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Le trait6 pr6sent ä 6t6 compile sur demande et en main propre du groupe d'experts en mecanisation de la Commission. Europeenne du Conseil Econo-mique et Social de l'UNO. Apres un aperp sommaire des conditions naturel-les et 6conomiques ayant une influence sur Pagripulture suisse, l'expos6 eri question decrit le niveau actuel de lä m6canisation des branches de produc-tion et touche ä quelques developpements previsibles dans ce dömaine pour aboutir ä des conclusions concernant revolution generale de l'agriculture.

Conforniement ä la demande repe, les üidications fournies ont 6t6 adaptees ä l'usage du lecteur 6tranger desireux de se renseigner sur les patticularites de Pagriculture suisse et les problemes de mecanisation qu'elles impliquent. Si la nature de la plupart de ces problemes est farniliere en Suisse, la presenta-tion concentree des faits et chiffres ne devrait neanmoins pas manquer de susciter de Pinter& dans le pays meme.

Le Directeur Dr. P. Faessler Tänikon, le 30 nov. 1971

SOMMAIRE 1 L'agriculture suisse de 1960 a 1970

11 Climat

1 2 Utilisation du so!

1 3 Nombre des exploitations agricoles

1 4 Population residente de la Suisse et personnes exergant une profession dans l'agriculture

1 5 Effectifs des animaux domestiques et nombre des eleveurs • .1 6 Moyens de travail et coüts

2 La situation actuelle dans le domaine de la mdcanisation et las principaux procgdgs de. travail adoptds — Dgveloppement prgvoir jusqu'a 1980 2 1 Cultüre

2 1 1 Oen6ralites 2 1 2 Preparation du sol 2 1 3 Funiure

2 1 4 Entretient et protection des cultures

2 1 5 Recolte des pommes de terre et des betteraves sucriares 2 2 Culture fourragare

22 1 Generalites 222 Fauchage 2 2 3 Fanage 2 24 Engrangement 2 3 Economie interieure 2 3 1 Generalites 2,32 Transports internes

2 3 3 Stockage et conservation des fourrages 2 3 4 Mecanisation de l'etable

3 Consgquences de la tendance vers la mdcanisation pour l'gvolution gdndrale

de l'agriculture , x

3 1 Perspectives generales concernant l'evolution de l'agriculture suisse

3 2 L'evolution de l'industrie des machines agricoles et la mecanisation 3 3 Conclusions

4 Rdsumd 5 Summary

1 L'agriculture suisse de 1960 ä 1970 (1) (2)

11 CL1MAT

Le climat de la Suige subit ä la fois l'influence du climat maritime frais et humide et du climat continental caracteris6 par un hiver rigoureux et un 6t6 chaud et sec. Par consdquent, on peut parler d'un type intermediäire. Tandis que les temperatures hivernales enregistrees dans le territoire suisse depas-sent d'environ 60 C la moyenne valable pour les memes latitudes europ6en-nes, les temperatures estivales comparatives ne different glee. Dans leurs details, les conditions climatiques de la Suisse r6velent de tres nombreuses differences regionales et locales. Nous citons specialement les variations de temperature dues ä l'altitude ainsi que l'effet mod6rateur des lacs ou celui des vents chauds et dess6chants (Föhn) typiques des pays montagneux (Ta-bleau 1).

1) Sources utilisees:

Bureau Fgdgral de Statistique, Berne:

Recencement federal des entreprises 1955 et 1965 Recencement federal de l'agriculture 1969

Recencement federal du cheptel suisse, jusqu'ä 1970 Annuaire Statistique de la Suisse 1970

SecHtariat des paysans suisses, Brugg:

Statistiques et evaluations concemant ragriculture et l'alimentation

Les sources statistiques citees ne se referent pas toutes aux memes annees de recen-cement. En principe, on s'est base sur les donnees correspondant aux annees 1955, 1965 et 1969 ou, ä defaut, aux annees les plus proches.

