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de l'Ajoie, que la France venait à son secours. Chaney fit

répandre dans le pays une lettre datée du 29 mai dans la-quelle

il

fixe le lieu du rassemblement, la place d'attaque et l'ordre à observer.

Il

promet de se trouver au rassem-blement avec mille hommes bien armés et des pièces de canons.

Voici

cette lettre :

«

Il

est temps enfin, mes chers compatriotes, de chas-ser de vos terres les satellites que votre tyran y a fait en-trer, de réveiller de l'engourdissement où l'arrivée de ces

troupes vous a plongés, lundy au soir

tout

le pays s'arme pour se porter vers Porrentrui pour en chasser les

Autri-chiens, nos braves et généreux voisins nous donneront du

secours et nous serons au moins au nombre de six

mille

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hommes. Je suis arrivé de Paris mercredy dernier pour me mettre à la tête des Français et pour vous diriger dans cette entreprise. Je veux vous venger. Je veux venger l'honneur des Français et celui de mon ami, M. llengguer,

c'est pour votre bonheur que j'ai fait ce voyage. Si vous reculez vous êtes perdus sans ressource et vous verrez que votre pays sera le théâtre de la guerre, que vos maisons seront incendiées et que vos récoltes seront brûlées.

«

Il

faut vous rendre lundy au soir, 30 du courant, au bois de Montaigre près du Creugenat à

minuit,

c'est le point de .réunion de l'armée pour marcher sur Porrentruy,

il

faudra que tous ceux qui ont servi soient armés de fusils, le plus

qu'il

sera possible, on en formera un plotton ou plusieurs qui marcheront sur trois de

fil,

les autres qui n'auront pas de fusil seront armés de haches, de pioches, de trains et de faux

qu'il

faudra mettre au bout d'une perche facile à manier, de six à

huit

pieds. Ces derniers marcheront après les plottons qui seront armés de fusils, les premiers arrivés resteront en bataille pour attendre les autres et crieront O»; u/fe, on leur répondra A//F. Ils

crie-ront

encore O/n troc on leur répondra PflZnoZe, puis ils feront avancer à l'ordre pour recevoir le mot d'ordre.

« Je compte sur le zèle de tous les bons patriotes du pays et je réponds du succès de notre entreprise, s'ils veulent me seconder. Je m'y trouverai avec quelques

mille

hommes bien armés et avec du canon.

« Fait le 29 fnai 1791 et l'an 2""= de la Liberté française.

« Chaney,

L. S.

0^/n'rr

r/r «AZ/owa/Ê

r/c /'flj'/wâ? ;;

Il fit

expédier un grand nombre de copies de cette lettre

dans les villages de la Principauté, par des émissaires sûrs.

Ceux-ci entrèrent, pendant la

nuit

du 30 mai, dans les maisons' pour sommer les habitants de se trouver armés

au Creugenat. Armés d'un pistolet ils les menaçaient, en cas de refus de les suivre, de brûler leurs maisons et de

les massacrer.

Chaney se persuadait que ces moyens

d'intimidation lui

procureraient assez de monde et qu'avec les Français

qu'il

amènerait,

il

pourrait former une armée assez forte pour attaquer Porrentruy.

Il

comptait sur quelques milliers d'hommes armés de fusils ou d'autres instruments.

Pendant que ses émissaires parcouraient les villages et les fermes de la Prévôté de St-Ursanne et de la Haute-Ajoie pour soulever le peuple et l'amener au Creugenat, Chaney, par la menace et le pistolet à la main, faisait marcher par ses satellites une quarantaine de paysans au lieu du rassemblement où arrivèrent bientôt d'autres groupes, les uns de 50 hommes, les autres de 20 ou de 30, armés de fusils, de haches, de faulx et de tridents.

