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Matière active Culture Mode Usage Ranking usage

Ranking

global Alternatives chimiques Alternatives non-chimiques Discussion

Fenpyroximate viticulture PI

Acariose,

Erinose 1

1

étoxazole, spirodiclofène, soufre

L’usage actuel en PER du fenpyroximate est limité aux traitements curatifs contre l’acariose et l’érinose ou pour corriger des déséquilibres dans la lutte biologique contre les acariens tétranyques. Par sa bonne action choc, le fenpyroximate est probablement le principal acaricide chimique utilisé en viticulture. Cependant, cet usage reste très marginal. Les alternatives étoxazole et spirodiclofène sont efficaces mais plus lentes d’action. Si elles disparaissent au niveau européen, il ne restera plus que le soufre pour lutter contre les ériophyides, mais à ma connaissance des résistances ne sont pas documentées. La lutte contre les acariens tétranyques est biologique à 99 %. Les deux alternatives clofentézine et héxythiazox sont du même groupe chimique et des résis-tances sont connues. L’huile de paraffine est toujours une option en traitement d’hiver.

Une interdiction du fenpyroximate, de l’étoxazole et du spirodiclofène ne laisserait que clofentézine et héxythiazox comme alternative de synthèse face au soufre, à l’huile de paraffine et à la lutte biologique. Comme les viticulteurs biologiques ne connaissent pas plus de problèmes d’acariens que les viticulteurs PI, un classement 1 est donc proposé.

Acariens

tétra-nyques 1 clofentézine, héxythiazox,

spirodiclofène, huile de paraffine lutte biologique

Abamectine viticulture PI Acariose 1 1 étoxazole, spirodiclofène,

soufre

L’usage en PER de l’abamectine n’est actuellement pas autorisé en viticulture en raison du classement T à l’égard des acariens prédateurs typhlodromes. Le produit n’a jamais figuré dans l’index publié par Agroscope et n’est pas utilisé en viticulture suisse. Actu-ellement, l’acariose est surtout traitée à l’aide de soufre ou de fenpyroximate. L’étoxa-zole et le spirodiclofène sont moins utilisés car un peu plus lents d’action. Si ces deux matières actives et le fenpyroximate ne sont plus utilisables en PER, il ne restera que le soufre pour lutter contre l’acariose, ce qui est déjà le cas en viticulture biologique.

Comme l’abamectine n’est pas utilisée en PER actuellement, le classement 1 est donc proposé. Finalement, remarquons encore que l’abamectine figure en 5e position dans le ranking abeilles.

