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Programmes de développement sanitaire : la neutralité en question

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Academic year: 2022

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(1)Programmes de développement sanitaire : la neutralité en question. Autor(en):. Weber, Martin. Objekttyp:. Article. Zeitschrift:. Actio : un magazine pour l'aide à la vie. Band (Jahr): 95 (1986) Heft 10. PDF erstellt am:. 30.01.2022. Persistenter Link: http://doi.org/10.5169/seals-682323. Nutzungsbedingungen Die ETH-Bibliothek ist Anbieterin der digitalisierten Zeitschriften. Sie besitzt keine Urheberrechte an den Inhalten der Zeitschriften. Die Rechte liegen in der Regel bei den Herausgebern. Die auf der Plattform e-periodica veröffentlichten Dokumente stehen für nicht-kommerzielle Zwecke in Lehre und Forschung sowie für die private Nutzung frei zur Verfügung. Einzelne Dateien oder Ausdrucke aus diesem Angebot können zusammen mit diesen Nutzungsbedingungen und den korrekten Herkunftsbezeichnungen weitergegeben werden. Das Veröffentlichen von Bildern in Print- und Online-Publikationen ist nur mit vorheriger Genehmigung der Rechteinhaber erlaubt. Die systematische Speicherung von Teilen des elektronischen Angebots auf anderen Servern bedarf ebenfalls des schriftlichen Einverständnisses der Rechteinhaber. Haftungsausschluss Alle Angaben erfolgen ohne Gewähr für Vollständigkeit oder Richtigkeit. Es wird keine Haftung übernommen für Schäden durch die Verwendung von Informationen aus diesem Online-Angebot oder durch das Fehlen von Informationen. Dies gilt auch für Inhalte Dritter, die über dieses Angebot zugänglich sind.. Ein Dienst der ETH-Bibliothek ETH Zürich, Rämistrasse 101, 8092 Zürich, Schweiz, www.library.ethz.ch http://www.e-periodica.ch.

