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Les manuscrits français de la Légende Dorée

D. Bibliographie

PARIS Paulin, Manuscrits français de la bibliothèque du Roi, volume 2, Paris, Techener, 1838, p. 254.

DELALAIN Paul, Étude sur le libraire parisien du XIIIe au XVe siècle d’après les documents publiés dans le cartulaire de l’université de Paris, Paris, Delalain, 1891, p. 17, 35, 39.

BUTLER Pierce, Legenda aurea – Légende dorée – Golden legend, Baltimore, John Murphy Company, 1899, p. 10, 35 et suiv.

KNOWLES Christine, Jean de Vignay, un traducteur du XIVème siècle, dans Romania, 75 (1954), p. 380

MANNING Warren Francis, Three curious miniatures of saint Dominic, dans Archivum Fratrum Praedicatorum, XXXVIII (1968), p. 45.

RUSSEL Vida, Evidence for a stemma for the De Vignay MSS: St Nicholas, St George, St Bartholomew and All Saints, dans Legenda aurea, sept siècles de diffusion : Actes du colloque international sur la Legenda aurea, texte latin et branches vernaculaires, DUNN- LARDEAU Brenda (dir.), Paris, Montréal, Bellarmin, J. Vrin, 1986, p. 131-154.

HAMER Richard, RUSSEL Vida, A critical edition of four chapters from the Légende Dorée, dans Medieval Studies, 51 (1989), p. 130-204.

ROUSE Richard H., ROUSE Mary A., Manuscripts and their makers, Turnhout, Harvey Miller Publishers, 2000, volume 2, p. 205.

F Cambridge, Fitzwilliam Museum, ms. Mc Clean 124

A. Description matérielle

a) Signalement Cote : Mc Clean 124

Lieu de conservation : Cambridge, Fitzwilliam Museum Dimensions : 322 x 242 mm

Nombre de folios : 252 plus deux feuillets volants.

Date : c. 1360 b) Support Vélin

c) Encre

Le copiste a utilisé une encre noire pour le texte, les rubriques et les titres courants sont en rouge.

d) Organisation du volume

Numérotation : 1- 252 en chiffres arabes au recto à droite de chaque feuillet.

Cahiers : 31 quaternions et un binion à la fin du volume.

e) Préparation de la page Justification : 183 x 247 mm Réglure : à l’encre brune

Marge de petit-fond : 20 mm Largeur des colonnes : 83 mm Entrecolonne : 17 mm

Marge de gouttière : 83 mm Marge de tête : 12 mm

Hauteur des colonnes : 247 mm Marge de queue : 51 mm Unité de réglure : 5, 37 mm

f) Ecriture

Littera textualis irrégulière.

g) Mise en page Nombre de colonnes : 2 Nombres de lignes : 46

h) Décoration

Hiérarchie du décor : Le sommaire est découpé grâce à des initiales hautes d’une ligne de texte, de couleur rouge ou bleue. La partie étymologique de la légende débute par une initiale

ornée haute de deux lignes, tandis que le texte de la légende commence par une initiale haute de quatre lignes.

Miniatures : Elles sont au nombre de quarante-neuf, il s’agit de vignettes de la largeur d’une colonne toute placées entre l’étymologie et le corps du texte. Au f. 3, une miniature frontispice représente le couronnement de la Vierge dans un cadre occupant quasiment les deux tiers de la justification. Marie est couronnée par un ange, et Jésus, à droite, tient dans sa main gauche une sphère et fait le signe de la sagesse de l’autre main. Les sujets sont dans un médaillon polylobé qui épouse le cadre rectangulaire. Le fond est quadrillé de losanges rouges et bleus sur un treillis doré. Certaines miniatures ne sont pas répertoriées dans le tableau synoptique, ainsi saint Sébastien (f. 33v), saint Pierre apôtre (f. 109v) et saint Denis (f. 202v).

i) Colophon

Sur un des feuillets volants, on peut lire : “Thorpe and Sons : 1847 £21”.

j) Reliure moderne

Elle est de cuir brun moderne. Le titre “La Légende Dorée” est écrit sur le dos.

B. Contenu

a) Liste des textes

Jacques de Voragine, la Légende Dorée, dans la version de Jean de Vignay.

b) Folios extrêmes

Au f. 1, présence de l’incipit : “Le proesme du translateur (Jean de Vignay)” puis “Ci commence la legende doree en francois”.