2) Les parties "L'agriculture suisse de 1960 ä 1970" et "Consequence§ de la tendance vers la mecanisation pour revolution generale de ragriculture" ont ete redigees pour notre etude "Entwicklungsperspektiven der aargauischen Landwirtschaft" (manus-crit FAT 1971) et utilisees en grande partie pour les chapitres 1 et 3 de la presente etude.

1 2 UTILISATION DU.SOL

Au sens 6troit, seulement 1/4 de la superficie totale de la Suisse est qualifi-able comme surface agricole utile. Une proportion presque aussi grande est utilis6e comme päturages alpestres extensifs avoisinant la:zone improductive (Tableau 2 et 3). Des territoires consid6rables class6s autrefois comme al-pages ne sont plus exploites de pos jours, ce qui signifie que le rapport entre les superficies respectivement improductives et productives se modifient aux d6pens de la dernike cat6gorie.

Tableau :1:

Donnees climatiques basees sur des observations de longue duree de quelques stations meteorologicities

Station Insolation Temperature

en heures moyerine en 9C 1910/1931 1901/1960 janv. juillet vide janV. ,juillet annee

Precipitations

Superficies productives et improductives de la Suisse

en milliers d'ha Superficie totale

dont: utilise pour Pagriculture et

4129

Peconomie alpestre 2175

Forets 981

Impro ductive 973

Tableau

Portions de la surface utilisee par l'agriculture et Pecoimmie ülp8stre Clas§eis comme surface agricole utile au sens etroit

1955

Terres labäurees 259'820 248'900 249'978

Cultures fourrageres 819'363 801'555 800'122

Vignobles 11'558 10'355 10'576

Autres cultures appartenant

ä cette categorie 18'563 19'618 18'923

en total 1'109'304 1'080'428* 1'079'599*

* Y compris les surfaces situees en dehors de la frontiere suisäe..

1965: 2'901 ha; 1969: 3'752 ha.

L'empi6tement du bätirnent a provoqu6 une diminution de la surface agri;•

cc:de ütile au cours de ä derniereg ann6es. Daris la cat6gorie terres labour6es, la surface occup6e par les racines et tubercules a nettement diminu6 de 1955 ä 1969 au profit des cultures du colza et du mai's encourag6es par Ntat.

Tableau'!:

Production quantitative de Pagriculture suisse (selection de produits) Les terres labourees comprennent les cultüres suivantes:

genres de cultures 1955

, ha

1965

ha 1969

ha

Cereales 170'440 173'683 175'385.

Racines et tubercules 71'329 54'368 46'353

Legumes de pleine terie 8'845 5'848 6'993

Autres giandes cultures 9'206- 15'001 21'247

dont: Colza 3'249 6'651 7'305

Mais pour ensilage et mars vert 2'968 5'226 10'457

L'effet de ces Uplacements est aussi exprim6 par les modifications quantita-tives subies par la production agricole (tabl. 5). On remarque 6galement une augmentation de la production de viande, c'est-ä-dire que l'on engraisse d'avantage de bovins et de porcs, comme le confirment entre autre.aussi les effectifs figurant au tableau 8.

Tableau 5:

-Production quantitative de ragriculture suisSe (selection de produits) genres de

cultures Unites 1955 1965 1969

Cereales, grains 1000 q 5'203 5'579 6'404

Plantes sarclees 1000 q 20'495 15'707 1.7'318

Legumes 1000 q 2'300 2'130 2'380

Colza 1000 q 62 140 140

Fruits 1000 q 6'905 4'600 8180

Vin 1000 hl 839 971 803

Viande 1000 q 2'840 3'454

Lait 1000 q 28'250 31'170 32'140

Oeufs milliers 535 575 665

Au point de vue valeur, les cultures representent 23 % et l'elevage 77 % du rendement brut 6pur6 de Pagriculture suisse. Au courp des ann6es, on peut percevoir une legere aug,mentation en faveur des rendements provenant de l'elevage.

1 3 NOMBRE DES EXPLOITATIONS AGRICOLES

Le tableau 6 d6rrioritre que le nombre des petites exploitations a diminue d'une facon exceptionnelle pendant la periode de comparaison 1955/65/69.