(2) Croix-Rouge suisse. POLITIQUE Les sept principes de l'OMS sous la Soupe de la critique. Programmes de développement scsnîtaire: lo neutralité en question En 1975, l'OMS adoptait sept principes relatifs aux soins de santé primaires. Quelque 10 ans après, l'expérience sur le terrain et la pratique ont montré la nécessité d'envisager le développement de fa santé publique dans un contexte plus global, qui prenne en compte les données sociales éconorraïques et politiques locales. Cï-dessous l'avis d'un ancien délégué de la Croix-Rouge suisse. Dr/Warf/'r? H/eber*. permanence d'un taux Laélevé de morbidité et de mortalité dans le tiers monde est souvent la conséquence d'une faible productivité, du chômage, de déficits alimentaires, d'un environnement détruit, d'un manque de possibilités d'accès à la formation et à l'instruction, globalement de conditions misérables de vie et de travail. On admet généralement que près de la moitié de l'humanité est privée de services médicaux. Relativement à la population, cela signifie que 80% de cette population est coupée de toute assistance médicale. Bien qu'on ait pu combattre avec succès certaines maladies dans bien des régions, d'autres connaissent une nouvelle extension et le nombre des être humains qui ne peuvent satisfaire leurs besoins physiologiques quotidiens par une alimentation suffisante est en augmentation. Malgré les brillants progrès de la médecine moderne au cours des dernières décennies, les effets de celle-ci en termes d'amélioration des conditions de santé de la population du tiers monde restent faible. Alarmée par ce bilan, l'OMS veut, avec son programme de «soins de santé primaires» engager un processus relançant le développement des systèmes de santé dans les pays du tiers monde, indépendamment des formes d'organisa-. •Membre du groupe de médecinsconseil de la Croix-Rouge suisse.. 10. ACTIO. tion de l'Etat et de l'économie. Le but est fixé: «La santé pour tous en l'an 2000».. la sanîé passe par /a po//f/gue L'amélioration de la santé constitue donc l'objectif prioritaire à atteindre. Il a été amplement démontré que les modèles traditionnels, privilégiant les hôpitaux et les technologies de pointe, sont largement inadaptés aux pays sous-développés et aux besoins réels de ces populations. Quiconque s'occupe sérieusement de technologie appropriée de la santé ne peut que constater que la santé dans son ensemble revient finalement à un problème politique. L'opinion selon laquelle l'assistance médicale aboutit forcément à une amélioration de l'état de santé général des populations s'est révélée trop optimiste. Diverses enquêtes prouvent le contraire, établissant notamment que les conditions socioéconomiques sont un facteur bien plus déterminant pour l'état de santé d'une population. En dépit des nombreuses déclarations de principes et études projectives, qui soulignent aujourd'hui l'importance de la dépendance envers les conditions-cadre économiques (troisième principe de l'OMS), les implications politiques qui en découlent sont rarement développées. Les programmes de santé, tels qu'ils sont actuellement formulés, prennent peu en considération le fait que les conditions écono-. miques et sociales défavorables doivent être également changées. Trop souvent, on développe des programmes de santé qui ne font que renforcer les effets de l'environnement politique contraignant. L'assistance médicale ne peut être garante de la santé. Le mieux que l'on puisse attendre d'un service de santé efficace est une bonne assistance médicale. Le besoin d'assistance médicale est cependant déterminé par des facteurs qui ne sont que très difficilement transformables, comme l'idéologie politico-économique régnante ou l'étendue de la misère ou le fait que la popula-. tion ne s'exprime avec suffisamment de clarté et de rapidité pour intervenir dans les décisions. Ii y a conflit d'intérêts non résolu entre ceux qui détiennent le pouvoir politique, l'argent et le savoir et ceux qui en sont privés. C'est pourquoi, dans une collectivité où la maladie est liée à la pauvreté et à l'injustice, un service de santé efficace ne peut pas être neutre. Le conflit existant entre les nantis et les pauvres contredit une autre idée reçue: celle seIon laquelle un village constitue une communauté homogène. Tant que des changements fondamentaux, s'atta-. LES SOINS DE SANTE PRIW1AÎRES DANS LA «DECLARATION. D'ÂLMÂ ATA» DE 1978 Les so/'ns de sanfé pr/ma/res: 7. ref/èfenf /es cond/'f/bns économ/'ques ef /es caracfér/'sf/'ques soc/'ocu/fure//es et po/Zf/ques du pays et des communautés dont /7s émanent ef sont fondés sur /'app//caf/on des résu/fafs perf/nenfs de /a recherche soc/'a/e ef b/'oméd/bafe ef de /a recherche sur /es serv/ces de sanfé, a/ns/ que sur /'expér/ence de /a sanfé puMque; 2. v/'senf à résoudre /es pr/'nc/paux prob/èmes de sanfé de /a communaufé, en assurant /es serv/ces de promof/'on, de prévenf/bn, de so/'ns ef de réadapfaf/bn nécessa/'res à cef effet; 3. comprennent au m/n/mum: une éducaf/bn concernant /es prob/èmes de sanfé qu/' se posenf a/ns/' que /es méfbodes de prévent/'on ef de /utfe qu/' /eur sonf app//cab/es, /a promof/'on de bonnes cond/'t/'ons a//menfa/'res ef nufr/'f/bnne//es, un appro v/'s/bnnemenf suff/'sanf en eau sa/ne ef des mesures d'assa/'n/'ssemenf de base, /a profecf/'on maferne/fe ef /'nfant/'fe y compr/'s /a p/an/'f/'caf/'on fam/V/'a/e, /a vacc/'naf/'on contre /es grandes ma/ad/'es /'nfecf/'euses, /a prévenf/bn ef /e confrô/e des endém/'es /oca/es, /e fra/'femenf des ma/ad/'es ef /és/'ons courantes ef /a fourn/'fure de méd/'camenfs essenf/'e/s; 4. fonf /'nferven/'r, outre /e secteur de /a sanfé, fous /es secteurs ef doma/'nes connexes du déve/oppemenf naf/'ona/ ef communaufa/'re, enparf/'cu//er/àgr/'cu/fure, /'é/evage, /a producf/bn a//'menta/'re, /'/'ndusfr/'e, /'éducaf/'on, /e /ogemenf, /es travaux pub//'cs ef /es commun/'caf/'ons, ef requ/'èrenf /'acf/'on coordonnée de fous ces secteurs; 5. ex/'genf et favor/'senf au max/'mum /'auforesponsab/V/'fé de /a co//ecf/'v/'fé ef des /'nd/'v/'dus ef /eur parf/b/'paf/bn a /a p/an/'f/'caf/bn, à /'organ/'saf/'on, au foncf/bnnement ef au confrô/e des so/'ns de sanfé pr/'ma/'res, en f/'ranf /e p/us /arge part/' poss/'b/e des ressources /oca/es, naf/bna/es ef autres, ef favor/'senf à ceffe f/'n, par une éducaf/'on appropr/'ée, /'apf/'fude des co//ecf/'v/'fés à parf/'c/per; 6. do/'venf êfre soufenus par des systèmes d'or/enfaf/bn/recours /'nfégrés, fonct/bnne/s ef se soutenant mufue//emenf, af/'n de parven/'r à /'amé//braf/bn progress/'ve de serv/'ces méd/'co-san/'ta/'res comp/efs access/'b/es à fous ef accordant /a pr/'or/'fé aux p/us démun/'s; 7. fonf appe/ fanf à /'écbe/on /oca/ qu'à ce/u/' des serv/'ces de secours médec/'ns, /'nf/'rm/'ères, sages-femmes, aux personne/s de sanfé aux/7/'a/'res ef agents communaufa/'res, se/on /e cas, a/ns/' que, s'/'/ y a //'eu, prat/'c/'ens frad/f/onne/s fous préparés soc/'a/ement ef fechn/'quemenf à frava/'//er en équ/pe ef à répondre aux beso/'ns de sanfé expr/'més par /a co//ecf/'v/'fé.. -. -.