Au f. 252, présence de l’explicit : “Ci fenist la vie des sains appelee legende doree en francois”.

c) Analyse du texte

ff.1 -1v : Prologue de Vignay puis de Voragine.

ff. 1 v - 2 : Table des saints.

ff. 3 - 252 : Texte de la Légende Dorée.

C. Histoire

a) Origine

Sans avoir de certitudes sur l’identité du ou des artistes, il semblerait que les miniatures aient été réalisées par un imitateur de Jean le Noir.

b) Destinée

Cet ouvrage a fait partie de la collection de Lord Ashburnham, il s’agit également du n44 de la vente Sotheby’s en 1899.

D. Bibliographie

JAMES Montague Rhodes, A descriptive catalogue of the Mc Lean collection of manuscripts in the Fitzwilliam Museum, Cambridge, University Press, 1912, p. 269-271.

KNOWLES Christine, Jean de Vignay, un traducteur du XIVème siècle, dans Romania, 75 (1954), p. 380

MANNING Warren Francis, Three curious miniatures of saint Dominic, dans Archivum Fratrum Praedicatorum, XXXVIII (1968), p. 45.

RUSSEL Vida, Evidence for a stemma for the De Vignay MSS: St Nicholas, St George, St Bartholomew and All Saints, dans Legenda aurea, sept siècles de diffusion : Actes du colloque international sur la Legenda aurea, texte latin et branches vernaculaires, DUNN- LARDEAU Brenda (dir.), Paris, Montréal, Bellarmin, J. Vrin, 1986, p. 131-154.

HAMER Richard, RUSSEL Vida, A critical edition of four chapters from the Légende Dorée, dans Medieval Studies, 51 (1989), p. 130-204.

C Chantilly, Musée Condé, ms. 735

A. Description matérielle

a) Signalement Cote : ms. 735

Lieu de conservation : Chantilly, Musée Condé Dimensions : 311 x 215 mm

Nombre de folios : 388 feuillets ainsi que 3 folios en début et en fin du volume.

Date : c. 1365 b) Support Vélin.

c) Encre

L’encre utilisée est de couleur noire pour le texte, les rubriques sont écrites en rouge.

d) Organisation du volume

Numérotation : de 1-388 en chiffres arabes au verso des feuillets.

Réclames : en bas à droite au verso.

Titres courants en haut de chaque feuillet.

e) Préparation de la page Justification : 155 x 215 mm Réglure : à l’encre brune

Marge de petit-fond : 25 mm Largeur des colonnes : 60 mm Entrecolonne : 14 mm

Marge de gouttière : 56 mm Marge de tête : 35 mm

Hauteur des colonnes : 198 mm Marge de queue : 78 mm Unité de réglure : 4, 71 mm f) Ecriture

Littera textualis.

g) Mise en page Nombre de colonnes : 2 Nombre de lignes : 42

h) Décoration

Hiérarchie du décor : Le découpage interne est signalisé par des pieds de mouche filigranés, initiales filigranées et bouts de lignes filigranés. Généralement, chaque chapitre débute par une initiale haute de deux lignes de texte, puis vient la rubrique en rouge. Le corps du texte

commence par une grande initiale haute de quatre à cinq lignes de texte. Quand le texte comporte des initiales ornées, on note la présence d’une bordure marginale décorée ainsi qu’une barre verticale dans l’entrecolonne, terminant parfois par un petit dragon dans la marge supérieure.

Miniatures : On dénombre cent une miniatures. Ce sont principalement des initiales historiées sauf aux f. 1 et 3v. Au f. 1, une miniature de la largeur d’une colonne représente saint Jérôme écrivant, assis sur un trône et enseignant à de jeunes moines. Dans les angles, les symboles des quatre évangélistes sont représentés. Une belle initiale enluminée haute de six lignes introduit le prologue.

Au f. 3v, une grande miniature frontispice représente le couronnement de la Vierge. Le fond est quadrillé, Jésus fait le signe de la sagesse, le globe terrestre est à droite. Marie est assise près de Jésus, elle est couronnée par un ange. À droite sont représentés les saints masculins, tandis qu’à gauche sont les saintes. Dans les coins, quatre médaillons polylobés comportent les quatre évangélistes assis et leur symbole.