La disparition de ces exploitations ne signifie pas que la surface qu'elleS odcupaient a .6t6 sacrifi6e entierement; eile a plutöt contribue a l'agrandise-ment d'exploitations plus grandes dont le nombre a augl'agrandise-mente. En 1969, on comptait 149'300 exploitations agricoles. De celles-ci, 88'600 etaient g6r6es par des agriculteurs en pleiri emploi, dont lä diininution numerique aux cours de ces dernieres ann6es superait.de loin celle des agricülteurs en emploi partiel. A part une diff6renciation plus rigoureuse des groupes de metiers, ce sont notamment les conditions S'peciales dans la zone de montagne qui ont doiitribü6 ä ce resultat.

Etendue

des agriculteurs 148'602 en plein emploi

Moyenne de la SAU1) pour l'ensemble des 5,77 exploitations

Tableau 6:

Nombre des exploitations agricoles cla'ssies par ordre de grandeur

1965 1969 Changement

1955-65 1965-69

1) surface agricole utile

14 POPULATION RESIDANTE DE LA SUISSE ET PERSONNES EXERCANT UNE PROFESSION DANS L'AGRICULTURE

Une augmentation progressive de la population r6sidante de la Suisse est en contraste avec une diminution tant relative qu'absolue de la population agricole. Dans cette derniäre cat6gorie, on ne connait que le nombre des personnes exer9ant une profession dans ragriculture pendant les trois ann6es de recencement 1955, 1965 et 1969. En rapport avec ce d6veloppement, le tableau 7 indique les modifications de structure concernant l'effectif de la main-d'oeuvre agricole. Le plus souvent, en fait de main-d'oeuvre masculine familiale, ce n'est glee plus que le chef d'exploitation qui subsiste, comme le confirme le nombre moyen des personnes exer9ant une profession par exploitation.

Tableau 7:

Population residante de la Suisse et personnes exergant une profession dans l'agriculture (selon le recencement des entreprises)

. Population r6sidante environ

Personnes exergant une profession dans Pagriculture (selon lé recencement des entreprises)

dont: membres de la famille, hommes

femmes

&rang res ä la famille hommes femmes Pourcentage des personnes exergant une profession

Nombre de personnes exergant une

profession par entreprise: 2.04 1.41 1.21

1 5 EFFECTIFS DES ANIMAUX DOMESTIQUES ET.

NOMBRE DES ELEVEURS

Un nombre d6croissant d'agriculteurs 616vent un effectif de bovins, porcs et moutons dont le total augmente. C'est uniquement dans le,domaine de l'aviculture que l'on enr6gistre un mouvement r6trograde peut-Atre tempo-raire — des effectifs totaux,. mais, ici 6galement, une concentration distincte de cette branche d'exploitation chei moins d'61eveurs. Le degr6 qu'afteint cette concentration est d6montr6 par les chiffres du tableau 8 indiqüant les modifications des effectifs moyens.

La diminution num6rique des propri6taires de bovins, pords et volaille su-p6re celle des entreprises. Ce fait peut are identifi6 avec une specialisition progressive.

Tableau 8:

Effectifs des animaux domestiquei et nombre des eleveurs

Effectifs 1956 1966 1970 changement

(en milliers d'unites) 1956-66 1966-70

abs. en % abs. en %

Effectifs moyens par proprietaire de

Bovins 10.5 14.6 17.2

Porcs 9.1 16.8 23.7

Moutons 8.4 12.1 12.7

Volaille 28.3 48.1 57.5

1 6 MOYENS DE TRAVAIL ET COUTS

Le tableau 9 donne une v-ue d'ensemble du degre et du genre de mecanisa-ton de l'agriculture suisse pendant les ann6es recentes et concernant plus specialement une selection de quelques machines. Les deux premieres lignes du tableau 9 demontrent le grand changement qui s'est oper6 au sujet de la ,traction. Le cheval, qui 6tait encore presque l'unique moyen de traction apres la deuxieme guerre mondiale, a 6t6 pratiquement remplace par le trac-teur.

