek CH-8903 Birmensdorf

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library for the Resean:h Institutes llithln the ETH Doma11: Eawag, Empa, PSI & WSL

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4

f A2v<1·. ~ tÀ

Juin No4 1984

notice

pour le praticien

DIRECTIVES PROVISOIRES POUR LE TRAITEMENT DES FORETS TENANT COMPTE DES CONDITIONS PARTICULIERES RESULTANT DES IMMISSIONS

1. Introduction

par Walter Linder, Jean-Philippe Schütz et Urs Eugster

Oxf.: 2(083.1) : 48 : (494)

Les dég~ts étendus causés aux fortts par les immissions constituent une menace d'une ampleur inconnue jusqu'ici. En conséquence, ni l'évolution de la complexe maladie des fortts ni les mesures sus- ceptibles de l'endiguer ne nous sont connues de par l'expérience passée. Par l'élaboration de directives provisoires pour le trai- tement des fortts tenant compte des conditions particulières, nous voulons atteindre avant tout deux buts.

- Réagir à une insécurité généralisée des praticiens forestiers.

( - Eviter que les activités sylvicoles soient négligées.

Les recommandations suivantes devront ttre constamment réexaminées en vue de l'élaboration de directives définitives.

2. Principes d'activités sylvicoles

Seule une menace biotique extraordinaire justifie une dérogation momentanée aux principes suivants.

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2.1 Principes d1une sylviculture proche de la nature

Ni les buts sylvicoles prenés jusqu'ici ni la sylviculture proche de la nature ne doivent ~tre remis en question du fait des atteintes résultant des immissions. Il faut donc s 1en tenir autant et aussi longtemps que possible aux principes éprouvés.

Répartition des risques par des mélanges d1essences appropriés dans le but de créer des peuplements mélangés stables.

Mélange d'essences conforme à la station.

Soins culturaux adaptés aux peuplements et effectués en temps voulu, ayant pour but la mise à profit optimale de la capacité de production.

Transition sans à-coups entre les soins et la régénération.

Les soins précoces et permanents visant à obtenir des houppiers optimaux et ayant pour résultat des peuplements étagés sont à considérer positivement, contrairement à l'ouverture brutale du couvert.

?..2 Rendement soutenu

Le principe du rendement soutenu doit !tre maintenu autant que possible. Cela signifie qu'une réserve sera constituée au début de chaque période d'exploitation.

2.3 For!t / gibier

Le probl~me for~t/gibier ne doit pas !tre négligé du fait de la nouvelle menace que les immissions présentent pour la for!t.

En de nombreux endroits, les dég~ts du gibier mettent, aujourd' hui déjà, sérieusement en question le rajeunissement de la fo- r!t. Les effets des immissions polluantes aggravent le problème for~t/gibier. Le contrele permanent des populations de gibier constitue par conséquent une priorité accrue.

nu fait des nouveaux dég~ts aux fortts, i l est encore plus important de veiller à un rajeunissement suffisant de nos for!ts.

2.4 Utilisation de moyens chimiques pour protéger l'écosystème forestier

L'utilisation de phytocides et d'autres moyens chimiques doit rester limité à la lutte contre les dégftts secondaires.

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2.5 Fertilisation du sol forestier

Jusqu'à présent, il n'y a pas d'exemple en Suisse d'une acidification grave et étendue du sol. Une fertilisation visant à abaisser le degré d'acidité ne s'impose donc oas.

Les expériences réalisées de longue date dans l'apport de chaux montrent clairement que cette mesure peut également présenter des effets néfastes, sur l'écosystème du sol en particulier. Aussi longtemps que les effets à long terme ne sont pas mieux connusi i l est indiqué de renoncer à un apport de chaux.

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3. Recommandations concernant l'activité sylvicole

1 es recommandations suivantes sont applicables avant tout dans les for~ts du Plateau, du Jura et des Préalpes. Les fortts de montagne nécessitent en partie des mesures particulières du fait

des conditions naturelles, de l'importance accrue des fonctions de la fortt, de la desserte, etc.

La sérieuse menace que les atteintes à 11cnvironnement font peser sur nos fortts oblige les forestiers et les propriétaires de fortts

~ agir avant que la nouvelle maladie des fortts soit mieux connue.

Les recommandations se limitent par conséquent à des mesures à court et à moyen terme et i l faut s'attendre à ce que celles-ci doivent ttre éventuellement rapidement adaptées à de nouvelles constatations.

D'une manière générale, il s'agira d'une sylviculture prophylac- tique visant à limiter les dég~ts.

3.1 Rajeunissement des peuplements

En ce qui concerne le rajeunissement, la prudence est de mise. Ce n'est que lorsque le peuplement est éclairci au point qu'un désordre structurel avec formation de front menace qu'un rajeunissement ordonné doit ttre mis en place.

La question de savoir si certains modes de liquidation sont préférables reste ouverte du fait que 11on ne conna!t pas encore suffisamment leurs avantages et inconvénients respectifs.

Un rajeunissement prématuré, imposé par les événements, ne doit pas entra!ner des actions irréfléchies. Mtme des régénérations d1une durée extrtmement courte devraient

~tre planifiées et préparées par des plantations sous futaie, des préplantations, l'utilisation de plants de hautes tiges, etc., et des mesures de protection contre le gibier.

Lors du rajeunissement, on favorisera la diversité du peuplement futur par un mélange par groupes d1essences en station assez résistantes. Il serait faux de renoncer aujourd'hui déjà à certaines essences en considération du dépérissement des fortts.