Les sujets des initiales historiées sont répertoriés dans le tableau synoptique sauf cinq qui ne sont pas représentés dans le manuscrit 266 de Rennes. Il s’agit des représentations de saint Rémi (f. 41v), saint Sébastien (f. 46v), saint Valentin (f. 76), saint Pierre apôtre (f. 165v) et saint Denis (f. 313).

i) Colophon

f. 388 : “Explicit liber scriptos sit… liber” et plus loin “Dieugueul ar Mour orven”.

j) Reliure

Elle est en maroquin rouge brique aux armes d’Orléans avec la devise des ducs d’Aumale

“J’attendrai”. Le titre “la Légende Dorée” est présent sur le dos.

k) Possesseurs et lecteurs

f. 388v : “And if my penne were better, better schuld be my letter”. Cette phrase, écrite par une main plus moderne, a sans doute été laissée par un lecteur.

B. Contenu

a) Liste des textes

Jacques de Voragine, la Légende Dorée, dans la version de Jean de Vignay.

b) Analyse du texte

Incipit au f. 1 : Prologue de Jean de Vignay suivi du “prologue de la legende des sains que frere Jacques de Jannueiz fist.”

ff. 1 - 388 : La Légende Dorée.

Explicit au f. 388 : “Cy fenist la vie sains qui est dicte legende dorée. Explicit liber scriptor crimine liber. Dieugueul ar Mour orven”, suivi d’une phrase en anglais au verso de ce feuillet.

C. Histoire

a) Origine

Le copiste est Dieugueul du Mour, qui a probablement copié ce manuscrit aux alentours de 1365. En ce qui concerne les miniatures, on dénombre deux mains différentes pour les initiales. Les miniatures du f. 1 et du frontispice semblent assez proches de l’artiste de la Légende Dorée de la Bibliothèque Mazarine (ms. fr 1729) et du Maître du Couronnement de Charles VI.

b) Destinée

On ne connaît ni le destinataire ni le commanditaire, néanmoins, ce manuscrit provient de la bibliothèque de l’Oratoire de Paris fondé en 1611. Il a été acquis par le prince de Condé en 1856.

D. Bibliographie

Catalogue général des manuscrits des bibliothèques publiques de France – Paris, Bibliothèques de L’Institut, Musée Condé à Chantilly, Paris, Société française de reproductions des manuscrits à peintures, 1928, p. 152.

MEURGEY Jacques, Les principaux manuscrits à peintures du Musée Condé à Chantilly, Paris, Société française de reproductions des manuscrits à peintures, 1930, p. 44-46.

KNOWLES Christine, Jean de Vignay, un traducteur du XIVème siècle, dans Romania, 75 (1954), p. 380

MANNING Warren Francis, Three curious miniatures of saint Dominic, dans Archivum Fratrum Praedicatorum, XXXVIII (1968), p. 42.

RUSSEL Vida, Evidence for a stemma for the De Vignay MSS: St Nicholas, St George, St Bartholomew and All Saints, dans Legenda aurea, sept siècles de diffusion : Actes du colloque international sur la Legenda aurea, texte latin et branches vernaculaires, DUNN- LARDEAU Brenda (dir.), Paris, Montréal, Bellarmin, J. Vrin, 1986, p. 131-154.

HAMER Richard, RUSSEL Vida, A critical edition of four chapters from the Légende Dorée, dans Medieval Studies, 51 (1989), p. 130-204.

M Paris, Bibliothèque Mazarine, ms. 1729

A. Description matérielle

a) Signalement Cote : ms. 1729

Lieu de conservation : Paris, Bibliothèque Mazarine Dimensions : 300 x 215 mm

Nombre de folios : 330 feuillets ainsi que deux folios vierges en tête et en fin de volume Date : c. 1370

b) Support Vélin.

c) Encre

L’encre est de couleur brun pâle pour le texte, les rubriques et les titres courants sont en rouge.

d) Etat du manuscrit

Bon état général, les miniatures sont également bien conservées.

e) Organisation du volume

Numérotation : à l’encre rouge, de A-C pour les premiers feuillets puis de I –XVIxxVII.

Réclames : au verso en bas à droite de chaque feuillet.