Tableau 9:

Changements des effectifs de chevaux de trait, de tracteurs at de quelques machines et installations mecaniques

Chevaux de trait (y compris juments

1960 1965 1969

poulinieres) 89'400 65'656 48'320

Tracteurs ä 4 roue 46'24 61'649 71'253

Jeeps, Landrovers, Unimog 4'849 9'096 6'811

Tracteurs monoaxes, motofaucheuses 85'022 102'592 106'104

Chars automoteurs 2'064 8'268

Autochargeurs, automoteurs ou remorques 11'193 40'183 Pulverisateurs ä moteur pour la lutte

antiparasitaire 13'122 15'582 19'302

Moissonneuses-lieuses 10'368 9'839

Moissonneuses-batteuses 600 2'744 4'117

Ramasseuses-presses 2'472 9'579 10'849

Recolteuses-hacheuses 471 4'132 4'279

Epandeurs de fumier 15'289 21'031

Ventilateurs pour sechage en grange 8'947 14'361

Machines ä traire 12'578 28'939 34'392

Evacuateurs de fumier mecaniques 634 1'032

Installations pour l'evacuation de fumier

liquide 724 2'482

Les chiffres indiquant les sommes investies dans l'achat de machines et les frais courants qu'elles occasionnent ont aussi 6t6 influenc6s en partie par le rench6rissement. Malgr6 cela, en 1969, l'agriculture suisse a d6pens6 pour le renouvellement des machines et les frais courants une part de son rendement brut 6pur6 un peu plus 61ev6e que dix ans auparavant.

Tableau 10:

Investissements et frais courants pour machines (en millions de frs.)

1960 1965 1969*

Investissements 291 277 333

Entretient et reparations 83 116 157

Carburants et lubrifiane 44 47 60

Totaux absolus 328 440 550

En % du revenu brut 11% 12% 13%

* Evaluations

2 La situation actuelle dans le domaine de la mecanisation et les principaux procedes de travail adoptes — Developpement ä prevoir

jusqu'ä 1980

21 CULTURE

2 I I Ge.ne.ralitA

La cultdre — encore assez r6pandue dans les zones de montagne II y a quel-ques ann6es — se concentre de plus en plus dans le bas du pays. Les motifs de ce changement sont d'une part la p6nurie de main-d'oeuvre et d'autre part les difficult6s qui s'opposent ä la m6canisation des travaux sur terrains d6clives. La plupart des outils et machines causent dejä des difficult6s s6rieu-ses sur des pentes de 20 %, et dans de telles circonstances II n'est plus ques-tion d'un travail raques-tionnel. Pour les travaux pratiques, la pente indiqude mar-que la limite de la m6canisation des travaux des champs ainsi mar-que de la cul-ture en montagne.

2 I 2 Prearation du sol

La pr6paration du sol a 6t6 compldtement m6canis6e et motoris6e au cours des dernidres dizaines d'ann6es. En g6n6ral, les proc6d6s mis en usage sont rest6s fondamentalement les memes. Comme par avant, on utilise la charrue a versoir pour les labours. Les travaux subs6quents s'effectuent le plus sou-vent au moyen d'outils remorqu6s. Au cours des ann6es recentes, la largeur de travail des charrues et des outils de pr6paration a 6t6 notablement aug-ment6e. Cette innovation est la plus importante et eile a exig6 l'introduction de tracteurs trds puissants.

La topographie du pays fait que la charrue reversible port6e pr6domine. La charrue monosoc, qui 6tait presque universelle, est graduellement remplac6e par des moddles ä deux ou trois socs. Les charrues ä organes rotatifs n'ont jamais suscit6s beaucoup il'int6rdt surtout ä cause de leur efficacit6 m6diocre sur sols lourds et une conformation apte ä former des billons.

Dans les sols legers et intermediaires, la pr6paration du lit de semis est obtenue au moyen de herses ä dents et de cultivateurs ä dents vibrantes.

Souvent on emploie ces materiels en combinaison avec un herisson, soit une emotteuse. Sa largeur de travail d6pend de la puissance du tracteur et mesure entre 2 et 3 m et meme 4 m dans les grandes exploitations (> 30 ha).

