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Inauthenticite de la copie partielle manuscrite qui l'a fait connaitre

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St^le de Mescha.

Inauthenticite de la copie partielle manuscrite qui l'a fait

connaitre.

Par

l'Abb^ Loois Martin, Paris.*)

Les savants lecteurs de la Zeitsclirift der Deutschen Morgen¬

ländischen Gesellschaft connaissent l'historique de la decouverte

de la celfebre stfele de Dibän (en 1868), gravee sur 34 lignes, on

le roi de Moab, Mescha^, raeonte les exploits de sa rebellion contre

le roi d'lsrael, dont il 6tait tributaire, ä la mort d'Achab, c'est-4- 5

dire vers la fin du neuvifeme sifecle avant J6sus-Ghrist. Iis n'ignorent

pas davantage les recits presque romanesques de la fa9on dont les

Arabes envoyös de Jerusalem par M. Clermont-Ganneau, alors jeune

attache au consulat de M. de Barrfere , consul-göneral de France

dans la Ville Sainte, obtinrent le premier estampage gfeneral, et lo

plus tard des estampages partiels de cette inscription moabite. Iis

savent enfin que c'est gräce k une copie partielle manuscrite,

expos6e au musfee du Louvre, ä cötfe de l'estampage primitif et de

la stfele de Mescha, apportee au consulat de France, k M. Clermont-

Ganneau, vers le mois d'Octobre 1869, que notre illustre maitre is

prit la resolution de se rendre compte de ce qu'fetait cette inscription,

dont on lui avait souvent parle , depuis longtemps dfejä , et dont

M. Eenan disait bientöt aprfes (26 Ffevrier 1870, Journal des Debats)

qu'il la considferait «comme la decouverte Ia plus importante qui

aii jamais fetfe faite dans le champ de l'epigrapbie Orientale». C'est 20

ä la presentation de ce manuscrit par un Arabe de Jerusalem, alors

en toumee commerciale sur les rives de la mer Morte, et qui s'en

1) [Die nachfolgende kurze Abhandlung, die mir schon vor längerer Zeit zugegangen ist, glaube icb — ohne dafi ich damit ein Urteil iiber ihren Inhalt abgeben will — schon um deswillen der Öffentlichkeit nicht vorenthalten zu sollen, weil es roir im hohen Grade erwünscht scheint, daß die hier aufgeworfenen Fragen ihre Erledigung finden, so lange die Wenigen, die über sie Auskunft geben können, noch leben. Würden diese an sich ja nicht sehr erheblichen Fragen nach Jahren einmal gestellt, so könnten sie leicht zu weitgehenderen Ver¬

dächtigungen benutzt werden, während es heute den Beteiligten ohne Zweifel nocb leicht ist, eine befriedigende Antwort zu geben. —- Ich erwähne nocb, dafi Herrn Martin bei Abfassung dieses Artikels die bekannten Schriften von Löwy und Jahn gegen die Echtheit des Mesa-Steins unbekannt waren.

Der Bedakteur.]

(2)

est donne comme bauteur , d'aprfes la pierre encore intacte , ä ce

moment, que nons devons l'execution h^rol'que du premier estampage

ordonne par M. Clermont-Ganneau, et par suite, la glorieuse acqui¬

sition de la stfele, si malheureusement mise en pifeces, quand un

6 cheik puissant et fort honnfete, Id el Faez, venait d'en assurer la

proehaine livraison k M. Clermont-Ganneau, moyennant la somme

de 400 medjidifes, dont il avait mfeme touche la moitife, qu'il

s'empressa de rendre, en annon^ant la triste nouvelle du bris d^j

monument, par des Bfedouins querelleurs.

10 Ce manuscrit est donc, ä vrai dire, et c'est d'ailleurs l'expression

meme de M. Clermont-Ganneau, un document essentiel, et c'est

pour cette raison que j'en ai fait une etude speciale aussi complfete que possible.

De ce travail, oü j'ai rencontrfe constamment dans le manuscrit

15 les preuves les plus evidentes qu'il fetait l'ceuvre d'un savant

EuropSen, il resulte que l'Arabe qui l'a produit aux yeux de

M. Clermont-Ganneau, en faisant croire qu'il l'avait exfecute d'aprfes la pierre intacte eUe-mfeme, a reellement pu imaginer une supercherie savamment commerciale.

