Formation de technicien ES en cours d’emploi
Il est possible d’effectuer une formation de technicien ES en cours d’emploi à l’Inforama (BE). L’école pour chef d’exploitation fait partie de la formation.
En fonction des besoins, les cours peuvent se dérouler sur un ou deux jours par semaine. Suivant l’intensité, cette formation dure entre deux et quatre ans.
Par ce biais, en tant qu’employeur, fenaco veille à ce que la formation soit orientée en fonction de la pratique professionnelle.
Les personnes qui terminent cette formation ont de bonnes chances sur le marché du travail. Une soirée d’informa-
• cadre au sein d’une organisation agricole
• acheteur ou vendeur dans une entreprise située en amont ou en aval de l’agriculture
• chef d’exploitation d’un domaine agricole
Infos: journée d’information du 21 mars 2007, Feusi-Berufsbildung, Alpeneggstr. 1, 3012 Berne
www.agrokaufmann.ch, 寿031 308 33 50, lukas.kmoch@feusi.ch
Agro-commerçant(e) Pour ceux qui viennent d’obtenir leur CFC en agriculture mais qui n’ont pas encore de domaine ou qui ont envie de faire une formation supplémentaire, la formation d’agro-commerçant(e) offre de bonnes possibilités. L’apprentissage sur deux ans d’agro-commerçant(e) ouvre de nombreuses perspectives professionnelles dans le monde du travail, par exemple en tant que
• responsable, cadre ou gérant(e) dans une LANDI
Formation intéressante pour jeunes agriculteurs
GESTIONKaspar Mühlethaler
6 32007 · REVUE UFA
Trois chefs d’exploitation sur cinq disposent d’un certificat de capaci- té. Un tiers des agriculteurs a suivi une formation supérieure (maîtrise, technicien, haute école spécialisée, uni- versité). Les sept pour cent restants ne disposent quant à eux d’aucune forma- tion agricole. Sept pour cent des chefs d’exploitation ont quant à eux effectué une formation extra agricole.
Résultats d’exploitation Un bon niveau de formation agricole a une in- fluence significative sur le succès éco- nomique d’une exploitation.
En comparaison avec un chef d’exploi- tation bénéficiant d’un CFC, celui qui dispose d’une forma- tion supérieure jouit de grands avantages tels que:
• un revenu agricole plus élevé
• une meilleure rentabilité du capital propre
• un cash-flow plus élevé (liquidités gé- nérées à partir du chiffre d’affaires).
Activités para-agricoles En plus de la production vé- gétale, de la détention ani- male et des payements
directs, les activités para-agricoles contribuent à la bonne rentabilité d’une exploitation. Ces dernières regroupent les activités qui ne sont pas directement liées à la production agricole ou aux prestations écologiques, mais qui dépendent malgré tout de l’exis- tence de l’exploitation agricole.
Selon l’altitude à laquelle se trou- vent ces exploitations et l’importan- ce de leur SAU, ce secteur génère
LA FORMATION constitue un facteur de succès pour les chefs d’exploitation. C’est ce que démontre le dépouillement des comptabilités effectué par la Station de recherche Agroscope Reckenholz-Tänikon ART.
Avoir un diplôme en poche
augmente les chances de succès
Une solide formation permet d’accroître le cash-flow.
Photo: USP
GESTION
Auteur Kaspar Mülethaler, Dépouille- ment centralisé des comptabilités, Station de recherche Agroscope Reckenholz- Tänikon (ART), CH-8356 Ettenhausen Kaspar.muehlethaler@art.admin.ch
INF
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www.ufarevue.ch 3 · 07
Tableau: Rendements para-agricoles choisis et formation
Région de plaine, 2003–2005 10 à 20 ha 20 à 30 ha 30 à 50 ha
(in Fr.) appren- maîtrise, appren- maîtrise, appren- maîtrise,
tissage ET/ES/HES tissage ET/ES/HES tissage ET/ES/HES
Commerce, transformation 5500.– 7800.– 6100.– 11 900.– 2400.– 5600.–
vente directe
Agrotourisme 400.– 2700.– 0.– 4400.– 200.– 300.–
Location de machines 800.– 1100.– 1300.– 1700.– 1000.– 1800.–
Prod. brut exploitation (comparaison) 208 500.– 236 000.– 283 600.– 316 700.– 359 200.– 384'600.–
Source: Exploitations de référence de ART sans les exploitations en fermage ou à titre accessoire
Graphique:Revenu du chef d’exploitation provenant d’un travail de salarié hors exploitation 90 000
80 000 70 000 60 000 50 000 40 000 30 000 20 000 10 000
0 Plaine Collines Montagne
Revenu (Fr./UMA)
Apprent. maîtrise, ET/ES/HES salaire paritaire (médiane) Sources: Exploitations de référence de ART sans les exploitations en fermage ou à titre accessoire, 2003–2005 BFS
tion se déroule le 8 mars 2007 à 20h00 à l’Inforama Rütti. Vous trouverez d’autres informations à l’adresse www.inforama.ch, rubrique école supérieure, ou directement auprès du secrétariat de la formation agricole, Inforama Rütti, 3052 Zollikofen, 寿. 031 610 52 36, E-Mail: heidi.soltermann- schuerch@vol.be.ch.