Vu la qualit6 de travail satisfaisante et les prix d'acquisition avantageux, ii est ä prevoir que ces materiels continueront ä jouer un grand röle dans la preparation du lit de semis. Il faut egalement attribuer de l'importance aux herses ä disques. Des perspectives nouvelles s'ouvrent aux herses ä prise de force, qui ont surtout 6t6 employees jusqu'ici pour pr6parer le lit de semis en sols lourds. La preparation du sol en un seul passage d'outil — motocul-teur et semoir superpose —, systeme tres preconise, semble convenir tout particulierement pour les cultures fourrageres intercalaires, mais aussi pour du 1216 d'hiver sem6 directement apres une recolte de pommes de terre, des betteraves sucrieres ou de rugs sans labour prealable.

Des sous-solages ne se font que sporadiquement. Les cultivateurs sous-so-leurs avec dents rigides ou ä ressort mis sur le marche suffisent aux exigences si l'on desire ameublir le sol jusqu'ä 35 cm de profondeur. 11 existe dejä des sous:soleuses speciales equipees d'outils ä prise de force avec une,profondeur de travail atteignant jusqu'ä 80 cm. Toutefois, ces materiels ne seront pas reellement ä conseiller tant que la puissance necessaire ä leur traction n'aura pas Pu etre reduite tres considerablement (soit au moins d'environ 3500 ä 2000 kg) au moyen de la prise de force.

21 3 Fumure

Le plus souvent, l'epandage des engrais chimiques a lieu au moyen de distri-buteurs centrifuges. A part des avantages incontestables, tels qu'une grande lar-geur de travail et une construction simple, ces machines ont l'inconvenient d'exiger beaucoup d'exp6rience de manutention. Par consequent, une distri-bution irreprochable est rarement realisee. II est donc ä prevoir que ce seront des distributeurs plus precis qui s'imposeront ä l'avenir. On en connait dejä qui • sont munis d'une barre d'epandage et de dispositifs d'amen6e meca-niques ou pneumatiques. Ce systeme exige des engrais granules. En conse-quence, la demande pour des engrais de ce genre augmentera forc6ment et fmira par supplanter les engrais en poudre.

L'epandage d'engrais chimiques liquides n'a jamais 6t6 mis en pratique en Suisse et ne le sera probablemerit jamais ä l'avenir. Comme on sait, l'avan-tage principal de ce procede derive du bas prix des engrais chimiques li guides. Par contre, ils occasionnent des frais de stockage et de distribution si

considerables que leur emploi ne devient 6conomique que pour de grandes -quantites d'engrais ou pour des exploitations depassant 100 ha, soit des conditions qui n'existent pas en Suisse, oü la structure de l'agriculture est caracterisee par une predominance d'exploitations d'une 6tendue plutöt mo-deste.

2 I 4 Entretient et protection des cultures

Le binage interligne mecanique n'est plus pratique qu'en cas exceptionnels et en vue d'ameublir la croüte superficielle du sol. La lutte contre les mau-vaises herbes est conduite presque exclusivement avec des moyens chimi ques. En ce qui concerne la technique de pulverisation, on peut noter une reduction de la quantit6 de bouillie de 1000 I/ha ä 400-6001/ha. Avec l'in-troduction prevue de nouvelles preparations ä base d'emulsions, il sera pos-sible de r6duire les applications de bouillie ä environ 2001/ha.

Des resultats positifs obtenus en employant des fongic'iCles et insecticides de caractere huileux (appliques en raison de 10 ä 201/ha), ainsi que des pulveri-sateurs avec une largeur de travail de 10 ä 15 m, on peut s'attendre ä des possibilites toutes nouvelles dans le domaine de la technique de pulverisa-tion.

2 I 5 Rd.colte des pommes de terre et des betteraves sucrii.res Pour la recolte des pommes de. terre, les arracheuses combinees modernes s'introduisent de plus en plus. Selon le dernier recencement des entreprises et les indications des maisons de vente, on peut estimer qu'il y a actuellement environ 2000 de ces machines en service, dont au moins 85 sont munies d'un dispositif d'ensachage et seulement 15 % d'une tremie de debardage. En ce moment, les acheteurs ont une preference pour les modeles ä tr6mie.