20 Dans cette premifere communication, je dois naturellement me

bomer ä indiquer quelques-unes des raisons pour lesquelles il est

impossible d'admettre qu'un marchand arabe , ignorant les anciens

caractferes pheniciens de la stfele de Mescha, puisse avoir ete l'auteur

direet de ce manuscrit et du croquis qui s'y ti'ouve.*)

1) Une lettre par laquelle M. Clermont-Ganneau, coUaborateur de Ia Revue de l'instruction Publique, annon^ait sa decouverte & son Directeur, en date du 20 Octobre 1869, de Jeruialem, n'a ite publiee par cette savante revue que Ie 17 Fivrier 1870.

II y etait question d'une copie renvertie des 3 lettres n 7 73 mem, ain, tav qu'un Arabe venait de faire voir egalement ä M. Clermont-Ganneau.

dans un tout petit fragment placi it gauche de la stile. N'est-il pas singulier que ce premier Arabe ait en lui aussi i'idie de copier ä l'envers et d'aller chercher si bizarrement son minuscule specimen de copie de la stele alors intacte?

Le resultat de ce curieuz specimen fut pourtant immediatement considerable, car M. Clermont-Ganneau icrivait aussitöt: € Phenicien ou hebreu ancien, ce

<tezte se rattache peut-etre directement ä l'histoire biblique. Qui peut prdvoir

«Ies resultats inattendus qu'en produiront le dechiffrement et la lecture?

«II constitue certainement, en tout cas, par ses dimensions, et par la 4region dans laquelle il se trouve, un monument des plus j)recieux pour la

«seience

4Je me console en esperant que töt ou tard quelque explorateur plus

«heureux pourra le conquerir ä la science<^. — Des la fin de Novembre, moins d'un mois apres , M. M. de Saulcy et de Vogüi arriverent h Jerusalem et ce resultat fut obtenu. — II est cependant plus itonnant encore qu'un annotateur du manuscrit partiel ait lui aussi renversi Ie classement des ligues de ce qu'il appelle son fragment, en appelant 3^™*, 2'™e et commencement trois lignes dont la 3™« est au haut du fragment et la 1*'» au bas. II s'agit des lignes 13, 14 et 15 de la stele et les premieres de la copie.

Or ces 3 lettres ainsi reunies ne se trouvent qu'ii la 28''>° ligne

(3)

1° Le croquis represente une forme incompatible avec celle du

monument lui-mfeme, dans toutes ses parties.

De plus, l'indication numerique portee de la manifere ci-contre,pour

representer les chiifres des cinq 5

empans (chiber) de la bauteur et

des trois empans (chiber) de la

largeur ne peut pas fetre le fait

d'un marchand arabe. Ces chif¬

fres, et surtout le 5, sont sortis lo

tout d'abord de la main d'un

dessinateur europeen qui, on ne

sait pourquoi, a denote un manque

de franchise en renversani le 3

du premier croquis, ainsi que le 5 16 du deuxifeme croquis l'a fete plus

2eme Croquis du manuscrit tard, lorsque ce dernier croquis

a represente comme manquant a

gauche, Tangle inferieur de droite qui d'aprfes l'Arabe lui-meme et

plusieurs de ses compatriotes, etait brise dejä depuis longtemps.

Dans son premier croquis fait, a-t-il dfeclarfe, d'aprfes la stfele encore non-brisee , comment a-t-il pu voir , ä la partie superieure,

deux angles qui n'y ont jamais existe , et au contraire ne pas

apercevoir I'absence de l'angle inferieur de droite dont il faisait

mention confirmfee par des tdmoins?

2' Est-il possible de croire qu'un Arabe ait spontanSment copie

une inscription en fecrivant sa copie, comme un Europfeen, de gauche

1) Le rebord en saillle, qui est de 5 cm, est marqui 2 dans le croquis.

Ne peut-on pas en conclure qu'il s'agit de 2 pouces anglais?

Zeitschrift der D. M. G. Bd. LXI. 61

(4)

h droite, et en commenäant sa copie de 8 lignes, ä la ligne 13,

d'une inscription qui en compte 34?