Cependant ces paysans, terrorisés, ne voyant aucun chef pour les commander, ni l'armée française que Chaney leur avait promise ; comprenant enfin ce qu'on voulait d'eux,

les malheurs qui allaient suivre cette expédition et les crimes qui seraient commis,

prirent

le parti de retourner

chez eux. Au moment d'exécuter leur dessein ils enten-dirent le tambour. C'était le signal convenu pour rassem-bler les habitants des villages français de la frontière, en même temps les cloches des églises étaient en branle et les gardes nationales établissaient le cordon autour des frontières, par peur des Autrichiens. Chaney arriva à Bon-court vers les onze heures de la

nuit

et constata avec rage qu'il n'y avait que 23 hommes de rassemblés.

Il

se

fit

remettre, par la violence, les clefs de l'église et

fit

sonner

les cloches pendant une heure et déchargea des coups de fusil et de pistolet afin de rassembler le peuple et le forcer

à se mettre à sa suite pour la réunion du Creugenat. Ce-pendant

il

transpira quelque chose de ce complot à Por-rentruy. Aussitôt cinq cavaliers autrichiensfurent dépêchés

à Boncourt pour prendre des informations. A l'annonce

des cavaliers autrichiens, Chaney eut peur, il crut que

tout

un régiment arrivait le surprendre.

Il prit

la fuite

avec ses 23 partisans et se réfugia à Delle.

La retraite précipitée de Chaney

fut

aussitôt connue au Creugenat et occasionna une débandade générale des con-jurés. De leur côté les autorités de Delle avaient mis en arrestation Chaney et les autres principaux conjurés. Les

-

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-femme de Rengguer et sa famille, qui parcourait les

vil-lages pour exciter le peuple à envahir la Principauté,

fut

également arrêtée. La municipalité

fit

part au prince de

ces arrestations, mais craignant des suites fâcheuses, elle élargit les prisonniers et les chassa de son

territoire,

ainsi

que tous les fugitifs de Porrentruy. Quelque temps après ces événements, la femme de Rengguer et les principaux fugitifs revinrent à la frontière où leur présence

fut

tolérée pour autant qu'ils ne troubleraient plus le repos public.

Chaney, le chef du complot du Creugenat, délégué du Club de patriotes suisses à Paris, Verneur Moser, père et fils, avaient été arrêtés après l'insuccès de Saignelégier et enfermés dans les prisons de St-PIyppolite. Ils furent

ré-clamés par le gouvernement du Prince-Evêque de Bâle, en

vertu des traités, pour être jugés par les tribunaux de

l'Empire. Les coupables, craignant une condamnation

à mort, demandèrent avec instance d'être transférés dans les prisons de Lunéville, ce qui leur

fut

accordé.

Ou avait trouvé dans les papiers secrets de Rengguer la certitude que ce révolutionnaire avait parcouru les villages français de la frontière pour exciter les populations à en-vahir l'Evêché afin de procurer à la France l'occasion d'oc-cuper les gorges. Aussi pour prémunir les peuples de la Principauté et pour protester contre cet attentat, le Prince et le Commissaire impérial à Porrentruy publièrent, le

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juin,

une proclamation pour

flétrir

l'attentat des révo-lutionnaires de la frontière française, excités et soutenus par les révoltés de l'Evêché. Voici ces deux documents qui furent imprimés à Porrentruy :

Joseph, par

la

grace de Dieu, évêque de

Bale,

PRINCE DU ST-EmPIRE, ETC.

ùM/r «oryL/c/rr r/iyr/r, rir/i/f.

L'invasion et

l'horrible

attentat, qu'aucun traître, re-belles et fugitifs avaient complotés, et se proposaient d'exécuter le 31 mai dernier contre notre Château de rési-dence et notre

ville

de Porrentruy sont devenus si publics

— *3^ —

ét connus de tout le pays et les Etats circonvoisins, qu'en même temps, qu'ils y ont répandu le plus grand scandale, ils ont non seulement porté la plus sensible affliction dans notre cœur toujours si paternellement dévoué au vrai bien

de nos fidèles sujets, mais aussi ont excité dans l'esprit de tous les gens de bien un découragement et une indigna-tion d'autant plus commune et générale, que ces perturba-teurs du repos public ont choisi précisément le temps

les députés assemblés de nos fidèles Etats de même que nos Ministres et nos Conseils ne cessent de s'occuper

in-fatigablement de la recherche des moyens les plus propres

à terminer également les vrais comme les prétendus griefs du pays, et à les anéantir d'une manière à ne pouvoir ja-mais renaître.

