• Keine Ergebnisse gefunden

Nierhaus-Wunderwald, D. (1993). La graphiose de l'orme - Biologie, prévention et lutte. Notice pour le praticien: Vol. 20. Birmensdorf: Institut fédéral de recherches WSL.

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Aktie "Nierhaus-Wunderwald, D. (1993). La graphiose de l'orme - Biologie, prévention et lutte. Notice pour le praticien: Vol. 20. Birmensdorf: Institut fédéral de recherches WSL."

Copied!
6
0
0

Wird geladen.... (Jetzt Volltext ansehen)

Volltext

(1)

2 3, JONI wu~

Eidgenossische Forschungsanstalt für Wald, Schnee und Landschaft

Institut fédéral de recherches sur la forêt, la neige et le paysage

lstiluto federale di ricerca per la foresta, la neve e il paesaggio

Swiss Federal lnstitute for Forest, Snowand

Landscape Research \ Lib4RIIIII

Ubraryforttd~h w

~ ETH llomatr Eawag, c,,,a. PSI & WSl

WSL

La graphiose de l'orme

Biologie, prévention et lutte

orme de montagne

Eidg. Forgchungsanstalt fOr Wald, Schnee und Landsehaft

Bibliothek·

CH-8903 Birmenedorf

orme diffus

orme champêtre

ETHICSWSL

1 01000001855968

~ Service phytosanitaire d

1

observation et d

1

information (SPOI) de

~ l

1

lnstitut fédéral de recherches FNP, Birmensdorf

(2)

ROTECTION DES FORETS _ _ _

L'orme en danger

Graphiose de l 1 orme -

biologie, prévention et lutte

Figure 7 Cycle b10/og1que

de la graphiose de l'orme

La graphiose

de

l'orme se propage en Europe depuis le

début des années 70. A partir de 1975, elle a causé en Suisse de graves dégâts non seulement aux arbres décorant les

villes

et les parcs publics,

mais

aussi aux peuplements naturels. La maladie, provoquée par

un

champignon, est transmise par les scolytes qui se chargent de la propager. Les ormes actuellement infectés ne présentent plus

les

signes de rétablissement constatés

après

la première épidémie, entre 1918 et 1940.

e

Les scolytes de l'orme

"~' ~""/

Jeune adulte recowert des spores du champignon; il se trouve dans une galene alimentaire

Le champignon (forme asexuée) grandit dans les galeries alimentaires

\

!

r

5

formes sexuée et asexuée du champignon

j .I

1

;

.

\ '1

~ ,

'.I

li

l

Morsure à la fourche du rameau d'un orme sain --J,,-transmission de la maladie

Conséquences de l'infection

a

>Ntc::ir~··,,.-hyphes

·• spores

thylle

\

Thylles et hyphes obstruent les vais- seaux conducteurs (vaisseau largement agrandQ

~ g

s

È

~ ~

g -

Vaisseaux brunis visi- bles sur la section transversale du tronc

4 galerie maternelle

i '/

>~ ..

~~Nt

Flétrissement et

I

coloration des feuilles orme malade orme sain

galeries alimentaires

-r

Infection transmise par concrescence des racines

(3)

Arbres hôtes

La graphiose de l'orme provoquant le flétrissement des feuilles n'épargne aucun de nos ormes indigènes, à savoir l'orme de montagne (Ulmus glabra Huds.), le plus largement répandu en

Par Dagmar Nierhaus-Wunderwald*

Suisse, l'orme champêtre (Ulmus minor Mill.) et l'orme diffus (Ulmus laevis Pail.), bien que ce dernier soit moins souvent la proie des scolytes vecteurs de la mala- die. L'orme du Caucase (Zelkova carpini- folia [Pail]. K. Koch) et le micocoulier d'Europe (Celtis australis L.), deux espèces d'ormes peuplant les jardins publics, sont également victimes d'une attaque plus ou moins grave. En Suisse, les ormes ne forment pas de grands peuplements purs mais ils s'incorporent

• divers groupements végétaux fores- Wl'!rs.

Les scolytes de l'orme nidifient rare- ment dans d'autres essences. S'ils y transportent tout de même des spores, le champignon a peu de chances de se développer; il n'y provoque aucun dégât perceptible et il finit par dépérir.

Les scolytes de l'orme ne semblent pas attirés par les hautes tiges et les rejets de souches de moins de trois ans, ce qui explique pourquoi ces plantes sont épargnées de ce genre d'infection.