Titres courants : en rouge en haut de chaque feuillet.

f) Préparation de la page Justification : 143 x 212 mm Réglure : à l’encre brun pâle

Marge de petit-fond : 24 mm Largeur des colonnes : 65 mm Entrecolonne : 13 mm

Marge de gouttière : 49 mm Marge de tête : 24 mm

Hauteur des colonnes : 212 mm Marge de queue : 64 mm Unité de réglure : 4,61 g) Ecriture

Littera textualis.

h) Mise en page Nombre de colonnes : 2 Nombre de lignes : 46

i) Décoration

Hiérarchie du décor : Le sommaire comporte des initiales filigranées hautes d’une ligne de texte. L’on en retrouve quelques unes dans le texte, mais ce dernier est principalement découpé grâce à des initiales dorées sur un fond bleu et rose, hautes de trois lignes pour la partie étymologie et de quatre lignes pour le texte de la légende. Des bouts de ligne de même couleur sont également présents.

Miniatures : Les miniatures sont au nombre de quinze. Au f. 1, une miniature dans un cadre quadrilobé représentant le couronnement de la Vierge, comporte aux angles les symboles de évangélistes. Une bordure tricolore encadre le tout. Au bas de la page, deux lions se font face, dessinés à la plume. Les quatorze autres miniatures sont de la largeur d’une colonne. La miniature du f. 285v représentant saint Martin n’a pas été terminée ainsi que le montre une partie du fond quadrillé mais non enluminé. Elles sont exécutées à la grisaille avec des touches colorées et dorées pour les détails.

j) Colophon

f. A : on peut lire le nom “Dorleans, civis Parisiensis”.Au f. 327, ex-libris du duc de Gloucester.

k) Reliure

Elle est de cuir brun avec le titre “Vie des Saincts MSS” en lettres dorées sur le dos.

l) Possesseurs et lecteurs

Outre le nom Dorléans situé au f. A, les deux lions affrontés apportent des précisions sur les possesseurs, puisqu’ils sont la marque de Charles V. On trouve sur le premier folio vierge la mention “Manuscrit provenant vraisemblablement de la librairie du Louvre” suivi de la note entre parenthèses (L. Deslisle, Mélanges de paléographie et de bibliographie, Paris, 1880, p.

230).

B. Contenu

a) Liste des textes

Jacques de Voragine, la Légende Dorée, dans la traduction de Jean de Vignay.

b) Analyse du texte ff. A - Av : Prologue

ff. B - C : Table, puis un feuillet vierge ff. 1 - 326 : La Légende Dorée

f. 326 : “explicit”

C. Histoire

a) Origine

Il s’agit peut-être du Maître du Couronnement de Charles VI.

b) Destinée

Beaucoup pensent que ce manuscrit a appartenu à Charles V ainsi que le montrent les éléments de la miniature frontispice : la bordure tricolore du quadrilobe et les deux lions s’affrontant. Il a fait partie de la bibliothèque du Duc de Gloucester puis de l’écrivain Dorléans, “civis parisiensis”, auteur de pamphlets publiés pendant les guerres de religion du 16ème siècle. Ce dernier l’offrit aux Minimes du couvent de Chaillot, appelés aussi les

“Bonshommes de Nigeon”.

D. Bibliographie

DELISLE Léopold, Mélanges de paléographie et de bibliographie, Paris, Honoré Champion, 1880, p. 230.

MOLINIER Auguste, Catalogue Général des manuscrits des Bibliothèques Publiques de France. Catalogue des manuscrits de la Bibliothèque Mazarine, Tome II, Paris, Plon, 1886, p.

201-201.

DELISLE Léopold, Recherches sur la librairie de Charles V, Volume 1, Paris, Honoré Champion, 1907, p. 285.

MARTIN Henry, La miniature française du XIIIe au XVe siècle, Paris, Bruxelles, Van Ouest, 1923, p. 146.

KNOWLES Christine, Jean de Vignay, un traducteur du XIVème siècle, dans Romania, 75 (1954), p. 380

MANNING Warren Francis, The Jean de Vignay version of the life of Saint Dominic, dans Archivum fratrum Praedicatorum, vol. XL, 1970, p. 42.

DE WINTER Patrick M., The Grandes Heures of Philippe the Bold, Duke of Burgundy: The copyist Jean L’Avenant and His Patrons at the French Court, dans Speculum Vol. 57 n 4 (Oct.

1982), p. 797, 806-807.

RUSSEL Vida, Evidence for a stemma for the De Vignay MSS: St Nicholas, St George, St Bartholomew and All Saints, dans Legenda aurea, sept siècles de diffusion : Actes du colloque international sur la Legenda aurea, texte latin et branches vernaculaires, DUNN- LARDEAU Brenda (dir.), Paris, Montréal, Bellarmin, J. Vrin, 1986, p. 131-154.