Nous avons en même temps eu la douleur de

voir

qu'une partie même de nos sujets, à la fidélité desquels nous aurions pense pouvoir placer notre confiance, ont eu l'audace de s'armer de fusils et de divers autres instruments également meurtriers, et de former un attroupement-pour

se joindre et réunir à des troupes étrangères, du secours desquelles on les avait si faussement et si insidieusement flattés et éblouis.

Un événement si téméraire et si hardi arrivé sous les

yeux même de M. le délégué auprès de Nous de la part

de Sa Majesté Impériale comme co-Etat le plus voisin du St-Empire, pour rétablir une paix solide et durable dans ce pays,

lui

a paru si révoltant,

qu'il

a cru ne pouvoir le dispenser de nous présenter le mémoire, que nous avons fait transcrire au bas des présentes.

Comme les moyens et les expédiens,

qu'il

est

inten-tionné de proposer et de faire agréer à Sa Majesté Impé-riale, sont parfaitement conformes à l'équité et à la justice la plus exacte, et que d'un côté

il

n'est aucun endroit bien policé, qui n'use et ne se serve de toute la rigueur men-donnée dans ledit mémoire contre des sujets rebelles, qui ont été trouvés armés, ou qui ont employé leurs propres troupes ou celles qu'ils ont auxiliairement implorées d'un autre Etat, pour obruer celui dont nous avons pour nos peuples, nous engagera toujours et constamment à dé-tourner tous les malheurs qui peuvent les menacer ou les

attendre : c'est dans cet objet, qu'en considérant, combien plus grand est le nombre de nos sujets, qui par les

témoi-gnages qu'ils nous doivent, ainsi que de leur amour pour

le bon ordre et la subordination légitime, ne nous ont pas

donné sujet même le plus éloigné d'avoir pour eux la même méfiance. Nous avons bien voulu leur donner à

tous le présent avertissement et exhortation ; qu'ils aient

à se garder et à se précautionner contre les insidieuses perfidies des séducteurs infidèles et des séditieux étrangers, qui ne sont que des perturbateurs de la paix publique, pour ne plus s'engager à des scènes pareilles, qui ne peu-vent que leur

attirer

la juste indignation de Sa Majesté Impériale, ne point rendre à eux-mêmes hostile et violente la protection si heureuse des troupes, que Sa dite Majesté n'a envoyées avec tant de magnanimité que pour la sûreté et la

tranquillité

commune du pays, et par ne point se plonger ainsi que leur postérité, dans les plus grands et les plus funestes malheurs.

Nous protestons encore une fois à la face de l'Univers entier, que non seulement nous mettrons toujours toute notre sollicitude et nos soins à garantir tous nos sujets autant

qu'il

dépendra de nous de

tout

dommage et préju-dice, qui pourraient leur arriver ; mais aussi à les satis-faire avec autant de célérité que de justice sur tous les griefs, qui pourront paraître justes et raisonnables, avec cette déclaration, quand à ceux qui ne seraient point con-ciliables avec nos hauts droits, droitures et régaliers, que nous tenons en

fief

de la mouvance de Sa Majesté Impé-riale et du St-Empire, que nous leur laisserons toujours libre et ouverte la voie du recours à Sa dite Majesté et aux Tribunaux suprêmes de l'Empire et que nous n'y mettrons aucune entrave qui puissent l'agraver ou la res-treindre en aucune manière.