3° Un tel marchand de passage ignorant , comme le declare

Monsieur Clermont-Ganneau, la nature et l'alphabet de l'inscription

5 qu'il pretend avoir copiee sur la stfele , aurait-il pu rempkcer une

barre verticale disjonctive des versets de la stfele par son Equivalent

hibraique : que Ton trouve ä la premifere ligne de ce manuscrit?

4° Aurait-il fetfe, dans maints endroits, plus habile ä copier

l'orthographe hfebraique et I'etendue du texte de I'inscription, d'aprfes

10 certaines parties de la stfele, que Monsieur Clermont-Ganneau lui-

mfeme ayant ä la fois plusieurs estampages et le manuscrit lui-mfeme

ä sa disposition, et guide par sa science et sa gigantesque intuition ? N'est-il pas de la plus grande fevidence que I'auteur de ce manuscrit, ayant employfe pour representer des lettres phfenicipnnes archaiques,

15 des caractferes equivalents appartenant k d'autres alphabets des plus

savants, tels que le grec, l'aramfeen, l'hebreu, le phenicien d'une

autre fepoque , et le punique comme le romain , etait tout autre

que ce marchand arabe ?

Par contre , celui-ci aurait ete incapable d'intercaler dans le

20 nom de Chemosh un ^ hfe qu'il ne connaissait pas et qui s'appelle

hs du phSnicien de Luynes ou hS du phSniden de Saulcy. Au

lieu de ^ , ä la ligne 13 de la stfele, le manuscrit donne

en effet contrairement k l'original conservfe encore WVj^ ^ ^ .

5° Un tel copiste aurait-il fetabli un premier croquis de la stfele as dans des proportions mathSmatiquement, et mfeme millimStriquement-

proportionelles aux vferitables dimensions de la stfele actuellement

connues , alors que Monsieur Clermont-Ganneau n'a pu arriver ä

indiquer ces dimensions, sans commettre de fortes erreurs, dans ses

premiferes communications ?

80 Ces dimensions, dans les communications savantes faites k

I'Acadfemie et au Journal Officiel, ont etfe:

1° Longueur 1 00.

Largeur 0 " 60.

Epaisseur 0 " 60.^)

35 La largeur et I'epaisseur fetaient annoncfees comme fetant Sgales,

k I'Acadfemie (sfeance presidfee par M. Renan 11 Fevrier 1870).

2° Longueur 0 98.

Largeur 0 " 55.

Epaisseur 0 35.2)

40 On voit qu'ici la largeur et I'epaisseur de la stfele sont loin

d'fetre dgales.

1) Voir lettre de Jdrusalem b, M. de Vogiie en date du IG Janvier 1870, communiquee Ie 9 Fivrier ä la Soc. des Antiquaires de France, et Ie 11 Fivrier ä l'Academie dos Inscr. et B.-Lettres par M. de Vogüe.

2) Voir Journal Ofüciel du 30 Mars, lettre de Jirusalem en date du ier Jlars 1870.

P i *

(5)

3° (Veritables dimensions)

Longueur 1 ™ 05.

Largeur constamment variable de 0 " 43 environ ä

0 ™ 67 ä la base , par suite de la forme qui n'est

plus reetangulaire , comme elle fetait decrite par 5

M. Clermont-Ganneau et reprfesentfee dans le croquis.

Epaisseur 0 " 35.

6° L'expression hebrai'que frequente et dixit, que l'on

trouve, ä la ligne 14 de l'original et ä la ligne 3 du manuscrit

partiel en question , mferite d'fetre particuliferement remarquee , ä lo

cause des divergences fepigraphiques des differents documents.

Nous voyons en eifet tres clairement,

1° dans la partie originale elle-mfeme ' y\ \M Je' :7 ^

du fameux monument du Lonvre \ I / \ L T

2° dans le manuscrit jyrimitif, intitule 15

«copie de l'Arabe faite sur l'original encore o ^ )^ ^ ? Y

intact ä ce raoment»

3° dans un manuscrit de la mime main

reproduisant seulement le commencement du A \M vy yl ~7

manuscrit primitif en question et fegalement 1 _y y\ 1 Z T 20

exposfe au Lonvre

4° dans le fac-simild calque commu-

niqufe k l'Academie des Inseriptions et Beiles- • ■'1 ^ 7 V

Lettres le 11 Fevrier 1869 _J \

Je me borne ä constater qu'il est impossible qu'un «copiste» 2.5

ignorant la nature mfeme de l'inscription de Mescha, et ses caractferes

phfeniciens archaiques , ait pu rendre ici un aleph trhs alUmgi de

l'original par ^ ^ qui sont 2 caractferes que le mime copiste

a fegalement employfes pour aleph ä la ligne 6 du manuscrit, si nous

ne tenons pas compte de la petite antenne infferieure de droite, qui

peut avoir eu pour but de distinguer le second caractfere du ^

tav phenicien archaique, antenne omise dans le manuscrit secondaire.