HAMER Richard, RUSSEL Vida, A critical edition of four chapters from the Légende Dorée, dans Medieval Studies, 51 (1989), p. 130-204.

Q Londres, British Library, ms. Add. 16907

A. Description matérielle

a) Signalement Cote : ms. Add. 16907

Lieu de conservation : Londres, British Library Dimensions : 327 x 240 mm

Nombre de folios : 302 feuillets dont 3 vierges en tête et 2 vierges en fin du volume.

Date : 1375 b) Support Vélin.

c) Encre

Le copiste a utilisé une encre noire pour le texte, et rouge pour les rubriques.

d) Etat du manuscrit

D’après le microfilm, l’état général semble très bon. Malheureusement certaines miniatures sont très abîmées au point qu’on ne les voit presque plus : saints Innocents (f. 24v, l’Ascension (f. 114v, saint Laurent (f. 176v, saint Barthélemy (f. 194v. Deux autres ont été mutilées au f. 137 et f. 137 v, il est écrit à côté dans la marge au f. 137 v: “cut out when purchased”.

e) Organisation du volume

Numérotation : 1-302 en chiffres arabes.

Réclame : au verso de chaque feuillet en bas à droite.

Titres courants dans la marge du haut au recto et au verso de chaque feuillet.

f) Préparation de la page Justification : 157 x 232 mm Réglure : à l’encre noire

Marge de petit-fond : 23 mm Largeur des colonnes : 70 mm Entrecolonne : 17 mm

Marge de gouttière : 61 mm Marge de tête : 31 mm

Hauteur des colonnes : 232 mm Marge de queue : 64 mm Unité de réglure : 5,16 g) Ecriture

Belle littera textualis.

h) Mise en page Nombre de colonnes : 2 Nombre de lignes : 45

i) Décoration

Hiérarchie du décor : Chaque colonne du prologue débute par une deux initiale ornée haute de quatre lignes de texte, cette page est également agrémentée de bordures décorées. Chaque élément du sommaire est introduit par des initiales filigranées hautes d’une ligne de texte. Les rubriques bénéficient d’une initiale filigranée haute de trois lignes de texte, tandis que le corps de la légende est introduit par une initiale historiée haute de 10 lignes de texte. Les légendes sans illustration débutent par une initiale filigranée haute de trois ou cinq lignes de texte. Les pieds de mouche sont filigranés et les bouts de ligne en zigzag.

Miniatures : On dénombre cinquante-quatre miniatures au total dont une miniature frontispice au f.1 représentant le couronnement de la Vierge. Dans un losange inscrit dans un cadre, Jésus couronne Marie, ils sont assis sur un trône et des anges les entourent. Dans les angles, les évangélistes sont eux aussi assis et accompagnés de leur symbole. Une décoration marginale végétale encadre le tout.

Les autres miniatures sont cinquante-trois initiales historiées hautes de dix lignes, répertoriées dans le tableau synoptique. Certaines ne sont pas dans le manuscrit de Rennes, il s’agit de saint Pierre martyr (f. 133), saint Matthieu apôtre (f. 224) et saint Denis aréopagite (f. 244).

j) Colophon

f. 302 v: “Cy fenist la vie des sains qui est dicte legende dorée qui fut faite lan de notre Seigneur m.ccc.lxxv”

f. 303 : “Ce livre de la légende dorée est à Monseigneur Charles Danion, comte du Maine et de Mortaing, gouverneur de Languedoc”

k) Reliure

La reliure est de maroquin brun datant du 19ème siècle portant au dos l’inscription suivante :

“La Legend Dor Translatée en Francois P. Jacq. Defaune De Lord de FF. Precheur”.

l) Possesseurs et lecteurs Voir l’article j) Colophon.

B. Contenu

a) Liste des textes

Jacques de Voragine, la Légende Dorée, dans la traduction en ancien français de Jean de Vignay

b) Analyse du texte

Incipit au f. 1 : “Cy commence la legende des sains translatee de latin en francois. Prologue.”

ff. 2 - 3 : Table

ff. 3 - 302 : La Légende Dorée

Explicit au f. 302 v :“Cy fenist la vie des sains qui est dicte legende dorée qui fu faite lan de notre seigneur m.ccc.lxxv”.