Biologie

Forme sexuée du pathogène Le champignon Ophiostoma ulmi (Buism). Nannf. (syn. Ceratocystis ulmi [Buism.] C. Moreau) appartient à la grande classe des ascomycètes qui comptent aussi nombre d'autres cham- pignons nocifs à la forêt. La forme

~ uée (fig. 1.5) ne se rencontre que

~ rement; elle croît dans les galeries ali- mentaires. Des spores collantes se déve- loppent dans les fructifications avant d'être véhiculées par les scolytes de l'orme.

Forme asexuée du pathogène - Graphium ulmi Schwarz (syn.: Peso-

tum ulmi [Schwarz] Crane & Scho- knecht; fig. 1.5). Ce stade est le pre- mier de toutes les formes de dévelop- pement; on le trouve dans les galeries alimentaires. Les spores collantes contenues dans les sporophores sont disséminées par les scolytes;

- la forme levure se trouve uniquement dans les gros vaisseaux de l'aubier où ces champignons se multiplient par bourgeonnement (fig. 1 a);

*Dagmar Nierhaus-Wunderwald, Dr es sciences naturelles, est biologiste au Service phytosanitai- re d'observation et d'information (SPOI) de l'Institut fédéral de recherches sur la forêt, la nei-

On s' abst1 rJr,, d plr "lte' -:le ormes eri 1 • ère dei:, uplement OL le long des chem1'1s et des layors de débardage car les scolytes de l'owe orientent leurs vols vers les lignes droites clairement tracées. En intro- duisant plutôt un sujet, ou

a

la ri- gueur un groupe d'ormes, dans un large complexe de feuillus, on évite- ra la formation d'importants foyers d'infection;

- lors de l'assainissement des arbres peuplant les parcs et les allées, il est recommandé de désinfecter les ou- tils servant

a

la coupe avec de l'al- cool à 70% ou de les enduire d'eau de Javel à 5%.

li n'existe pratiquement pas de métho- de efficace pour lutter contre la gra- phiose de l'orme. Les interventions biologiques visant à introduire les ennemis naturels des scolytes de l'orme et du champignon pathogène n'ont remporté aucun succès jusqu'à ce jour. La lutte chimique n'a pas mieux réussi. En outre, des raisons écologiques excluent l'utilisation de fongicides ou d'insecticides lors du traitement des arbres sur pied La mé- thode la plus prometteuse pour l'ins- tant consiste à empêcher au mieux la multiplication des insectes vecteurs de la maladie en éliminant les lieux capa- bles d'abriter des pontes:

- les ormes infectés seront abattus et immédiatement débardés;

- aucun bois d'orme ne sera entrepo- sé en forêt sans être écorcé; s'il n'est pas possible de le transporter, l'écorçage se fera avant la fin avril (époque de l'émergence des coléo- ptères); on éliminera les débris d'écorce et de branches en les brû- lant ou en les hachant;

- les étés chauds risquent de favoriser le développement d'une deuxième génération de coléoptères. Dans ce cas, il sera nécessaire de prévoir un nouveau cycle d'assainissement (vers le début de juillet);

- les arbres isolés sujets à l'infection seront traités de la manière suivan- te: couper immédiatement les par- ties de branches malades et leurs alentours, ce qui inclut un mètre au moins de bois sain (exempt de bru- nissement); au moment de ces tra- vaux, il est recommandé de désin- fecter aussi les outils servant à la coupe;

- l'élevage de recrûs d'orme ne peut être qu'encouragé.

Cette maladie ne touchant que l'é- corce et le cerne extérieur de la plan- te, le bois d'orme ne perd pas de sa valeur.

- la forme sporothrix se développe aussi bien dans les vaisseaux conducteurs que dans les galeries alimentaires (fig.

1 a). Les spores non collantes issues des

sporophores représentent en quelque sorte une «poire pour la soif» qut sera emportée par le vent après la mort de l'arbre et la chute de son écorce.

Ophiostoma ulmi hiverne sous forme asexuée et le mycélium, dans les tissus de l'arbre hôte.

Vecteur

En Europe centrale, le grand et le petit scolytes de l'orme (Scolytus scoly- tus et Scolytus multistriatus) sont les principaux vecteurs de ce champignon (voir p. 32).

Si la vie des scolytes de l'orme n'est pas liée à celle du champignon pathogè- ne, ce dernier est tributaire des insectes qui dissémineront ses spores.

Infection des ormes

et propagation de la maladie les scolytes de l'orme essaiment dès que la température atteint 20° C (en basse altitude, en avril-mai). S'ils entrent alors en contact avec le champignon, des spores adhèrent à la partie supérieu- re de leur corps (fig. 1.1 ). Ils en absor- bent aussi puis les excrètent sous une forme capable de germer. Les jeunes coléoptères volent vers le houppier d'ormes sains pour la plupart. Ils y creu- sent une cavité dans la fourche des der- niers rameaux ou des feuilles (fig. 1.2).