3.2 Soins aux jeunes peuplements

Tl ne faut en aucun cas renoncer à soigner les jeunes peuplements. Ces soins constituent en effet la mesure prophylactique la plus efficace contre le dépérissement des for@ts.

Des interventions pratiquées au bon moment et adaptées à l'age et~ la densité des jeunes peuplements améliorent

leur état de santé, favorisent le développement des houppiers et pr~viennent ainsi un vieillissement prématuré.

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3.3 Eclaircies

Les éclaircies seront concentrées surtout sur les peuplements les plus jeunes (les plus susceptibles de réagir).

A partir d'un certain ~ge, qui peut varier selon la station, les essences et l'évolution passée du peuplement, les éclair- cies ont une influence négative sur la structure du peuplement.

C1est pourquoi le praticien doit essayer de reconnaître le plus rapidement possibl~,. par ses propres observations, le moment critique à partir duquel i l devra éventuellement renoncer à des éclaircies.

Oans les peuplements vieillissants, les éclaircies seront très prudentes et 11on y renoncera mtme le cas échéant (mise en lumière du peuplement et dégagement d'arbres).

La sélection s'opérera davantage d1après le critère de la vitalité que d'après celui de la qualité.

La méthode de l'arbre d'avenir (méthode des candidats) n'est pas à recommander parce qu'elle implique que les choix soient effectués très tet. Le risque que l'on court de ce fait est trop grand dans les circonstances actuelles.

Le processus de sélection au stade du perchis et de la futaie doit ttre étendu sur une période beaucoup plus longue afin de mieux répartir les risques.

Lors des éclaircies, les dég~ts d'abattage et de débardage ainsi que les blessures aux racines devront ttre évités le plus possible.

Dans les peuplements malades ou maladifs, l'éclaircie ne constitue pas un moyen approprié pour l'amélioration de l'état sanitaire. Les observations les plus récentes mon- trent au contraire que les éclaircies pratiquées dans des peuplements affaiblis accélèrent le cours de la maladie.

3.4 Jardinage

A l'étranger, on a observé que les structures jardinées étaient particulièrement sensibles aux immissions.

Cette observation ne s'est jusqu'à présent pas confirmée dans les conditions suisses.

Nous ne pouvons et ne voulons pas renoncer aux fortts jar- dinées, principalement en montagne. Il semble toutefois opportun de viser à long terme à une diminution générale du matériel sur pied par une réduction judicieuse du dia- mètre final recherché (DHP).

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4. Recommandations particulières pour les for~ts de montagne Nos fortts les plus indispensables poussent en montagne. Les for~ts de montagne sont cependant, pour différentes raisons, très sensibles aux immissions.

La réduction rapide et massive de la pollution atmosphérique est par conséquent la condition la plus importante pour le main- tien des fortts de montagne et de leurs fonctions.

4.1 Le rajeunissement et les soins des for~ts de montagne Le rajeunissement naturel doit ttre toujours et partout pratiqué. Il influence de manière déterminante l'ensemble de la planification et des interventions sylvicoles.

Le développement - du rajeunissement,

de l'étagement (structure par groupes), de la stabilité,

conserve la première priorité, qu1elles que soient les répercussions du dépérissement des fortts.

Toutes les interventions culturales sont axées primairement sur la stabilité dans son sens le plus large.

La solution du problème du gibier rev~t une importance toute particulière pour les fortts de montagne par suite d8 la pauvreté et de la dispersion du rajeunissement, de la longue durée de celui-ci et des grandes difficultés rencontrées dans la protection contre les dégftts, etc.

Les dég~ts croissants causés aux fortts par les immissions nécessitent un engagement encore plus résolu en vue de réduire les dég~ts du gibier, ce qui revient à dire que le cheptel des ongulés doit absolument ttre ramené à un niveau supportable pour la for~t.

La réalisation de ces buts sylvicoles nécessite une bonne desserte permanente des fortts de montagne. Celle-ci doit donc ttre développée avec énergie.

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s.

Conditions pour la réalisation des mesures sylvicoles recommandées

Une formation continue à tous les niveaux s'impose pour permettre la prise de décisions sylvicoles en temps utile et l'élaboration de mesures efficaces.

L'exécution en temps utile des mesures sylvicoles nécessaires dépend avant tout

de la structure des exploitations de la direction des exploitations des moyens financiers

du personnel et des machines de l'intensité de la gestion de la desserte

du marché des bois (débouchés, prix, etc.)

Le maintien des importantes fonctions de protection de nos fortts de montagne ne sera pas possible à l'avenir sans un soutien accru de la collectivité.

6. Conclusions

Les effets des mesures sylvicoles traditionnelles dans les cir- constances actuelles et ceux des nouvelles mesures n'étant pas encore suffisamment connus, un contrele plus intensif des résul- tats de toutes les interventions culturales, par la tenue d1une chronique des peuplements, est absolument indispensable. C'est le seul moyen d'acquérir en temps utile de nouvelles connaissances et expériences et d1en tirer les conséquences.

SANASILVA

Comité des présidents des groupes

régionaux de la

CI C

Groupe de travail sylviculture:

w.

Linder, Conservateur des fortts, Berne Prof. Dr. J.P. Schütz, EPF, Zurich

u.

Eugster, Inspecteur d'arrondissement, Weesen

Referenzen

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