II serait encore plus surprenant qu'un pareil copiste ignorant

complfetement l'epigraphie de la pierre moabite , qu'il copiait par-

tiellement, par hasard, h Venvers, et en allant contre ses propres 35

habitudes orientales, de gauche h droite, comme un vulgaire ou

savant Europeen, eüt imagine d'ajouter ä l'aleph qu'il voyait si grand et si distinct dans l'original, un caractfere cruciforme avec antenne inferieure k droite, que nous trouvons, dans les tableaux fepigraphiques

publies par M. le Comte de Vogüe en 1865 et 1868, parmi les quatre 40

formes de vav, sur les monnaies des Revoltes 66—135 ap. J.-Chr.

11 est enfin incomprfehensible que le premier calque de M.

Clermont-Ganneau , notre illustre interprfete du manuscrit et de la

stfele, ne donnät aucune idee ni de ce grand aleph, ni meme de sa

place, pas plus que sa premiire transcription hSbraique.

61*

(6)

Allerlei von J. Barth „verbesserte" arabische DichtersteUen.

Von A. Fischer.

Zu dem Verse des Hutai'a ed. Goldziher Nr. X, 6

' - 3 » 3m , ,

^LJj- V_)L>ax ^lXaJj »JjJJit v^ftxAOj

bemerkt der Herausgeber in seinen „Naebträgen und Berichtigungen"

zum Diwan (S. 243 = ZDMG. 47, 199): „OLao^ emendirt Barth

5 mit Rücksicht auf die im Plural stehende Apposition yUÜ in vjLa/i

(Plural von ä.a*3x) ,die Stätten, auf welche sich der Früblings-

regen^) ergiesst". Diese , Emendation' ist in jeder Hinsicht eine

Verschlimmbesserung. Zunächst waren überlange Silben, wie ^äb

in Tna^äbba eine darstellen würde , in der alten Poesie verpönt -).

1) Barth meint natürlich ,der Herbstregen'.

2) Diesen Einwand hat schon Nöldeke gegen Barth's Verbesserungsvor¬

schlag erhoben (Lit. Zentralbl. 1893, Sp. 1545, wo, wie nebenbei bemerkt sei, zu S. 123, Z. 12 für gamma'at natürlich gamma'athu zu lesen ist). Vgl. auch Nöldeke, Zur Grammatik, S. 8, oben. Zu den hier mitgeteilten Belegen für die

-E -

Spaltung des ä vor Doppelkonsonanz in a'a in Fällen wie ^^vJLaai! Süra 1, 7 csE^c/

<C UV^Lä!!, O^U.^! <^ OjL*>-! u. s. f. lassen sich noch hinzufügen HaSls in., 2 ff., Siraf 1 in Jahn's Sibauaih 1,2, S. 45, Cff., auch KassSf und Baidäui zu Süra 1, 7 u. a. — IJaSls lt*"!., 4 ist für ^J^J^^ ^. natürlich Lj

^ zu lesen, vgl. Kämil ftf, 12 (= Aränl XVI, (Ca, 7 v. u., IHisäm, Sarh Bänat SuSäd, ed. Guidi, öt, 20 u. III, 9, SAinI II, t, unt., Maqqari II, ölö, 3 und TäA. s.

.o, anch Kämil ("v, 19 u. a. ; LisSn und TSA. s. vj5j-Ä haben ^^^^Sm Lj (Gauhari s. ijjy-il dagegen auch ^to Lj). Ich gedenke, sobald ich die Zeit dazu finde, eine lange Reihe von Verbesserungen und Bemerkungen zu I][aSls, wie auch zu Sibauaih, zu veröffentlichen.

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