Leur forage pénètre généralement jus- qu'à l'aubier. C'est ainsi qu'ils transmet- tent les spores du champignon aux tissus de l'arbre hôte. Il en résulte une nouvelle infection qui provoquera le dépérisse- ment de la partie malade du houppier.

De par ces activités, l'insecte cherche aussi à étendre son propre domaine de reproduction.

Avant de pondre, il choisit un endroit digne d'assurer le développement de sa progéniture. Le choix se portera sur l'arbre ayant produit des substances capables de l'attirer: orme affaibli, orme dépérissant ou bois non écorcé d'orme récemment abattu (fig. 1.3). La cause de l'affaiblissement (comme sécheresse, coup de foudre ou infection accompa- gnée d'une graphiose) n'est pas un fac- teur décisif en l'occurrence. Scolytus sco- fytus nidifie surtout sous l'écorce des branches épaisses et dans le tronc.

Scolytus multistriatus préfère les bran- ches de petit diamètre, ce qui le porte à s'installer sous les écorces fines de la partie supérieure du houppier.

Cela n'empêche pas que les deux espèces colonisent en commun l'écorce épaisse des parties inférieures de la tige.

ils y transportent à nouveau les spores du champignon. Au sortir de l'oeuf, les larves poursuivent le forage des couches internes de l'écorce. Le champignon se développe dans les galeries alimentaires tout comme dans le berceau de nym- phes (fig. 1.4, 1.5 et 1.6). Les jeunes adul- tes entrent à nouveau en contact avec

(4)

E

ROTECTION DES FORETS

Biologie des scolytes de l'orme

Photos. V. Novak et al

Mâles Mâles

Grand scolyte de l'orme Petit scolyte de l'orme

(Scolytus scolytus [Fabricius, 1775]) (Scolytus multistriatus [Marsham, 1802])

Mâle

Femelle

Galeries

Galerie larvaires

Larves

Nombre de générations par année Emergence

Morsure dans la fourche des rameaux

Hibernation

Famille des Scolytides (Scolytidae); Corticales

3.0 à 5.0 mm de long; front plat, épais duvet de poils courts; éventail de poils jaunes sur l'extrémité de l'abdomen(!);

4.0 à 6.0 mm de long; front légèrement bombé; pilosité faible à inexistante; extrémité de l'abdomen dépourvue de poils;

2.0 à 3.8 mm de long; front plat, rectangulaire et recouvert d'un épais duvet de poils; frange de longs poils recourbés vers l'intérieur; apophyse épineuse sur le 2• segment de l'abdomen (!);

2.0 à 3.8 mm de long; front légèrement bombé, pilosi- té peu abondante, souvent inexistante; apophyse épi- neuse sur le 2• segment de l'abdomen{!);

dans l'aubier, entre l'intérieur de l'écorce et les derniers cernes annuels; orifice des couloirs de pénétration dans les angles profonds et dans les fentes de l'écorce humide, uniquement décelables par la présence de rejets de sciure; orifice de sortie (fig. 1/1); système de galerie dépourvu de chambre d'accouplement;

Galeries larvaires de 10 à 15 cm de long, plus ou moins disposées en rayons à partir de la galerie larvaire (galerie longitudinale à un bras); forées dans l'aubier;

5 stades larvaires; larves de 6.0 à 7.0 mm de long; elles s'alimentent des tissus non fon- giques du leptome durant les 3 premiers stades et aussi d'hyphes du champignon durant les 4• et 5• stades;

Deux en général

Avril-mai et juillet-ao0t

Galeries larvaires de 7 à 12 cm de long; plus nom- breuses et plus denses que chez le Scolytus se. (plus de 100 par galerie maternelle); forées dans l'aubier;

5 stades larvaires; larves de 3. 5 à 4. 0 mm de long;

mode d'alimentation identique à celui de Scolytus se.;

Deux en général

Avril-mai à juin et fin juillet-août

Dès que la température atteint 20°c, voire 15°C à une période plus avancée de l'année; l'émergence atteint son point culminant en début d'après-midi;

Les jeunes adultes forent une cavité à la fourche des rameaux de 2 à 4 ans et à l'aisselle des feuilles d'ormes sains pour la plupart (fig. 1/2). La littérature scientifique décrit cette cavité en parlant de galerie alimentaire ou de galerie de maturation. Relevons que l'insecte peut très bien atteindre sa maturité sexuelle sans s'être alimenté de cette partie des rameaux;

Installées dans leurs galeries, les larves supportent des températures allant jusqu'à -30°C; la plupart des adultes, oeufs et nymphes meurent en hiver.