Délai d’inscription: 30 avril 2007.
Ceux qui ne désirent pas suivre cette école en cours d’emploi pour aller plus vite peuvent s’inscrire au Strickhof Lindau, Eschikon, 8315 Lindau, 寿0041 (0)52 354 98 08, E-Mail: heidi.hofmann@vd.zh.ch
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entre 10 et 30 pour cent du chiffre d’af- faires de l’exploitation.
En région de plaine, le niveau de for- mation du chef d’exploitation influence plusieurs paramètres économiques liés aux activités para-agricoles (tableau 1).
Trois classes d’exploitations (10–20 ha, 20–30 ha, 30–50 ha) ainsi que deux ni- veaux de formation (apprentissage, maître agriculteur/technicien/HES/Uni- versité) y sont citées. En ce qui concer- ne la taille de leurs exploitations, res- pectivement la main-d’œuvre engagée, les actifs et la surface agricole utile, les deux niveaux de formation ne se distin- guent pas vraiment les uns des autres (au maximum +/–7 %). Les exploitations dont la surface varie entre 30 et 50 ha constituent une exception: dans cette classe, les exploitation qui sont gérées par un agriculteur bénéficiant d’une for- mation supérieure affichent un niveau d’actifs supérieur d’un quart à celui des autres. Il en va de même pour les ex- ploitations de la zone des collines et de montagne. On constate également que les agriculteurs bénéficiant d’un diplô- me supérieur sont plus actifs dans les domaines du commerce, de la transfor- mation et de la vente directe. En ce qui concerne l’agrotourisme, la différence est également très importante pour les exploitations dont la taille varie entre 10 et 20 ha ainsi que celles qui oscillent entre 20 et 30 ha. Les agriculteurs mieux formés louent également plus souvent leurs machines.
Au niveau de la commercialisation, de la transformation, de la vente directe ainsi que de l’agrotourisme, la taille de l’exploitation semble également jouer
un rôle important. Ainsi les exploitations de 20 à 30 hectares semblent être plus actives dans ces secteurs que les exploi- tations de plus petite ou de plus grande taille. Cela peut s’expliquer par le fait qu’une certaine taille critique favorise ce type d’activités para-agricoles alors que les exploitations de plus de 30 ha sont quant à elles suffisamment absorbées par leur activité principale et qu’elles sont donc moins actives dans ce secteur.
Travailler à l’extérieur Chez les agriculteurs qui s’adonnent à une acti- vité indépendante en dehors de l’agri- culture, la consommation privée est su- périeure au revenu agricole. Cette différence est compensée par le revenu réalisé en dehors de l’agriculture. Ici également, les professionnels bien for- més tirent mieux leur épingle du jeu. Le graphique 1illustre comment un agri- culteur serait rémunéré pour son activi- té indépendante si l’on transformait cet- te rémunération en un salaire annuel.
Pour ce critère, la différence entre les deux niveaux de formation, à savoir «ap- prentissage» et «maître agriculteur/
technicien/HES/Uni» est frappante pour toutes les régions: la différence aug- mente entre les régions de montagne (+19 %), la région des collines (+22 %) et la région de plaine (+24 %). En région des collines, le salaire réalisé par un agri- culteur au bénéfice d’un apprentissage, dans le cadre d’une activité indépen- dante, correspond approximativement au revenu comparable (moyenne des sa- laires bruts de tous les salariés employés dans les secteurs secondaires et ter- tiaires). En région de plaine et de mon- tagne, le salaire réalisé est un peu plus bas que le revenu comparable. Au contraire, les maîtres agriculteurs et ceux qui disposent d’une autre forma- tion supérieure réalisent un revenu su- périeur au revenu comparable et ce quel que soit la région où ils sont actifs.
Conclusion Comme les résultats éco- nomiques l’attestent, une formation so- lide s’avère être un plus pour les chefs d’exploitation et ce à plusieurs égards.
Dans le domaine para-agricole, il est au- jourd’hui nécessaire de disposer de ca- pacités de gestionnaire que les maîtres agriculteurs acquièrent par exemple au cours de leur formation. Il est également intéressant de disposer d’une formation supérieure lorsque l’on exerce une acti- vité hors agriculture. Cela s’explique en outre par le fait que pour occuper cer- taines fonctions, il faut impérativement disposer d’un certain niveau de forma- tion. Il s’agit là de constations générales:
un praticien capable peut tout à fait ren- contrer du succès sans pour autant dis- poser d’une formation théorique ap-
profondie.