Un procédé si conforme aux constitutions du St-Empire nous inspire cette entière confiance à nos fidèles sujets, qu'ils sauront à l'avenir bannir de leur cœur toute méfiance envers nous, qui serait si mal fondée, qu'au contraire ils attendront en paix et repos la fin de l'assemblée des Etats et la juste décision de leurs griefs et doléances, et qu'en attendant ils sauront s'abstenir de toutes voies de fait et

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-entreprises violentes, lesquelles ne pourraient jamais

tour-ner qu'à leur plus grand désavantage, et à la ruine et perte entière de la patrie.

(Signé) : Joseph.

MÉMOIRE

A peine l'invasion tumultueuse et menaçante du 31 mai dernier fut-elle dissipée, que le soussigné à la vue des

in-sinuations, qui ont été faites sur icelle, a été plus qu'étonné

de

voir

qu'aucun sujet de Son Altesse et notamment ceux qui habitent les monts limitrophes de la France, se sont permis d'y prendre quelque part plus ou moins forte.

Il

paraît à tous égards que pour se joindre et

réunir

aux en-nemis de la patrie, et de concert avec eux entreprendre les ravages et dévastations qu'ils se promettaient, ces mêmes sujets de Son Altesse et peut être d'autres encore n'atten-daient que le moment de

voir

si l'attroupement d'étrangers enrôlés par le parti des rebelles fugitifs de ce paj-s serait

assez

fort

et nombreux pour y faire

irruption.

Si telle n'avait pas été leur

intention, il

serait absolument incom-préhensible que des sujets fidèles et particulièrement les

préposés des lieux, au premier moment du

tumulte

pro-jeté, eussent négligé (comme ils

l'ont fait)

d'en donner

avis par un exprès plus diligent soit à Son Altesse, soit à

son gouvernement ou Conseil de régence.

C'est chose également incompréhensible et inconciliable

avec la fidélité que doivent des sujets, que des commu-nautés entières sesoient épouvantées des armes d'une couple

de gens inconnus, et que contre leur gré elles se soient prêtées à s'associer à eux, et à s'armer en leur faveur, tan-dis que leur force, beaucoup supérieure, aurait été, sans

aucun péril, plus que suffisante pour arrêter et

livrer

à la justice vindicative ce petit ramas de gens sans aveux et toujours enclins à troubler la paix et le repos publics. Leur conduite, plus qu'équivoque dans cette occasion, fait assez

connaître combien l'esprit de troubles et de révolte règne encore sourdement dans les coeurs.

Après que le pays n'a rien désiré avec plus d'empresse-ment que la convocation d'une assemblée des Etats, et

que Son Altesse, nonobstant toutes les considérations, qui

dans les temps actuels s'opposaient à l'octroi de la dite Assemblée, mais se confiant à la droiture et fidélité de ses

sujets, a bien voulu, par un effet de sa bonté et bienveil-lance excessive, non seulement déférer à leur pétition, mais aussi leur promettre si gracieusement d'anéantir tous leurs griefs et doléances du pays de la manière la plus équitable, à quoi l'on ne cesse de travailler actuellement avec zèle, pouvait-on encore se persuader dans de pareilles conjectures,

qu'il

existerait parmi les sujets de Son Altesse, une âme assez corrompue pour conserver et entretenir en-core une étincelle du feu de la discorde et de la trahison Mais ne devrait-on pas naturellement espérer que chacun attendrait en paix et patience les délibérations de la dite Assemblée, ainsi que les décisions de leurs griefs fondés comme de ceux qui ne le seraient pas, et qu'en consé-quence ils se soumettraient avec obéissance aux justes sanctions que Son Altesse en aurait portées, ou que si pour lors ils avaient estimé pouvoir encore avec raison faire d'ultérieures remontrances, ils se contenteraient conformé-ment aux constitutions du St-Empire de prendre la voie légitime du recours à ses tribunaux suprêmes.