(3) POLITIQUE. quant à l'oppression politique et économique des plus démunis, n'ont pas été opérés, les villages continueront de se diviser en groupes différents, qui se distinguent par le statut social, de caste ou de classe. De nombreux services de santé n'ont, à ce jour, toujours pas réussi à faire abstraction de ces différences. Tout nouveau projet qui ne prend pas en compte l'existence d'un tel conflit, tant au stade de la planification qu'à celui de l'exécution, court le danger d'échouer encore et toujours. C'est malheureusement l'expérience elle-même qui vient régulièrement démontrer que la communication constructive par delà les différences de classes est souvent impossible. La conception selon laquelle la population locale devrait participer activement à l'exécution de mesures de santé grâce à un dialogue permanent avec les structures de soins (principe OMS No. 4) semble être, dans toute communauté humaine, particulièrement difficile à réaliser. L'ancien «modus operandi» du service de santé, qui orien-. tait quasi exclusivement ses activités vers le traitement, a contribué à dissimuler les vraies causes de nombreuses maladies. L'accent qui est mis aujourd'hui sur l'assistance médicale préventive peut et doit briser ce cadre d'action trop restrictif. L'éducation à la santé se prête extrêmement bien à un éveil des consciences, à travers lequel les êtres humains sont mis en situation de pouvoir reconnaître qu'euxmêmes et leurs enfants sont victimes de maladies en soi évitables, parce qu'ils sont sous-alimentés, qu'un logement adéquat et un habillement suffisant leur font défaut et parce qu'ils sont sans formation et au chômage. Si les êtres humains doivent être associés à leur propre assistance médicale, cela signifie nécessairement qu'ils doivent aussi être associés au contrôle et à l'exercice du pouvoir, en tant que partenaires égaux en droit et collaborer au démantèlement des inégalités.. PROMOTION DES SERVICES NATIONAUX DE SANTÉ EN CE QUI CONCERNE LES SOINS DE SANTE PRIMAIRES Ceffe approche peut se resemer dans /es pr/nc/pes généraux c/après, pu/ sont te seu/ vér/'fab/e garant du succès: a/ /.es so/ns de santé pr/ma/res do/Vent être conçus en foncf/dn des mœurs de /a popu/af/on à /ague//e //s sont dest/nés, et //s do/Vent répondre aux iieso/ns rée/s de /a co//ecf/V/té.. b/ /.es so/'ns de santé pr/ma/res do/Vent fa/'re parf/'e /nfégranfe du système de protecf/on san/fa/re nat/ona/, et d'autres éche/ons do/Vent être m/s en p/ace pour soufen/r /'acf/'on des un/tés pér/pdér/gues, notamment en ce pu/ concerne /es approv/'s/'o/inetr/ents, /'encadrement et /'accue/7 des ma/ades ayant beso/'/i de so/ns spéc/a//'sés. c/ /.es acf/V/fés de so/ns pr/ma/res do/Vent être p/e/nemenf /ntégrées à ce//es des autres secteurs du déve/oppemenf communauta/re: agr/cu/ture, éducaf/'ott, travaux pud//cs, consfrucf/on de /ogemenfs et commun/caf/'ons. d/ /.a popu/af/on /oca/e do/'f part/c/per acf/vemenf à /a concept/on et a /a condu/'te des acf/v/fés de protecf/on san/fa/re, afin pue ce//es-c/' so/ent exactement adaptées aux deso/ns et aux pr/or/fés a /'écde/on /oca/, /.es déc/s/ons re/af/ves aux act/'ons nécessa/res do/vent être /'adouf/ssemenf d'un d/'a/ogue cont/'nu entre /a popu/af/on et /es serw'ces.. ej /.es so/ns pr/ma/res do/vent reposer avant fout sur /es ressources /oca/es, notamment ce/tes pu/ n'ont pas encore été uf/7/sées, et /e coût des presfaf/ons offertes ne do/'f pas dépasser /es sfr/cfes //m/tes pue /a s/fuaf/on /'repose dans cdapue pays. h /.es so/'ns de santé pr/ma/res do/'venf consf/'fuer un ensemd/e /'nfégré de presfaf/ons so/'ns prévent/'fs et curat/'fs, promof/'o/t de /a santé et réadapfaf/'on fourn/'es à /'/'nd/'v/'du, à /a fam/7/e et à /a co//ecf/'v/'fé. /.a part de chacun de ces é/émenfs dans /'ensemd/e des so/'ns pr/ma/res sera foncf/'on des deso/'ns effect/'fs de /a co//ecf/v/fé et pourra var/'er dans /e temps. g/ /.a ma/'or/'fé des /'nfervenf/'ons méd/'co-san/'fa/'res do/'venf être autant pue poss/'bfe réa//'sées à /'éche/on /e p/us pér/phér/pue des serv/ces de santé, par /es agents pu/' y sont /e m/eux préparés.. -. Ce texte, aupue/ /'auteur se réfère, est une réso/uf/'on adoptée par /a v/'ngf-hu/'f/'ème Assemd/ée mond/'a/e de /a santé.. ACTIO. 11.

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