C. Histoire

a) Origine

Le manuscrit a été copié en 1375 par un copiste non déterminé. Le style est à rapprocher des manuscrits de Chantilly (ms. 735) et de la Mazarine (ms. fr. 1729). Le fichier de l’Institut de Recherche et d’Histoire des Textes lui donne une provenance lorraine.

b) Destinée

L’on ne connaît pas les destinataires de cet ouvrage mais plus tard ce manuscrit a été entre les mains de Charles d’Anjou ainsi que l’indique le colophon. Afin de préciser un peu plus cette mention, j’ai étudié de plus près la généalogie de la famille d’Anjou. La personne dont il est ici question est Charles III d’Anjou, fils de Louis II d’Anjou qui épousa en 1400 Yolande d’Aragon. Charles est né en 1414 et décédé en 1473. En 1425, il devient comte de Mortain, puis comte de Gien en 1432 et acquiert le duché d’Anjou en 1436. Enfin le comté de Maine lui revînt en 1441. La mention autographe présente dans le manuscrit omet de préciser que Charles fut également comte de Guise (titre obtenu en 1444). Cela signifie-t-il qu’il ne portait pas encore ce titre lors de la rédaction de cette mention ? On pourrait alors en conclure que le manuscrit est arrivé entre ses mains après 1441 et avant 1444. Mais il est aussi probable que l’ouvrage était déjà présent dans la famille d’Anjou avant même l’existence de Charles. Un autre manuscrit de la Légende Dorée fut dans les mains de la famille d’Anjou. J’ai plus haut évoqué l’existence d’un manuscrit non répertorié, car il est en possession d’un collectionneur privé, ayant appartenu à Jeanne de Laval. Or, Jeanne était la femme du neveu de Charles d’Anjou, Jean II, duc de Lorraine. Une fois encore, les histoires des familles royales s’entremêlent avec l’histoire des manuscrits de la Légende Dorée. Sans avoir résolu le mystère, on retrouve donc le manuscrit de Charles d’Anjou en 1847 seulement lorsqu’il fut vendu par Thomas Rodd (1769 - 1849) au British Museum.

D. Bibliographie

MADDEN Frederic, Catalogue of additions to the manuscripts in the British Museum 1846-1847, Londres, 1846-1847, p. 319-320.

KNOWLES Christine, Jean de Vignay, un traducteur du XIVème siècle, dans Romania, 75 (1954), p. 380

RUSSEL Vida, Evidence for a stemma for the De Vignay MSS: St Nicholas, St George, St Bartholomew and All Saints, dans Legenda aurea, sept siècles de diffusion : Actes du colloque international sur la Legenda aurea, texte latin et branches vernaculaires, DUNN- LARDEAU Brenda (dir.), Paris, Montréal, Bellarmin, J. Vrin, 1986, p. 131-154.

HAMER Richard, RUSSEL Vida, A critical edition of four chapters from the Légende Dorée, dans Medieval Studies, 51 (1989), p. 130-204.

R Londres, British Library, ms. Royal 19 B XVII

A. Description matérielle

a) Signalement Cote : Royal 19 B XVII

Lieu de conservation : Londres, British Library Dimensions : 305 x 220 mm

Nombre de folios : 355 plus 3 feuillets vierges en tête et deux en fin.

Date : 1382 b) Support Vélin.

c) Encre

Elle est de couleur brune pour le texte, les rubriques et les titres courants sont en rouge.

d) Organisation du volume

Numérotation : 1-355 en chiffres arabes, en haut à droite de chaque recto. Les cahiers sont aussi numérotés avec des lettres.

Réclame : au verso en bas à droite.

Cahiers : Quaternions

e) Préparation de la page Justification : 152 x 183 mm

Réglure : à l’encre rouge sauf pour les lignes de la marge du haut réalisées au stylet.

Marge de petit-fond : 20 mm Largeur des colonnes : 66 mm Entrecolonne : 20 mm

Marge de gouttière : 47 mm Marge de tête : 40 mm

Hauteur des colonnes : 183 mm Marge de queue : 82 mm Unité de réglure : 4,69 f) Ecriture

Littera textualis.

g) Mise en page Nombre de colonnes : 2 Nombre de lignes : 39

h) Décoration

Hiérarchie du décor : Le découpage interne du texte est réalisé grâce à des initiales ornées, des pieds de mouche filigranés ainsi que des bouts de ligne en motif de zigzag. L’on constate