Matière active Culture Mode Usage Ranking usage

Ranking

global Alternatives chimiques Alternatives non-chimiques Discussion

Spinosad viticulture

PI

Noctuelles

Boarmies 1

4

tébufénozide (jusqu’au 10.07.2021),

méthoxyfénozide, indoxacarbe collecte manuelle la nuit! En viticulture PI, le retrait du spinosad pour les PER en viticulture n’entrainerait une lacune que pour lutter contre les thrips. En cas de fortes attaques locales (rares), il ne serait donc plus possible de traiter ce ravageur. Ces traitements spécifiques sont cepen-dant très peu courants en pratique et concernent surtout les raisins de table. Si on re-garde à l’étranger, le spinosad est autorisé contre les thrips en F, D, I. Les autres moyens de lutte reposent sur des pyréthrinoïdes ou néonicotinoïdes (F et I). En Allemagne, seul le spinosad est autorisé contre les thrips en viticulture. Pour tous les autres ravageurs, il existe des alternatives en PI. Parmi les produits alternatifs disponibles, l’indoxacarbe est classé toxique pour les abeilles et classé en 14e position pour le ranking abeilles. Si cette matière active devait être interdite en PER, il ne resterait que le méthoxyfénozide comme produit chimique pour lutter contre les noctuelles, boarmies, pyrales et vers de la grappe. Pour la viticulture BIO, le retrait du spinosad n’est pas compensé par d’autres alternatives chimiques ou non chimiques à part pour les vers de la grappe où la lutte peut s’effectuer à l’aide de phéromones ou de BT. Toutefois contre les vers de 1re génération, dans des parcelles où la lutte par confusion n’est pas possible (parcelles isolées de moins de 1-2 ha), il n’y aurait plus de moyens de lutte. Ceci peut être pondéré par le fait qu’il est rarement nécessaire d’intervenir contre ce ravageur en 1re générati-on. Globalement donc, il n’y aurait plus de moyens de lutte pour combattre les chenilles des noctuelles, boarmies et pyrale. Tout comme en PI, la lutte contre les thrips ne serait également plus possible. Ces ravageurs sont généralement localisés dans certaines parcelles et ne comptent pas parmi les insectes les plus importants en viticulture. Ils peuvent cependant causer des dégâts relativement importants mais localisés qu’il est possible de compenser en viticulture de production. Pour les chenilles, seule une collec-te nocturne à la lampe de poche permettrait alors de contrôler les attaques. Signalons qu’en viticulture BIO, le spinosad n’est pas autorisé contre D. suzukii car les alternatives kaolin et chaux sont disponibles. Si l’impact d’une limitation du produit pour le PER en viticulture PI est somme toute limité, il est potentiellement plus important pour la viticulture BIO. Des alternatives devraient pouvoir être proposées pour les chenilles de noctuelles, boarmies et pyrales et les expériences à l’aide de pyrèthre (toxique pour les abeilles: ranking 8) ou autres extraits de plantes manquent pour juger le potentiel de ce type de produits alternatifs. L’impact d’un éventuel retrait des PER pour le spinosad en viticulture devrait être discuté avec les responsables du FiBL certainement mieux à même de juger l’importance de ce produit pour la viticulture biologique. Un classe-ment global 4 semble donc justifié avant d’avoir éclairci ces questions.

Pyrale 1

tébufénozide (jusqu’au 10.07.2021), méthoxyfénozide, indoxacarbe, huile de colza + chlorpyrifos-méthyl, chlorpyrifos-éthyl

confusion sexuelle possible mais pas disponible sur le marché

Vers 1ère 1 tébufénozide (jusqu’au 10.07.2021),

méthoxyfénozide, indoxacarbe phéromones

Vers 2ème 2

tébufénozide (jusqu’au 10.07.2021), chlor-pyrifos-méthyl, méthoxyfénozide, indo-xacarbe

Bacillus thuringiensis, phéromones

Thrips 3 huile de colza + chlorpyrifos-méthyl,

chlor-pyrifos-éthyl

D. suzukii 1 acétamipride, pyrèthre (autorisations

tempo-raires); kaolin, chaux (autorisation provisoire)

BIO

Noctuelles

Boarmies 4 collecte manuelle la nuit!

Pyrale 4 confusion sexuelle possible mais pas

disponible sur le marché

Vers 1re 1 phéromones

Vers 2e 1 Bacillus thuringiensis, phéromones

Thrips 4

chlorpyrifos-éthyl viticulture PI

Punaise verte 1

3

Le retrait du chlorpyrifos-éthyl n’offre pas d’alternatives pour lutter contre la punaise verte en viticulture. Cependant, ce ravageur est très secondaire et n’a pas causé de dégâts particuliers depuis les années 1980. Cet usage considéré comme mineur n’est pas primordial. Les dégâts de punaise verte sont limités et même s’ils peuvent causer des pertes de rendements, ces derniers peuvent être compensés ailleurs dans la par-celle. Pour la pyrale, des alternatives chimiques existent, mais l’indoxacarbe est classé toxique pour les abeilles (14e position ranking abeilles). Pour le thrips, il n’y aurait plus d’alternatives pour lutter contre les thrips. Ces ravageurs sont généralement localisés dans certaines parcelles et ne comptent pas parmi les insectes les plus importants en viticulture. Ils peuvent cependant causer des dégâts relativement importants mais localisés qu’il est possible de compenser en viticulture de production. Un classement global 3 est donc proposé...Finalement, remarquons encore que le chlorpyrifos-éthyl

Pyrale 1

tébufénozide (jusqu’au 10.07.2021), métho-xyfénozide, indoxacarbe, huile de colza + chlorpyrifos-méthyl, chlorpyrifos-éthyl

confusion sexuelle possible mais pas dis-ponible sur le marché

Thrips 4 huile de colza + chlorpyrifos-méthyl