(5)

les spores du champignon pathogène (fig. 1.6) qu'ils entrainent sur un autre arbre. C'est ici que s achève le cycle bio- logique de la maladie.

Les conséquences de l'infection Après avoir été véhiculé par le scoly- te de l'orme, le champignon s'implante d'abord dans les gros vaisseaux conduc- teurs du bois m1tial, où il s'y reproduit par bourgeonnement, à la manière de la levure. Il remonte ensuite vers les Jeunes pousses en empruntant la vote de la transpiration végétale, un chemin part1cul1èrement rapide chez les plantes à pores concentriques. Les filaments du champignon (hyphes) traversent la ponctuation des vaisseaux a,ns, que des parois cellulaires intactes (fig. 1 a) et ils grandissent dans des vaisseaux et cel- lules adJacents pour finir par pénétrer dans l'écorce. C'est ainsi que très lente- illl'ent. le champignon s'étend à l'inté-

• eur de son hôte. Il ne se développe pas sur le bots mort.

La principale conséquence de l'infec- tion est imputable à la formation des thylles, des excroissances de cellules ltgneuses, semblables à des kystes, qui grandissent à l'intérreur des vaisseaux (fig. 1 a). L'orme réagit en faisant appel à son mécanisme de défense afin d'em- pêcher la propagation de la maladie, une réaction qui perturbe en même temps son alimentation en eau. Les vais- seaux touchés prennent une couleur brune. En plus de cette réaction, le champignon obstrue les vaisseaux avec ses hyphes et avec des substances méta- boliques muqueuses qu'il produit. Voilà pourquoi la graphiose de l'orme fait aussi partie des maladies vasculaires (tra- chéomycoses).

Le champignon n'est pas seulement véhiculé par les scolytes. Il peut aussi se

!llropager d'un arbre à l'autre par con-

~ escence des racines (fig. 1 d), un con- tact créé entre les racines des arbres. Au vu de l'augmentation des dégâts subis par les ormes plantés en groupes ou dans les allées, ce mode de transmission a certainement bien fonctionné.

Les scolytes de l'orme possèdent de nombreux ennemis naturels. Le champi- gnon pathogène compte lui aussi divers adversaires. S'ils exercent un certain impact sur la régulation des populations de scolytes, ils n'influencent guère les taux d'infection.

Envoyez-nous un échantillon Si vous soupçonnez un cas de gra- phiose de l'orme, n'hésitez pas à pré- lever un rameau que vous ferez ana- lyser au Service phytosanitaire d'observation et d'information de l'Institut fédéral de recherches sur la forêt, la neige et le paysage, 8903 Birmensdorf.

ROTECTION DES FORETS _ _ _

Symptômes de la maladie

Lorsque l'infection se produit au prin- temps ou au début de l'été (avant juillet), les gros vaisseaux du bois initial sont envahis par le champignon. La ma- ladie se déclare presque toujours durant

Figure 2 A un stade avancé de la maladie, l'extremité des rameaux de cet orme se recourbent vers le bas et prend la forme d'un crochet.

la même année. Les contaminations de fin d'été touchent les petits vaisseaux extérieurs formés durant cette saison. A cette période de l'année, il n'est généra- lement plus possible de déceler les symp- tômes car ils se confondent avec le Jau- nissement automnal des feuilles. Ils n'apparaîtront qu'au printemps suivant, généralement au cours des quatre pre- mières semaines après le débourrement.

Premiers symptômes dans le branchage:

- Flétrissement et repli des feuilles: dès la mi-juin, des feuilles souvent encore vertes se flétrissent et se recroque- villent (fig. 1 c). Elles appartiennent d'habitude à l'une ou l'autre des branches extérieures de la partie supé- rieure du houppier. Il est rare que l'arbre soit entièrement atteint. Les feuilles mortes restent souvent très longtemps suspendues aux rameaux. - Coloration des feuilles: les diverses

feuilles d'une même branche présen-

tent des couleurs allant du vert clair au brun en passant par le jaune vif (fig. 4).

- Morsure des rameaux: la fourche des rameaux présente des traces de mor- sures (fig. 7).

Premiers symptômes sur le bois:

- En détachant l'écorce de rameaux verts récemment infectés (entre le prin- temps et le début de l'été), on consta- te que la partie supérieure du bois est striée par de longues bandes brun fon- cé, image de l'obstruction des vais- seaux alimentant le bois de printemps (fig. 6). Au cours des semaines, ces taches disparaissent car le bois d'au- tomne les recouvre. Dans sa section

transversale, le bois présente des taches ponctuefles, brun foncé, qui suivent la ligne des cernes où s'inscri- vent les brunissements vasculaires (fig.