Il

n'est personne dans

tout

l'univers, qui ne soit con-vaincu de toute l'indulgence, grâces et bonté, avec les-quelles Sa Majesté Impériale, par un effet de sa clémence innée est toujours portée à ramener à l'ordre et subordi-nation des cœurs égarés, séduits et entraînés à la révolte et insurrection. L'Evêché de Bâle en particulier en

fournit

actuellement lui-même une preuve la plus convaincante et d'autant plus grande qu'elle n'a aucun exemple. Mais comme le soussigné ne

voit

que trop clairement que dans ce pays la manière de penser d'une grande partie du peuple est de beaucoup trop gâtée pour pouvoir être rectifiée par la modération et la bonté et le ramener et renfermer dans les voies et dans les bornes de l'obéissance qu'il doit, le soussigné en vertu de son office et de sa qualité de Dé-légué auprès de Son Altesse par son très haut et très puissant monarque comme co-Etat du St-Empire le plus voisin, se

voit

comme forcé par les circonstances,

quoi-que à regret et avec répugnance de représenter à Sa dite

Ï4Ô

Majesté et en lieu où

il

convient, qu'après avoir

infruc-tueusement épuisé jusqu'ici toutes les voies de la plus indulgente clémence et douceur,

il

n'y a plus que les moyens de rigueur, qu'on puisse efficacement employer contre des gens qui persistent dans leur révolte avec tant d'opiniâtreté. Toutes les menaces faites sous le prétexte simulé d'un soulèvement étranger n'auront jamais ni place

ni succès dans un pays protégé par la présence réelle des

troupes de Sa Majesté Impériale, et

il

faut nécessairement et sans autres formalités, que la paix et le bon ordre

y

régnent : Son Altesse est d'ailleurs parfaitement convaincue de l'équité des municipalités voisines de France par les assurances les plus amicales et les plus obligeantes, qu'elles

lui

ont données, que la Nation française ne permettra ja-mais aux sujets de ce royaume d'autoriser et soutenir des rebelles révoltés de ce pays.

Mais comme chez nos voisins, ainsi que dans tous les Etats, on trouve toujours des méchants, engeance sans for-tune et pernicieuse, qui sous l'appas d'un argent offert ou d'une vaine promesse pourraient se laisser aisément séduire par les révoltés fugitifs du pays pour les seconder dans les coupables desseins de leur haute trahison ; sans doute que la Nation française, suivant les déclarations qu'en ont données les municipalités voisines, se souciera peu, mais au contraire verra même avec plaisir, que l'on sévisse contre

des gens de cette trempe, toujours enclins au

tumulte

et brigandage, et que même ils soient retranchés de la So-ciété, pour purger la Nation française et les Etats voisins de ces pestes et plaies publiques.

Le soussigné estime en conséquence,

qu'il

ne peut

dif-férer plus longtemps de faire à la Cour du monarque, dont

il

dépend, de très humbles remontrances dans l'objet de

lui

faire agréer et autoriser le parti,

qu'il

est intentionné

de proposer, savoir : que tous les lieux ou communautés, où la moindre coalition d'un soulèvement provenant de l'étranger ou du pays même pourrait transpirer ou se ferait sentir, ou que sur le moindre état d'une insurrection, si

les préposés et habitants des dites communautés ne vc-liaient pas avec toute la célérité possible en faire leur rap-port en cette ville, en ces cas

il

y serait incessamment

en-Mi

voyé un nombre suffisant des troupes de Sa Majesté Impériale, pour

y

être payées et entretenues aux dépens des dits lieux et communautés, jusqu'à ce qu'elles aient donné des preuves réelles et convaincantes d'un parfait retour et d'une conduite également paisible et régulière.

Le soussigné pense en outre

qu'il

est indispensablement nécessaire de faire déclarer par ceux

qu'il

appartient que celui, qui, dans une émeute ou insurrection subite et

Le soussigné pense en outre

qu'il

est indispensablement nécessaire de faire déclarer par ceux

qu'il

appartient que celui, qui, dans une émeute ou insurrection subite et