Cette tendance est due ä la construction d'une quantite d'installations re-gionales qui se chargent du triage et de l'entreposage sur base cooperative et acceptent aussi des tubercules provenant directement du champ. Selon toute apparence, ce developpement continuera ä gagner en importance.

L'emploi de paloxes (caisses-palettes) pour le transport et le stocicage des pommes de terre s'est ties repandu au cours de ces demieres annees. 11 y a dejä prescfue 100'000 caisses-palettes du grand modele en service, dont une majorit6 sont des paloxes normalisees (1). On estime que 40 % des pommes de terre comestibles et industrielles sont entrepos6es dans des caisses-palet-tes.

1) 80 x 120 x 115 cm

45

La Hcolte des b.etteraves sucrieres est amplement m6canis6e en Suisse. L'im-portance du proc6d6 ä deux 6tages, qui 6tait pr6pond6rant dans le temps, diminue graduellement et est remplac6 par le proc6d6 ä un seul 6tage. Les statistiques et les informations commerciales indiquent qu'il y a actuelle-ment quelques 500 r6colteuses combin6es en service, dont la plupart sont des d.6colleteuses—arracheuses—d6bardeuses. En admettant un degr6 d'uti-lisation correspondant ä 15 ha/an pour une surface cultiv6e de 8000 ä 9000 ha, on peut pr6voir une g6n6ralisation complete de ce genre de machine dans le cours des 2 ou 3 ann6es ä venir. Sauf dans le voisinage des raffineries, la livraison de betteraves a lieu presque uniquement par voie ferr6e.

22 CULTURE FOURRAGERE 2 2 1 GeHralites

La m6canisation des cultures fourrag8res a subi des modifications fonda-mentales au cours de la derni8re d6cade. Ce changement est dü ä l'autochar-geuse, dont la limite d'emploi sur terrains d6clives est bien sup6rieure ä ce que l'on croyait possible dans les ann6es de soixante. Aujourd'hui, rautochai-geuse remorqu6e est utilisable avec succ8s sur des pentes atteignant jusqu'ä 30 %, tandis que les modeles automoteurs supportent mAme des inclinaisons allant jusqu'ä 60 %.

Une tendance du d6veloppement g6n6ral de la culture fourrag8re consiste en un agrandissement de la largeur de travail des mat6riels les plus connus. Le rendement augmente 6galement en raison de r618vement de la vitesse de travail et de l'abaissement de la fr6quence des pannes.

Du moment que les mod8les pr6vus pour les r6gions de plaine fabriqu6s en s6ries coütent relativement moins cher que les mod8les moins perfectionn6s destin6s ä la zone de montagne, on cherche ä les utiliser autant que possible aussi sur des terrains en pente pour b6n6ficier de leurs performances bien sup6rieures.

222 Fauchage

Dans les exploitations petites et moyennes.(jusqu'ä environ 12 ha SAU) la motofaucheuse ä main est pr6valante. On Putilise pratiquement dans toutes les exploitations et eile est plus nombreuse que les tracteurs par exemple, (il y a plus de 100'000 motofaucheuses en Suisse et 70'000 tracteurs, voir tableau 9). Dans la zone de plaine et celle des collines, on emploie princi-

palement des motofaucheuses avec des moteurs de 8-10 ch et une barre de coupe de 190 cm. Les motofaucheuses appartenant cette categorie servent ä couper quotidiennement le fourrage vert destine au be-tail en stabulation permanente et sont munies le plus souvent d'un dispositif qui pousse le fourrage lateralement en formant un andain. Dans la zone de montagne proprement dite et oü les pentes sont particulierement prononc6es, on pre-fere des modeles reduits avec un moteur de 5-7 ch et une barre de coupe de 120-150 cm.

Les exploitations depassant 12 ä 15 ha SAU se servent entre autres

Les exploitations depassant 12 ä 15 ha SAU se servent entre autres

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