8). Il s'agit d'un symptôme typique de diverses graphioses. Il arrive que seule une partie du cerne se décolore.

Photo. D.H Ph1ll1ps/DA Burdekin

Symptômes ultérieurs:

- L'extrémité des rameaux morts se re- courbe vers le bas, tel un crochet. Ce symptôme est particulièrement évi- dent en hiver (fig. 2);

- la tige et les grosses branches dépéris- santes forment souvent des branches gourmandes (fig. 9);

- après le dépérissement de la partie aé- rienne de l'arbre, on assiste fréquem- ment à la formation de rejets de sou- ches;

- dans sa recherche de larves, le pic ar- rache les premières écailles d'écorce recouvrant les galeries alimentaires des scolytes de l'orme. On découvre alors des taches brun clair (2 à 4 cm de long); elles illustrent le développe- ment du champignon autour du systè- me de galeries. Cet indice est particu- lièrement utile en hiver lorsqu'on cherche à identifier des arbres ma- lades.

Un orme infecté est capable de dépé- rir subitement en pleine période de végétation (infection aiguë); mais il arri- ve souvent que la maladie se prolonge durant plusieurs années. Cette forme chronique se caractérise par la faible densité du feuillage et par une chute prématurée des feuilles.

Traduction: Monique Dousse Origine des figures

Figures p. 32: Novak, V., Hroz1nka, F., Stary, B., 1989 Atlas schadlicher Forstinsekten. 4., durchges. Aufl., Stuttgart, Enke. 126 S.

Figures 6 et 9· Ruetze, M, Heybroek, H M, 1987·

Ulmensterben. Waldschutz-Merkblatt Nr 11 Hamburg/Berhn, P. Parey 5 S.

Figure 2. Phillips, D H., Burdekin, DA, 1982: Diseases of forest and ornamental trees. London/Bas1ngstoke, Mcm,llan 435 S.

I

(6)

Figure 3: Orme en bonne santé.

Figure 5: Système de galeries du petit sco- lyte de l'orme (semblable à celui du grand scolyte de l'orme).

34

Figure 4: Jaunissement prématuré des feuilles de branches malades.

.:.,: -~---,

.D

ë

I it'

~

:i ~

"'

~

~ ë 0

.::::.

o.

Figure 6: On remarque des bandes brun fon- cé sous l'écorce recouvrant ce bois initial.

Figure 8:

La section transversale de ce bois présente des bandes ponctuées de taches brun foncé qui suivent la ligne des vaisseaux à l'intérieur des cernes annuels.

o. z

~ a, 0 0 .::::.

;;; a. Figure 9:

I

o.

0 0 .::::.

o.

Des branches gourmandes se sont formées sur la tige de ces ormes en voie de dépérissement.

Figure 7: Morsure perpétrée à un jeune- - rameau d'orme sain.

Referenzen

ÄHNLICHE DOKUMENTE

- écorcer les arbres de ponte dès le début de l'attaque, c'est-à-dire avant que les larves n'aient creusé dans le bois leurs berceaux de nymphose. A cette époque,

importance pour la forêt: les larves de raphidioptères (Raphidia sp.) se trouvent en grand nombre dans les galeries de ponte des scolytides ou elles se nourris-... sent d'oeufs et

Les maladies fongiques telles que le dépérissement des pousses, la chu- te des neiges de l'arolle ou le noir dû à Herpotrichia sont largement ré- pandues dans les Préalpes

A l'aide de ses suçoirs, le gui prélève l'eau et les sels minéraux dans les vaisseaux de l'arbre hôte. En général, la teneur en substances minérales du gui est nette- ment

Si le mauvais temps empêche la deuxième génération de se développer complètement avant le froid, les larves, nymphes et jeunes insectes hivernent dans leurs galeries de ponte où

Parfois certaines d'entre elles n'entrent pas dans le stade nymphal mais elles viventencore plusieurssemainesaucoursdesquelles elles consolident et perfectionnent leur toile....

rencontre généralement pas avec d'autres espèces; il cohabite occasionnellement avec Pityokteines spin/dens, présent dans la même partie du tronc; on le trouve parfois aussi sur le

Galerie larvaires Galeries larvaires de 10 a 15 cm de long, plus ou moins disposées en rayons à partir de la galerie larvaire (galerie longitudinale à un bras); forées dans